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immigration - Page 895

  • Lettre d’un Européen de l’ouest aux dirigeants et aux peuples de l’Europe de Visegrad

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    Par Yann Vallerie, rédacteur en chef de Breizh-Info 

    Le journal conservateur hongrois Magyar Idök a récemment publié une lettre ouverte adressée par Yann Vallerie aux dirigeants et aux peuples de l’Europe de Visegrad. Une lettre ouverte – publiée à quelques jours d’élections majeures en Hongrie, le 8 avril – dans laquelle ce dernier alerte sur la situation des Européens de l’Ouest, sur les menaces qui pèsent sur eux, et sur l’espoir que suscite le réveil des nations de Visegrad chez des millions de gens, à l’Ouest.
    Une lettre très provocatrice qui a eu un écho important en Hongrie.

    Messieurs,

    Ceci est à la fois la lettre et l’appel à l’aide d’un Européen aux dirigeants et aux peuples de l’Europe de Visegrad.

    J’ai 34 ans, je suis Breton et citoyen français, journaliste indépendant de profession. Je vous adresse cet appel à l’aide au nom, je le sais, de nombreux citoyens d’Europe de l’Ouest, qui voient tous les jours leurs pays, leurs régions, se transformer en profondeur, pour bientôt sans doute ne plus ressembler à ce à quoi ont toujours ressemblé les nations qui forment la civilisation européenne à laquelle nous appartenons tous.

    Quand je parle de transformations profondes, je parle bien évidemment de l’immigration, et de l’islamisation de nos sociétés de l’Ouest. Je sais que vous aussi, hongrois, tchèques, slovaques, autrichiens, polonais, peuples de l’Europe du Centre et de l’Est, vous voyagez, vous regardez la télévision, et vous vous interrogez.

    Pourquoi les rues de Paris sont-elles chaque jour qui passe un peu plus remplies d’immigrés africains, arabes, qui pour une partie grandissante ont désormais des papiers d’identité et qui sont considérés par nos élites comme des Français ?

    Pourquoi des musulmans qui appellent à la mort de l’Europe et au règne d’Allah sur tout notre continent peuvent-ils s’exprimer en public, dans les rues de Londres ?

    Pourquoi des jeunes femmes blanches d’Angleterre sont depuis des années réduites en esclavage par des gangs d’immigrés pakistanais sans que les autorités n’aient jamais levé le petit doigt ?

    Pourquoi un maire arabe est aujourd’hui maire de la ville de Rotterdam, et un Pakistanais de Londres ?

    Pourquoi les femmes allemandes, françaises, anglaises, belges, n’osent plus sortir le soir dans les rues de certains quartiers de nos pays sous peine d’être agressées, violées même parfois ?

    Pourquoi nos pays d’Europe de l’Ouest, qui furent sans doute par le passé des moteurs de la civilisation européenne, sont-ils aujourd’hui en train de s’éteindre démographiquement et de se transformer ethniquement ?

    Vous vous posez, vous aussi, toutes ces questions que, comme beaucoup de mes compatriotes, je me pose.

    Aujourd’hui, nos dirigeants nous ont abandonné. Plus redoutable encore, toute une partie de nos peuples de l’Ouest semble avoir accepté cette disparition à venir, cet ébranlement de notre Civilisation, appuyé lourdement et financièrement par la galaxie Soros notamment.

    Chaque jour, ces forces obscures s’emploient à tout détruire ; notre identité européenne, nos valeurs, nos traditions. Nous vivons dans des villes où vous pouvez croiser aujourd’hui un transsexuel possédant un enfant et un islamiste tout juste revenu du Front en Syrie, tous les deux défendus par des individus dangereux qui font l’apologie de l’indifférenciation des sexes, de l’immigration sans aucun contrôle, et qui montrent du doigt tous les jours, qui stigmatisent, qui condamnentles hommes blancs hétérosexuels, autochtones et attachés à nos racines.

    Nos sociétés d’Europe de l’Ouest marchent sur la tête. Elles ont perdu toute raison, tout en se permettant, en plus, concernant nos médias officiels et nos dirigeants, de vous montrer du doigt vous, les Hongrois, les Tchèques, les Slovaques, les Polonais, qui portez au pouvoir des dirigeants qui veulent pourtant votre bien, et le salut à la fois de votre nation et de notre civilisation commune.

    Je ne suis pas Hongrois, je ne suis pas Tchèque, je ne suis pas Slovaque, ni Polonais : je possède une carte d’identité française, mais aujourd’hui, je me sens mille fois plus proches de vous, qui appartenez à ces nations d’Europe, que le migrant du Ghana ou du Nigeria ou de Turquie qui possède pourtant la même citoyenneté que moi. J’échangerai d’ailleurs ma carte d’identité française contre n’importe quelle autre du moment qu’elle incarne ce que je suis avant tout, c’est-à-dire un citoyen blanc d’Europe et de tradition chrétienne.

    Aujourd’hui, peuples amis d’Europe centrale, cousins, appartenant à la même civilisation que nous autres à l’Ouest, sachez que nous avons besoin de vous et que notre destin est clairement, désormais, entre vos mains, tant la machine à détruire l’Europe semble s’être emballée depuis ces dernières années.

    Sachez qu’ici, nos espoirs, nos aspirations, reposent désormais en partie sur vous, il faut que vous en ayez conscience. Nous nous savons condamnés à disparaître ethniquement, à disparaître culturellement, si vous, Européens de Visegrad et de l’Est, ne prenez pas conscience de l’immense mission qui vous revient aujourd’hui et à laquelle nous vous aiderons par tous les moyens : sauver l’Europe, sauver notre civilisation.

    Vous avez cette chance de vivre dans des pays ethniquement homogènes, où les femmes possèdent une liberté qu’elles ont de moins en moins ici. Des pays où l’on apprend dès le plus jeune âge aux citoyens à être fiers de ce qu’ils sont, d’où ils viennent. Des pays où le mot nation, ou le mot patrie, où le mot racine, ne sont pas des insultes. Des pays dont les identités se transmettent par le sang et par l’histoire.

    Des pays où le mariage consacre un homme et une femme, et où l’étranger vous doit humilité et respect pour être, éventuellement, accepté. Des pays où l’on incite les hommes et les femmes à faire des enfants, à les élever, à les chérir et à leur offrir une stabilité, une continuité, des racines, et un destin.

    C’est ce même destin, un destin européen, que je souhaite pouvoir offrir, comme beaucoup de mes compatriotes, à mes enfants demain. C’est ce même avenir, sécurisé, paisible, joyeux, enraciné, que nous souhaitons pouvoir leur transmettre.

    C’est pourquoi nous remettons notre destin entre vos mains, et que nous avons besoin de vous pour nous aider à nous battre, pour sauver l’Europe d’une disparition certaine si vous laissez demain des millions d’Européens aux mains de fous dangereux qui voudraient en faire une terre multiculturelle, multiethnique, indifférenciée, et au final, africaine si l’on en croit la démographie mondiale.

    Prenez conscience de cette mission que nous vous confions et de l’espoir que nous mettons en vous. Nous ne voulons pas subir demain le sort des Blancs en Afrique du Sud. Nous sommes des millions à ne pas vouloir voir nos églises souillées, nos drapeaux brûlés, nos enfants tués et nos femmes agressés, ou tuées.

    L’heure est grave — et je le sais d’autant plus qu’en tant que journaliste indépendant, je vois ce qui est à l’œuvre aujourd’hui en France, en Allemagne, ou au Royaume-Uni. Les voix dissidentes sont baillonnées, la liberté d’expression n’existe plus et se règle devant des tribunaux aux ordres des politiques qui dirigent au gré des élections influencées par des médias aux mains d’oligarques anti-nationaux.

    Le mot démocratie ne veut plus rien dire dans des pays où l’abstention électorale est majoritaire et où des gouvernants non élus, comme ceux de Bruxelles, imposent des lois scélérates, visant à achever la destruction de l’Europe.

    Citoyens d’Europe, que vous soyez Hongrois, Tchèques, Slovaques, Autrichiens, Polonais ou de toute autre nationalité fière de son histoire et de ses racines, vous qui savez ce que c’est que l’oppression, que l’invasion, que la menace de disparaître comme vous l’avez parfois connu tout au long de vos histoires respectives, aidez-nous !

    Et faites que nos destins soient unis dans la diversité de notre civilisation, pour des siècles et des siècles, pour que l’Europe vive !

    Yann Vallerie 03/04/2018

    Source : Breizh-Info

    Crédit photo : Migrants protestant dans la gare de Budapest – Par Mstyslav Chernov [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/lettre-dun-europeen-de-louest-aux-dirigeants-et-aux-peuples-de-leurope-de-visegrad/

  • Jean-Paul Gourévitch : 40.000 « étrangers malades » – en arrivant, ils devraient avoir un certificat mentionnant l’impossibilité d’être traités chez eux

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    La loi d’Emmanuel Macron sur l’immigration va bientôt être débattue à l’Assemblée et au Sénat. À cette occasion, Jean-Paul Gourévitch et Contribuables associés ont publié une étude dépassionnée visant à évaluer les coûts de l’immigration en France et à émettre des propositions pour les réduire.

    https://fr.novopress.info/

  • Décharge publique : Israël expulse 16 000 Africains vers l’Europe…

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    A noter : le titre surréaliste de l’article d’Europe 1

    Les patriotes français qui se définissent eux-même comme sionistes, doivent comprendre que les intérêts de l’État hébreux sont régulièrement incompatibles avec les nôtres. Nous devons nous attacher chaque jour à défendre le bien commun de notre nation et son positionnement stratégique à l’international. En dépit de certaines similitudes et visions communes des intérêts du monde,  nous devons nous garder de porter une trop grande affection à des pays avec lesquels les alliances sont, par nature, versatiles. Ils seront les alliés d’un jour et les ennemis d’un autre.
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  • Retour à Maurras : « Ce pays-ci n'est pas un terrain vague ... »

    L’hospitalité

    3513117260.jpgIl s'agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n'y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la Cité jusqu'aux humbles maisons de nos particuliers. Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d'un grand peuple civilisé. Avant d'hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française. Or il est parfaitement clair que nous n'existerons bientôt plus si nous continuons d'aller de ce train. (…)

    Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie.

    (…) La jeune France d'aujourd'hui est en réaction complète et profonde contre ce double mal. Elle rentre chez elle. Ses pénates intellectuels, ses pénates matériels seront reconquis. Il faut que l'ouvrier français, le savant, l'écrivain français soient privilégiés en France. Il faut que les importations intellectuelles et morales soient mises à leur rang et à leur mérite, non au-dessus de leur mérite et de leur rang. L'étiquette étrangère recommande un produit à la confiance publique : c'est à la défiance du pays que doit correspondre au contraire la vue de tout pavillon non français. Qu'une bonne marque étrangère triomphe par la suite de cette défiance, nous y consentons volontiers, n'ayant aucun intérêt à nous diminuer par l'ignorance ou le refus des avantages de dehors, mais l'intérêt primordial est de développer nos produits en soutenant nos producteurs. Le temps de la badauderie à la gauloise est fini. Nous redevenons des Français conscients d'une histoire incomparable, d'un territoire sans rival, d'un génie littéraire et scientifique dont les merveilles se confondent avec celles du genre humain.  

    Charles Maurras 

    L’Action française, 6 juillet 1912

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • DES MILLIERS DE JUIFS SONT CHASSÉS DE FRANCE ! UN PETIT REMPLACEMENT QUI PRÉFIGURE UN GRAND REMPLACEMENT ?

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    Les chiffres, les statistiques, les graphiques de Jérôme Fourquet (de l’IFOP) dans L’Express sont effrayants. Par milliers, des Juifs quittent leur patrie – la nôtre – pour s’en chercher une autre. Le département de Seine-Saint-Denis, pour ne citer que lui, est devenu presque entièrement « judenrein ». Une expression forgée par les nazis qui veut bien dire ce qu’elle veut dire.

    On les agresse, on les frappe, on les tue. Leurs enfants doivent quitter les écoles publiques où leur sécurité n’est plus assurée dès lors que l’établissement scolaire compte un certain nombre d’élèves « issus de la diversité ».

    Mais c’est qui, « on » ? Jérôme Fourquet le dit sans détours : « Des dizaines de milliers de jeunes islamisés. » Certains s’acharnent sur les Juifs parce qu’il est écrit dans le Coran que les Juifs sont « des singes et des porcs ». D’autres parce que, dans de nombreuses familles maghrébines, le mépris du Juif fait partie des meubles. 

    Nombre de crimes antisémites sont d’ordre crapuleux. Il est, en effet, bien connu que « les Juifs ont de la thune » ! Souvenez-vous de Youssouf Fofana et de son gang des Barbares… Ajoutons à ces griefs l’idée, tout à fait insupportable, que des descendants de « dhimmis » d’Afrique du Nord réussissent là où ceux qui les haïssent échouent. 

    Toutes les enquêtes et tous les sondages effectués auprès de personnes se revendiquant de la religion musulmane et cités par Fourquet convergent. Toujours les mêmes mots : « les Juifs ont trop de pouvoir », « les Juifs tiennent les médias », « les Juifs tirent les ficelles de tout ».

    Et de ce chaudron de haine et de ressentiment jaillit une bouffée délirante : « le complot juif » ! Il faut rappeler, ici, que ces Juifs-là, agressés et chassés, sont français. C’est leur pays qu’ils quittent, même s’ils en ont un autre prêt à les accueillir.

    Ne fermons pas les yeux. Si les Juifs sont les plus exposés actuellement, viendra ensuite le temps des « mécréants ». On se doit, maintenant, de citer les célèbres phrases du pasteur Niemöller à l’époque d’Hitler : « Quand ils ont pris les Juifs, je n’ai rien dit : je n’étais pas juif… Quand ils ont pris les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit : je n’étais pas social-démocrate… Quand ils ont pris les syndicalistes, je n’ai rien dit : je n’étais pas syndicaliste… Et quand ils sont venus me prendre moi, il n’y avait plus personne pour protester. » Pensons-y toujours.

    http://www.bvoltaire.fr/milliers-de-juifs-chasses-de-france-petit-remplacement-prefigure-grand-remplacement/

  • Éric Zemmour : « Que doit-on protéger en priorité ? Nos conceptions libérales ou la vie des Français ? »

    Laurent Wauquiez, Marine le Pen, Manuel Valls et Alphonse de Lamartine ...

    BILLET - Depuis l'attentat de l'Aude, de nombreux responsables politiques, de Laurent Wauquiez à Marine le Pen en passant par Manuel Valls, proposent des mesures sécuritaires radicales. Qui sont repoussées par le gouvernement. [RTL 29.03]. Éric Zemmour met ici en cause « nos conceptions libérales ». Ce que Louis-Joseph Delanglade appelle le credo droit-de-l’hommiste. (Cf. Ci-dessus). Et Zemmour de conclure avec Lamartine : « Toutes les fois qu'une théorie entre en contradiction avec le salut d'une société, cette théorie est fausse, car la société est la vérité suprême. » Du moins, dans l'ordre politique ...   LFAR 

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    « Celui qui dit qui y est » : on se souvient de cette rengaine de notre enfance. Depuis quelques jours, la bataille politique autour du dernier attentat jihadiste ressemble à une cour d'école. D'un côté, il y a les naïfs et les incapables ; de l'autre les irresponsables et les démagogues.

    Cet échange d'insultes tient en vérité du jeu de rôles. On se doute qu'Emmanuel Macron, depuis qu'il est entré à l'Élysée en tout cas, s'est départi de son analyse strictement économique et sociale qu'il privilégiait encore lorsqu'il était ministre des Finances. 

    Ce n'est pas par naïveté que son premier ministre, Édouard Philippe, a refusé toutes les propositions venues de ses opposants. C'est parce qu'il les sait inapplicables. En tout cas dans le cadre du régime juridique actuel, défini par nos juges français et européens.

    Ce qu'on appelle l'état de droit. 

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’Hebdo Politique : Édition spéciale terrorisme avec Xavier Raufer, en finir avec la lâcheté

  • « Les écoles musulmanes sont un peu contrôlées, les écoles catholiques et Montessori sont extrêmement contrôlées »

    Anne Coffinier, présidente de la Fondation pour l’école, met très justement le doigt sur l’hypocrisie et la perversité du régime qui utilise la peur du terrorisme pour s’en prendre aux écoles catholiques et Montessori (après la pub idiote) :
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  • TERRORISME : ENFIN, GÉRARD COLLOMB CONTRE-ATTAQUE… DANS LES MÉDIAS

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    Ça y est. Gérard Collomb vient de lancer une contre-attaque fulgurante. A-t-il décidé de prendre les choses à bras-le-corps : rétablir la République là où ses représentants sont reçus à coups de boule de pétanque dans le meilleur des cas ? On se calme ! Pas du tout. Il s’agit plus simplement d’une contre-attaque pour répondre aux critiques dont il a été la cible après la tuerie de Trèbes. Une contre-attaque dans la presse régionale quotidienne, en l’occurrence Ouest-France, à qui le ministre de l’Intérieur vient de donner une interview.

    Et là, il faut bien le reconnaître, l’effet de fascination, de consternation et de… satisfaction aussi, comme chanterait Souchon, fonctionne à bloc. Notamment sur la question de l’expulsion des fichés S étrangers, mesure proposée par l’opposition, tant du côté de Laurent Wauquiez que de Marine Le Pen. Le ministre d’État, qui n’est pas Buffalo Bill, on l’avait compris, déclare : « Quant à l’expulsion d’étrangers en situation régulière et connus pour radicalisation, c’est déjà le cas. »Roulement de tambours : « Nous avons réalisé vingt expulsions en 2017, un nombre jamais atteint auparavant. » Pas plus, pas moins : 20 ! Et le maire de Lyon émérite de brandir ce nombre à deux chiffres comme un trophée de chasse. De deux choses l’une : soit Gérard Collomb se moque du monde, soit il ne réalise pas l’incongruité (pour ne pas dire l’indécence) de sa déclaration. La première hypothèse, à la réflexion, serait, quelque part, plus rassurante car à la tête de Beauvau, à tout prendre, il vaut mieux un cynique qu’un naïf. Les optimistes verront peut-être aussi dans cette déclaration la preuve que Gérard Collomb ne rechigne pas à la tâche : vider la mer avec une petite cuillère demande de l’obstination, faut reconnaître.

    Contre-attaque, disions-nous au début de ce papier. À la réflexion, une contre-attaque qui ressemble diablement à un combat défensif sans grande envergure. Ainsi, concernant la mise en rétention des fichés S, notre macronien de la première heure nous dit que c’est impossible. La preuve ? Frédéric Pechenard l’a dit. Et comme Frédéric Pechenard, vice-président LR du conseil régional d’Île-de-France, ancien directeur général de la police nationale, « n’est pas réputé pour être laxiste », insiste Gérard Collomb, c’est forcément vrai… Manque de chance, Bernard Squarcini, dit le Squale, ancien directeur central du renseignement intérieur (DCRI) sous Sarkozy, est beaucoup moins catégorique. En effet, sur Europe 1, il vient de laisser entendre que la détention administrative des fichés S pourrait répondre à cette nécessité d’« anticipation » alors que la situation actuelle connaît des « trous dans la raquette ».

    L’interview de Gérard Collomb s’achève sur les mesures qui devraient être prises prochainement pour renforcer la sécurité des forces de l’ordre, cibles privilégiées des djihadistes. Mesures, bien entendu, nécessaires comme, par exemple, celle qui permettra aux enquêteurs de ne pas être identifiés par leur nom dans les procédures judiciaires. Certes, Gérard Collomb nous épargne le raccompagnement des policières à leur domicile par des policiers (Marlène Schiappa, dans un souci d’égalité femmes-hommes, pourrait suggérer la réciprocité et on ne serait pas sorti des ronces !), comme le fit naguère Ségolène Royal. Mais le ministre de l’Intérieur se réfugie dans une réponse strictement policière, pour ne pas dire comptable, qui, à l’évidence, s’avère insuffisante. Comme on dit aux échecs, aujourd’hui, les djihadistes ont les blancs. Mais, malheureusement, M. Collomb ne joue pas aux échecs. Tout au plus aux dames.

    http://www.bvoltaire.fr/terrorisme-enfin-gerard-collomb-contre-attaque-medias/

  • « Apologie du terrorisme, internement des fichés S : êtes-vous devenus fous ? »

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    Une tribune libre à lire par ceux qui sont séduits par plus de fichage et de répression des « fichés » :

    « La « droitosphère » semble se féliciter des condamnations récentes à de la prison avec sursis, pour apologie du terrorisme, d’un militant de La France insoumise qui s’était réjoui de la mort du colonel Beltrame.
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