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immigration - Page 862

  • Un an après le démantèlement de la jungle de Calais, les migrants sont toujours là

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    Plus d’un an après le démantèlement de la jungle, la ville de Calais fait toujours face à une crise migratoire, alors qu’Emmanuel Macron viendra en visite ce mardi.

    Le gouvernement a désormais annoncé qu’il ne voulait pas de point de fixation aux alentours de la ville, entraînant le démantèlement de tout camp par les force de l’ordre alors que plus de 1 000 migrants seraient toujours à la rue.

  • La loi Macron sur l’immigration sert la propagande pour un monde sans frontières

    Loi Macron Immigration Propagande Monde Frontières
    Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, le lobby de l’immigration, des LGBT spécialisés à Médecins sans frontières, construit une intense propagande en faveur d’un monde sans frontières. La polémique sur la circulaire Collomb et sur la future loi migrants en sont des éléments.
    A droite comme à gauche, on est formel : sur l’immigration, Emmanuel Macron tient « un double langage ». Le républicain Bruno Retailleau, ancien second de Philippe de Villiers, déplore que « Les faits, les actes ne suivent pas les images et les mots ». Pourquoi ? Parce que derrière la sévérité affichée contre les clandestins, les crédits prévus pour les reconduire à la frontière ne suivent pas. A l’inverse, pour Benoît Hamon, malheureux candidat du PS à la présidentielle, si Macron tient un double langage, c’est au contraire qu’il parle d’accueillir l’immigration, et qu’en fait il se « vallsise », pire : « Ce que fait Macron, Sarkozy n’a même pas osé le faire ».

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  • 254 actes de christianophobie en France signalés sur L’Observatoire de la Christianophobie en 2017

    6a00d83451619c69e201b7c944ef5f970b-250wi.pngAutrement dit, 5 actes de christianophobie ont été commis chaque semaine en France l’année dernière. Ce nombre est légèrement inférieur à celui établi pour 2016, avec 265 cas signalés et documentés. De même, le nombre de département touchés entre 2016 et 2017 est assez similaire : 71 départements en 2016 et 69 en 2017.

    La synthèse est à retrouver ici.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • UN RÉFÉRENDUM SUR L’IMMIGRATION ? CHICHE !

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    Macron assure qu’il veut renvoyer les immigrés illégaux. Les sondages donnent 65 à 70 % de personnes qui trouvent trop élevé le nombre des étrangers. Macron a-t-il la base sociale pour aller dans ce sens ? Il est l’élu de la bourgeoisie cosmopolite. Selon l’étude Ipsos-Sopra Steria de juillet 2017, « les clivages sociaux restent un discriminant très net : 77 % des ouvriers jugent qu’il y a trop d’étrangers en France contre 66 % des employés, 57 % des professions intermédiaires et 46 % des cadres ».

    Les dirigeants de l’oligarchie, notables de LREM, élus grâce à leur investiture, dirigeants d’associations pro-immigrés minoritaires, très grand patronat notamment financier, médias « officiels », universitaires de gauche sont hostiles à cette nouvelle orientation de Macron. Va-t-il passer outre ? Peut-il passer outre ?

    Quand la société est divisée avec, d’un côté, le peuple, de l’autre, les représentants d’organisations oligarchiques qui dirigent en fait le pays et qui bloquent toute réforme, il n’y a qu’une seule solution pour faire triompher la démocratie : le référendum.

    En Suisse, par exemple, la votation populaire « contre l’immigration de masse » a été adoptée par le peuple le 9 février 2014. Le texte voté prévoit des quotas d’étrangers « selon les besoins de l’économie dans le respect du principe de préférence nationale ». Tous les partis étaient hostiles, sauf un seul, le plus important parti suisse (30 % des voix) : l’Union démocratique du centre.

    Le clivage entre les élites politiques et le peuple se retrouve à l’étranger. La Commission européenne envisage de se venger sur les étudiants suisses en les excluant des programmes d’échanges universitaires subventionnés. Mais, selon un sondage Blick du 15 février 2014, 61,8 % des Allemands, 69,7 % des Français et 77,5 % des Anglais se montreraient « favorables » ou « plutôt favorables » à un modèle comparable à l’initiative « contre l’immigration de masse » acceptée en Suisse (RTS Info).

    La question qui se pose en France est de savoir si un Président élu par la classe bourgeoise cosmopolite et sur une faible base numérique (24 % seulement des voix au premier tour de l’élection présidentielle) peut faire une politique inverse de celle de ses électeurs. On n’imagine guère l’oligarque Macron se lancer dans un référendum. Alors, comment franchira-t-il l’obstacle de ses propres réseaux oligarchiques ?

    La question du référendum se pose aujourd’hui en Europe, partout où la classe oligarchique dominante s’oppose aux souhaits du peuple qui souffre de l’immigration, de l’insécurité et du chômage.

    En matière d’immigration, la France viole les trois principes de sa devise : Liberté, Égalité, Fraternité. Le fait que le peuple ne puisse rien dire sur l’immigration, en l’absence de référendum, est une atteinte évidente à la liberté. Qu’en pense M. Macron ? Les sociologues ont montré que la bourgeoisie cosmopolite évitait le contact avec les migrants dans le logement et à l’école. Les inconvénients concrets de la migration, c’est pour le peuple ! Pas d’égalité. Qu’en pense Macron ? Enfin, le sociologue américain Robert Putnam a montré que la diversité ethnique détruisait la solidarité et la fraternité. Plus la population est diverse, plus la méfiance est grande entre les individus. Donc, baisse de la fraternité. Qu’en pense Macron ?

    Il est difficile de faire une politique contraire aux idées de sa base sociologique. Seul le peuple, consulté par référendum, peut lever l’obstacle. En l’absence de ce recours au peuple, Macron a peu de chance de réussir à réduire l’immigration de façon concrète, même s’il le voulait vraiment.

    http://www.bvoltaire.fr/referendum-limmigration-chiche/

  • Les droits de l’être humain s’acquièrent et se méritent

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    Bernard Plouvier

    Tous les hommes naissent inégaux. Quelques-uns naissent avec des droits, hérités du labeur, des efforts, des sacrifices de leurs ancêtres en faveur de la patrie. Les fameux droits de l’homme (comme ceux de la femme et de l’hybride inclassable) ne sont que l’apanage des seuls citoyens.

    Au XVIIIe siècle, lorsque Thomas Jefferson a lancé sa phrase qui a servi de fondement à l’Occident moderne : « Tous les hommes naissent libres et égaux en droits », n’importe qui comprenait qu’il ne pensait qu’aux seuls citoyens, nullement aux esclaves, parfois moins considérés que ne l’étaient les chevaux, et que la maxime n’avait de valeur que dans les pays où la majorité des humains ne vivait pas dans l’esclavage.

    En 1776, nul ne se serait avisé de parler des droits du moujik, du coolie chinois ou des sujets soumis aux caprices des rois africains et des sultans mahométans. De nos jours encore, un enfant de pauvre né en Amérique cocaïnée, en Afrique, au Moyen Orient, en Corée du Nord naît sans droit, étant exposé à quantité de risques, dont la mort violente prématurée n’est pas forcément le pire si l’on croit au mythique paradis.

    L’Isonomia, notion née en Grèce antique au 6e siècle avant JC - soit l’égalité de tous devant la Loi - ne fut jamais qu’une affaire de citoyens. Les étrangers ne jouissaient pas des mêmes droits que les citoyens. Quant aux esclaves, ils étaient des « choses », négociables, utilisables, voire périssables à volonté. Les Athéniens firent sensation dans le monde grec, au 5e siècle avant JC, quand, par une loi, ils interdirent aux maîtres de tuer un esclave par simple caprice.

    Il ne peut y avoir de droits sans devoirs, c’est ce qu’avaient compris les rédacteurs de la Constitution de 1795, en l’An III de la Ière République française. Et l’on mesure notre déchéance d’Occidentaux, lorsque l’on compare le bon sens d’hommes qui avaient survécu aux bacchanales révolutionnaires à notre veulerie d’individus repus, autant de biens que de propagande lénifiante.

    Pour accroître les bénéfices de la grande distribution, l’on importe une énorme quantité d’immigrés, assez peu pourvus de talents immédiatement utilisables, mais qui découvrent avec stupeur qu’ils peuvent, au moins dans un premier temps, consommer sans travailler. Car, de nos jours, tout immigré, même clandestin (variantes : irrégulier, sans papier) a des droits, du seul fait qu’il existe et qu’il s'installe dans un pays réputé riche et accueillant.

    Dans son pays d’origine, il n’était qu’un paria, voire une future victime (ou « dommage collatéral ») des guerres de gangs, des guerres religieuses ou des guerres néocoloniales, soit un pion minime et parfaitement négligeable dans le jeu d’impérialismes rivaux. Débarqué en Occident, il devient une personne nantie de droits : à la nourriture, au logement et au vêtement, avant même d’être astreint (et pas toujours) au travail.

    Ce n’est pas du tout ce qu’ont vécu nos ancêtres, ceux-là mêmes dont le travail accumulé durant des millénaires a produit notre civilisation, avec son bien-être, dont la Justice fait partie. Et Justice ne signifie nullement complaisance ou bêtise.

    C’est une dangereuse sottise que d’importer d’énormes cargaisons d’hommes jeunes, d’autant plus avides de jouissances qu’on leur répète qu’ils ont des droits par le simple fait qu’ils sont arrivés dans l’el Dorado.

    Il existe, dans notre Occident, quantité d’individus de tous sexes et genres qui se sentent sexuellement frustrés ou insatisfaits et favorisent l’immigration dans l’espoir de trouver, sinon « l’âme sœur », du moins un compagnon ou une compagne de jeux amoureux. De la même façon, quantité d’idéalistes irréfléchis se font une joie de transférer leur capacité de sympathie, autrefois dévolue aux bébés phoques, aux baleines, aux forêts, etc. à nos « frères et sœurs en humanité ».

    En une époque où les revendications syndicales ne font plus vraiment recette, où le mariage et l’adoption pour les couples les plus bizarres sont devenus des articles d’usage courant, l’accueil des immigrés peut sembler une autre façon de cultiver leur droit à la différence et de témoigner de leurs capacités de nuisance pour les agité(e)s du bocal.

    La Nation de chaque pays d’Europe occidentale et scandinave n’a toutefois pas à se suicider pour plaire aux frustrés, aux idiots généreux avec l’argent des autres, aux niais adeptes de croyances politiques ou religieuses destructrices de l’Ordre et du Bien commun, en résumé : les anarchistes avec ou sans paillettes métaphysiques, les postmarxistes en cours de recyclage, les psychopathes avides de sensations fortes perpétuellement renouvelées.

    S’il est de rares lois enseignées par l’histoire des civilisations, il en est d’évidentes : un Droit, cela se mérite ; il n’existe pas de Droit sans Devoir ; être venu au monde n’autorise pas à jouir de biens sans les avoir gagnés.                       

    Le sujet des Droits de l’Homme est le terrain d’affrontement idéal entre l’esprit voué à l’Ordre et au bons sens (en littérature, on parlerait de classicisme) et le libéral, qui généralement parle plus vite qu’il ne réfléchit, mais opine dans le sens d’une générosité instinctive, volontiers irrationnelle (un romantique, en quelle que sorte).

    Dans son ultime opus (verbeux, comme à l’accoutumée), Parier pour l’homme (écrit en 1972 et paru l’année suivante de façon posthume), Pierre-Henri Simon a donné une excellente définition des grands libéraux qui ont empoisonné notre monde contemporain par leurs excès : « Le romantique crie pour prolonger l’écho de son inquiétude et met son génie à étendre la pagaille ».

    Effectivement, par manque de réflexion sur les fondements de la vie en société, l’Occident s’est engagé, durant les années 1960 sq., dans un déclin durable. Il est temps de repenser les notions de Bien commun, de Devoir envers le pays et de Souveraineté de l’État qui ne peut être dévolue qu’à la Nation.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/01/13/les-droits-de-l-etre-humain-s-acquierent-et-se-meritent-6016624.html

  • L’INSÉCURITÉ GRANDIT EN FRANCE

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    Il y a quelque 48 heures, une fusillade à la kalachnikov, sur fond de trafic de stupéfiants, faisait un mort et un blessé grave dans un quartier animé du centre de Marseille. Dans le même temps, à Clermont-Ferrand, paisible ville de province, un jeune homme était sauvagement poignardé pour avoir voulu s’interposer dans une bagarre. Son pronostic vital était engagé. Au centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, des surveillants de l’administration pénitentiaire, quant à eux, étaient agressés au couteau et blessés par un djihadiste fanatique, ancien dirigeant d’Al-Qaïda et coresponsable d’un attentat commis en Tunisie en 2002 qui avait fait 21 morts. Ces faits, survenus dans des endroits très différents, mais dans le même laps de temps, démontrent combien la sécurité se dégrade dans notre pays. En effet, sur fond d’augmentation du nombre des homicides survenus en 2016 – notamment du fait des attentats commis sur notre sol -, il apparaît que l’insécurité s’impose peu à peu dans nos villes, dans nos villages, dans nos commissariats et nos gendarmerie (cf. attaques de Limoges, Grenoble et Meylan) et même, aujourd’hui, dans nos prisons.

    À l’extérieur, la même violence touche nos soldats. Engagés sur différents fronts, trois de nos militaires viennent ainsi d’être blessés, dont un grièvement, au Mali. Ils vont s’ajouter à la déjà trop longue liste des 154 tués et des 620 blessés en opérations extérieures depuis 2007. Même le très prudent Haut Comité d’évaluation de la condition militaire, dans l’un de ses derniers rapports, jugeait ce nombre « élevé ».

    Et face à ce déferlement de violence et d’actes criminels, que font nos gouvernants ? Ils discutent, ils tergiversent, ils temporisent mais n’agissent pas. Ils ont laissé, au cours de ces dernières décennies, au nom d’un angélisme coupable, la situation sécuritaire de notre pays se détériorer comme jamais. Les effectifs dans la police, la gendarmerie et l’administration pénitentiaire ont fondu comme neige au soleil. Les matériels n’ont pas été remplacés, laissant nos forces de l’ordre et nos militaires intervenir dans les pires conditions. Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont sanctionné ceux qui, conscients de leurs responsabilités, tiraient la sonnette d’alarme. Le général Pierre de Villiers en est l’exemple le plus récent et le plus emblématique.

    Aujourd’hui, tous les Français sont gravement en danger. Nos banlieues sont sous pression, susceptibles d’exploser à la moindre étincelle. Nos prisons peuvent, à tout moment, connaître des émeutes. Nos militaires, nos policiers et, d’une façon plus générale, tous ceux qui, en uniforme ou non, représentent l’État peuvent être agressés et assassinés à tout moment au nom d’une idéologie mais aussi à cause d’un laxisme que l’on a laissés se développer sans aucun discernement.

    Ainsi, la seule question qui vaille, désormais, n’est pas de savoir où et comment interviendra l’événement qui mettra le feu aux poudres, mais bien de savoir quand. En effet, malgré l’engagement sans faille de celles et ceux qui assurent notre sécurité intérieure et extérieure, il est maintenant acquis qu’ils ne peuvent plus que contenir le vaste mouvement d’envahissement qui menace notre pays. Trop peu de personnels, trop peu de moyens, mais surtout trop peu d’envie et un manque de vision globale de la part de politiques qui ont eu, jusqu’ici, plus à cœur de préserver leurs positions et leurs mandats que de se battre pour rétablir la paix sur notre sol.

    Face à ce renoncement, c’est donc à nos forces de l’ordre de se faire entendre par tous les moyens légaux dont ils disposent. À eux d’exiger les moyens d’exercer leurs missions, et de mettre nos politiques au pied du mur.

    http://www.bvoltaire.fr/linsecurite-grandit-france/

  • Invasion migratoire – Macron va-t-il céder ?, par Caroline Parmentier

    Dans le délirant « il faut les accueillir tous » qui est devenu le seul credo (y compris de l’Eglise catholique) quelle est la capacité de résistance de Macron face à ces structures militantes de gauche et d’extrême gauche, face à la presse et aux « assoces », face à sa propre majorité ?

    La une de L’Obs, titrée « Bienvenue au pays des droits de l’homme » sort la grosse cavalerie. On y voit Emmanuel Macron derrière des barbelés évoquant les camps de la Seconde Guerre mondiale, afin de dénoncer sa politique migratoire. Tandis que l’intellectuel qui vit dans les beaux quartiers, Jean-Marie Le Clézio, se fend d’un édito fleuve pour dénoncer le « déni d’humanité insupportable » de la France dans le traitement des migrants.

    2018 a commencé avec son flot de migrants, de « réfugiés » et de clandestins qui errent dans les rues, à Paris et ailleurs. Les centres d’hébergement d’urgence, les hôtels et les foyers déjà remplis en hiver de sans-abris, sont sursaturés. Alors qu’il n’a encore rien fait et qu’il n’annonce que des mesures a minima, modérées au vu de la situation, Emmanuel Macron est dénoncé pour sa « ligne dure » et son « virage sécuritaire » intolérables, jusque dans ses propres rangs.

    « Hébergement inconditionnel »

    Pour tenter de désengorger les centres, le gouvernement a publié en décembre une circulaire sur le recensement des étrangers. Des « équipes mobiles » doivent y être envoyées afin de recueillir des informations sur la situation administrative des personnes hébergées. L’objectif est de savoir précisément qui est accueilli dans ces lieux, de rediriger dans d’autres structures ceux qui ne doivent pas s’y trouver afin de libérer des places pour les sans-abri. Et à terme, tenir la promesse présidentielle (pas tenue) : « Plus personne dans les rues d’ici fin 2017 ». Mais même ça, c’est déjà hautement scandaleux. C’est du nazisme.

    L’éloignement des faux demandeurs d’asile (au bénéfice des vrais !) soulève l’indignation. Vingt-six associations (Fédération des acteurs de la solidarité, Emmaüs, Secours catholique, Médecins sans frontières ou encore la Fondation Abbé Pierre) ont saisi le juge des référés du Conseil d’État pour obtenir la suspension de la circulaire. Pas question que « les équipes du ministère de l’Intérieur » procèdent à des « contrôles », « étiquetages » et « triages » qui rappellent les heures les plus sombres de notre histoire. Personne ne met le nez dans les affaires, la pagaille et les magouilles des « assoces » dans la gestion des migrants, vache sacrée au-dessus des lois. L’Etat (c’est à dire nous) est juste bon à les subventionner.

    « On touche à notre ADN qui est l’hébergement inconditionnel des personnes », a déclaré Bruno Morel, directeur général d’Emmaüs Solidarité. Accueil inconditionnel pour tous les clandestins ! La France est riche, la France est le pays des droits de l’homme, la France est multiculturelle, multireligieuse, pluri-ethnique. Avec les succès que l’on sait, à tous les niveaux.

    Emmanuel Macron est parfaitement conscient de la mission régalienne pour laquelle il est aujourd’hui au pied du mur. « Il faut se garder des faux bons sentiments, il y a beaucoup de confusion chez les intellectuels », a-t-il déclaré à l’intention de Le Clézio. Macron connaît l’opinion publique, il sait qu’elle n’est pas représentée par L’Obs. A 60 % parfois à 70 % et malgré la propagande permanente, les derniers sondages montrent que les Français et les Européens jugent que le nombre d’immigrés est trop élevé et qu’ils souffrent de l’immigration incontrôlée. Le président sait qu’il est attendu au tournant sur cette question-là qui est liée à beaucoup d’autres : crise économique, chômage, communautarisme, islamisation, terrorisme. Si rien ne change, les élections de 2022 vont arriver très vite.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 13 janvier 2018

    https://fr.novopress.info/

  • La réalité, ce n’est pas l’islamophobie, mais l’occidentophobie

    Par Chantal Delsol, membre de l’Institut, professeur des universités, écrivain ♦ TRIBUNE – Pour la philosophe (*), il est vain de chercher des causes économiques ou psychiatriques au terrorisme. La matrice idéologique des djihadistes est la haine de la civilisation occidentale. Le problème est que nous non plus ne nous aimons pas.

    Le terrorisme qui nous frappe s’impose à nous comme un objet non identifié.

    Nous sommes capables de mettre en place l’état d’urgence, de détenir des services secrets performants qui sans aucun doute nous évitent bien d’autres attentats. Mais nous sommes incapables de mettre le doigt sur les causes. Au début, à partir du 11 Septembre, on a commencé par prétendre que des raisons économiques poussaient ces jeunes garçons au meurtre de masse et au suicide. L’empreinte marxiste est déterminante dans les sociétés occidentales du tournant du siècle : on pense encore que le crime ne provient que du chômage et du mal-être social. Puis on s’est rendu compte qu’il n’en était rien, puisque les coupables étaient parfaitement intégrés et instruits. Aujourd’hui une nouvelle explication, non moins risible, court sur les antennes : les terroristes seraient des malades mentaux. On installe des “cellules de déradicalisation” aussi ridicules qu’inutiles, comme si on pouvait lutter contre des croyances avec les armes de la raison bureaucratique. La seconde explication a aussi peu de sens que la première. Car la véritable raison est étalée sous nos yeux, pendant que nous refusons de la voir, comme la lettre volée.

    Le déni de réalité est tel qu’on voit ces jours-ci des Espagnols défiler contre le terrorisme aux cris de “non à l’islamophobie”, comme si la raison de tout cela n’était pas, évidemment, l’occidentophobie. Qu’on le croie ou non, l’aveuglement des ex-communistes vis-à-vis des crimes de Lénine/Staline a été encore dépassé par l’aveuglement de nos contemporains devant les meurtres de masse auxquels nous sommes pratiquement habitués…
    On ne parle pas de l’occidentophobie. Et probablement, il est suspect d’en parler, parce que c’est une manière de mettre en cause une branche de l’islam. Pourtant, les attentats qui secouent nos villes à intervalles de plus en plus rapprochés, sont bien le fruit de l’occidentophobie. Il s’agit d’une récusation profonde de notre culture telle qu’elle se déploie dans nos sociétés, Europe et Amérique confondues. L’Américain John Updike a bien décrit cela dans son roman Terroriste: son héros, le jeune Ahmad Mulloy, ne supporte pas le spectacle de la vie quotidienne américaine : la consommation permanente et la passion des choses superflues ; les filles offertes dans un abus de nudité et de laxisme, où plus rien n’est interdit ; la vulgarité, la bagatellisation de tout, le refus de toute spiritualité.

    Au fond, ce qui est mis en cause ici, c’est l’athéisme, la sécularisation générale, l’égalité des sexes, le matérialisme, la priorité du plaisir. Les terroristes sont d’abord des gens qui ne supportent pas les droits égaux pour les femmes, la laïcité, la fin du machisme patriarcal.
    Un certain pourcentage de musulmans hébergés par l’Occident hait l’Occident. C’est un fait. Ils ont été accueillis ici mais se révoltent contre leur culture d’adoption. Ce sont des choses qui arrivent, et ce n’est pas la première fois dans l’histoire. Il ne s’agit pas d’un simple dégoût, sinon nos terroristes pourraient aller vivre dans des pays où le gouvernement est musulman et les femmes voilées. Il s’agit d’une haine, d’une volonté de faire disparaître une culture : une idéologie – cet islam veut le monde. Beaucoup d’Occidentaux croient naïvement que les idéologies, après l’enfer puis après le communisme, ont été supprimées. En réalité nous nous trouvons devant une nouvelle “guerre contre l’Ouest”, héritière de celle dont parlait le Hongrois Aurel Kolnai en parlant du nazisme.
    Les Occidentaux ont énormément de mal à admettre que des gens commandités par l’islam (même si évidemment aucun islam n’est tout l’islam) ont désigné l’Occident comme ennemi au point d’y commettre des massacres de masse. Car les musulmans, comme anciennes minorités opprimées, ont toujours raison : tel est notre mode de pensée. Incriminer des causes économiques ou psychiatriques des attentats, est chaque fois un moyen d’en rejeter la faute indirectement sur nous.

    Cet aveuglement a des raisons intéressantes, et des conséquences non négligeables. Nous sommes parfaitement capables d’expliquer pourquoi nous, Occidentaux, devons être occidentophobes : toute la culture de la déconstruction nous le répète à satiété depuis un demi-siècle. Nous sommes capables d’expliquer comment la culture occidentale, responsable des guerres de religions et des guerres mondiales, est haïssable. Mais nous sommes bien incapables de comprendre et d’expliquer pourquoi un jeune musulman d’aujourd’hui, abrité et éduqué par l’Occident, va haïr la laïcité et l’émancipation des femmes : nous n’avons pas encore accepté cette réalité, tant elle nous insupporte, parce qu’elle déprécie une minorité que nous avons opprimée, c’est-à-dire un groupe de héros.
    Nous avons depuis longtemps perdu l’habitude de défendre notre culture, de plaider pour elle. Faire l’apologie de la culture occidentale, nous pensons que c’est vichyssois, voilà tout. Aussi demeurons-nous pétrifiés et impuissants, incapables de comprendre avant même de répondre. Il faudrait justifier nos propres racines, que nous passons notre temps à ridiculiser depuis cinquante ans. Nous ne savons même plus où elles sont. La tâche est pour nous effrayante. Elle nous demande un retournement complet.

    On ferait bien de cesser de pleurnicher sur la soi-disant islamophobie, qui n’existe que dans la mauvaise conscience, en ce cas mauvaise conseillère. La vraie réalité, qui se compte en nombre de morts, et cela est bien réel, c’est l’occidentophobie (qu’il vaudrait mieux appeler misoccidentie, si le mot n’était dissonant) : la haine de l’Occident. Il est probable qu’à force de vouloir nous déconstruire nous-mêmes, nous avons donné des armes à ceux qui déjà ne nous aimaient pas beaucoup – quand on bat sa coulpe en permanence, on finit par apparaître comme un raté. Mais enfin le mal est fait. Il nous faut tenter de comprendre, quand nous serons parvenus à prononcer ce mot, pourquoi pullulent les occidentophobes, habités par la nostalgie d’une société religieuse, patriarcale et machiste. Il ne nous suffira pas de les traquer physiquement, car c’est une bataille de croyances – on n’embastille pas des croyances. Où sont nos croyances ? Nous pourrions, avec profit, les rattraper dans le ruisseau où nous les avions imprudemment abandonnées.

    Chantal Delsol 07/09/2017

    (*) Membre de l’Institut, fondatrice de l’Institut Hannah Arendt, Chantal Delsol est philosophe et historienne des idées. Elle a dernièrement publié Un personnage d’aventure. Petite philosophie de l’enfance (Éditions du Cerf).

    Source : Le Figaro, 7 septembre 2017

    https://www.polemia.com/la-realite-ce-nest-pas-lislamophobie-mais-loccidentophobie/

  • Les migrants : des «envahisseurs musulmans», selon le Premier ministre hongrois

    Connu pour son opposition frontale aux quotas européens de migrants, Viktor Orban s'est livré à de nouvelles déclarations fracassantes. Qualifiant les réfugiés d'«envahisseurs», il estime que des «sociétés parallèles» ont émergé en Europe. 
    Dans un entretien au journal allemand Bild le 7 janvier, Viktor Orban s'est livré sur les raisons du refus de Budapest d'accueillir des réfugiés. «Nous ne considérons pas ces gens [les migrants] comme des réfugiés musulmans», a lancé le Premier ministre hongrois, précisant les voir plutôt comme des «envahisseurs musulmans»
    «Si quelqu'un veut venir dans votre maison, il frappe à votre porte et demande : "Pouvons-nous entrer, pouvons-nous rester ?" Ils [les demandeurs d'asile] ne font pas cela, ils ont franchi la frontière illégalement», a encore déclaré Viktor Orban. 
    «Sociétés parallèles»
    Poursuivant son raisonnement, le Premier ministre hongrois a qualifié le multiculturalisme d'«illusion», jugeant que les sociétés musulmane et chrétienne «ne s'unir[aient] jamais». Quant à l'arrivée d'un grand nombre de musulmans sur le Vieux continent, elle aurait résulté selon lui en l'apparition de «sociétés parallèles»
    Viktor Orban a aussi estimé que les personnes tentant de rejoindre la Hongrie depuis la Syrie ne risquaient «pas leur vie» car elles traversaient des pays relativement stables : la Turquie, la Grèce, la Macédoine et la Serbie. «Ce sont plutôt des migrants économiques en quête d'une vie meilleure», a conclu le Premier ministre. 
    Estimant que le but de la plupart des réfugiés était de s'installer en Allemagne, il a taclé la politique d'accueil des demandeurs d'asile de la chancelière Angela Merkel. «Je n'ai jamais compris comment le chaos, l'anarchie et le franchissement illégal de frontières étaient considérés comme des choses positives dans un pays comme l'Allemagne, que nous considérons comme le meilleur exemple de discipline et de respect de la loi», a lancé Viktor Orban. 
    Critique acerbe de l'immigration et des quotas de répartition de migrants obligatoires prévus par l'Union européenne, Viktor Orban multiplie les sorties fracassantes sur le sujet. Il avait déjà notamment qualifié les demandeurs d'asile de «cheval de Troie pour le terrorisme»
    Le renforcement de la frontière de la Hongrie avec la Croatie et la Serbie, par la construction d'un mur, a valu de nombreuses critiques de pays européens à Budapest. 
    La Hongrie n'infléchit pourtant pas son discours et s'est trouvée des alliés européens refusant eux aussi les quotas, comme la Pologne et la République tchèque, et ce malgré les mises en garde de la Commission européenne.