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immigration - Page 891

  • CE NE SONT PAS LES HABITANTS QU’IL FAUT RECONQUÉRIR, CE SONT LES CRIMINELS QU’IL FAUT ÉLIMINER

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    Il semblerait qu’au lendemain de la présentation de la « nouvelle » police de sécurité du quotidien par le ministre de l’Intérieur, un certain nombre d’élus aient été déçus de n’avoir pas été retenus pour expérimenter ce dispositif. Il est vrai que c’était certainement une bonne occasion de voir arriver dans leurs villes quelques policiers supplémentaires – vraisemblablement ponctionnés ailleurs au détriment d’un autre élu -, et de recevoir quelques centaines de milliers d’euros dans le cadre d’une politique publique qui se révélera, au final, aussi inefficace que les autres. Il fallait donc passer en premier, avant que le dispositif, à brève échéance, ne meure de sa belle mort.

    Ce sont donc 15 « quartiers de reconquête républicaine » qui ont été retenus pour 2018. 15 autres devraient venir s’ajouter en 2019. Oui, mais voilà, il se trouve que les 15 quartier ciblés cette année sont loin d’avoir été oubliés dans le passé. Ainsi retrouve t-on les quartiers « Gros Saule » et les » Beaudottes » à Aulnay-sous-Bois et Sevran, « le Neuhof » à Strasbourg, « Les Tarterêts » à Corbeilles-Essonne, « La Mosson » et « La Paillade » à Montpellier, « Les quartiers nord » à Marseille, « Ousse-des-bois » à Pau, ou « Le Mirail » à Toulouse. Et 7 autres villes qui ont déjà, au cours de ces dernières années, largement bénéficié des finances publiques sans que la moindre amélioration à la sécurité quotidienne n’ait été apportée. Il s’agit donc bien là d’un puits sans fond que le contribuable français s’apprête à alimenter à nouveau.

    Mais au-delà de la gabegie financière qui s’annonce, c’est bien le cœur même de ce dispositif qui est contestable. D’abord, parce qu’il repose sur un constat volontairement erroné. Ainsi est-il décrit comme ayant vocation à réconcilier les habitants (de ces quartiers) avec leur police. Or, tout le monde sait que les policiers et les habitants ne nourrissent aucune animosité réciproque. Et comme le souligne le boxeur Patrice Quarteron, issu de ces quartiers, « que c’est une minorité bruyante et violente qui se fait entendre à la place des gens honnêtes, et que si un habitant ose parler à quelqu’un d’extérieur, son appartement va brûler« … « Ceux qui ne veulent pas d’emmerdes se taisent« . Et son constat est implacable : « Ces trafiquants font régner la terreur et beaucoup d’enfants ont peur. » Alors, il ne faut pas se tromper d’objectif. Ce ne sont pas les habitants qu’il faut reconquérir, ce sont les criminels qu’il faut éliminer, et ce combat ne se gagnera pas à coup d’opérations médiatiques.

    Ensuite, parce qu’aujourd’hui, nos policiers (nationaux et municipaux), nos gendarmes et nos pompiers sont au bord de la rupture. Ils n’ont plus confiance. Ils portent encore les stigmates de « l’affaire Théo » qui a vu 4 policiers, à Aulnay-sous-Bois justement, que l’on savait dès le départ innocents des faits qu’on leur reprochait, lâchés par leur hiérarchie. Jetés aux chiens par les élus et le gouvernement, président de la République en tête. Une honte pour notre démocratie et notre République. Et c’est à eux que Macron, l’ancien ministre de l’Économie de Hollande, complice cette trahison, demande un « profond changement de méthode » ?

    Mais ne serait-ce pas plutôt à tous ces donneurs de leçons de changer de méthodes ? D’assumer enfin les responsabilités pour lesquelles les Français les élisent. D’avoir le courage de défendre les plus faibles contre les terroristes et les délinquants. De soutenir en toutes circonstances leurs policiers et leurs militaires. De cesser enfin, de gaspiller l’argent public pour des causes perdues d’avance du fait de leur lâcheté. Là serait sans doute la vraie réforme à entreprendre !

    http://www.bvoltaire.fr/ne-habitants-quil-faut-reconquerir-criminels-quil-faut-eliminer/

  • CHRISTIANE TAUBIRA, QUE PENSEZ-VOUS DE METTRE LES MIGRANTS EN GUYANE ?

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    L’ancien garde des Sceaux aime le mouvement : normal, elle est de gauche. Et avec elle, il faut que ça bouge.

    Soyons juste avec elle. La Taubira (comme on disait la Callas) ne parle pas : elle chante. Toujours munie d’une lyre. Toujours servie de sa belle voix de velours. Voici quelques extraits de son dernier air.

    « Fermeté et humanité sont des mots marketing [ndlr : allusion aux propos de Macron]. La juxtaposition des mots “fermeté et humanité” n’a pas de sens. Nous sommes dans une période de circulation humaine, il est donc absurde de vouloir endiguer cette circulation humaine juste pour savoir satisfaire le parti de l’opinion publique. Il faut penser le monde et notre rapport à ces circulations humaines puisqu’elles vont s’intensifier. Effrayer l’opinion publique européenne, parce qu’un peu moins d’un million de personnes arrivent aux portes de l’Europe, de 500 millions d’habitants, il y a un moment où il faut opposer les choses. »

    Madame Taubira est fâchée avec les chiffres : il y a, en Europe, 22 millions de résidents non européens (migrants et immigrés). On ne lui cherchera pas querelle sur ce sujet. Il y a, en France métropolitaine, une forte densité de la population : 116 habitants au kilomètre carré. Mais nous avons, outre-mer, un département français très peu peuplé : 36 habitants au kilomètre carré. La Guyane, si chère à madame Taubira.

    Oui, c’est là-bas qu’il nous faut accueillir des millions de migrants. La Guyane, c’est bien la France, n’est-ce pas, Madame Taubira ? La plus grande partie de ce département est recouverte d’une belle, épaisse foret amazonienne. Une oasis de la biodiversité. Quasiment inhabité.

    Des migrants y seraient bien. Des espaces infinis où l’on pourrait construire jusqu’à plus soif des centres d’hébergement. En plus, pas de problèmes de voisinage. Les quelques Indiens qui y habitent sont réputés pacifiques et indolents. Bien sûr, il arrive que des chercheurs d’or venus braconner du Brésil voisin s’y aventurent. Il suffira de les abattre à la machette…

    Certes, la Guyane, c’est loin. Mais quand on est, comme Christiane Taubira, une adepte des mouvements circulatoires, on ne va pas s’arrêter à ce genre de détails. Circulez, circulez, dit-elle, ou plutôt chante-t-elle. À la façon des flics d’antan qui, pour disperser un attroupement après un accident automobile, lançaient : « Circulez, y a rien à voir. »

    http://www.bvoltaire.fr/christiane-taubira-pensez-de-mettre-migrants-guyane/

  • Le mal-logement tue !

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    Communiqué de la Dissidence Française

    Il y a quelques jours, une femme sans-abri est décédée dans la rue, dans le IXème arrondissement de la capitale. Alors que l’hiver frappe notre pays, le nombre de Français contraints de vivre dans la rue continue de s’accroître, et ce malgré les gesticulations gouvernementales qui restent sans effet.

    Depuis plusieurs années, les militants de la Dissidence Française sont mobilisés sur le terrain, auprès des SDF, pour leur apporter vivres, vêtements chauds et réconfort, et améliorer ainsi un peu leur quotidien.

    Forts de cette expérience et des nombreux témoignages que nous avons recueilli, nous savons que les centres d’hébergement d’urgence sont bien souvent saturés, insalubres et donc incapables de remplir leur mission. Nous savons également que les populations immigrées fraichement débarquées en France bénéficient d’un accès prioritaire aux centres d’hébergements et à l’accompagnement social, au détriment des plus démunis de nos compatriotes.

    Face au mal-logement et à la préférence étrangère, nous proposons des mesures d’urgence, issues de notre programme, qui permettraient de mettre un terme à cette situation inacceptable :

    • la préférence nationale doit être imposée, pour donner la priorité aux Français à l’accès aux logements sociaux, aux prestations sociales, aux centres d’hébergement d’urgence, ainsi qu’aux offres d’emplois et de formations ;
    • les dizaines de milliers de logements vacants, détenus par de grands groupes à des fins spéculatives, doivent être réquisitionnés et la spéculation immobilière – qui provoque une hausse artificielle des loyers – doit être combattue avec force.

    Le mal-logement tue, il y a urgence à agir. Aidez-nous à faire entendre nos propositions et à forger cette alternative nationale et sociale dont la France a besoin.

    Avec nous, avant qu’il ne soit trop tard !

  • L’Alternativ für Deutschland s’apprête à lancer sa propre chaîne de médias

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    ALLEMAGNE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : 
    Alice Weidel, députée de l’Alternativ für Deutschland, a déclaré lors d’une interview que son parti allait lancer sa propre chaîne d’information. Elle avance que cette décision est “la seule solution tant que l’AfD reste ignorée par de nombreux médias et délibérément calomniée par des fake news”. Une chaîne télévisée disposant d’une équipe de 20 personnes serait donc lancée en avril, avec comme but d’émettre 24 heures sur 24.

    Le point de vue du parti sur les actualités allemandes ainsi que des messages et sujets chers à l’AfD seraient donc diffusés.

    La fédération allemande du journalisme s’est évidemment outrée de cette initiative, déclarant que cela s’apparentait à de la propagande.

    Nul-doute que les sympathisants de l’AfD dont le nombre augmente de jour en jour en Allemagne vont se réjouir de cette nouvelle qui leur offrira une alternative aux médias traditionnels allemands et leur discours aseptisé.

    https://fr.novopress.info/209572/lalternativ-fur-deutschland-sapprete-a-lancer-sa-propre-chaine-de-medias/

  • L'infâme Bergoglio exige que les viols commis par les migrants ne soient pas rapportés par les média

    Jorge Bergoglio, l’actuel occupant du Vatican, a une nouvelle fois pris position en faveur de l’immigration clandestine musulmane.

    « Il y a quelques mois, j’ai vu sur un journal un titre sur une petite ville d’Italie qui disait : ‘Voici la ville où il y a eu le plus de viols cette année – je ne me souviens plus de la ville, ce n’est pas important – et 40 % des violeurs étaient des migrants‘ », a raconté le souverain pontife. « C’est une façon de ‘salir’ les migrants », a-t-il dit.

    Rapporter les faits constitue donc un sérieux obstacle à l’implantation de migrants musulmans en Italie et en Europe selon l’actuel pape, lequel est un fervent défenseur du remplacement de population.

    Source : http://breizatao.com

    http://www.thomasjoly.fr/2018/02/l-infame-bergoglio-exige-que-les-viols-commis-par-les-migrants-ne-soient-pas-rapportes-par-les-medias.html

  • IVAN RIOUFOL : « L’IDÉOLOGIE ISLAMISTE TOTALITAIRE EST EN TRAIN D’ENVAHIR NON SEULEMENT LA TWITTOSPHÈRE, MAIS AUSSI LE DÉBAT, AU POINT DE FAIRE RECULER DES JOURNALISTES »

    Vendredi dernier, sur CNews, le journaliste Ivan Rioufol s’est étonné de voir la chanteuse Mennel « enturbanée, alors que les Iraniennes se battent pour enlever le voile », et a déclaré qu’un « voile, aujourd’hui, porté à la télévision, c’est un signe politique ». Ces propos ont déclenché une polémique sur laquelle le journaliste revient au micro de Boulevard Voltaire.

    Ivan Rioufol, que s’est-il passé sur CNews ?

    C’est assez banal. Il y avait un débat animé à propos de cette chanteuse Mennel et du message qu’elle était censée passer à travers son turban. J’avais expliqué que c’était une sorte de visibilité politique.
    Dans ce débat, j’invitais à faire la différence entre l’islam vu comme religion et l’islam vu comme un corpus idéologique.

    Alors, pourquoi ce débat a-t-il conduit de nombreux internautes à appeler à saisir le CSA ?

    Pour l’instant, ces initiatives n’ont pas abouti, mais peut-être que cela ira, en effet, jusqu’au CSA. En fait, des « journalistes » jugeant mes propos intolérables ont immédiatement lancé des demandes de dénonciation au CSA. Mes propos ne mettent pas du tout en cause les musulmans comme on voulait me le faire entendre, mais mettaient en cause une idéologie totalitaire. Ceci est devenu quelque chose d’indicible pour beaucoup de ces musulmans-là.
    Le problème est venu de cette délation lancée par des journalistes. Elle a été retwittée, et donc soutenue par Jean-Michel Aphatie lui-même. En termes de confraternité, c’est assez peu glorieux. Cela montre la perméabilité d’un certain monde médiatique vis-à-vis de cet islam radical. Cela montre aussi la manière dont ces islamistes-là entendent instrumentaliser le CSA en attendant de lui qu’il sanctionne une opinion. Peut-être sanctionnera-t-il mon opinion. S’il le fait, ce sera évidemment un scandale, car le délit de blasphème, à ma connaissance, n’est pas encore établi en France.
    La liberté d’expression est d’alerter, surtout lorsqu’il s’agit d’alerter sur des dérives totalitaires. Et je soutiens que cet islam politique porte cette dérive quand il est pris à la lettre. Encore une fois, je ne parle pas de la religion en elle-même, mais de ses dérivés qui entendent imposer une idéologie totalisante et totalitaire à travers un Code civil, pénal et de commerce, et à travers des comportements obligés, etc.

    La chanteuse Mennel est-elle vraiment une expression de cet islam radical ?

    C’est tout le débat ! Je soutenais qu’à travers le port, non pas du voile, mais de cette sorte de turban, elle affichait un signe politique. On peut ne pas être d’accord. Il se trouve qu’elle a ensuite publié d’autres tweets et d’autres allégeances au monde islamique, notamment à travers Tariq Ramadan. Cela laisse à supposer que ma qualification de « politique », en parlant de son turban, était exacte. Cela pouvait naturellement être contesté. Je ne prétends pas à une vérité. Mais il semble bien, en effet, qu’elle fût l’instrument d’une visibilité « soft » d’un islam qui entend aujourd’hui subvertir à peu près toute la société. En l’occurrence, elle était sur une télévision grand public.
    Ses tweets n’étaient quand même pas anodins. Ils marquaient une désolidarisation de la France et de la société occidentale. Elle assumait parfois une haine de ce que nous étions. Elle disait « Je veux foutre le camp de ce pays », etc. À travers cette visibilité qu’elle voulait assumer, elle répondait aux impératifs de Tariq Ramadan. Celui-ci incite aujourd’hui la communauté musulmane à accéder à sa visibilité afin de se détacher et de faire comprendre qu’elle ne se reconnaît pas totalement, voire pas du tout, dans la société occidentale. Ce genre de débats devrait donc être posé aujourd’hui sereinement sans avoir à s’insulter.
    La somme d’agressivité et d’insultes qui se déversent par l’islamosphère sur Twitter est assez incroyable.
    Je lisais qu’une des accusatrices de Tariq Ramadan a renoncé, hier, à se défendre à nouveau sur Twitter, tellement elle était ébranlée par la méchanceté des insultes qu’elle recevait.
    Il faut que les gens se rendent compte, aujourd’hui, que l’idéologie islamiste totalitaire est en train d’envahir non seulement la twittosphère, mais aussi le débat, au point de faire reculer des journalistes et d’ébranler peut-être même des institutions comme le CSA.

    Quel est le problème, selon vous ? Hystérisation du débat ou complaisance vis-à-vis de l’islam ?

    C’est un peu les deux. Vous avez une complaisance telle, aujourd’hui, vis-à-vis de l’islam radical et politique que, lorsque vous enfreignez cette complaisance, vous avez immédiatement un front commun qui vous fait comprendre que vous proférez là des propos racistes ou homophobes et que vous distillez la haine. Cela est repris naturellement par le monde islamique, mais aussi – et c’est beaucoup plus grave – par la partie la plus complaisante de la presse. De mon point de vue, elle se comporte comme les collaborateurs qu’on avait vus avec l’idéologie totalitaire nazie. Aujourd’hui, vous avez les mêmes collaborateurs qui collaborent à cette idéologie totalitaire. Elle est aujourd’hui islamiste, mais elle est aussi dangereuse qu’ont pu l’être le nazisme et le communisme.

    Que cela révèle-t-il de l’état de l’opinion ?

    Cela reste une anecdote. Mais au-delà de l’anecdote, il y a une vraie fracture, aujourd’hui, dans la société. Elle est constituée par cette prétention de l’islam radical à vouloir imposer ses vues et à ne pas vouloir supporter la moindre critique. Un certain nombre de journalistes sont prêts à accepter cette soumission-là. C’est un véritable drame, et c’est cela qui est dangereux.
    Tout mon soutien va singulièrement à ces femmes musulmanes seules qui se battent, aujourd’hui, pour essayer de reconquérir leur liberté en enlevant leur voile et en s’assumant face à cet islam totalitaire particulièrement violent et méchant vis-à-vis d’elles. Il peut naturellement ébranler beaucoup de convictions. Il faut avoir les reins solides, aujourd’hui, pour se battre.
    Nous vivons une sorte de guerre idéologique qui, peut-être, nous laisse comprendre ce que sera, demain, le futur de la France si personne ne se réveille. Mais, Dieu merci, on commence à se réveiller.

    http://www.bvoltaire.fr/lideologie-islamiste-totalitaire-train-denvahir-non-twittosphere-debat-point-de-faire-reculer-journalistes/

  • Réforme de l’islam: le passif d’une illusion

    par Jérôme Blanchet-Gravel

    Malgré toute sa bonne volonté, Emmanuel Macron ne parviendra pas à réformer véritablement l’islam de France. Sauf s’il parvient à lui faire accepter trois importantes concessions. 

    La violence commise au nom de l’islam est l’un des plus graves problèmes dans le monde. Non seulement la religion musulmane est liée à la guerre et au terrorisme, mais elle favorise la montée de tensions intercommunautaires un peu partout en Occident. En annonçant qu’il travaillait activement à la structuration d’un islam de France réformé, le président Emmanuel Macron semble reconnaître cette réalité.

    Les trois piliers de l’islam républicain

    Mais quelle forme pourrait-elle prendre cette réforme tant attendue ? Comment faire pour fonder un islam plus spirituel et culturel que politique et idéologique ?

    Lire la suite sur Causeur

  • Mennel : ce que révèle le clash sur CNews, par Ivan Rioufol

    En France, l’islam politique se comporte comme en terrain conquis. Il n’est déjà plus possible de dénoncer son essence totalitaire sans que l’islamosphère, ses idiots utiles, la rhinocérite bien-pensante (ce qui fait du monde) ne fassent front. A tour de rôle, ceux-là sont prêts à hurler à l’islamophobie, au racisme, à la haine de l’autre, au retour des années trente, etc. Les réactions suscitées par mon intervention, vendredi matin sur CNews (L’heure des pros), à propos de la jeune chanteuse Mennel Ibtissem, ont été révélatrices de la puissance prise par cette idéologie liberticide sur les réseaux sociaux, même si les messages pataugent dans la vulgarité la plus sommaire. Mennel est cette talentueuse jeune femme apparue le 3 février sur TF1 dans l’émission The Voice. Elle s’est retirée depuis de ce concours de variétés, sous le poids des révélations sur ses engagements islamistes que laissaient déjà voir son port du turban. Pour avoir justement soutenu, sur CNews, que son turban était “un signe politique” et que l’islam n’était pas seulement “une religion” mais également “un corpus politique, une idéologie totalitaire”, mon opinion a suscité, dans un premier temps, l’hystérisation d’une confrontation sur le plateau. Mon indignation devant le raisonnement d’un de mes interlocuteurs a été par la suite l’occasion de petits montages vidéo destinés à me faire paraître comme le fauteur du clash. Jusqu’ici, rien de grave, sinon des procédés déloyaux. Nombreux sont ceux qui n’ont pas été dupes. Le plus navrant est venu ensuite.

    Une “journaliste”, Feïza Ben Mohamed, a lancé sur Twitter un “appel” à signaler mes propos au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) pour “incitation à la haine”, appel relayé par le “confrère” Jean-Michel Aphatie. Ces délateurs décomplexés, qui semblent assurés de rencontrer l’écoute bienveillante du CSA, cautionnent ainsi l’intolérance islamique sur laquelle précisément je mets en garde. Ces nouveaux “collabos” donnent une idée de la perméabilité de la presse à l’islam radical. Dans le même temps, je me faisais, m’a-t-on-dit (mais je n’ai pas vu l’extrait), insulter sur C8 par le réalisateur Dominique Farrugia ; il se serait inspiré, dans ses injures contre moi, de l’indigne comparaison entre le sort des juifs dans les années trente et celui des musulmans aujourd’hui. J’ai pu remarquer, chez d’autres commentateurs soucieux de préserver leur confort intellectuel, leur empressement à excuser les prises de position de Mennel en avançant sa “jeunesse” et son “droit à l’erreur”.

    Je ne me souviens pas avoir entendu de telles compréhensions lorsqu’un enfant avait traité Christiane Taubira de “guenon” en 2013 ; mais passons. Reste de cet épisode, certes anecdotique, la photo assez ressemblante d’une société fragilisée, fracturée, par l’emprise du sectarisme coranique et par la veulerie de ceux qui sont prêts à se soumettre. Dimanche, épuisée par la violence des injures déversées, la militante anti-islamiste Henda Ayari a lancé un tweet désespéré : “Je suis fatiguée, démoralisée de lire toutes ces horreurs qu’on dit sur moi. C’est un combat très dur, bien trop dur (…)” Merci à tous ceux qui la soutiendront, et qui soutiendront plus généralement ces femmes qui osent, seules, affronter l’islam totalitaire.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 12 février 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/