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Nouveau plan banlieue, nouvelle esbroufe ! - Journal du vendredi 27 avril 2018
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L’État islamique veut infiltrer l’Europe
David Beasley, le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial des Nations Unies, dans un entretien au quotidien britannique The Guardian, sonne l’alarme sur les accointances entre Daesh et vague migratoire : les commandants de l’État islamique en fuite de la Syrie sont en train de conspirer avec les groupes islamistes africains comme Boko Haram ou les ramifications locales d’Al Qaïda pour fomenter et infiltrer une nouvelle vague migratoire vers l’Europe.
« Vous êtes sur le point de devoir affronter quelque chose de semblable à ce qui est arrivé il y a quelques années. Avec la différence qu’il y aura plus d’extrémistes infiltrés parmi les migrants »
a dit au journal anglais Beasley, ex-gouverneur républicain de la Caroline du Sud aux États-Unis lors d’un déplacement à Bruxelles pour un sommet sur la Syrie.
L’objectif explique le directeur du programme alimentaire est « de provoquer le chaos » en Europe.
Francesca de Villasmundo
http://www.medias-presse.info/letat-islamique-veut-infiltrer-leurope/90959/
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En première ligne, toujours – Romain Espino (Les Identitaires)
Disons-le franchement : avec Mission Alpes, nous visions une réussite égale à nos précédentes grandes opérations, mosquée de Poitiers ou Mission Méditerranée. Mais jamais nous n’aurions osé espérer une réussite aussi totale, et même décisive. Une réussite politique, médiatique et militante. Nous avons changé le réel, inversé les rapports de force. Le vendredi, les clandestins entraient à leur guise. Le samedi, c’était terminé. Le vendredi, les passeurs de clandestins agissaient en toute impunité. Le mardi, trois d’entre eux étaient emprisonnés.
Il ne s’agit pas de se payer de mots ou de survendre une action, mais de se livrer à des constats factuels. Nous avons vaincu sur tous les fronts que nous nous étions fixés. En plein débat sur l’immigration à l’Assemblée nationale, nous avons cristallisé les positions. Nous avons illustré par l’image le scandale de nos frontières passoires. Nous avons renforcé le camp patriote.
Médiatiquement, nous avons occupé le terrain, nous avons enlevé le monopole de la parole aux prétendus « charitables ». J’ai moi-même pu, à plusieurs reprises, m’exprimer en direct comme sur RMC chez « Les Grandes Gueules ».
Durant le week-end, lors de nos contacts avec la gendarmerie comme avec la direction centrale de la Police aux frontières, nous avons pu constater combien ceux-ci étaient en sous-effectif. Du fait de notre présence, dès dimanche soir, Gérard Collomb annonçait le renfort d’une compagnie de gardes mobiles et une demi-compagnie de CRS. C’est en ce sens que notre action a été décisive, qu’elle change la situation pour les Hautes-Alpes, pour cette grande majorité de Français qui ne veulent pas que le Briançonnais deviennent Calais.
Mission Alpes a été aussi une réussite militante éclatante. Réussite de logistique et d’esthétisme. Réussite de méthode : nous avons agi dans le calme, pacifiquement. Nous étions à visage découvert. Nous n’avons rien à cacher. Nous sommes qui nous sommes. Nous l’assumons. En première ligne, toujours.
Au regard de ces victoires, le prix à payer est dérisoire. Je ne veux pas parler du coût logistique mais humain. Dès lundi, deux pertes d’emploi. Quelle importance ? Si l’on n’est pas prêt à faire de si petits sacrifices personnels, comment sauver la France et l’Europe ? Quant au coût de la logistique, ce n’est que de l’argent. Un moyen de faire avancer nos idées. La presse s’est beaucoup demandée d’où venaient les 30 000 euros du coût logistique. Tout simplement de nos donateurs. Si nous étions 100 sur la montagne, il y a derrière nous, au soutien, une armée de donateurs français. Entre ceux qui donnent dix euros et ceux qui donnent 2 000, nous ne faisons aucune différence, car ce qui compte le plus, ce n’est pas l’addition finale en euros, c’est le nombre de personnes derrière nous. Ce nombre, je n’en doute pas, va encore augmenter, de même que le nombre de jeunes à nous rejoindre va s’accroître aussi.
Mission Alpes n’est pas terminée. Des équipes sont restées sur place pour surveiller la zone mais aussi travailler en concertation avec les habitants qui ne veulent plus supporter la loi d’une minorité. D’une certaine manière, il est possible que tout ne fasse que commencer…
Romain Espino
Texte repris du site de : Les Identitaires
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Un manifeste irresponsable
Odan Lafontaine répond au Manifeste contre le nouvel antisémitisme. Extrait :
"[...] Mécompréhension inconsciente ou volontaire de l’islam et du fait religieux, mépris pour les religions, double éthique… Décidément, ce manifeste semble marqué à tout le moins d’un dilettantisme vraiment irresponsable. Certes, comme rappelé précédemment, il faut condamner toute violence, notamment commises en raison de haines religieuses, à l’encontre des juifs comme de quiconque. Mais le faire ainsi ne fera qu’exacerber les oppositions et les conflits. On n’éteint pas un incendie avec du pétrole… A croire donc que serait le but recherché par certains. Pas plus qu’on ne l’éteint avec un verre d’eau.
Car on pourrait tout à fait envisager d’autres initiatives propres à favoriser l’apaisement. Des mesures de bon sens pourraient être envisagées, qui ne sont pas même évoquées dans ce manifeste, à commencer par le simple respect du droit international dans l’affaire israélo-palestinienne. On pourrait aussi mettre en question l’arrimage de la politique étrangère française pour de bien sombres raisons aux intérêts des pires théocraties islamistes (Qatar, Arabie Saoudite), de même que son soutien aux groupes jihadistes (Libye, Syrie, Irak…) ou bien les faveurs exorbitantes accordées en France aux Frères Musulmans, tous procédant des courants les plus régressifs de l’islam. Mais ce serait alors toute une politique poursuivie depuis un siècle au moins qu’il faudrait remettre en cause, au risque de fâcher les énormes intérêts géopolitiques et financiers qu’elle sert, comme dénoncé dans La Laïcité, mère porteuse de l’islam ? L’Occident semble de toute façon bien loin de s’engager dans ce type de démarche, tout à fait envisageable au demeurant. La Russie le fait bien, elle qui, de façon cohérente, accompagne un processus de condamnation du salafo-wahhabisme par les musulmans eux-mêmes (cf. le « Congrès de Grozny » de l’été 2016).
Sera-t-il plus facile aux Occidentaux et aux musulmans de prendre du recul critique et de mettre en question les idéologies qui les gouvernent, tant sur le plan collectif que personnel ? C’est-à-dire considérer d’une part les causes réelles de ce « nouvel antisémitisme » en questionnant le sens et la pertinence de cette exécration islamique des mécréants – et considérer également qu’il n’y a pas de nature humaine supérieure, pas d’illuminés ni d’obscurantistes, pas d’élus ni de réprouvés, pas d’avant-garde ni d’arrière-garde, mais que nous appartenons tous à la même humanité, et que, pour reprendre la formule de Martin Luther King, « nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, faute de quoi nous allons mourir tous ensemble comme des idiots». Bien plus que tous ces manifestes irresponsables, voilà à mon sens une vraie clé de réflexion, de dialogue et d’avenir pour désamorcer les guerres qui se préparent."
Michel Janva
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Les Brigandes - Promenade des Anglais
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Pour le président du parti ISLAM, la charia est «en conformité» avec la Constitution belge
Séparer les femmes des hommes dans les transports ou encore concilier la charia avec la loi belge : en pleine polémique autour de son programme ouvertement islamiste, le président du parti Islam, Abdelhay Bakkali Tahiri, a répondu à RT France.
C’est ainsi que le président du parti ISLAM n’hésite pas à proclamer que leur charia serait «en conformité» avec la Constitution belge…
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EN FRANCE, ON AIME ...
Jean-Claude Thialet
Quelle potion magique rendra suffisamment de virilité aux "Souchiens", non pour prendre au colback (à la façon du dessin ci-dessus, ce qui ne serait pas jugé républicainement "correct" !) nos hôtes dont une minorité grandissante commence à dépasser les bornes, mais simplement pour oser leur dire en face : ras-le-bol de vos exigences accrues, ras-le-bol aussi de vous voir couvrir par votre silence (voire votre solidarité plus ou moins affichés) tous les actes dont vos correligionnaires se rendent coupables et qui remplissent nos prisons, quand ils n'ont pas plongé dans la désolation les familles victimes d'attentats commis au nom de votre Dieu, le Puissant et le Miséricordieux !
Oui, quelle potion magique rendra leur virilité à ceux auxquels il reste encore quelques gouttes de sang gaulois et qui, formatés à la "pensée unique" et au "politiquement correct" par l'Ecole de la République, les Médias et les Assoces en tous genres qui ont fait de l'antiracisme leur fonds de commerce (avec les subventions payées par le contribuables !), sont émasculés par la "Police de la Pensée" et la loi "scélérate" !(1) Fabius/Gayssot aggravée sur proposition du député "de droite" Lellouche ? Des Gaulois qui sont de plus en plus aux prises avec d'autres Associations (toutes animées par l'esprit de gauche !) qui passent leur temps à vouloir interdire aux autres ce qu'ils n'apprécient pas, ou ce contre quoi ils militent. Tout cela au nom de (faux) principes moraux ou philosophiques ! Par exemple la chasse et la corrida (2) ...
Notes
(1) le mot est de Toubon Jacques, passé aujourd'hui à la Socialie (avant de rejoindre "La République en Marche" ?) comme "Défenseur des Droits" (sûrement pas ceux des "Souchiens" !) et qui avait oublié - devenu Ministre de la Justice (Garde des Sceaux) dans les gouvernements Juppé I et II - de demander l'abrogation de cette "loi scélérate" dont il se sert peut-être aujourd'hui...
(2) précision pour les adeptes de la bien-pensance : je ne suis ni chasseur ni aficionado. Tout juste un monarchiste qui entend que son Pays, la France, Pays à la Culture bi-millénaire, conserve ses moeurs et ses traditions, sans être obligé d'adopter celle d'étrangers au nombre sans cesse grandissant (3) et dont le but final (plus ou moins affiché par certains imans et dirigeants d'Associations de Musulmans) est d'imposer au Pays du "Dâr al-Harb" (le "Pays de la Guerre", ce qu'est la France pour le Coran, Livre qui a force de Loi pour l'Islam !) l'Ouma et la Char'ia. Sinon avec le sabre, du moins par le nombre qui, si l'on en croit les démographes de tous bords (eh oui ! il y a des démographes de gauche !) finira par l'emporter. Au plus tard en 2050 si l'on en croit, disons les moins ... optimistes !
(3) merci à Giscard Valéry et à Chirac Jacques pour leur "Regroupement familial" et leur "IVG", merci à leurs dignes successeurs, particulièrement à Macron Emmanuel et à Edouard Philippe dont la Loi "Asile et Immigration" ne fera qu'aggraver certain "regroupement"...
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Attentat de Carcassonne : le blessé est "miraculé"
Le vendredi de l'attentat, Renato a garé son Opel Corsa blanche près de l’aire des Aigles de la cité de Carcassonne. Jean Mazières, un viticulteur à la retraite de 61 ans, l’accompagnait. Vers 10 heures, le terroriste a ouvert le feu sur les deux hommes. Le retraité meurt. Touché à la tête, Renato n’a jamais perdu conscience.
Le 29 mars, le Salon beige relayait la prière de sa mère, portugaise et catholique.
Le 26 avril, 20 Minutes parle de lui comme étant un "miraculé".
« Estou de volta gente », autrement dit, « je suis de retour ». Voilà le dernier message que Renato Silva, le jeune homme blessé d’une balle dans la tête à Carcassonne, le 23 mars, lors des attentats dans l'Aude. Après plus d’un mois d’hospitalisation, miraculé de 26 ans, sorti du coma le 2 avril, doit rentrer chez lui aujourd’hui. Son père indique :
« Il est miraculé, oui, on peut le dire comme ça. Il avait sans doute le bon Dieu de son côté. »
« Il reste une paralysie faciale, et il est encore sourd d’une oreille, et il ne peut pas encore marcher tout seul ».
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En Allemagne, l’arrivée massive de migrants a provoqué une hausse de l’antisémitisme
ALLEMAGNE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
«Nous faisons face à un nouveau phénomène, puisque nous avons beaucoup de réfugiés parmi lesquels il y a par exemple des personnes d’origine arabe, qui importent une autre forme d’antisémitisme dans le pays», a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel à la Channel 10, une chaîne privée israélienne.
«Mais malheureusement, l’antisémitisme existait auparavant», s’est-elle cru obligée d’ajouter.Ces propos surviennent de manière tardive, alors qu’une agression antisémite a fait ressurgir il y a quelques jours le problème de l’antisémitisme d’importation
En effet, le 17 avril, deux jeunes portant une kippa ont été agressés alors qu’ils marchaient dans un quartier huppé de Berlin. Les agresseurs étaient trois jeunes, dont l’un au moins parlait arabe, a affirmé l’une des victimes, Adam, 21 ans.
Selon le journal Bild, le présumé agresseur principal qui vient de se livrer à la police est un réfugié syrien ayant vécu dans un centre pour migrants près de Berlin.
La dénonciation de l’antisémitisme a même ébranlé le monde de la culture
Oui, la principale récompense musicale allemande a été supprimée mercredi en raison d’un scandale antisémite. Depuis 15 jours, une polémique plombait le prestigieux prix ECHO après la remise de la récompense dans la catégorie de l’album hip-hop le mieux vendu aux rappeurs Kollegah et Farid Bang, des textes tels que « mon corps est aussi sculpté qu’un prisonnier d’Auschwitz » ou « fais un autre holocauste, montre-le avec un Molotov », qui ont suscité la polémique. Quelques minutes après l’annonce de la suppression de cette récompense, la maison de disque des chanteurs, BMG, annonçait rompre leur contrat. Ces annonces interviennent le jour où dans plusieurs villes d’Allemagne s’organisent des rassemblements de solidarité à la suite de l’agression de la semaine dernière
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Après un demi-siècle de campagnes contre l'immigration
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Le projet de loi Asile et Immigration de Gérard Collomb a donc été voté ce 22 avril dans la nuit, et il a ainsi passé l'étape, avec deux jours de retard sur la date prévue, de la première lecture à l'Assemblée. Adopté plus difficilement encore que les autres réformes par l'actuelle majorité, ce texte fait figure de marqueur. Il reflète, en effet, une coupure profonde de l'opinion européenne.
Pour autant que la vie parlementaire reflète effectivement le pays, les détails chiffrés du vote et du débat méritent d'être soulignés : 61 heures de paroles, dont près de 14 pour les députés de la droite et 8 pour les 17 mélenchonistes, Plus significatives encore, les défections et abstentions au sein des deux groupes macroniens battent les records : si l'on a souligné les votes hostiles au projet d'un élu LREM et d'un élu MODEM, on ne peut que s'interroger sur les refus de participer au scrutin de 99 inconditionnels théoriques du président Jupiter et de 8 parmi les 41 centristes affiliés au mouvement du maire de Pau. Sur 999 amendements déposés, 53 ont été adoptés.
Entériné par 228 voix contre 193 contre, il s'agit donc au total du texte le plus mal voté de l'ère Macron.
Au-délà de cette séquence législative hexagonale, on perçoit de plus en plus clairement, après un demi-siècle de campagnes, combien la question de l'immigration a pris une place centrale sur l'échiquier politique de notre Vieux Continent.
Partout en Europe, on voit en effet se développer des campagnes de protestation contre les excès de la vague migratoire. En 2015, la chancelière Merkel commit une erreur historique. C'est elle qui a ouvert à cet égard la boîte de Pandore. Elle, qui en 2011 avait proclamé la fin du modèle multiculturel en Allemagne, avait cru pouvoir quatre ans plus tard, imposer l'ouverture aux réfugiés des frontières de l'Europe. Or, son fameux "wir schaffen das" [nous y arriverons] du 31 août aura surtout déclenché des réactions de rejet dans la plupart des pays d'Europe centrale.
Chez elle, au sein même de la coalition conservatrice sur laquelle elle s'appuie, une coupure durable la sépare en fait, depuis lors, de la CSU bavaroise. Au président de ce parti, Horst Lorenz Seehofer, elle a été contrainte de confier le ministère de l'Intérieur. Le changement correspond au passage du concept de grande coalition à deux, avec les sociaux démocrates, à celui d'un gouvernement à trois partis, CDU, SPD et CSU. Pendant 70 ans cette formation avait été plus que l'allié, une sorte de satellite, sinon de succursale, de la CDU, de référence démocrate-chrétienne. Aujourd'hui, en tant que dirigeant non pas démocrate-chrétien mais chrétien-social, Seehofer se prononce ouvertement pour "une ligne politique plus dure"(1)⇓.
Tous les familiers de la pensée d'un La Tour du Pin, premier inspirateur de la série des grandes encycliques du catholicisme social savent, du moins je l'imagine, que celle-ci ne peut pas se confondre avec la descendance de Marc Sangnier aujourd'hui totalement digérée, en Europe, par les cercles de pouvoir(2)⇓
De façon tout à fait naturelle, les chrétiens-sociaux de Bavière se rapprochent désormais de partis conservateurs analogues, clairement hostiles à la politique d'immigration, et à ce qu'ils considèrent comme l'islamisation de l'occident. Puissamment représentés dans l'espace germanophones, ils s'appellent en Suisse alémanique, le Schweizerische Volkspartei, connu en France sous le nom d'Union démocratique du centre, et auquel sont attachés les noms de personnalités comme Christoph Blocher ou Oskar Freysinger ; en Autriche ils sont représentés par l'ancien Österreichische Volkspartei, rebaptisé en 2017 Nouveau parti populaire. Celui-ci présidé par Sebastian Kurz, désigné en décembre 2017, à la suite d'élections victorieuses, chancelier à la tête d'un pays si longtemps dominé par la sociale-démocratie.
Or, au plan européen, il est à noter que le Parti populaire européen, au sein duquel les conservateurs voisinent avec la mouvance démocrate-chrétienne, vient de prendre une décision clef, celle de maintenir en son sein l'appartenance du Fidesz hongrois, le parti de Viktor Orban, clairement opposé à Angela Merkel.
La droite, en France, du moins celle qui se dit aujourd'hui republicaine, et qui l'est hélas probablement, a récemment repris ce thème du frein à la vague migratoire. Elle le fait, depuis quelques temps, sous l'impulsion de Laurent Wauquiez, dont cette ouverture représente actuellement le seul espace de perspective politique, depuis la déroute de François Fillon en 2017(3)⇓
Ce n'est pas en France, par conséquent, que la campagne anti-immigration a pris son premier essor. En 1971 Ordre ouveau, le mouvement aux références très européennes, suscite une version française du National Front anglais, à l'enseigne de la Flamme tricolore du Mouvement Social Italien. Ce parti se lança à partir de 1972 dans l'arène électorale, où il piétina pendant quelque 10 ans. Ceci sans attacher au départ beaucoup d'importance à la campagne contre l'immigration.
C'est en Angleterre qu'elle avait vraiment commencé, il y a maintenant un demi-siècle, en 1968. Cette année-là, en effet, ce fut le 20 avril au congrès de Birmingham du parti conservateur, que le député Enoch Powell déclara notamment : "Si je regarde vers l'avenir, je suis empli de sombres présages ; tel le poète romain, il me semble voir le Tibre écumer d'un sang abondant". De tels propos, venant du ministre de la Défense du shadow cabinet, deputé depuis 1950, provoquèrent un scandale énorme au Royaune Uni et sa mise à l'écart du parti conservateur. On s'empressant de surnommer "discours des flots de sang" cette référence à Virgile.
Jusque-là les campagnes anti-immigration avaient été menées par des groupements britanniques radicaux. L'un d'entre eux en 1967 était parvenu à surclasser les autres, sous l'appellation de National Front, un temps sous la sulfureuse direction de feu John Tyndall (1934-2005).
Ce n'est pas la campagne moralisante qui interrompit l'essor du National Front au Royaume Uni. Si pendant toute la période de 11 ans, de 1979 à 1990, où Thatcher a gouverné la Grande Bretagne, la prospérité, que ce pays avait retrouvée, attira encore des centaines de milliers d'immigrants, son Nationality Act de 1981 a tout de même mis fin à l'attribution automatique de la citoyenneté britannique aux ressortissants ressortissants des 53 pays du Commonwealth britannique(4)⇓
C'est cela et non la diabolisation qui a fait reculer le National Front et le réduire à une dimension groupusculaire.
JG Malliarakis
Apostilles
- cf. son entretien donné au Spiegel daté du 21 avril : "Seehofer pour un cours plus dur"⇑
- cf. Vers un ordre social chrétien ⇑
- cf. l'entretien de Robert Ménard avec Yves Thréard sur le site du Figaro"Wauquiez ne gagnera jamais seul"
- cf. "Le Legs pragmatique de Margaret Thatcher notre chronique du 20 avril 2013. ⇑