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immigration - Page 862

  • Asile et immigration : la sévérité factice de la loi, par Francis Bergeron

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    DbASSCYX0AAzWCX.jpg« Pendant les grèves, les réformes continuent » : tel pourrait être le slogan publicitaire du gouvernement Macron. Dans cette très longue séquence des réformes ininterrompues, lancée en septembre, cette semaine-ci sera sans doute la plus agitée : les grèves de la SNCF et d’Air France battent leur plein, l’extrême gauche étend ses blocages de facultés, les zadistes réoccupent le site disputé. Et voici que, comme un chiffon rouge agité devant le nez d’un taureau, le ministre Collomb ouvre les débats à l’Assemblée nationale sur sa loi asile et immigration. Pour la gauche et l’extrême gauche, c’est la goutte d’eau qui va faire déborder le vase, l’événement qui pourrait enfin provoquer cette « convergence des luttes » aussi espérée que pouvait l’être, autrefois, la mythique « grève générale ».

    Une petite différence, toutefois : la cause des clandestins (et même celle des présumés réfugiés) ne fait vraiment pas vibrer le peuple. Autant la coloration écologique des émeutes zadistes ou les revendications salariales et statutaires des grévistes des entreprises publiques peuvent rencontrer la sympathie d’une fraction de l’opinion, autant la cause des clandestins, des sans-papiers, est devenue un thème extrêmement impopulaire. Les discours de culpabilisation ne prennent plus, les manifestants (désormais comptabilisés avec des outils plutôt fiables) ne seront pas au rendez-vous. Et la « convergence des luttes » pourrait, en conséquence, capoter purement et simplement. Mais il n’empêche que la semaine risque d’être rude.

    Cette loi ne mérite toutefois ni l’ire des uns ni l’espoir des autres. Elle présente d’abord un volet d’amélioration de l’accueil des réfugiés. Mais on comprend vite, en lisant la suite, que c’est la partie du projet destinée à faire avaler la pilule amère qui suit. Cette pilule amère, c’est tout simplement – sans le dire – (cela reste encore politiquement dangereux de le dire) un dispositif destiné à empêcher que les clandestins puissent s’incruster sur le sol français, puissent faire jouer les procédures de retardement (avec l’aide d’associations financées, en tout ou partie, par nos impôts), lancer des recours et finalement disparaître dans la nature.

    Décisions d’expulsion inapplicables

    Personne n’est dupe du fait que le dispositif actuel est extraordinairement permissif et que, dans les faits, il empêche les expulsions de clandestins. Derrière le projet Collomb, il n’y a aucune autre ambition que de faciliter l’exécution de décisions de débouté de l’asile et d’expulsion qui, aujourd’hui, dans les faits, sont inapplicables. Le délai des demandes d’asile serait réduit de 11 à 6 mois. Les recours à la suite de refus seraient ramenés à 15 jours au lieu d’un mois etc.

    Sous couvert d’un non-respect des délais administratifs, il sera plus facile de s’opposer aux procédures retardatrices, qui favorisent l’immigration illégale.

    Pour le Front national, ces mesures sont hypocrites (elles le sont totalement, à la vérité) et insuffisantes. Le parti LR, à son corps défendant, aligne de fait son analyse sur celle du FN. Les partisans d’Hamon et de Mélenchon crient au scandale, relayés par les journalistes des chaînes et radios publiques. Quant à la majorité LREM, elle tient le choc, pour l’heure, mais une vingtaine de ses députés semblent tentés par une dissidence de gauche.

    L’heure de vérité pour le gouvernement Macron ? Nous n’en sommes pas là. Mais l’heure de vérité pour dessiner les contours du parti de l’étranger, oui.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • L’immigrationnisme onusien et sa propagande

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    Par André Posokhow, consultant ♦ L’année 2018 sera une année cruciale pour ceux qui refusent l’invasion migratoire avec la perspective d’un pacte mondial des migrations qui est appelé à être ratifié en décembre prochain au Maroc. D’ores et déjà, les propagandistes en chef du monde onusien balisent les négociations en cours par des déclarations publiques dont l’écho est mondial.

    Le bourrage de crâne de l’Organisation Mondiale pour les Migrations (OIM)

    Les déclarations du directeur général de l’OIM

    L’OIM est une agence intergouvernementale qui se situait en dehors du système de l’ONU. A la suite  de la signature d’un accord en septembre 2016, d’intergouvernementale elle est devenue « l’agence de la migration des Nations unies » comme l’a qualifiée W.L. Swing, directeur général de l’OIM et ancien diplomate américain.

    W.L. Swing est un homme prolixe. Déjà, en 2015, à une réunion spéciale sur la migration irrégulière dans la région de l’Océan indien il a déclaré entre autres : « La migration est inévitable, nécessaire et fortement souhaitable si elle est bien gérée. »

    En janvier 2018, invité de France 24 qui lui a tendu un micro complaisant, il a renouvelé ses appels : « La migration n’est pas un problème à résoudre, c’est une réalité humaine à gérer. » Selon lui, le phénomène migratoire a toujours été « positif pour le développement de l’humanité. »

    Retenez bien ces affirmations et ces formules jamais démontrées. Vous les  entendrez encore plus dans les mois qui viennent.

    Le martèlement par les tweets à répétition

    Déjà, en mai 2017, un tweet de l’OIM affirmait : « Avec 244 millions de personnes en déplacement les migrations sont inévitables, nécessaires et souhaitables ».  

    Ce tweet était agrémenté d’images de migrants avec pour chaque image un adjectif culpabilisant : sans papiers, oubliés, discriminés, passés en fraude, exploités, manquants, ignorés mais reconnaissants (Ô combien à Ozanam), qualifiés, pleins de ressources, pleins d’espérance, ambitieux, performants et surtout humains, humains, humains ad libitum.

    Exactement le même tweet, la même video avec les mêmes affirmations ont été repris le 1er avril 2018 par l’OIM, ce qu’a noté Breizh-Info qui a souligné à quel point ce battage pro invasion migratoire était contraire au sentiment largement majoritaire des peuples de l’UE et a d’ailleurs suscité de vives réactions.
    L’ONU : un soutien militant et partisan en faveur des migrations
    Le sens de l’histoire selon le secrétaire général de l’ONU
    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ancien premier ministre socialiste portugais, a donné l’orientation de son mandat concernant la gestion des migrations en novembre 2016, quelques semaines avant sa prise de fonction. Les propos qu’il a tenus selon La Croix, ne sont pas surprenants de la part de celui qui fut haut-commissaire aux réfugiés des Nations unies de 2005 à 2015 :
    – « Il faut reconnaître que la migration est inévitable et qu’elle ne s’arrêtera pas ». Nous reconnaissons là  l’antienne déjà relevée chez l’OIM
    – « La migration n’est pas le problème, mais la solution »,
    – « les sociétés multi-ethniques, multiculturelles, multi religieuses qui se construisent sont une richesse ».
    – « La gestion de la migration est une question de souveraineté nationale, cette approche est extrêmement limitée ».
    Ces affirmations sont autant d’axiomes : des propositions considérées comme évidentes, et  admises sans démonstration. Et de fait ceux qui tiennent ces propos se gardent bien de s’aventurer sur le terrain plus qu’incertain de l’argumentation. Ils pourraient être durement contrés par des spécialistes compétents comme Xavier Raufer qui, sur TV Libertés le 1er avril dernier, a réfuté vigoureusement l’argument de l’inévitabilité de l’invasion migratoire.
    Rappelons, à titre d’exemple, qu’il n’y a pas d’immigration au Japon et que les réfugiés s’y comptent sur les doigts d’une main. A notre connaissance personne n’y trouve rien à redire.
    Rappelons également que les pays de Visegrad ont réussi à arrêter l’invasion et à éviter qu’elle soit inévitable.
    La submersion migratoire n’est pas un phénomène aussi spontané et imprévisible qu’un tsunami ou une éruption volcanique. Elle  est voulue par l’oligarchie financière, médiatique et politique et nos gouvernants en sont  les complices, conscients pour beaucoup d’entre eux, par lâcheté et incurie pour les autres.
    En réalité Gutteres, par ses propos, a jalonné le programme de ses nouvelles fonctions :
    – « Bâtir des frontières sensibles au besoin de protection des personnes », en réalité les ouvrir bien large.
     Partager le fardeau » de la crise migratoire. C’est ce que refusent les pays de Visegrad.
    – « Développer des opportunités d’immigration légale, seule façon de lutter contre les réseaux criminels », c’est-à-dire accorder des visas à tous ceux qui le demandent.
    Lorsque l’ONU engage ses membres à accueillir des clandestins sans les consulter
    Si Israël a construit un mur infranchissable qui a bloqué l’invasion migratoire, il demeure une soixantaine de milliers de clandestins africains qui colonisent la banlieue de Tel Aviv comme l’explique Présent. Nétanyahou avait bâti un plan pour en renvoyer une grande partie chez eux, ce qui constituait un mauvais précédent pour l’ONU. Celle-ci a conclu un accord avec lui en avril 2018 pour renvoyer ces « chances pour Israël » dans des pays occidentaux comme l’Italie qui a refusé et l’Allemagne. Celle-ci a indiqué qu’elle n’avait même pas été informée !
    Certes le premier ministre israélien a abandonné son plan. En revanche il faut souligner la démarche de l’ONU qui, en pleine violation, on peut dire dans le mépris complet de la souveraineté de pays qui sont tout de même autre chose que le Luxembourg ou Saint Marin, leur attribue, proprio motu, des quotas de clandestins à la suite d’un accord avec un pays tiers.
    Que l’ONU devienne l’autorité mondiale des migrations aussi bien au plan de l’idéologie et des principes que des décisions qui ne pourront qu’être supranationales, c’est ce que vise son secrétaire général, agent objectif de l’oligarchie mondialiste.
    Conclusion
    Par leurs déclarations infondées et insidieuses qui sont autant d’arguments d’autorité, aussi bien Gutteres que le directeur général de l’OIM ont lancé la préparation psychologique et politique des négociations qui doivent permettre, en cette année 2018, la conclusion d’un pacte mondial sur les migrations, prémices d’un droit international et d’une gouvernance supranationale des migrations.
    C’est l’actualité de ce pacte qui fera l’objet du prochain article de Polémia.
    André Posokhow
    Crédit photo : Par Cancillería Ecuador [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons
     
  • Viktor Orbán réélu en Hongrie : vers une confrontation avec l’UE ?

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    Le premier ministre hongrois a largement remporté les élections législatives le 8 avril dernier, son troisième mandat consécutif, sur une campagne tournée vers l’immigration.

    Rachel Marsden recevait François Lafond, président de Blue Networks and Opportunities, spécialiste de la politique européenne et internationale.

  • 36 DÉPUTÉS LREM DEMANDENT À LA FRANCE D’ACCUEILLIR AUSSI LES « RÉFUGIÉS CLIMATIQUES »

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    C’est Breizh-info qui nous le signale, la presse « non bretonne » jugeant sans doute que la chose est de peu d’intérêt. Mais les Bretons, eux, gens de mer, sont sans doute plus sensibles que d’autres sur ce sujet…

    Le sujet, donc, à savoir le projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » au sujet duquel les débats ont débuté ce lundi à l’Assemblée.

    Et l’on découvre que 36 députés de la majorité présidentielle (LREM) ont déposé un amendement (N°887) visant à faire reconnaître par la France le statut de réfugié climatique. Leurs arguments sont simples :

    « L’Organisation des Nations Unies prévoit 143 millions de personnes déplacées pour des raisons liées à l’environnement d’ici à 2050. Un phénomène qui amplifiera les migrations vers l’Europe dans les années à venir, à laquelle aucune réponse n’est apportée.
    Ces personnes sont contraintes de quitter le territoire où elles vivent en raison d’un bouleversement dans leur environnement, qu’il s’agisse d’une catastrophe naturelle (tsunami, tremblement de terre), d’une dégradation progressive de l’environnement (désertification, hausse du niveau des mers) ou d’un épuisement des ressources naturelles.
    Cette reconnaissance s’appuie sur des principes de droit international déjà consentis par la communauté internationale. Déjà en 2010, l’accord de Cancùn pour la COP16 indiquait que les États reconnaissaient que la migration induite par le changement climatique est un facteur dont la communauté internationale doit tenir compte.
    Il en va de la responsabilité d’une France soucieuse des enjeux climatiques de reconnaître la spécificité de ces migrations. »

    Ces députés proposent donc que l’article L. 712-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile soit complété par l’alinéa suivant :

    Deviendrait ainsi également accessible au séjour et à l’asile tout individu subissant
    « d) Une menace grave le forçant à quitter son lieu de vie temporairement ou de façon permanente à cause d’une rupture environnementale qui a sérieusement mis en péril son existence. »

    C’est beau, c’est grand, c’est généreux. C’est surtout l’assurance d’ouvrir les vannes et les écluses pour un véritable tsunami humain contre lequel, nous, occidentaux, n’aurons aucun refuge. En effet, comme l’écrit Breizh-info, ce statut, « s’il était adopté, ouvrirait grand la porte à une accélération sans précédent de l’immigration en France « . Ce dont, dans leur très grande majorité, ne veulent pas les Français !
    Le site rappelle les chiffres des derniers sondages où les 25-34 ans (les actifs qui demain seront étranglés par la dette qu’on leur tricote !) sont les plus nombreux (71 %) « à s’inquiéter d’un afflux trop intense d’immigrés en France ». De même, si les Français estiment majoritairement (65 %) que l’on doit accorder l’asile aux personnes « persécutées dans leur pays », ils sont toutefois 63 % à penser qu’ « il y a trop d’immigrés aujourd’hui en France ».

    Mais un autre chiffre me frappe qui n’a pas été relevé ici. Je me garderai bien d’en tirer une conclusion hâtive. Simplement, je m’interroge. Sur les 36 députés qui ont signé cet amendement, 25 sont des femmes. Faut-il alors ressortir les vieux clichés sur les ravages de Big Mother ? Il faudrait relire cet excellent livre (Big Mother, psychopathologie de la vie politique -Ed. Odile Jacob) dans lequel Michel Schneider s’interrogeait, voilà quinze ans, sur la psychopathologie des politiques et notre société si travaillée par « les valeurs féminines ».
    Mais attention, écrivait-il : « Si la bonté supplante l’autorité »« elle va mourir, la Mamma «  !

    http://www.bvoltaire.fr/36-deputes-lrem-demandent-a-france-daccueillir-refugies-climatiques/

  • Trahison ecclésiastique : rassemblement « islamo-chrétien » au couvent de l’Annonciation des dominicains de Paris

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    Samedi 14 avril, un rassemblement « islamo-chrétien » (« Ensemble avec Marie ») s’est tenu au couvent de l’Annonciation des dominicains à Paris… Au programme : lecture coraniques et évangéliques, lecture de la lettre adressée par l’imam Ali à l’un de ses compagnons devenus gouverneur d’Égypte et « invocation commune » dans le couvent !

    « Si nous sommes ici, c’est que, tous, nous aimons Marie », ont souligné tour à tour Mgr Michel Dubost, évêque émérite d’Evry et le cheikh Ismael Al-Khaliq, imam de l’association chiite Imam Al-Khoei, basée aux Lilas, en banlieue parisienne.  
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  • Étrangers : le maire du XIXe tire la sonnette d’alarme et demande à l’Etat d’agir

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le maire du XIXe arrondissement François Dagnaud, membre du Parti Socialiste, interpelle le préfet pour que l’Etat agisse sur le camp d’immigrants qui grossit à vue d’œil sous le périphérique entre la Porte d’Aubervilliers et la Porte de la Villette.

    La situation sanitaire empire malgré l’installation d’un point d’eau, de toilettes et de bennes à ordures, et la perspective de la fermeture de la « bulle » de la Porte de La Chapelle risque encore d’aggraver la situation.

    Le préfet Michel Delpuech a rétorqué que les campements sont sur le domaine municipal et qu’à ce jour, aucune décision de justice n’a été demandée pour mettre fin à cette occupation.

    Cette situation compliquée met en exergue l’incapacité de nos élites politiques à assurer une vie décente aux riverains qui font les frais d’une situation qui risque de dégénérer à tout moment.

    https://fr.novopress.info/

  • Emeute à Toulouse à l’appel d’une porteuse de niqab

    Le rapport ci-dessus explique comment le simple contrôle d’identité d’une femme porteuse d’un niqab s’est transformé en émeute dans le quartier Bellefontaine à Toulouse. Refusant de se soumettre au contrôle d’identité, la porteuse de niqab a hurlé pour demander de s’en prendre aux policiers, ce qu’ont fait des racailles accourues aussitôt.
    Onze véhicules ont été incendiés dans les quartiers Reynerie et Bellefontaine ainsi que plusieurs containers à ordures.
    La police a envoyé d’importants renforts sur place et a totalement bouclé le quartier. Près de 300 grenades lacrymogènes ont été tirées pendant cette soirée. « Les affrontements ont été extrêmement violentsLes collègues ont été très choqués. Les événements ont été très compliqués à gérer mais ils ont fait preuve de beaucoup de sang-froid »,indique Didier Martinez du syndicat de gardiens de la paix SGP-FO.
    Près de 200 policiers, gendarmes et CRS se sont opposés aux émeutiers et ont protégé différents biens publics et privés dont le commissariat du Mirail qui a été pris pour cible.

  • Renaud Camus a droit à la liberté d’expression !

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    Par Renaud Camus, écrivain ♦ Lisez bien ce texte. Renaud Camus y annonce la fondation du Conseil national de la résistance européenne. C’est une opinion. Dans un pays libre la liberté d’expression est protégée. Pas en France, nouvelle Corée de l’ouest. A la demande d’officines « antiracistes » et immigrationnistes subventionnées (LICRA, DILCRAH, SOS-Racisme), le parquet a engagé des poursuites contre le penseur du Grand Remplacement.
    Faut-il interdire ce texte ? A chacun de mesurer l’état des libertés en France en le lisant. Et de comprendre la nécessité d’abroger les lois liberticides en commençant par la loi Pleven.
    Polémia

    L’immigration est devenue invasion, l’invasion submersion migratoire. La France et l’Europe sont cent fois plus colonisées, et plus gravement, qu’elles n’ont jamais colonisé elles-mêmes. La colonisation irréversible, c’est la colonisation démographique, par transfert de population.

    Certains disent qu’il n’y a pas colonisation parce qu’il n’y a pas conquête militaire. Ils se trompent. L’armée de la conquête, ce sont les délinquants petits et grands, tous ceux qui rendent la vie impossible aux Français en leur nuisant de toutes les façons imaginables, des trop fameuses incivilités jusqu’au terrorisme, qui n’en est que le prolongement. Tous les auteurs d’attentats ont fait leurs premières armes dans la délinquance de droit commun. Il n’y a d’ailleurs pas de terroristes. Il y a un occupant qui, de temps en temps, exécute quelques otages, nous, comme l’ont toujours fait tous les occupants. J’appelle occupants tous ceux qui se déclarent tels, ou s’affichent tels par leur comportement.

    Le changement de peuple, la substitution ethnique, le Grand Remplacement, sont l’événement le plus important de l’histoire de notre pays depuis qu’il existe, puisqu’avec un autre peuple l’histoire, si elle continue, ne sera plus celle de la France. La France a toujours à merveille assimilé des individus qui désiraient l’être, elle ne peut pas assimiler des peuples, et encore moins des peuples hostiles, vindicatifs, voire haineux et conquérants. Il faut une vanité sans nom, et une méconnaissance totale de ce que c’est qu’un peuple, pour imaginer qu’avec une population changée la France serait encore la France. Tous les mots sont menteurs mais le plus menteur de tous est celui de français, hélas. Il n’y a pas de djihadistes français, par exemple. S’ils sont djihadistes ils ne sont pas français.

    Croire qu’il n’y a en France que des Français est une illusion totale. Il y a des envahisseurs et des envahis, des colonisateurs et des colonisés, des occupants et des occupés.

    On ne met pas fin à une colonisation sans le départ du colon : l’Algérie en son temps nous l’a assez montré, hélas — bonne occasion pour nous de souligner, au demeurant, la différence de civilisation.

    On ne met pas fin à une occupation sans le départ de l’Occupant. Il n’est d’autre issue que la remigration. Les mêmes qui la déclarent impraticable veulent faire venir en Europe quarante millions de migrants, quand ce n’est pas deux cents millions. Ils proclament l’homme entré dans une ère de migration générale. Qu’il migre et remigre, alors. Ce qui est possible dans un sens doit bien l’être dans l’autre, avec plus de moyens et de douceur.

    L’heure n’est plus à la politique, aux élections, aux partis. 2022 est trop loin, le changement de peuple sera alors trop avancé, les remplaçants seront les arbitres de la situation, à moins qu’ils n’en soient tout à fait les maîtres. Et il n’y a, de toute façon, aucune chance de l’emporter jamais à un jeu dont l’adversaire possède toutes les cartes et dont il a fixé toutes les règles. Le pouvoir, ses banques, ses juges et ses médias veulent la substitution ethnique. Ils ne nous en protègent pas, ils l’organisent et la promeuvent. Ils ont drogué le peuple à l’accepter, par l’enseignement de l’oubli, la déculturation, la censure, la répression et les injections permanentes de haine de soi. Ils n’importent pas des travailleurs, d’autant qu’il n’y pas de travail et qu’il y en aura de moins en moins. Ils importent de futurs consommateurs, qu’ils ne se donnent même plus la peine de faire passer pour des réfugiés puisque l’immense majorité de ces migrants vient de pays où il n’y a pas la moindre guerre : orphelins, malades, jeunes gens aventureux ou conquérants, adolescents qui se sont disputés avec leurs parents ou qui ont eu maille à partir avec la police, commerçants qui ont fait de mauvaises affaires.

    Vous dites que ces futurs consommateurs n’ont pas d’argent. Détrompez-vous, demain ils auront le vôtre, car les prétendus transferts sociaux ne sont, à la vérité, pas grand-chose d’autre que des transferts ethniques. L’Europe est le premier continent qui paie pour sa propre colonisation.

    Un spectre hante l’Europe et le monde. C’est le remplacisme, la tendance à tout remplacer par son double normalisé, standardisé, interchangeable : l’original par sa copie, l’authentique par son imitation, le vrai par le faux, les mères par les mères porteuses, la culture par les loisirs et le divertissement, la connaissance par les diplômes, la campagne et la ville par la banlieue universelle, l’indigène par l’allogène, l’Europe par l’Afrique, l’homme par la femme, l’homme et la femme par des robots, les peuples par d’autres peuples, l’humanité par une posthumanité hagarde, indifférenciée, standardisée, interchangeable à merci.

    De toutes les manipulations génétiques le Grand Remplacement, sorte de GPA appliquée à l’ensemble de la planète, est la pire. Le génocide par substitution, selon l’expression d’Aimé Césaire, est le crime contre l’humanité du XXIe siècle. Il est d’ailleurs bien singulier que les écologistes arrêtent à l’homme leur louable souci de biodiversité.

    Le remplacisme s’estime désormais assez fort pour prendre en main directement la gestion du parc humain, sans intermédiaire. En France, Emmanuel Macron, qui en est dans le monde, avec Justin Trudeau, le représentant le plus achevé, a déjà neutralisé la microcosme, renvoyé dans leurs foyers les principaux acteurs de la vie politique française depuis trente ans, peuplé l’Assemblée de fantoches à sa solde, composé un gouvernement de rencontre, fait éclater tous les grandes partis. Il ne gouverne pas, il gère, comme il le ferait une banque ou une société anonyme.

    Il sort de la politique par l’économie, par la finance et la gestion d’entreprise. Nous voulons en sortir par l’histoire. La question de l’indépendance ou de l’asservissement d’une grande nation, de la survie ou de la disparition d’une grande civilisation, ce n’est pas de la politique, cela : c’est de l’histoire. Charles de Gaulle — que nous célébrons aujourd’hui près de sa tombe, pour l’anniversaire de sa mort —, Charles de Gaulle à Londres, ce n’était pas de la politique. Jean Moulin à Lyon ce n’était pas de la politique. Jeanne d’Arc à Chinon non plus, ni Gandhi à Calcutta, ni aucun de ceux qui se sont levés pour l’indépendance de leur pays et pour la dignité de leur peuple.

    Ce dont nous avons besoin aujourd’hui ce n’est pas un nouveau parti, pas même une union des droites : le refus du totalitarisme remplaciste n’est pas moins de gauche que de droite. Ce dont nous avons besoin c’est le rassemblement de tous ceux qui opposent un grand Non à l’islamisation et à la conquête africaine. Ce qu’il faut c’est un Conseil National de la Résistance, de la résistance européenne, car toutes les nations européennes sont invitées à mener à nos côtés le combat pour le salut de notre civilisation commune, celte, slave, germanique, gréco-latine, judéo-chrétienne et libre-penseuse.

    Mon ami Karim Ouchikh, président du SIEL, et moi, Renaud Camus, avons décidé de constituer précisément cela, un CNR, ou CNRE. Nous proposerons publiquement de se joindre à nous à toutes les personnalités qui nous semblent animées du même désir de sauver notre pays et nous élargirons ainsi notre comité, par cooptation. Mais tous les Français et tous les Européens qui pensent comme nous sont invités à se mettre en relation avec nous et à nous apporter leur soutien. L’objectif est de constituer une force telle qu’il soit, dans l’idéal, inutile de s’en servir.

    Cela dit, si par malheur il se trouvait que la seule alternative qui nous fût laissée soit la soumission ou la guerre, la guerre alors, cent fois. Elle n’aurait d’ailleurs rien de civil, malgré le nombre des collaborateurs et des traîtres. Elle s’inscrirait plutôt dans la grande tradition des combats pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour la libération du territoire et pour la décolonisation. Il faut sortir enfin de l’ère coloniale, dont nos colonisateurs nous disent tant de mal tout en nous colonisant. Il faut arrêter une bonne fois, si possible au-dessus de la Méditerranée, le balancier fou des colonisations et contre-colonisations.

    Vive la France libre. Vive la civilisation européenne.

    Renaud Camus 13/04/2018

    Source : Conseil national de la résistance européenne

    Crédit photo : Allocution de Renaud Camus aux assises de la remigration le 15/11/2014 (source : Bloc identitaire)

    https://www.polemia.com/renaud-camus-a-droit-a-la-liberte-dexpression/

  • « L’amour de la patrie n’est pas un crime » : à Cottbus (All.), environ 1 500 personnes ont manifesté pour dénoncer la politique d’immigration de Merkel

    Environ 1500 personnes ont manifesté samedi après-midi à Cottbus contre la politique de réfugiés du gouvernement fédéral allemand et pour le contrôle des frontières. L’association « Zukunft Heimat » avait appelé à la manifestation.

    Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles étaient écrits «Notre pays, nos règles» ou «L’amour de la patrie n’est pas un crime».

    (…)

    Rbb24.de

    http://www.fdesouche.com/988195-lamour-de-la-patrie-nest-pas-un-crime-a-cottbus-all-environ-1-500-personnes-ont-manifeste-pour-denoncer-la-politique-dimmigration-de-merkel

  • Regroupement familial pour mineurs « réfugiés », par Pierre Malpouge

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    C’est nouveau, ça vient de sortir : même les « migrants » mineurs entrés seuls dans l’Union européenne (UE) ont désormais le droit de réclamer le regroupement familial (grand principe républicain légalisé et institutionnalisé en 1976 par Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République, par son Premier ministre de l’époque, Jacques Chirac, et par son ministre du Travail, Michel Durafour).

    Ainsi en a décidé jeudi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui, « grand remplacement » en marche oblige et n’étant plus à un « appel d’air » près, a décrété que les mineurs « réfugiés » non accompagnés – y compris ceux qui prétendent être mineurs mais qui ne le sont pas – peuvent demander à être réunis avec leurs familles. Et cela même s’ils ont atteint la majorité lorsque le processus arrive à son terme.

    Dans la série naïveté bien-pensante et « humanitaire » quand tu nous tiens, cette décision de la CJUE a toutes les chances de conduire à une augmentation des flux déjà considérables d’arrivées massives de « réfugiés » mineurs – et/ou prétendument mineurs – sur le sol européen. Soit une disposition scandaleuse et dangereuse qui, pour reprendre les propos tenus par les députés LR Fabien Di Filippo et Valérie Boyer lors de l’examen, le 21 février dernier, de la loi asile et immigration portée par Gérard Collomb, va ouvrir un peu plus de « nouvelles filières d’immigration », avec le risque de « voir des mineurs envoyés en tête de pont et mis dans les bateaux de réfugiés ». Des mineurs qui pourront faire venir leurs pères, leurs mères, leurs frères et leurs sœurs partout en Europe. Une extension et une incitation au regroupement familial qui ont tout d’une bombe migratoire.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 13 avril 2018

    https://fr.novopress.info/