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Etat des lieux de l'islamisme en France avec Joachim Véliocas
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LE SOUTIEN AU TERRORISME ISLAMISTE SUR NOTRE SOL
Trappes, sa mosquée, ses salafistes
Le développement de l’islamisme dans le département du Tarn n’est-il pas sans interroger certains observateurs…
Selon un rapport de la commission d’enquête du Sénat publié en avril 2015, le nombre d’individus à surveiller, à cette époque-là, était de 3.000 environ. Parmi eux, près de la moitié étaient, et sont encore pour certains d’entre eux, impliqués dans les filières syriennes. Les motivations de ces jeunes hommes et jeunes femmes ayant rejoint les zones de combat en Syrie ou en Irak ont longtemps été débattues. Elles ont même parfois été raillées, comme pour exorciser une démarche qui, à certains égards, paraissait effrayante. Partis de nos banlieues et parfois de nos villages, ces djihadistes français, instruits ou pas et issus de différentes classes sociales, ont pris les armes contre leur propre pays. Beaucoup sont morts lors des combats et des bombardements de la coalition. D’autres ont survécu et cherchent désormais à rentrer au pays. C’est le prochain défi sécuritaire qui nous attend. D’autres, encore, ont été arrêtés ou faits prisonniers ; ils seront déférés à la Justice.
Parmi ces derniers se trouvent quelques figures emblématiques de la « filière française ». Ainsi, l’Albigeois Thomas Barnouin, qui aurait été arrêté à la mi-décembre dans la région d’Hassaké, au nord-est de la Syrie, par les unités de protection du peuple kurde. Considéré comme l’un des cadres de l’État islamique en Syrie par les services de renseignement, c’est un vétéran de la nébuleuse djihadiste du Sud-Ouest, proche des frères Clain – ceux qui ont revendiqué les attentats du 13 novembre pour le compte de Daech -, qui vient ainsi d’être mis hors d’état de nuire. Deux autres Français auraient également été arrêtés, Romain Garnier et Thomas Collange. Le premier avait quitté la France avec sa compagne pour rejoindre l’État islamique, dont il était devenu l’un des principaux chroniqueurs radiophoniques francophones. Le second combattait dans les rangs de Daech depuis plusieurs années.
Parmi les questions qui se posent, celle de l’appartenance de plusieurs de ces djihadistes français à une même ville, un même quartier, voire à un même village est récurrente. Ainsi le développement de l’islamisme dans le département du Tarn n’est-il pas sans interroger certains observateurs. En effet, ce département, avec plus de 150 tenants d’un islam radical suivis par les services spécialisés dans la lutte antiterroriste, figure au « Top 10 » national en nombre de radicalisés par habitant.
Les raisons de ces concentrations inattendues sont multiples. Elles peuvent tenir, tout d’abord, à la présence d’imams ou de prêcheurs radicaux. La région de Toulouse et de ses environs vit justement sévir Olivier Corel, surnommé « l’émir blanc », lequel provoqua la radicalisation d’individus qui allaient, par la suite, défrayer la chronique. Parmi eux, Mohammed Merah et Thomas Barnouin. Le groupe est, ensuite, potentiellement facteur de propagation du radicalisme. Il en est ainsi du cercle familial – souvenons-nous des frères Kouachi – ou des fréquentations habituelles de la vie sociale ou cultuelle. C’est en leur sein que vont se créer des cellules actives souvent à l’origine d’attentats meurtriers. Là encore, les exemples ne sont que trop nombreux. Enfin, souvent issus du milieu de la délinquance, qui emprunte les mêmes modes d’organisation, et ayant fait des séjours répétés en prison, la radicalisation de ces individus passe également par des réseaux de circonstance. Si ce mode de fonctionnement collectif et concerté peut rendre ces personnages plus forts et plus dangereux, il les rend également, par sa visibilité, plus vulnérables. C’est notamment sur cette vulnérabilité que travaillent les services de renseignement.
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Le pape François et l’immigration
Dans cette tribune du Journal de Montréal [28.12] Mathieu Bock-Côté dit des propos du pape - mieux sans-doute et autrement - la même chose que nous. [Voir article précédent]. La charge du pape François en faveur de l'immigration, au soir de Noël, ne vise en fait que l'Europe. Peut-être surtout, comme on le dit, la catholique Pologne. Mais aussi la France, sans aucun doute. Gardons présent à l'esprit qu'en matière politique, en tout ce qui touche au Bien Commun de notre patrie, nous sommes - ou devrions être - seuls souverains. LFAR
Depuis quelques années, le pape François a multiplié les déclarations invitant l’Occident à s’ouvrir aux vagues migratoires.
Entre les vrais réfugiés et les migrants économiques, il ne distingue pas vraiment : il ne veut voir qu’une misère humaine réclamant qu’on lui porte secours. Même s’il fait quelques nuances, il invite globalement les Européens à accueillir avec le sourire ceux qui entrent chez eux sans même frapper à la porte.
Occident
Il lui importe peu que les Européens se sentent submergés : ils doivent faire un effort supplémentaire de charité pour ne pas renier leur humanité.
C’est dans cet esprit qu’il a récemment comparé les migrants à Jésus et ses parents. On comprend le message : qui ferme la porte aux migrants la ferme au Christ.
On comprend que, pour le pape, un bon chrétien ne saurait jamais s’opposer à l’immigration massive qui transforme l’Europe démographiquement.
Lorsqu’il est question du pape, les médias occidentaux pratiquent l’écoute sélective. Lorsqu’il parle de religion, ils s’en fichent. Mais lorsqu’il plaide pour la dissolution des frontières, ils lui donnent le titre de grand sage et nous invitent à suivre ses conseils.
C’est qu’il radicalise le préjugé sans-frontiériste dominant chez nos élites économiques et médiatiques.
En gros, l’Occident serait devenu riche en pillant la planète et il serait normal qu’aujourd’hui, il se fasse pardonner en accueillant sans rechigner les déshérités du monde entier. Cette vision de l’histoire est fausse et déformée, mais elle monopolise la conscience collective.
Du haut de son magistère, le pape fait la morale sans trop s’intéresser aux conséquences pratiques de cette révolution migratoire. Il y a là une terrible irresponsabilité.
Dans un livre essentiel paru début 2017, Église et immigration : le grand malaise, le journaliste français Laurent Dandrieu, lui-même catholique, décryptait la pensée du pape et, plus globalement, de l’Église, autour de cette question. Il observait une inquiétante indifférence de l’Église devant le droit des peuples à conserver leur identité.
Au-delà des déclarations du pape François, on doit constater que l’immigration massive est probablement le grand enjeu de notre époque. Ce sont des masses humaines qui se mettent en mouvement.
Le phénomène ne date pas d’hier : depuis le début des années 1980, on s’en inquiète, mais personne n’ose le maîtriser, et pour cela, il prend de l’ampleur.
Responsabilité
Et on aura beau sermonner les peuples occidentaux en leur expliquant que la diversité est une richesse, ils se sentent néanmoins bousculés, dépossédés. S’ils veulent bien accueillir un certain nombre de malheureux, ils ne peuvent accueillir pour autant toute la misère du monde.
Les vagues migratoires des dernières années ont quelque chose de traumatisant. On entre illégalement et massivement en Europe. Les pays sont incapables de faire respecter leurs frontières. Leurs équilibres sociaux et culturels sont compromis. Les tensions identitaires augmentent.
L’immigration est une question explosive. Et les irresponsables qui accusent de xénophobie ceux qui voudraient mieux la contrôler et faire respecter les frontières enveniment la situation.
Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).
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« Trop de viols par les immigrés » : les femmes suédoises se révoltent
A Malmö, les femmes suédoises ont manifesté pour protester, avant Noël, contre la vague de viols qui déferle sur leur ville. Elles ont été une centaine à descendre dans la rue pour contester le chef de la police locale et la façon dont est gérée la sécurité.
Le dernier atroce épisode concernait une jeune fille de 17 ans violée et torturée par un gang d’immigrés. « Il s’agit d’un crime horrible, particulièrement grave et avec une violence extrêmement brutale », a déclaré Andy Roberts, chef de la police de secteur à North Malmo au Helsinborg Dagblad. C’est le troisième cas en trois semaines, en plein centre de la ville suédoise et c’est la troisième fois en une semaine que les auteurs sont identifiés au sein de bandes d’immigrés qui arrêtent et violentent les femmes.
La seule réponse de la police fût un laconique communiqué du responsable local :
« Ne vous aventurez pas seules dans la ville, après le coucher du soleil. »
Une déclaration qui a mis en colère les Suédoises. Mais non pas à cause de l’immigration invasive comme l’on pourrait le croire. Non ! à l’avant-garde dans la lutte pour l’égalité des droits cette déclaration sonne pour elles comme l’échec de toutes les politiques égalitaristes. D’où cette protestation publique de la part des féministes de Suède. Jamais le couvre-feu pour les femmes n’avait été envisagé quand la Suède était montrée comme le modèle d’intégration et de cohabitation entre toutes les cultures et les ethnies… modèle qui tombe en ruine et laisse apparaître son vrai visage conflictuel.
Pour faire front, le porte-parole de la police locale, Anders Nilsson, a admis que son communiqué était maladroit et confus tout en précisant :
« C’est une question de bon sens. Nous n’avertissons pas les gens de ne pas être dehors, mais de réfléchir à deux fois et peut-être de ne pas marcher seuls tard dans la nuit et d’aller plutôt avec les autres ou de prendre un taxi. »
Car garantir la sécurité des personnes à Malmö est devenu une urgence absolue.
A quelques mois de distance, les paroles de Donald Trump qui comparait la Suède à une poudrière sur le point d’exploser à cause de l’importante présence d’immigrés islamistes prennent une dimension prophétique. Pourtant, à l’époque, elles furent la cible de l’ironie et des contestations de la part du gouvernement suédois. Aujourd’hui, à la lumière de l’attentat de Stockholm et des nombreux viols de la région de Malmö,ces déclarations vont relues avec un autre regard et beaucoup plus de sagesse…
Francesca de Villasmundo
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LE DROIT DES FRANÇAIS À SE PROTÉGER DE L’IMMIGRATION EXISTE (L’Imprécateur)
La Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones, signée en 2007 par la France, permet au peuple indigène de préserver ses droits acquis, le « droit local » de la Royauté dans l’Ancien Régime, que Rabelais mentionne déjà dans Pantagruel, mais aussi César dans la Guerre des Gaules. L’indigène, ou autochtone, peut conserver sa langue, ses coutumes, ses mœurs, sa religion, ses lieux de vie, sa culture, son art, ses institutions. Il y avait dans l’Algérie française un « droit indigène » qui protégeait les musulmans. Les corses revendiquent ce droit, comme les Mahorais autochtones à Mayotte, ou les canaques en Nouvelle-Calédonie qui ont obtenu la reconnaissance de leur « droit coutumier ».
Les mots peuvent varier d’un pays à l’autre, ou d’une période à l’autre, comme « aborigène » ou « natif » parfois préféré à « indigène » dans les pays où l’on donne à « indigène » un sens péjoratif, mais le sens profond est le même, comme dans les pays anglophones où “indigenous” désigne celui qui est de telle ou telle région du monde, parce que ses parents y sont nés.
Prenons l’exemple de la Palestine, le nom couvrant à l’origine les actuels Israël, Gaza, Trans-Jordanie (ex-Judée, ou terre des Juifs), les anciennes Galilée et Samarie, une partie sud de la Syrie et ouest de la Jordanie. En 1895, l’administration ottomane turque y fit un recensement et trouva 69.000 juifs, 52.000 chrétiens, soit 121.000 non-musulmans, et 105.000 musulmans en y incluant les nombreux colons turcs et les migrants plus ou moins récents en provenance des pays arabes voisins. Ainsi, 5.000 des musulmans étaient arrivés entre 1870 et 1895 dans la continuité de la longue histoire de la colonisation arabe commencée en 638, quand le calife Omar venu d’Arabie conquit Jérusalem. Mais les premiers colons arabes venant eux aussi d’Arabie, n’arrivèrent officiellement qu’en 691. Puis les juifs furent sommés de se convertir à l’islam ou, s’ils restaient, de payer l’impôt islamique en étant des citoyens de seconde zone. Beaucoup préférèrent partir en exil.
Après la conquête ottomane au IXème siècle, les arabes furent nombreux à venir de Syrie, du Liban, d’Irak, d’Égypte, etc. Attirés par la prospérité que les juifs avaient recréée en Palestine après le passage des babyloniens, des assyriens, des perses et des romains, et malgré l’état de soumission coloniale et religieuse que leur imposaient les colonisateurs arabes.
Les seuls vrais « indigènes » (autochtones) en Palestine sont donc les descendants des 12 tribus d’Israël qui s’unifièrent dès le XIème siècle avant Jésus-Christ, des juifs dont certains se convertirent au christianisme au début du premier millénaire. Le recensement anglais réalisé en 1948 constatât que seulement 20% des arabes musulmans, environ 210.000 sur les 1.222.000 recensés, étaient de parents nés en Palestine. L’appellation « palestiniens » pour les désigner est d’ailleurs récente. C’est une invention de Gamal Abdel Nasser qui ne commença à l’utiliser qu’après 1958 pour désigner les descendants nés en Israël des colons arabes.
Au Canada, les inuits et les indiens sont reconnus comme « autochtones » et constitués en nations, ce qui leur donne des droits particuliers, et les québécois francophones cherchent eux aussi à obtenir ce statut face à l’hégémonie anglo-saxonne. En Amérique du Sud également, il existe des nations indiennes dans plusieurs pays.
En France, les autochtones ou indigènes sont ceux que les migrants appellent péjorativement les « souchiens » : les français « de souche ». Mais alors que les corses ou les canaques ont su créer des structures politiques pour se défendre en tant qu’autochtones, les français « de souche » ne l’ont toujours pas fait, malgré les efforts du blogueur Antonin Campana qui développe dans ses articles la notion d’autochtonie et de « grand rassemblement » des autochtones français. Il réclame l’application en France de la Déclaration onusienne sur les droits des peuples autochtones au bénéfice des français de souche. Ils pourraient ainsi défendre légalement la langue française, la culture française, l’art français, les institutions et les mœurs françaises, les coutumes françaises y compris celles issues de la christianisation de la France vieilles de 2.000 ans, en les opposant aux institutions républicaine mises au service de la colonisation musulmane arabo-africaine par l’élite mondialiste au pouvoir.
Ne nous y trompons pas. Le mouvement migratoire actuel a été voulu et est orchestré par l’oligarchie financière mondiale, celle-là même qui a placé l’un de ses agents (formé chez Rothschild) à la tête de la France. Elle l’a déclenché avec les « printemps arabes » qu’elle a financés, afin de déstabiliser et faire tomber les régimes autoritaires qui maintenaient un équilibre laïc de la Syrie à la Tunisie avec Haffez puis Bachar el-Assad en Syrie, Saddam Hussein en Irak, Hosni Moubarak en Égypte, Muhamar Kadhafi en Libye et Ben Ali en Tunisie. Tous ces pays entrés en anarchie islamiste (Tunisie, Égypte) ou en guerre (Libye, Irak, Syrie) ont provoqué le départ vers l’Europe de centaines de milliers de migrants.
En même temps, l’accès au pays arabes riches était verrouillé par le refus total des pays de la péninsule arabique de recevoir des migrants. Si bien que ceux-ci n’ont trouvé qu’une issue, vers l’Europe, pourtant froide et peuplée de mécréants mangeurs de porc, mais dont les gouvernements et les autorités européennes soumis à l’oligarchie mondialiste ont reçu l’ordre d’accueillir les migrants et pour la plupart s’y sont pliés, comme Merkel et Macron. Seuls ont résisté les pays de l’Europe de l’Est, de l’Autriche à la Pologne en passant par la Hongrie et la République tchèque. Ces derniers ont une expérience vécue de l’islam qui les a colonisés et occupés pendant des dizaines d’années jusqu’à l’effondrement de l’empire ottoman. Ils ne veulent plus du cancer islamique.
En même temps, la même stratégie a été mise en œuvre pour pousser des migrants subsahariens vers l’Europe en utilisant l’islamisme et ses narcotrafiquants du Mali, du Niger, de Centre Afrique, ceux qui s’emparèrent de Tombouctou, Boko-Haram, etc., pour déstabiliser les pays de la ceinture subsaharienne. La plupart des migrants africains auraient préférer rester en Afrique, mais les pays susceptibles de les accueillir ont reçu instruction de les refuser, comme l’a dit un migrant ivoirien logé à l’hôtel Royal d’Angers au journaliste Alexandre Mendel : « On voudrait bien aller au Ghana, mais le Ghana ne nous veut pas »(Valeurs Actuelles, 21/12/2017, p. 39). Lequel migrant explique aussi qu’il n’est pas venu par l’un de ces gros canots pneumatiques neufs à 4.000 euros dont personne ne veut dire qui les leur fournit, mais en avion ! « C’est grâce à un passeport et un visa volés que je suis venu. Ce n’est même pas ma photo dessus ! Le trafiquant, contre environ 3.000 euros, t’accompagne à l’aéroport d’Abidjan où un complice, à une guérite, te laisse passer. L’escale se fait à Casablanca. Pour les Marocains et les Français, les Noirs se ressemblent tous… » Qui fournit le passeport et le visa « volés », les 3.000 euros pour le passeur alors qu’un billet Abidjan-Paris coute entre 500 et 550 euros, achète la complicité de la police de l’air et des frontières ivoirienne, puis marocaine, car il serait naïf et insultant pour eux de croire que les policiers ivoiriens et marocains sont si stupides qu’ils ne savent pas voir que la photo ne correspond pas à l’individu qui leur présente le passeport. Et quel chef d’État français a convaincu le Roi du Maroc d’organiser le passage des migrants via Casablanca vers la France ?
On sait que les parcours de milliers de migrants syriens et irakiens ont été financés par des sociétés appartenant à George Soros, mais tous les autres ? On sait aussi que l’État français dépense plus de 400 millions par an rien que pour l’hébergement, la nourriture, l’habillement, le pressing, les cours de français des migrants. « Anzé (sic) c’est bien, ici, on nous paye tout » (un des migrants de l’hôtel Royal à Angers). Et au moins autant pour les associations qui facilitent l’accès des migrants en France. Paie-t-il aussi les voyages ? Fournit-il les visas comme il le fait en Algérie ? Rien n’est clair dans le rôle que jouent les autorités françaises dans l’immigration.
C’est pourquoi, puisque les français autochtones ne feront rien pour arrêter l’immigration comme l’on fait les hongrois et les autrichiens, faut-il au moins qu’ils se servent de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones pour exiger d’avoir le droit de défendre leur terre, leur civilisation, leur culture, leurs femmes et leurs enfants, leur religion et leurs valeurs républicaines.
Seulement ils ne le feront pas tant que les chefs de leurs partis politiques seront incapables de faire ce qu’ont su faire les corses et les canaques, savoir « s’unir malgré leurs différences » pour obtenir de l’état républicain le droit et les moyens techniques et financiers de défendre les droits du peuple français autochtone. Nous ne demandons pas à Wauquiez, Ménard, Poisson, Dupont-Aignan, Le Pen de fusionner leurs partis, nous leur demandons de mener une action commune pour défendre la France et les français. Ils auront 65% des français derrière eux.
L’Imprécateur
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L’AUTRICHE AVEC LE V4 CONTRE LA RELOCALISATION DES DEMANDEURS D’ASILE
Vienne voudra donc désormais, tout comme les capitales du V4, un retour aux fondamentaux de la Communauté européenne et un meilleur respect des souverainetés nationales.
Sebastian Kurz, le jeune chancelier autrichien, l’a confirmé dans une interview donnée au tabloïd allemand Bild juste avant Noël, et c’est un joli cadeau de Noël pour tous les Européens : l’Autriche s’opposera à la relocalisation obligatoire des immigrants arrivés illégalement en Italie et en Grèce, car on ne peut pas imposer à un pays sa politique d’immigration et il faut aider les vrais réfugiés dans leur pays ou, en tout cas, sur leur continent. La position exprimée par celui qui préside à Vienne une coalition des droites incluant le parti national-conservateur FPÖ correspond exactement à la position défendue depuis plus de deux ans par les pays du groupe de Visegrád.
Il pourrait, d’ailleurs, difficilement en être autrement au vu du programme de gouvernement signé par le parti de centre droit ÖVP de Sebastian Kurz et le FPÖ de Heinz-Christian Strache. Le FPÖ ayant pris la tête de six ministères, dont ceux de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Défense, ce parti qui prônait un rapprochement avec le V4 va forcément peser. Du reste, c’est en faisant de la lutte contre l’immigration et l’islamisation son cheval de bataille que Sebastian Kurz a réussi à damer le pion au FPÖ. Les deux partis sont donc désormais sur la même ligne, et c’est une ligne de droite.
Pour ce qui est des affaires européennes, Vienne voudra donc désormais, tout comme les capitales du V4, un retour aux fondamentaux de la Communauté européenne et un meilleur respect des souverainetés nationales, avec plus de subsidiarité dans les décisions et une limitation des domaines d’influence des institutions européennes. Dans ce contexte, les propos très politiquement corrects de Sebastian Kurz dans le Bild sur la procédure de sanction lancée par la Commission contre la Pologne, au titre de l’article 7, sont surprenants, car un vote de l’Autriche contre la Pologne irait à l’encontre de ce programme. Mais il faut sans doute mettre ces propos sur le compte de la prudence du jeune chancelier qui commence tout juste à gouverner. Il n’a certainement pas oublié que l’article 7 du traité européen, qui permet potentiellement de suspendre les droits de vote d’un État membre de l’Union européenne, avait été rédigé après les sanctions inefficaces prises contre les Autrichiens en 2000 pour les punir d’avoir porté au pouvoir la même coalition qu’aujourd’hui. Au moment du vote au Conseil européen de février, il est improbable que Vienne accepte que l’on poursuive une procédure de sanction qui pourrait, plus tard, viser aussi l’Autriche. Il en va de même pour la Roumanie, dont le président europhile affirme qu’elle pourrait aussi être sanctionnée au titre de l’article 7, et encore, bien sûr, de la Hongrie contre laquelle le Parlement européen demandait, récemment aussi, une procédure de sanction au titre de l’article 7. À force de vouloir sanctionner tous les gouvernements menant une politique non conforme à l’idéologie dominante libérale-libertaire et immigrationniste, les gauches européennes (au sens large, englobant également les fausses droites dans le style des Républicains français) sont en train de vider l’article 7 de son sens et de diviser gravement l’Europe. La ligne de division est curieusement la même que pour la question de la relocalisation des migrants, et c’est une raison de plus pour que l’Autriche intègre pleinement « le camp du mal ».
Reste à espérer une victoire de l’union des droites en Italie aux élections législatives de mars prochain. Le parti de centre droit Forza Italia de Silvio Berlusconi y est, en effet, allié à la Ligue du Nord (qui pèse autant que lui) et au parti nationaliste Fratelli d’Italia. Ces partis prônent, comme le FPÖ, un alignement sur les positions du groupe de Visegrád, aussi bien pour les questions d’immigration que pour la défense des souverainetés nationales. Cette coalition de droite est en tête dans les sondages, mais elle n’est pas sûre d’obtenir la majorité absolue.
http://www.bvoltaire.fr/lautriche-v4-contre-relocalisation-demandeurs-dasile/
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Immigration : 40 ans de trahisons pro-islamiques du Conseil d’Etat
Sur toutes les questions liées à l’immigration et à l’islam, le Conseil d’État agit en institution islamo-gauchiste dédiée à la défense de l’immigration musulmane et à la défense du signe islamique en France. Et ce depuis quarante ans.
1978. Droit d’émigrer et de travailler en France sans contrat de travail. En 1978, le Conseil d’État a annulé la décision du gouvernement de lier le droit à immigrer en France à l’existence d’un contrat de travail. https://www.gisti.org/doc/plein-droit/53-54/j1.html
1978. Le droit au regroupement familial. Contre la décision du gouvernement qui entendait subordonner l’immigration aux fluctuations de la croissance, le Conseil d’État a jugé que les immigrés avaient le « droit à une vie de famille ». Les femmes et les enfants des travailleurs migrants ont donc été autorisés à venir, vivre et travailler en France comme s’ils étaient des citoyens français. À partir de cette date, le « regroupement familial » est devenue le principal vecteur d’une immigration de peuplement en France. https://www.gisti.org/doc/plein-droit/53-54/j2.html
1980. Le droit à la polygamie. Le Conseil d’État estime que le fait de faire venir une seconde épouse ne heurte pas l’ordre public. Il faudra attendre 1993, pour qu’une loi annule l’arrêt dit Montcho du Conseil d’État. https://www.gisti.org/spip.php?article4160
1985. Le droit à l’immigration illégale. Contre le gouvernement qui décide l’expulsion immédiate des travailleurs étrangers dont le contrat de travail a été annulé, le Conseil d’État impose un délai d’expulsion de 24 heures, suffisant pour permettre à un immigré légal de devenir un immigrant illégal permanent. https://www.gisti.org/doc/plein-droit/53-54/j4.html
1989. Le voile islamique à l’école n’est pas « incompatible » avec la laïcité. En 1989, avec l’autorisation donnée aux écolières musulmanes de porter le voile islamique au collège, le Conseil d’État ouvre 15 ans de controverses. Il faudra attendre la loi de 2004 pour que le voile soit interdit à l’école. https://www.senat.fr/rap/l03-219/l03-2193.html
2011. Le Conseil d’État fait la liste des cas (santé, économie…) ou l’argent public peut légalement être utilisé pour construire des mosquée, portant ainsi un coup de poignard quasi définitif à la loi de 1905 sur la laïcité. http://www.conseil-etat.fr/Actualites/Communiques/Le-Conseil-d-Etat-precise-l-interpretation-et-les-conditions-d-application-de-la-Loi-du-9-decembre-1905-concernant-la-separation-des-Eglises-et-de-l-Etat
2013. Le Conseil d’État accorde aux mères voilées le droit de participer aux sorties scolaires. Les sorties scolaires étaient auparavant considérées comme une extension de l’école. La loi de 2004 qui interdit le voile islamique à l’école était donc appliquée aux mères voilées. En 2012, cependant, cette loi a été contournée et les mères voilées ont été autorisées à accompagner les élèves en sortie.http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/09/01/31001-20160901ARTFIG00123-sorties-scolaires-et-signes-religieux-la-lachete-de-najat-vallaud-belkacem.php
2016. Le Conseil d’État a autorisé le port du burkini sur les plages toutes les fois où le risque de « trouble à l’ordre public » n’était pas avéré. Le Conseil d’État a ainsi estimé que le scandale suscité par une femme en burqini à Nice, quatre semaines après qu’un terroriste islamiste ait assassiné 82 personnes, n’était pas un désordre public.
2016. Plus d’argent pour les « réfugiés ». Le Conseil d’État a jugé que l’État devait donner plus d’argent pour aider des dizaines de milliers de « réfugiés » à trouver un endroit pour dormir pendant que leurs dossiers étaient examinés par les agents d’immigration.
2017. Une mégamosquée financée par le contribuable parisien à Paris. Le Conseil d’État a fourni une solution juridique au maire de Paris pour construire légalement une mosquée géante et en faire don pour 99 ans à une association islamique.http://www.ufal.org/laicite/mosquee-municipale-de-paris-18eme-quand-le-conseil-detat-suggere-de-contourner-la-loi/
2017. Voile islamique dans les écoles d’infirmières. Le Conseil d’État a autorisé le port du voile islamique dans les établissements de formation des infirmières, annulant ainsi les règlements intérieurs qui interdisaient l’affichage ostensible de signes religieux.
http://www.atlantico.fr/decryptage/port-voile-en-ecole-personnels-sante-conseil-etat-cede-nouvelle-fois-devant-ccif-guylain-chevrier-3130328.html
2017. Douches publiques et toilettes pour les migrants. Le Conseil d’État a jugé que le gouvernement avait obligation de fournir des douches publiques et des toilettes publiques à Calais, où des milliers de jeunes hommes d’Afrique et du Moyen-Orient tentent chaque jour de traverser illégalement la Manche en direction de l’Angleterre. Cette décision est notamment fondée sur l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui dispose que cette obligation ne vaut que pour les prisonniers de guerre. Le Conseil d’État considère-t-il l’Etat français comme un geôlier de migrants ?http://www.lavoixdunord.fr/205004/article/2017-08-16/l-etat-annonce-des-equipements-mobiles-calais
La liste ci-dessus n’est pas exhaustive, mais les avis et arrêts du Conseil d’État en faveur de l’islam, de l’islamisme ainsi que les blocages de toute tentative de régulation de l’immigration ont eu et gardent un caractère systématique.
Et vous vous demandez encore où est l’ennemi…
Source -
Réflexion : Ça veut dire quoi « bien vivre ensemble » ?
Il y a des jours où tout passe et d’autres où on se dit que c’est ras-le-bol de cette affirmation. Ainsi, on ne cesse de nous rabattre les oreilles avec le « bien vivre ensemble ». Ça veut dire quoi au juste ? Que nous sommes amenés à accepter tout comportement qui ne serait pas tout à fait le nôtre, questions vestimentaire et alimentaire ?
Habitant dans le sud de la France, il m’est parfois bien difficile de ne pas réagir face à certaines situations, qui ne seraient acceptées nulle part ailleurs. Mais sous prétexte de « bien vivre ensemble », on accepte tout, en faisant parfois semblant de ne rien voir. C’est tellement plus facile de ne pas réagir. Ça évite les problèmes et les remises en question. Personnellement, je ne supporte pas de voir des femmes « déguisées » en fantômes noirs, dont on ne voit que les yeux. Si je ne me retenais pas, je pourrais arracher leur voile, mais, ça ne se fait pas et je me mettrais en danger car personne ne viendrait à mon secours.
Hé bien non ! Ce n’est pas à nous à subir, mais à faire comprendre à l’autre qu’il y a des efforts à faire pour s’intégrer en bonne intelligence et être accepté. La France est un pays où dominent la générosité et la tolérance. Nous, Français de souche, de génération en génération (ne remontons tout de même pas au Moyen-âge, quoique…), sous le fallacieux prétexte de notre bon cœur et de notre intelligence, nous acceptons tout en essayant de comprendre que « l’autre » a traversé bien des frontières, a subi bien des épreuves et qu’il est juste de l’accueillir avec la plus grande tolérance.
Cet « autre » a faim, a peur, ne sait pas encore parler notre langue (mais il apprendra) et surtout il arrive avec ses traditions, sa culture, ses habitudes et il fera venir les membres de sa famille dès qu’il le pourra, ce qui paraît tout à fait normal. Il n’est pas bon qu’un homme reste seul.
Bien sûr, il sait que la France est un pays grand et généreux et qu’elle ne peut certes « accueillir toute la misère du monde » pour reprendre une expression utilisée par un politique qui n’était pas de notre bord, mais permettre aux plus malheureux de survivre, dans un premier temps, puis de vivre dans un second temps, sous réserve que des efforts aient été faits pour l’intégration, ce qui n’est pas toujours facile, il faut en convenir, d’un côté comme de l’autre.
Les difficultés économiques actuelles de notre pays doivent cependant nous inciter à de la prudence pour éviter des débordements de toute nature. Il importe également que des structures, tant sociales qu’humaines, permettent le « bien vivre ensemble » dans des régions, des départements, des villes, des quartiers, qui peuvent accueillir et accompagner les nouveaux venus. Ils sont une richesse pour notre pays quand ils arrivent avec un savoir et une bonne volonté pour vivre autrement que là d’où ils viennent, suite à des guerres, des conflits, des problèmes graves divers et variés. Ils peuvent trouver une place dans notre société sous réserve que celle-ci ait la capacité de prendre le temps d’écouter et d’intégrer qui en sera digne.
La France n’est pas n’importe quel pays, elle qui fut Royaume et dispose d’une histoire extraordinairement riche, dont peu de pays peuvent se prévaloir. La France se distingue en tous points et mérite toute notre fierté, de la dynastie des Mérovingiens, à celle des Valois en passant par les Carolingiens et les Capétiens.
Il reste à espérer que cette histoire de France restera enseignée dans tous les lieux d’enseignement public et privé. Nous le valons bien et la question du « vivre ensemble » ne doit pas se poser. Elle s’impose naturellement. Question de respect et d’intelligence !
Solange Heisdorf
http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/divers/2602-reflexion-ca-veut-dire-quoi-bien-vivre-ensemble
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Faux certificats à des migrants : des médecins mis en examen, des présidents d’associations pro-migrants se faisaient 5000 euros par demande
Cinq médecins ont été mis en examen pour avoir délivré de faux certificats médicaux à des étrangers leur permettant de rester en France légalement et escroqué l’Assurance maladie à hauteur de près de 3,9 millions d’euros, a-t-on appris mardi de sources concordantes. Deux présidents d’associations à vocation humanitaire et deux de leurs rabatteurs ont également été mis en examen notamment pour « aide au séjour irrégulier en bande organisée, escroquerie et abus de confiance ». Les neuf suspects, arrêtés en Ile-de-France entre le 10 octobre et le 28 novembre, ont été placés sous contrôle judiciaire, a précisé une source judiciaire.
Les enquêteurs de la sous-direction de la lutte contre l’immigration irrégulière, rattachés à la préfecture de police de Paris, avaient débuté leurs investigations à la suite d’une dénonciation de l’Agence Régionale de Santé (ARS) à l’encontre de plusieurs médecins. L’enquête « démontrait que ce réseau sévissait depuis au moins 2012 avec la complicité de présidents d’associations et de rabatteurs, permettant à des étrangers d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb en situation irrégulière de rester en France en faisant valoir un statut de personnes malades », explique une source policière.
Contactés par de nombreux étrangers déboutés de leurs demandes de titres, les deux présidents d’associations montaient des dossiers de régularisation, en faisant état de pathologies mentales. Pour chaque demande, ils touchaient 5.000 euros qu’ils partageaient parfois avec certains rabatteurs. Les médecins, dont trois psychiatres, délivraient moyennant quelque centaines d’euros des certificats médicaux faisant état de fausses pathologies mentales et en profitaient pour escroquer massivement les caisses d’assurance maladie en déclarant notamment des consultations fictives.
L’un des médecins avait déclaré jusqu’à 27.000 consultations par an, soit 74 par jour, avec un pic à 800 consultations en un jour. Un autre praticien du réseau, surfacturait 867 fois de plus que la moyenne les actes médicaux à l’Assurance maladie. Plus de 489.000 euros, quatre appartements d’une valeur de 1,285 million d’euros, des articles de luxe et deux voitures ont été saisis par les enquêteurs, assistés des effectifs de la PIAC (Plate-forme d’identification des avoirs criminels). (…)http://www.fdesouche.com/923245-faux-certificats-a-des-etrangers-5-medecins-poursuivis
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DAL, maître dans l’art du squat
L’association Droit au logement (DAL) a fait de l’occupation illégale d’un immeuble une opération politique à grand spectacle et une arme idéologique : elle est à l’origine de la plupart des squats qui ont fait parler d’eux à Paris de 1987 à 2001.Jusqu’en 1986, les squats parisiens existaient, mais n’avaient aucun retentissement médiatique : ils étaient marginaux, évidemment illégaux, considérés et traités comme tels. C’est en 1987 que le regard médiatique et politique a changé, influençant dans une certaine mesure celui du public. A l’origine de ce changement, l’association Comité des mal-logés qui deviendra trois ans plus tard DAL. Elle a pour porte-parole Jean-Baptiste Eyraud, maoïste pur jus, partisan d’un État nourrice qui tiendrait ses citoyens sous perfusion, et bien sûr contempteur du droit de propriété.Le premier objectif de l’association est de faire du bruit : non pas pour reloger les familles misérables qu’elle instrumentalise, mais pour attirer l’attention sur les carences des pouvoirs publics en matière de logement social. A l’origine, son but est en effet de pousser à la construction de logements sociaux.Rapidement, elle mesure l’intérêt de se focaliser sur des « demandeurs de logement d’origine africaine ». Jean-Baptiste Eyraud se révèle un communicant redoutable. Chaque squattage s’accompagne de reportages écrits et télévisés, qui le précèdent même parfois puisque les cameramen ont miraculeusement le temps de se préparer avant l’arrivée des squatteurs majoritairement étrangers. Après avoir installé les squatteurs, DAL fait mine de découvrir des conditions insalubres et organise dans la foulée une manifestation pour exiger le relogement des squatteurs. Le tout livré clés en main aux médias.Il ne reste à la presse qu’à trouver quelques formules pour faire pleurer dans les chaumières : « Dans la froide nuit d’hiver, des familles entières dorment sous des bâches », ou encore : « La population du quartier, unanime, apporte son soutien aux squatteurs. Des mères de famille offrent des pâtisseries, préparent des thermos de café et distribuent du chocolat aux enfants » (formules citées par Julius Muzart).L’entreprise de culpabilisation est brillante : quel monstre faudrait-il être pour ne pas être ému ? Comment ne pas s’identifier à ces riverains charitables ou, mieux, solidaires ?Dans la réalité en revanche, pendant que les médias mettent en scène des familles africaines ravies de leurs nouveaux logements, les voisins commencent à déchanter au milieu des trafics en tous genres, conséquence prévisible du squat.L’association DAL a connu ses heures de gloire à l’arrivée de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris. Il a donné l’ordre à ses services de reloger en priorité les protégés de l’association.Entre 2002 et 2006, 90% des relogements urgents réalisés par la Ville bénéficièrent ainsi à des squatteurs, majoritairement originaires d’Afrique noire.Jean-Yves Le Gallou, Immigration, la catastrophe. Que faire ?