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immigration - Page 929

  • «L’avenir appartient à ceux qui ne capitulent pas»

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    Par rapport à nos ancêtres, nous nous sommes vraiment distingués par la lâcheté, la passivité fataliste et la paresse. Tout cela, cependant, peut changer rapidement.

    Un entretien avec Milos Kovic, historien, professeur qui a publié un livre sur un moment difficile où seul un chemin restait pour la Serbie et pas très prometteur – « L’unique voie : Pouvoirs de l’Entente et la défense de la Serbie en 1915 ».

    A quel point est-elle précise la théorie selon laquelle il existe des événements tragiques, d’une force exceptionnelle, qui façonnent vraiment l’identité d’une nation ? Comment cela se passe-t-il et quid si nous n’apprenons pas la leçon de ces expériences ?

    – L’éminent écrivain français Renan a écrit dans sa conférence « Qu’est-ce qu’une nation? » que les gens sont souvent liés par des souvenirs de souffrance partagée, et les Serbes ne font pas exception. Aujourd’hui, lorsque la Yougoslavie n’est plus, il n’y a aucune raison pour que Jasenovac ne soit pas ramené au centre de l’identité serbe, tout comme les Juifs l’ont fait avec Auschwitz.

    Au cours des guerres des Balkans et la Première Guerre mondiale, nous avons eu une grande victoire, mais aussi beaucoup de souffrances. Nous avons toujours été critiqués pour bâtir notre identité sur la souffrance, la défaite et, par conséquent, pour ne pas regarder vers l’avenir.

    – Lorsque les Américains vous posent une question comme celle-ci, ils devraient se souvenir du spectacle de Hollywood « 300 » sur Leonidas, qu’ils ont filmé et gagné une somme d’argent considérable. Quelle est l’éthique enseignée dans ce film? Il ne s’agit pas de célébrer seulement les défaites. Les batailles sont menées afin d’être gagnées. Personne ne veut mourir. L’éthique de la guerre exige du courage, de la sagesse et de la victoire. Et les défaites nous apprennent des leçons et elles devraient nous rendre plus sages.

    Si nous établissons une comparaison entre le comportement des Alliés pendant la Première Guerre mondiale et ce qui s’est passé dans les années quatre-vingt-dix, nous pouvons constater que dans les deux cas, les intérêts serbes ont été écrasés et trahis, mais malgré toutes les décisions préjudiciables pour nous, nous marchons toujours vers l’intégration européenne.

    – En 1914, l’Empire austro-hongrois avait un bâton dans une main, et dans un autre, il avait un sac, et ils ont offert l’intégration à la Serbie, de meilleures routes, de meilleurs soins de santé, de meilleures écoles. La seule condition était d’abandonner l’indépendance. Aujourd’hui, l’UE a le même comportement, pire encore. Le bâton est plus épais et les carottes sont plus fines. Il est intéressant de noter que, à l’heure actuelle, un grand pourcentage de Serbes sont prêts à plonger le pays dans l’UE et à renoncer à la souveraineté et à la liberté, et en 1914, cela était impensable.

    Pourquoi était-ce impensable?

    – Les réponses se trouvent en nous-mêmes. Nous sommes soumis à un traitement spécial par les grandes puissances qui ont appliqué des méthodes similaires à Hawaii, aux Philippines, au Far West, en Inde. Mais nous ne pouvons pas tout le temps jeter la faute sur quelqu’un d’autre. L’honneur serbe a été rendu célèbre par les Serbes de la Republika Srpska et l’ancienne République de Krajina (en Croatie). Regardez le malheureux Monténégro, l’ancienne Sparte serbe. Ou notre Belgrade affligée, qui agit toujours comme si c’était la capitale de la Yougoslavie. Par rapport à nos ancêtres, nous nous sommes vraiment distingués par la lâcheté, la passivité fataliste et la paresse. Tout cela, cependant, peut changer rapidement. Vladislav Petković Dis (poète serbe) se lamentait de la même manière sur les vices serbes, à la veille des grandes victoires 1912-1918. Nous n’avons besoin que de détermination, d’intelligence et de courage.

    De nos jours, beaucoup de gens croient que nos défaites de la fin du XXe siècle sont enracinées dans les victoires des guerres des Balkans et de la Première Guerre mondiale, parce qu’à cette époque, nous avions obtenu un nouvel Etat?

    – Je dirais que ce genre de débat ne concerne que les années quatre-vingt-dix. Les générations qui fuyaient la mobilisation militaire et protestaient contre leur propre pays, alors que les Serbes de l’autre côté du fleuve Drina se battaient pour la survie, maintenant ils fuient leur propre faiblesse et accusent leurs grands-pères et leurs arrière-grand-pères. Ces pères ont plongé un sabre puissant dans la pierre dure, et leurs fils, ne pouvant sortir cet épée, en accusent leurs pères. Nos grands-pères nous ont laissé un excellent Etat yougoslave. Nous, notre génération, nous n’avons pas su le conserver. Il est facile de jeter la faute sur les morts pour notre propre faiblesse. Regardons dans le miroir et répondons à la question de savoir où nous étions et ce que nous avons fait dans les années quatre-vingt-dix, lorsque la Yougoslavie a été démantelée et ce que nous faisons aujourd’hui lorsqu’ils essaient de détruire notre Serbie.

    Qu’est-ce qui est réellement arrivé aux Albanais en 1912, 1913, 1914 et après 1941?

    – On avait proposé aux Albanais musulmans, qui étaient une classe privilégiée dans l’Empire ottoman, de vivre dans un Etat yougoslave relativement bien ordonné et moderne au lieu de vivre dans l’Empire ottoman. En tant que citoyens égaux avec leurs anciens serfs. Malheureusement, la plupart d’entre eux ont refusé. L’hostilité des Albanais vis-à-vis du nouvel Etat était fondée sur des motifs religieux et de classe. C’est pourquoi, dans la guerre mondiale qui s’en suivait, la majorité a pris parti des occupants et des ennemis du peuple serbe et ont de nouveau commis un génocide contre le peuple serbe au Kosovo et en Macédoine, mais aussi contre les Macédoniens.

    Dans quelle mesure le problème a-t-il été exploré dans l’historiographie serbe? Y avait-il des punitions et des représailles dans l’armée serbe?

    – Oui il y en avait. Il y a des commandements conservés des officiers lors de la retraite en Albanie indiquant que tout vol de civils albanais serait sévèrement puni. Dans la petite histoire Resimić, le batteur, Dragisa Vasic décrit un tel cas, lorsque les soldats serbes affamés, en traversant l’Albanie, volent de la volaille dans un village albanais et, à la demande des paysans, l’officier serbe fusille ces enfants. C’était un événement historique vrai.

    Simon Sebag Montefiore dans son Jérusalem, considère les Albanais très au sérieux et note qu’ils sont devenus un groupe ethnique fort depuis le début du 19e siècle. Par quel moyen les avons-nous sous-estimés en tant que groupe et un pouvoir politique?

    – Il faut dire que Belgrade a vraiment sous-estimé le nationalisme albanais et qu’il était généralement méprisé. Nous n’avons pas été en mesure d’encourager les professionnels des études albanaises. Il y en avait, mais pas assez. Il est encore difficile de trouver quelqu’un qui s’occupera de cette question importante. Contrairement aux Albanais qui, au moins au Kosovo-Metohija, apprenaient le Serbe, nous n’apprenais pas l’Albanais. Donc, il y a eu une sous-estimation, en particulier du nationalisme albanais, et nous en avons payé le prix. Néanmoins, nous ne devons pas perdre de temps en nous accusant nous-mêmes, nous ne devons pas perdre confiance en notre propre force et nous ne devons pas oublier que l’avenir appartient à ceux qui ne capitulent pas.

    Milos Kovic 31/05/2017

    Traduction du Serbe : Svetlana MAKSOVIC

    Source:
    https://zurnalist.rs/intervju-nedelje/item/1369-bitke-se-vode-da-bi-se-pobedilo.html
    25.05.2017.

    Milos Kovic : Historien serbe, docteur en sciences historiques et professeur adjoint au département d’histoire, Faculté de philosophie de Belgrade, Serbie.
    Il est l’auteur du best-seller historiographique « Disraeli and the Eastern Question » (« Disraeli et la question de l’Est ») – Ed.
    Par Oxford University Press, 2011. 364 pp. / Revue: British Scholar:
    http://britishscholar.org/publications/2012/11/27/november-2012-disraeli-and-the-eastern-question/
    Les domaines de sa recherche sont les relations internationales (fin du 18e au début du 20e siècle), l’histoire des idées politiques (fin du 18e au début du 20e siècle).
    Il était à l’Université d’Oxford pour un développement professionnel en 2004-2005. Il a participé à des conférences internationales à Londres, Florence, Iéna, Sofia, Belgrade.

    Image : Photo d’un soldat de la Grande guerre

    https://www.polemia.com/lavenir-appartient-a-ceux-qui-ne-capitulent-pas/

  • Chanas sans migrants : Génération Identitaire a occupé le futur centre d’accueil !

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    L’hôtel Formule 1 de Chanas, en Isère, n’accueillera pas de demandeurs d’asile pour le moment. Le projet d’hébergement a reçu un avis défavorable de la Préfecture vendredi “pour des raisons de sécurité”.

    Les militants de Génération identitaire, qui ont occupé le toit de l’hôtel de F1 de Chanas samedi, assurent que leurs revendications ont été entendues.

    Voici les revendications de Génération identitaire formulées dans un communiqué de presse publié samedi :

    L’État a récemment racheté l’hôtel Formule 1 de Chanas au groupe Accor, et s’apprête à y installer plus de 200 « migrants » durant l’été. Cette opération a été menée sans que le maire ni les habitants de la commune ne soit consultés. L’État poursuit sa politique scandaleuse de dissémination des « migrants » dans les communes françaises, alors que toutes les enquêtes d’opinion montrent qu’une large majorité de la population y est opposée et que des Français meurent encore régulièrement dans la rue faute d’aide et de logement. Pour eux pas d’achat d’hôtel ni de réquisition d’urgence.
    Génération Identitaire réclame à travers cette occupation, l’arrêt pur et simple de l’accueil systématique des « migrants », ainsi que leur répartition dans les petites communes, dont les habitants aspirent à vivre sereinement et en sécurité. La France est confrontée à une profonde fracture identitaire, et la fuite en avant du gouvernement vers toujours plus d’immigration aggrave de manière irresponsable cette situation.

  • Radio Libertés/TVLibertés : Jean-Marie Le Pen : L’immigration reste le problème n°1 !

  • Le « street pooling », un inquiétant gaspillage d’eau

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    Arnaud Raffard de Brienne

    Alors que, faute de précipitations suffisantes l’hiver dernier, s’allonge de semaine en semaine la liste des départements et régions en alerte sécheresse, les citoyens sont priés d’oublier leur piscine et d’éviter de laver leur voiture ou d’arroser leur jardin. Les habitants de certaines communes et banlieues semblent à mille lieues de ces considérations écologiques et pratiquent allègrement le « street pooling », ce jeu de rue né à New-York, consistant à ouvrir les bouches et poteaux à incendie pour admirer les geysers qui en jaillissent et prendre de coûteuses douches aux frais des contribuables.

    Loin d’être anecdotique, cette pratique, émanant le plus souvent de quartiers et banlieues enrichis par la « diversité » atteint des records de gaspillage d’eau potable, au point que Veolia, producteur et distributeur pour le compte du Syndicats des eaux d’Ile-de-France, constatait, dans un communiqué paru le 21 juin dernier, une augmentation du volume d’eau distribué de près de 50%. Ainsi, en une seule journée de canicule, la consommation francilienne d’eau passait de 300 000 à 450 000 m3, soit l’équivalent du contenu de 60 piscines olympiques dilapidé en un jour et pour une région, par jeu stupide.

    Dans les Hauts-de-France (Nord, Pas-de-Calais), les services spécialisés déplorent 600 ouvertures sauvages de bouches à incendie et la perte de 100 000 m3 d’eau potable, principalement dans les communes de Lille, Roubaix, Tourcoing. Placidement, Veolia en appelle au civisme mais sera-t-il entendu par les accrocs du « street pooling » ?

    On remarquera au passage le notable silence des écologistes, toujours si prompts à dénoncer le quidam astiquant sa berline le dimanche et le mutisme de Nicolas Hulot, notre fringant ministre de la Transition écologique et solidaire, visiblement davantage accaparé et motivé en ce moment par les ors de la république.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’escroquerie de la déradicalisation des islamistes, nouvel épisode

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    8892-20170630.jpgEmplois fictifs, argent public détourné sur des comptes privés et même financement indirect de l’islamo-terrorisme : depuis leur mise en place au lendemain des attentats de 2015, les associations de « lutte contre la déradicalisation » et leurs responsables, grassement subventionnés par l’Etat, n’en finissent plus de hanter les tribunaux. Ainsi, après Dounia Bouzar, épinglée parce qu’elle travaillait avec l’ex-mentor des Kouachi, et Sonia Imloul, condamnée pour détournement de fonds publics, ce sont trois parents de djhadistes partis pour la Syrie qui ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroristes, financement du terrorisme et abus de confiance en relation avec une entreprise terroriste ».

    Pas moins de 90 000 euros détournés

    Responsables de « Syrie Prévention Familles », organisme censé prévenir la « radicalisation » des « jeunes », [ces trois parents] sont en effet soupçonnés d’avoir envoyé les quelque 90 000 euros de subventions perçus par leur association à leurs enfants partis mener le djihad en Syrie. Placés en garde à vue en début de semaine dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte fin 2016 faisant suite à un signalement de Tracfin, alerté par ces transferts de fonds via la Turquie ou le Liban, Anne et Raymond Duong auraient notamment effectué des virements pour un total de 13 000 euros, tandis que Valérie de Boisrolin aurait, quant à elle, fait passer 1 200 euros à sa fille et plus de 4 000 euros à la mère d’un djihadiste souhaitant revenir en France.

    « Un fiasco complet »

    Un nouveau scandale qui inquiète certains parents d’enfants partis pour la Syrie, qui s’interrogent aujourd’hui sérieusement sur la manière dont ces associations sont gérées. Avec raison. Car, comme le soulignait déjà, en février dernier, le rapport d’étape de la mission d’information sénatoriale intitulée « Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en France et en Europe », les politiques mises en place depuis trois ans en la matière s’avèrent être « un fiasco complet », marqué notamment par le « manque d’évaluation des dispositifs », « l’amateurisme » et un « vaste gâchis financier ».

    Mieux : selon un membre du Renseignement, cité récemment par Le Figaro,« dans la panique des attentats de 2015 et 2016, l’Etat et certains exécutifs locaux ont débloqué d’importants crédits pour cette mission mal définie et mal contrôlée. Des associations se sont précipitées pour récupérer cette manne. Et l’argent a servi bien souvent à autre chose, si ce n’est exactement au contraire, de ce pour quoi il avait été distribué ».

    Franck Deletraz

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 27 juin 2017
    sous le titre « L’escroquerie de la “déradicalisation“ »

    https://fr.novopress.info/page/2/

  • Les ONG immigrationnistes accusées de financer les passeurs

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    Les ONG et autres associations en faveur de l’arrivée massive d’immigrants illégaux en Europe contribueraient au financement des réseaux crapuleux de « passeurs ». Selon un article du Daily Mail, quotidien britannique, les autorités libyennes s’inquiètent de ce comportement pyromane des pseudos secouristes occidentaux.

    Un haut dignitaire des garde côtes, le colonel Tarek Shanboor, affirme avoir des preuves que ces organisations financent le voyage des Africains auprès des trafiquants

    Ceux ci promettent des trajets réussis en Europe à des prix exorbitants alors que les embarcations proposées sont rarement en état de naviguer. Ils indiquent aussi le meilleur moyen de rallier les bateaux dirigés par ces ONG. Le colonel déclare ainsi : « Les ONG nourrissent la crise en encourageant activement l’augmentation du nombre de migrants. Nous avons désormais la preuve qu’elles sont de mèche avec les passeurs ».

    Un procureur sicilien souhaite enquêter sur les collusions entre ONG et réseaux de passeurs

    Si les ONG prétendent simplement assurer la survie des individus, elles se font surtout les auxiliaires d’une invasion silencieuse. Elles font même délibérément obstacle aux interventions des garde côtes libyens : en mai dernier, un bateau de l’ONG allemande SeaWatch a voulu conduire en Europe une embarcation d’immigrants, alors que les autorités européennes leur avaient demandé de laisser officier les garde côtes libyens. Ceux ci ont dû couper la route aux immigrationnistes, afin de ramener les immigrants à Tripoli.

    Même l’agence européenne Frontex reconnaît la dangerosité de l’implication des ONG

    Selon un rapport daté de l’an dernier, l’agence explique que les acteurs impliqués contribuent, même de manière non intentionnelle, à la prospérité des passeurs, en favorisant les chances de succès des candidats à l’invasion. C’est pourquoi Génération identitaire met en place une opération à l’échelle européenne pour contrer les départs d’embarcations. Ils ont déjà récolté 65 000 € de dons en quelques semaines.

    https://fr.novopress.info/

  • Voilà où les ONG vont récupérer les migrants clandestins lors de leurs "sauvetages"

    A diffuser sans modération pour éviter que les journalistes aux ordres disent au 20h que c'est à proximité des côtes italiennes ! Les ONG sont complices du grand remplacement et peuvent être désormais assimilées à des passeurs...

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    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les terroristes de Marseille visaient bien Marine Le Pen

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    Au plus fort de la campagne présidentielle, la police a annoncé l’arrestation à Marseille de terroristes alors qu’ils étaient sur le point de commettre un attentat. Les journaux ont complaisamment affirmé que M. Fillon était visé (soi-disant que son programme de fermeté faisait peur aux islamistes !). Cette annonce, que le camp républicain a essayé de mettre en avant pour booster leur candidat (c’était de bonne guerre !) n’a pas suffi à renverser une tendance qui était mal partie. Il n’y a pas eu de réflexe de solidarité autour de l’élu LR.

    Or, dès le départ, on évoquait une autre cible potentielle : Mme Le Pen. Selon Libération du 16 juin, c’était bien cette dernière qui était visée. En étudiant les allées et venues des terroristes, les policiers ont dû rapidement déterminer l’objectif des poseurs de bombes. Pourquoi cette information n’arrive-t-elle que maintenant dans la presse alors que tous les jeux électoraux sont faits ? A-t-on caché cette nouvelle au départ car on redoutait, chez les bien-pensants, que Mme Le Pen en profite ? Sans doute ! On a eu peur qu’elle ne grignote 1 ou 2 pourcents. 

    Tout est bon pour contrer la finaliste du second tour. Si elle affirme qu’il fait beau, on prétendra aussitôt le contraire. Pour faire taire un contradicteur, on lui assène que ses arguments sont les mêmes que ceux du Front national. Ce réflexe conditionné et stupide des médias bien-pensants a conduit le FN aussi haut. Si Marine Le Pen ne s’était pas accrochée à l’euro, si elle n’avait pas montré d’indéniables lacunes lors du débat d’entre-deux-tours, ce serait peut-être elle, actuellement, à l’Élysée, qui sait… La politique française est si bouleversée…

    Que se serait-il passé, sur le plan électoral, si les terroristes n’avaient pas été arrêtés à temps ? Rien n’est plus difficile que de mesurer l’impact d’un attentat. Les bombes déposées par les islamistes irakiens en Espagne pendant les législatives ont permis, en 2004, au PSOE de gagner les élections, mais, sans doute, la maladresse du Premier ministre conservateur qui s’est obstiné au-delà du raisonnable à attribuer l’action aux séparatistes basques et le fait que les socialistes prônaient le retrait de Mésopotamie ont détourné nos voisins du gouvernement sortant.

    De même, l’assassinat d’une députée britannique pro-européenne n’a pas empêché le Brexit de triompher dans les urnes, malgré ce que certains médias (indécents !) espéraient. Et l’attaque au couteau sur les Champs-Élysées n’a pas modifié le score des candidats.

    Néanmoins, si des islamistes avaient blessé (ou tué) un responsable politique ou si des citoyens étaient morts en faisant leur devoir civique, il est probable que les partis les plus à droite de l’échiquier en auraient bénéficié et la présidentielle aurait été bouleversée car la symbolique aurait été bien plus forte.

    Mais ne refaisons pas l’Histoire. Dieu merci, la police a réussi à neutraliser à temps ces terroristes !

    http://www.bvoltaire.fr/terroristes-de-marseille-visaient-bien-marine-pen/