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immigration - Page 931

  • Islamisation : les quartiers perdus de la République

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    FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    En France, des villes sous islam radical échappent à la République. Plus de 1 500 « zones urbaines », des centaines de villes en Europe, en France, tombent sous l’empire de la charia.

    A Paris même les femmes en deviennent les cibles, comme à La Chapelle-Pajol. Des « hordes de mâles errants » ont pris possession du quartier. Dans cette « société » à ciel ouvert de tous les trafics, devant une police impassible, la persécution des femmes est devenue un « usage ».

    2 000 ans de chrétienté, de travaux philosophiques, une Révolution et 200 ans de laïcité s’échouent ici, au pied du Sacré Cœur, dans la ville de Hugo qui prétendait que la pensée, la liberté y étaient nées… La liberté à laquelle la République avait donné le visage d’une femme.

    Pas de réactions des autorités. Dans la langue officielle, l’islamisme qui gomme l’âme, la nation, les mœurs et usages de France, c’est le multiculturalisme. Par contre, ceux qui ont informé sont pestiférés, accusés : mensonges, racisme, appartenance à la fachosphère. Libé, notamment, déchaine deux pages « d’inquisition » prouvant que tout cela est faux. La propagande habituelle de l’oligarchie…

    https://fr.novopress.info/

  • Julien Sanchez : « On ne peut nier qu’il y a substitution de population »

    Invité hier de France Info, Julien Sanchez, le maire FN de Beaucaire (Gard) et porte-parole national de la campagne du Front national pour les élections législatives, a évoqué le Grand Remplacement :

    « Il y a dans certains endroits une substitution de population. Lorsque vous voyez les prénoms donnés aux enfants et lorsque vous voyez les prénoms des personnes qui décèdent dans certains endroits, c’est très clair. Ce sont des faits objectifs. »

    Julien Sanchez s’en est également pris à la politique de la ville, ces milliards d’euros dépensés « à fonds perdus » dans les banlieues. Il faut plutôt, a-t-il expliqué, « restaurer l’autorité et l’exemplarité », pour éradiquer la délinquance et la criminalité, notamment le trafic de drogue, et lutter dans le même temps contre la « radicalisation » :

    « La radicalisation existe parce qu’on a abandonné des pans entiers du territoire où la police ne peut plus pénétrer […] Il faut reconquérir ces territoires. »

  • Le 9 juin 721, Eudes d’Aquitaine sauvait l’Occident de la submersion islamique

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    Eudes d’Aquitaine vient de briser le siège Toulouse, tuant 3.700 envahisseurs musulmans ainsi que leur chef le wali d’Al-Andaluz.

    Peu à peu les hommes émergent du sommeil, la nuit est encore noire, quelques flambeaux dessinent des ombres inquiétantes sur le vieux rempart romain. Eudes n’a pas dormi de la nuit, il sait que ses hommes sont épuisés, il sait qu’ils se battront à un contre deux, il s’interroge sur la fidélité des Basques ; son plan est audacieux, s’il échoue, Toulouse tombera aux mains des musulmans, consacrant la perte de toute la vallée de la Garonne.
    Les trois éponges bénites, ayant recueilli les gouttelettes de vin laissée choir par le pape lors de sa communion, furent taillées à la vue de tous, chaque guerrier chrétien agenouillé en reçut un morceau qu’il avala religieusement, comme une hostie ; tous avaient entouré leur épée dans un pli de leur manteau et lacé solidement leur bouclier rond dans le dos. Certains portaient des armures à écailles, leur lance courte posée délicatement à côté d’eux, d’autres avaient une protection de cuir et un arc à double courbure. Les alliés neustriens sont restés groupés ; non loin, la troupe des Vascons s’agite déjà, se sachant promise à l’assaut frontal.

    Après une heure de marche silencieuse, le duc d’Aquitaine arrête son armée ; ses éclaireurs confirment que le camp arabe n’est pas alerté. La voie romaine est encore bien pavée : pour éviter le bruit, Eudes fait entourer les sabots des chevaux dans des peaux de lapin.

    Ses derniers ordres sont donnés : face à l’entrée du camp, les Basques véloces et adroits lancent l’attaque ; après un détour, la cavalerie fond sur le flanc sud ; enfin, déboulant des coteaux, le gros des forces pénètre par le nord-ouest. Pas de quartier, pas de merci ; l’effet de surprise doit permettre le massacre.
    Les guetteurs berbères ont d’abord cru à des reflets sur les eaux des nombreux ruisseaux du Lauragais, puis, enfin, la poussière et une masse sombre avançant ne leur laissent aucun doute : « ‘iindhar ! » ; en quelques minutes, incrédules puis fébriles, les chefs arabes forment les farq défensives. « Comment, alors qu’ils sont si faibles, osent-ils attaquer ? » Les premières flèches tombent. La farouche furia des Basques emporte la première ligne maure, puis la charge des cavaliers, pieux et déterminés – ceux-là mêmes qui seront les ancêtres des chevaliers croisés –, porte le fer chrétien au cœur du camp musulman ; arrive enfin, à revers, l’infanterie légère.

    Trois heures plus tard, le fracas des armes s’atténue, les râles des agonisants se mêlent aux cris des dernières escarmouches, et aux suppliques des vaincus que l’on égorge ; l’âcre de l’odeur du fer, du cuir mouillé de sueur, s’ajoute à l’âpre du sang ; au lointain des cavalcades rattrapent des fuyards.

    À son zénith, le vif soleil salue la victoire ; les viscères chauffés gonflent, les nuées de mouches obscurcissent les corps démembrés et entremêlés, des heaumes éventrés montrent les yeux désorbités de visages déformés… Quelques chevaux arabes qui n’ont pas eu le temps d’être montés broutent paisiblement ; déjà le butin est séparé du reste, que l’on incendie.
    C’était il y a 1.296 ans, le 9 juin 721 ; Eudes d’Aquitaine vient de briser le siège de Toulouse, tuant 3.700 envahisseurs musulmans ainsi que leur chef, le wali d’Al-Andaluz. Cette déroute des hordes islamiques donnera à Charles Martel le temps d’organiser son armée pour la bataille de Poitiers, plus connue ; pourtant, plus que le Carolingien, c’est bien Eudes, dernier représentant de la romanité – il n’était pas germain –, qui sauva l’Occident de la submersion islamique.
    D’autres batailles auront lieu, dans le Narbonnais les Omeyyades tenteront une colonisation en faisant venir femmes et enfants ; des villes chrétiennes tomberont par traîtrise ou calcul. Les bas intérêts ou la pleutrerie pousseront certains féodaux à rechercher la clémence ou la protection des chefs musulmans.

    Depuis 35 ans, les édiles successifs de Toulouse n’ont jamais ménagé leur peine pour accompagner l’implantation musulmane. Il y a quelques jours, une visite « de chantier » mais dont le sens était ailleurs a inscrit la mosquée du Mirail à Toulouse dans sa phase finale.

    Aujourd’hui, 9 juin, le mihrab sera achevé et nul doute que le très contestable imam M. Daffé sera là, pensant au symbole des 3.700 places de sa future mosquée.

    http://www.bvoltaire.fr/9-juin-721-eudes-daquitaine-sauvait-loccident-de-submersion-islamique/

  • Le Qatar…et les autres

    Les sondages  et surtout les conséquences dans l’optique du second tour des législatives  de la réactivation par la direction de LR du front républicain (désistements réciproques avec le  PS et LREM en cas  de victoire possible du candidat frontiste) , ne promettent pas aux Front National d’obtenir le 18 juin le nombre de députés qui étaient encore annoncés il y a quelques semaines. Pour autant, sur le site du Huffington Post, Chloé Morin Directrice de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès, souligne, enquête de l’Ifop à l’appui, que  le FN est avec  la France insoumise  (FI) de Jean-Luc Mélenchon, le Mouvement qui incarne le mieux l’opposition. Le PS et LR apparaissent, assez logiquement au vu de la proximité idéologique qui est la leur avec le macronisme (même doxa européiste, libérale et post nationale de leurs dirigeants)  comme les plus fragilisés, les plus menacés par l’offre politique portée par LREM.

    Dans ce contexte, le FN et FI affirme Chloé Morin « (peuvent)   se prévaloir d’atouts réels: un leader (relativement) incontesté, auréolé de scores non négligeables aux présidentielles, un logiciel clairement identifié, et un socle électoral aussi mobilisé qu’homogène sur le plan idéologique (ce que les socialistes et les républicains ne sont plus). Et de relever encore que « nous  vivons une situation assez paradoxale – produit à la fois de la recomposition politique et de la logique du mode de scrutin législatif: si l’on en croit les projections en sièges réalisées par les différents instituts, les deux principales forces d’opposition au Président dans l’opinion ne devraient représenter, pour les cinq ans qui viennent, guère plus d’un dixième des forces à l’Assemblée nationale. »Il est clair cependant que l’actualité des récentes attaques menées par les terroristes fondamentalistes valident de nouveau  les avertissements et le programme du FN,  notamment sur les questions migratoires, la nécessaire refonte de notre code de la nationalité,  notre refus du communautarisme et du  multiculturalisme

    A Londres samedi les assaillants ont tué en hurlant  « Allah Akbar .  Hier à Paris devant Notre-Dame,  « le soldat de Daech »,  Farid Ikem  un « étudiant »  thésard  algérien de 40 ans , qui a attaqué au marteau et blessé (heureusement  légèrement)   un  policier,   l’a fait au cri de « Pour la Syrie !»… Les Français seront sans doute très moyennement  rassurés par  les propos ce matin sur RTL,  du socialiste Christophe Castaner. Le  porte-parole du gouvernement a expliqué  que  cet homme ayant fait allégeance à l’Etat islamique  « n’est  pas du tout marqué par la radicalisation. Toutes les indications confirment la thèse d’un acte isolé dont difficile à anticiper. Le risque zéro n’existe pas ».  Latolérance zéro  non plus hélas.

    En Syrie justement, grâce à l’appui de l’armée américaine (dont l’aviation  vise aussi régulièrement des forces fidèles à Bachar el-Assad elles aussi engagées contre les islamistes), arabes et kurdes syriens des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont lancé l’assaut final sur Raqqa,  la capitale de l’EI. L’objectif premier était aussi de gagner de vitesse dans ce combat-là les forces gouvernementales de la République arabe syrienne soutenues  par la Russie et l’Iran.

    La question du terrorisme est officiellement au cœur de la crise ouverte entre le Qatar et ses voisins. L’Arabie saoudite,  les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Yémen et  l’Egypte, viennent ainsi d’annoncer la rupture  de  leurs relations diplomatiques avec l’émirat qatari, accusé de soutenir les terroristes de l’EI et l’extrémisme religieux des Frères musulmans.  Qatar , nous l’avons dit, qui  a pris le relais de l’Arabie saoudite dans le financement notamment de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH)  installé  à Londres, avec l’aval des services britanniques. Un  instrument de propagande dont les communiqués  et avis sont repris le plus souvent sans recul par les médias occidentaux. Une crise diplomatique  qui a en tout cas l’aval de Donald Trump ,  lequel a vu dans  cet épisode  le fruit de son premier voyage officiel à Ryad : «Durant mon récent voyage au Moyen-Orient, j’ai affirmé que le financement de l’idéologie radicale devait cesser. Les dirigeants ont montré du doigt le Qatar – Et regardez!».   «C’est si bon de voir que la visite en Arabie Saoudite avec le roi et cinquante pays porte ses fruits.»

    Le garde des Sceaux François Bayrou a lui  réitéré hier son vœu de mettre fin à l’avantage fiscal octroyé en son temps par Nicolas Sarkozy aux investisseurs qataris sur leurs plus-values immobilières. Une  demande que Marine Le Pen a jugé légitime (le FN le réclamait depuis longtemps)  ce matin lors de son passage sur France 2 dans l’émission Les  quatre vérités. 

    Nous citions  sur ce blogue en novembre 2015  un article at du Daily telegraph qui indiquait que  le Trésor américain avait formellement accusé des personnalités qataris  de financer l’EI pour  mener des opérations militaires.  «Les preuves des liens du gouvernement qatari avec les extrémistes (dont certains ont réussi à lever des fonds alloués par la suite à l’EI) sont irréfutables. Entre huit et douze personnalités éminentes au Qatar ont récolté des millions de dollars pour les djihadistes, a déclaré un diplomate occidental local. Et ils ne s’en cachaient guère (…). L’engagement du Qatar auprès des extrémistes est sans doute un moyen d’assurer ses arrières en Syrie. Le Qatar est un pays qui a toujours cherché à multiplier les alliances : des talibans à Israël, avec qui il était un temps le seul pays du Golfe à entretenir des relations commerciales. Le Qatar accueille le Hamas, les milices islamistes libyennes et les Frères musulmans de toute la région».

    Certes, il est commode pour certains de se défausser sur le seul Qatar de leurs  responsabilités conjointes dans les exactions de l’EI. Un  golem monstrueux  qui a été aussi favorisé, plus ou moins directement,  par tous ceux qui misaient et misent encore -y compris au sein de certains cénacles gouvernementaux occidentaux- sur l’éradication de la République arabe syrienne et l’affaiblissement de ses alliés.  Il y a deux ans,  un rapport du Congrès américain mettait en cause plus largement,  non pas le seul  gouvernements du Qatar  en tant que tel, mais  des donateurs privés qataris… et  saoudiens   comme étant responsables de transferts d’argents au profit de l’EI.

    L’Arabie saoudite, en pleine lutte d’influence avec le Qatar,  ne saurait ainsi s’exonérer de la responsabilité qui est aussi la sienne dans le développement du terrorisme, d’un islamisme radical  véhiculé par la très sectaire  idéologie wahhabite. C’est le cas notamment en Asie et en  Afrique où les saoudiens financent nombre de structures,  de   madrasas (écoles coraniques) qui sont de grands facteurs de déstabilisations et  d’affrontements futurs dans les pays qui les accueillent. Le problème se pose aussi bien  évidemment, du fait du laxisme de nos dirigeants ,  en France et en Europe note Bruno Gollnisch,  où l’argent  saoudien  ne sert pas uniquement à  acheter des hôtels et des villas de luxe…

    https://gollnisch.com/2017/06/07/le-qatar-et-les-autres/

  • Derrière les attentats, LA question

    Samedi à Londres, en cette fin de semaine où les chrétiens, cinquante jours après Pâques, célèbrent la Pentecôte, la venue de l’Esprit Saint, l’Angleterre a été frappée par son troisième attentat islamiste depuis le 22 mars. Trois individus ont foncé sur la foule sur le London bridge avec une camionnette avant d’en  sortir  et de semer la mort avec leurs couteaux. Ils ont été finalement abattus par la police  dans le quartier de Borough Market. L’identité de deux d’entre eux a été révélée: Khuram Shazad Butt, 27 ans, né au Pakistan mais de nationalité britannique, dont le radicalisme avait attiré l’attention  des services de police, qui apparaissait aussi dans un reportage de la chaîne anglaise Channel 4 diffusé en janvier 2016 consacré aux djihadistes  à Londres et Rachid Redouane, 30 ans,  qui se définissait  comme un binational marocain libyen, lequel avait échappé à la vigilance des services de renseignements.  Le bilan  est lourd,  les fous d’Allah ont tué sept personnes -dont un Français- et en ont blessé souvent grièvement près d’une cinquantaine. Comme pour l’attentat de Manchester, les forces de l’ordre ont procédé immédiatement  à plusieurs interpellations dans les milieux radicalisés.  Dimanche,  12  hommes et femmes ont été arrêtés dans le quartier pluriel de Barking, à forte composante pakistanaise,  mais ont été finalement relâchés. 

    Ce nouvel acte de barbarie visant principalement des civils a été revendiqué par l’Etat Islamique (EI)comme les précédents sur le sol britannique ces dernières semaines. Un terrorisme qui le 26 mai avait visé en Egypte,  dans la province d’al-Minya,  des coptes (29 morts 24 blessés dont de nombreux enfants), qui se rendaient au monastère de Saint-Samuel pour un temps de prière; ils  ont été mitraillés dans leur bus. Le 30 mai à Bagdad (Irak), l’EI avait aussi frappé, tuant au moins onze personnes dans un attentat à la voiture piégée et seize autres quelques heures plus tard après une attaque-suicide nocturne. Le 31 mai  à Kaboul (Afghanistan), ces mêmes terroristes de l’EI ont fait exploser un camion piégé,  tuant plus de 90 personnes dans quartier Wazir Akbar Khan, à l’entrée de la zone dite sécurisée où se trouvent les ambassades.

    La réaction du gouvernement allemand ne s’est pas faite attendre, le ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière a immédiatement annoncé que l’avion affrété pour expulser des immigrés clandestins afghans… allait être annulé. Que faire quand un peuple, ou une large fraction de celui-ci, par aveuglement ou idéologie  prône un laxisme suicidaire? La question peut se poser en Allemagne comme ailleurs. Outre-Rhin, écolo-gauchistes (grünen), groupuscules d’ultra-gauche, extrême-gauche (Die Linke), mais aussi des autorités de l’Eglise protestante et des associations immigrationnistes comme Amnesty International Allemagne et Pro Asyl ont exigé  une extension du droit d’asile, l’arrêt des expulsions tant que l’Afghanistan ne sera pas un pays en paix…

    Les ordres donnés aux  islamistes vivant sur les terres haram de tuer  impies et autres croisés ont été explicitement réitérés par une proclamation officielle de l’Etat-major de l’EI il y a quelques jours. Un appel qui intervient alors qu’à Mossoul, deuxième ville d’Irak, l’encerclement et l’annihilation des djihadistes se poursuit lentement mais de manière semble-t-il inexorable. Et ce avec  l’appui notamment de nos Forces spéciales afin  de mettre hors d’état de nuire les terroristes fondamentalistes qui s’y trouvent et possèdent la nationalité française…

    Encore une fois, au milieu de l’avalanche des commentaires affligés et des soutiens apportés à nos amis britanniques, Donald Trump a été sévèrement étrillé par les médias et les politiques en France comme en Europe ou aux Etats-Unis. Il lui est reproché d’avoir dénoncé une nouvelle fois, comme il l’a fait lors du tout récent  G7 à Taormina, les dangers de l’immigration et l’angélisme des propagandistes des sociétés ouvertes et multiculturelles. Il s’en est pris ainsi dans plusieurs tweets au nouveau maire de Londres, Sadiq Khan qui a certes condamné sans surprise « dans les termes les plus forts possibles » les « actes barbares » de Londres.  « Au moins 7 morts et 48 blessés dans un attentat terroriste et le maire de Londres dit qu’il n’y a pas de raison d’être alarmés! ».   « Nous devons cesser d’être politiquement corrects et nous mettre au travail sur la sécurité pour nos concitoyens. Si nous ne sommes pas malins, cela ne fera qu’empirer » a affirmé le président des Etats-Unis.

    Sur site Atlantico, Guylain Chevrier docteur en histoire, membre du groupe de réflexion sur la laïcité auprès du Haut conseil à l’intégration (HCI),  a rappelé les propos du Premier ministre britannique  Theresa May au lendemain  de cet attentat de Londres, s’interrogeant sur les conséquences du modèle communautariste et multiculturel anglo-saxon.

    « Il est temps de dire  assez !  face au terrorisme. Nous ne pouvons et ne devons pas prétendre que les choses puissent continuer ainsi, a-t-elle assénée, ajoutant qu’il y avait trop de tolérance vis-à-vis de l’extrémisme au Royaume-Uni. Il serait temps, lorsque l’on sait combien dans ce pays on a laissé se développer l’extrémisme islamique, les prêcheurs de haine déverser leur poison dans la rue, en toute impunité, au nom du droit à la différence. »  « On a longtemps cru, poursuit-il que le caractère insulaire, l’accueil de la finance islamique mondiale, la tolérance à l’extrémisme musulman qui recrutait pour Al-Qaïda sur le territoire britannique dans l’ombre du communautarisme,protégeait de ces attaques, jusqu’à découvrir que c’était pour beaucoup des citoyens de la Couronne qui s’adonnaient à cette violence terroriste en se revendiquant d’un autre Etat, l’Etat islamique. Comment a-t-on pu penser par exemple, que de banaliser les Tribunaux islamiques qui appliquent tranquillement la charia avec la bénédiction du Juge anglais, en faisant des femmes de confession musulmane des citoyennes britanniques de seconde zone, était sans conséquence sur la cohésion sociale de ce pays, sur l’état de la citoyenneté ? Un encouragement à porter au-dessus de la loi civile la loi religieuse qui est tout le contraire de l’Etat de droit. Ce qui n’est qu’un aspect mais assez significatif des dérives du multiculturalisme anglais. Si on réfléchit au fait que dans la loi il existe encore le délit de blasphème, la religion de la Reine étant religion officielle, on voit encore là un autre aspect de cette brèche » ajoute M. Chevrier. Certes,  chacun aura cependant compris que ce n’est pas la religion de la Reine qui préoccupe actuellement nos voisins britanniques et plus largement les Européens…

    La réalité c’est que le communautarisme découle de l’immigration de peuplement, de manière mécanique en ce qu’elle empêche  l’assimilation. La nationalité octroyée du pays dans lequel on est né, celle  indiquée sur un passeport ou une  carte  d’identité ne change rien à cet état de fait. Manière de rappeler,  encore et toujours,  que le problème premier n’est pas l‘Islam, ou ses interprétations - il existe bien évidemment, des français d’origine non européenne, de confession et /ou de culture musulmane qui sont parfaitement  assimilés et patriotes - mais bien l’immigration non maîtrisée qui nourrit les revendications séparatistes et les antagonismes  dans tous les domaines.

    Certes, potentiellement, une fraction importante de la population musulmane installée en Europe, peut basculer dans l’irrédentisme mahométan, être séduite par un discours  fondamentaliste de rejet des valeurs de notre civilisation…mais de quelles valeurs s’agit-il  et redisons-le,   qu’a- t-on à offrir comme modèle à ces déracinés– là?

    Le sociologue Jean-Claude Michéa notait depuis sa bonne ville de Toulouse que le seul dénominateur commun  qu’il constate entre  les différents groupes ethniques, religieux, sociaux c’est désormais le  centre commercial vers lequel ils convergent tous pour rendre un culte au dieu consommation, répondre aux objurgations des grands prêtres de la publicité et autres créateurs de désirs compulsifs. Est-ce suffisant pour tisser du lien social, étancher la soif de l’homme, donner un but à sa vie, un sentiment appartenance à une nation, cette communauté de destin dans l’universel ? Est-il possible d’assimiler des populations  étrangères quand les pédagogues  s’emploient à salir l’histoire du  pays d’accueil, distillent  le poison de la repentance, du masochisme antinational , du relativisme culturel,  pour ne rien dire des avancées sociétales progressistes qui contribuent à délégitimer et à rendre méprisables l’Occident décadent?

    Les pourfendeurs du Brexit , les partisans qui ne désarment  pas du vivre-ensemble sur fond de poursuite des flux migratoires, ont accaparé ce derniers jours les débats sur les  chaînes d’informations. Ils ont tenu à marteler  aux  Français que le meilleure preuve que la poursuite de l’immigration n’était pas un danger réside dans le fait que les terroristes arrêtés ou tués dernièrement en Angleterre  comme en France étaient  nés au Royaume-Uni ou sur le sol français et/ou détenteurs de la nationalité du pays qu’ils ont frappé.  Un tel degré de perversité intellectuelle  et de raisonnement par l’absurde  laisse pantois.

    Il y a cinquante ans, le politicien britannique conservateur Enoch Powell affirmait: « Nous devons être fous, littéralement fous à lier dans ce pays, pour autoriser chaque année l’entrée de 50.000 personnes qui seront à l’origine de la future augmentation de la population d’origine immigrée. J’ai l’impression de regarder ce pays construire frénétiquement son propre bûcher funéraire ». Nous le rappelions sur ce blogue, Jean-Yves Le Gallou (Polemia) notait que « quiconque veut lutter contre l’immigration est qualifié d’extrême droite et diabolisé partout en Europe. D’ailleurs le premier homme politique qui ait subi ce traitement médiatique et politique n’est pas Jean-Marie Le Pen. C’est un Anglais, Enoch Powell, ancien d’Oxford, helléniste, qui n’a jamais commis le moindre dérapage, mais qui a dénoncé dès 1968, dans un discours à Birmingham, les dangers de l’immigration. De sa part, ce n’était pas une erreur, encore moins une faute. C’était un acte de courage qui lui a coûté sa réputation et sa carrière politique. La question de l’immigration est bien le nœud de la diabolisation ». Une question pourtant  CRUCIALE dont les Français doivent s’emparer affirme Bruno Gollnisch, en envoyant à la fin du mois le plus grand nombre possible de députés frontistes siéger à l’Assemblée. Avant qu’il ne soit  trop tard.

    https://gollnisch.com/2017/06/06/derriere-attentats-question/

  • Attentats de Londres : le but du djihad, c’est d’imposer la charia, point !

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    8877-20170609.jpgTrois attaques terroristes islamistes en moins de trois mois en Grande Bretagne. La dernière, à Londres, fut la plus meurtrière. Désormais, c’est à peine un événement, c’est un sanglant et abominable rituel. Rituelles aussi les réactions qui s’ensuivent. Après la condamnation unanime, l’expression de la solidarité des capitales étrangères et, à Paris, la Tour Eiffel éteinte une fois de plus – il faudrait installer un va-et-vient –, à Londres, les autorités assurent que la sécurité va être renforcée pour la énième fois ; il y a des bougies et des bouquets sur les lieux du drame, un concert où vont ceux qui croient effrayer Daesh en continuant à s’y trémousser héroïquement.

    Pourquoi ces attentats ? Le maire de Londres a répondu : « Parce qu’ils haïssent la démocratie », et notre ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, de renchérir avec la même vision : « La meilleure manière de riposter à ceux qui veulent atteindre la démocratie, c’est de riposter avec les armes de la démocratie, c’est-à-dire le bulletin de vote. » Contre les attentats suicides, les camions qui écrasent des innocents, contre les couteaux des égorgeurs, l’arme la plus efficace, c’est le bulletin de vote. Et c’est un spécialiste, ancien ministre de la Défense, qui vous le dit ! Les terroristes, foi de ministre, tremblent quand on brandit un tel bulletin, terrible « riposte » qui les fait reculer.

    De doctes commentateurs nous expliquent que ces assassins entendaient peser sur les élections en Grande-Bretagne, voire les empêcher, elles auront lieu jeudi.

    Or, s’il y a cette terrible flambée d’attentats en ce moment en Grande-Bretagne, certes, mais aussi en Egypte, en Irak, en Syrie en Indonésie, c’est pour des motifs non pas politiques mais religieux. C’est à cause du ramadan qui, dans la tradition musulmane, est une période pendant laquelle Dieu donne la victoire aux croyants, toutes les actions des pieux musulmans étant davantage récompensées par le Ciel.

    Pour les djihadistes, de telles « actions pieuses » incluent les attaques terroristes et les missions suicides.

    Ils se moquent de la démocratie comme d’une guigne ! Comment, avec un diagnostic erroné, peut-on lutter efficacement contre l’islamisme ?

    Ils ne veulent pas détruire la démocratie d’abord, leur objectif proclamé et répété c’est d’étendre le califat à toute la planète, d’imposer la charia. C’est le but du djihad. La fin de la démocratie en est la conséquence, mais ce n’est pas l’objectif.

    Au demeurant, en attendant la victoire finale de l’islam promise dans le Coran, la démocratie est bonne fille avec eux. C’est grâce à elle qu’ils peuvent dire : « Au nom de vos principes nous réclamons la liberté, au nom des nôtres nous vous la refusons. »

    C’est particulièrement vrai en Grande-Bretagne où ils ont obtenu tout ce qu’ils réclament encore en France, le communautarisme et le multiculturalisme étant cultivés comme des vertus nécessaires au « vivre-ensemble » au Royaume-Uni. Nos voisins d’outre-Manche croyaient donc, en ayant donné ces gages de bonne volonté, avoir acheté leur immunité contre la terreur islamique. Theresa May vient de se demander si, finalement, son pays n’avait pas manifesté « trop de tolérance vis-à-vis de l’extrémisme ». Il serait temps de s’en apercevoir !

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 7 juin 2017
    sous le titre « Attentats du ramadan »

    https://fr.novopress.info/

  • Farid Ikken : un terroriste loin de tout soupçon - Journal du jeudi 8 juin 2017

  • Avec Macron l’Islam qui gagne accède au pouvoir

    Certes, « la culture française ça n'existe pas » finassait M. Macron quand il ne s'imaginait même pas au deuxième tour de l'élection présidentielle. C'était le temps où il se rendait en Algérie pour insulter les Pieds-Noirs et, de retour en France, braillait qu'on l'avait mal compris et que d'ailleurs, il leur avait adressé bien des gracieusetés quelques mois plus tôt. Après tout il est peut-être plus habile que les autres. Est-il certain que dans cette France aux haines tenaces au point de passer par dessus les siècles, traiter de criminels contre l'humanité les arrière-petits-fils de colons d'Afrique du Nord ne lui aura pas valu plein de bulletins de vote de dinosaures rancis de l’anti-colonialisme ? Celui-là qu'entretiennent des centaines d'"historiens" de cour qui monnayent ainsi leur accès aux média, aux directions d'instituts, de musées et aux salons du Livre.

    Mais cela aussi fait peut-être partie d'une stratégie à long terme. Comme par exemple quand, prenant son air de sainte Nitouche le plus mièvre, il accuse à de nombreuses reprises Marine Le Pen de mentir alors qu'il n'a pas cessé de le faire tout au long des deux heures et demie de débat.

    Un seul exemple : quand il soutient effrontément qu'il n'avait aucun lien avec les Frères musulmans et l'UOIF, alors qu'il eut pour responsables locaux de En Marcher deux islamistes radicalisés.

    Mohammed Saou, réfèrent départemental de En Marche dans le Val-d'Oise, fut mis sur la touche pour des propos djhadistes mais sur Beurfm Macron dira en aparté : « C'est un type très bien, Mohammed, et c'est peur ça que je ne l'ai pas viré, » Ce Saou est un cadre du CCIF (structure issue des Frères Musulmans et liée à Tariq Ramadan). Le futur président dira même à Marine Le Pen qu'il ne le connaît pas alors qu'une photo les représentant hilares circule sur Internet. Citera-t-on encore Rachid El-Kheng, lui aussi sorti des mêmes milieux (Frères Musulmans et Ramadan), réfèrent de EM à Oignies dans le Pas-de-Calais. Cela fait beaucoup... Trop ? En tout cas cela rajoute à la litanie des mensonges qui jalonnent le parcours de Macron mais n'ont pas suscité dans les média enchaînés le même tintamarre qui depuis des mois suit Trump à la trace.

    Le parrainage de Cohn-Bendit

    Tout au long de sa campagne il a joué les matamores sur l'immigration, réussissant, grâce à sa connivence avec les média, à se faire passer pour un gardien vigilant de nos frontières et menaçant d'expulsion immédiate tous ceux qui les franchissent illégalement. Certes on ne l'a pas souvent bousculé sur son euro-manie obsessionnelle dont le principe cardinal est la suppression des frontières nationales. On va pouvoir rapidement juger à l'aune de ses assertions quel est donc ce patriotisme dont il ne cessa de prétendre qu'il était le contraire du nationalisme.

    Quelle est sa conception des frontières et de l’"ouverture" en matière d'invasion migratoire. 227 000 nouveaux venus par an (2016), plus 80 000 demandeurs d'asile auxquels viendra ultérieurement s'ajouter le regroupement familial, n'est-ce pas en effet ce qu'il prétend être le signe « d'une France raisonnablement ouverte »? Il est un partisan décidé du "testing" et de la condamnation des entreprises qui discriminent à l'embauche. Au prétexte que celle-ci serait illégale. Sauf qu'il y est favorable quand il s'agit d'embauché des jeunes de banlieue. En fait ce centriste douteux semble sorti de la gauche la plus ringarde selon laquelle il n'est de discrimination que lorsque l'étranger en est victime.

    Trois voyages illustrent parfaitement l'ouverture béante des frontières à laquelle nous pouvons nous attendre au cours des cinq années à venir. Celui qui le mena en Algérie au cours duquel il développa son plan de libéralisation totale des flux de population entre l'Algérie et la France. Et les deux qu'il effectua en Allemagne, en guise de soumission à Merkel, la grande prêtresse de l'immigration de masse « qui a sauvé, dit-il, nos valeurs communes ». Il reprocha même à l'Europe de n'avoir pas accepté les quotas d'accueil qu'elle voulait imposer. Submergeant ainsi les 26 autres comme elle l'a fait de l'Allemagne. Par ces mots il s'attira les félicitations de l'un des gourous de la désintégration européenne, Daniel Cohn-Bendit, qui l'avait intronisé bien avant la plupart en le désignant comme « le plus grand responsable français à sauver l'honneur »...

    Cohn-Bendit parlant d’honneur ? À se tordre de rire

    L'idéologie à laquelle il s'adosse est celle qui s'insinue dans tous les pays de peuplement européen. On peut appeler cela le sans-frontiérisme. Son moteur est à la fois l'accélération du développement sous toutes ses formes et le métissage que Sarkozy avait vigoureusement défendu dans son discours de Palaiseau du 25 mai 2009. Non seulement il y soutenait la discrimination positive mais il se déclarait prêt « à relever le défi du métissage ». Recourant même à la menace pour fane plier les récalcitrants « La diversité, à la base du pays, doit se trouver illustrée par la diversité à la tête du pays. Ce n'est pas un choix. C'est une obligation. C'est un impératif… Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore. » Et que peut-on espérer d'autre de Macron qui de surcroît a fait savoir qu'il entendait réaliser ses changements au pas de charge, à coups d'ordonnances ? Le 2 mars 2017, celui qui allait être élu trois mois plus tard accorda un entretien à Geneviève Jacques, présidente de la Cimade. Un choix qui n'est pas anodin, cette organisation figurant parmi les deux ou trois les plus furieusement commises à l'ouverture totale des frontières. Son mot d'ordre est une profession de foi « Les politiques migratoires dissuadent, méprisent, discriminent, précarisent, humilient, excluent... Quand elles ne tuent pas ». À l'occasion du second tour de l'élection présidentielle elle lança « un appel à une vigilance citoyenne ». Soulignant qu'il n'y avait d'alternative qu'entre « le repli sur les peurs et l'ouverture aux autres et au monde ». Un sophisme largement entaché d'hypocrisie puisque cet appel ne faisait - longuement - référence qu'à Marine Le Pen, « dont le programme anti-immigration et l'idéologie xénophobe qui raccompagne est fondé non seulement sur des contre-vérités mais remet en cause les principes fondamentaux du droit international ». Bobard ou « vérité alternative » ? Celle-ci étant une très vilaine chose dans la bouche de Kellyanne Conway, la porte-parole de Trump, mais une insinuation subtile sous la plume d'un journaliste de gauche. Quand une organisation soutient un candidat à la présidentielle avec autant de fougue et de détermination que le fait la Cimade, après l'avoir longuement entendu, c'est qu'il existe entre eux une parfaite identité de vues sur l'essentiel l'accueil de tous les réfugiés du monde. Ce que résume le site de l'association dite caritative qui ne sait probablement pas comment s'écrit Afrikaner

    - Instauration de voies légales d'accès pour les demandeurs d'asile.

    - Interprétation plus large des critères de protection, adaptée aux causes nouvelles des déracinements forcés.

    - Sécurisation du droit au séjour et au travail.

    - Fin des dispositifs d'enfermement et de sanctions judiciaires spécifiques aux personnes étrangères.

    François Clavairoly : « Le FN, c’est la peste » !

    Macron ne dit pas autre chose. Pour lui l'invasion de l'Europe est un fantasme entretenu par l'extrême droite. Selon la Cimade en effet seuls 3 % des gens quittent leur pays. La plupart d'entre eux pour un pays limitrophe. Ce chiffre, qui signifierait d'ailleurs quelque 200 millions d'individus, est fantaisiste mais sera sans doute atteint dans un avenir proche. D'après le Haut Commissariat aux Réfugiés en 2015 il y avait 65,5 millions de déplacés dont 213 millions de réfugiés à travers le monde. Mais d'après les données qu'il a en sa possession toutes les catégories de déplacés sont en augmentation brutale. Sans importance pour M. Macron...

    La Cimade elle-même est obligée de reconnaître « que le nombre des réfugiés et déplacés a explosé au XXIe siècle ». Les demandes d'asiles en Europe sont passées de 332 000 en 2012 à 434 000 en 2013, 625 000 en 2014 et 1,2 million en 2015. Avec les immigrés légaux et les clandestins cela a représenté au cours de ces cinq années plusieurs millions d'individus et ne cessera d'augmenter dans les prochaines années. Qu'importe, nous explique-t-on, cet essor du nombre de réfugiés ou de migrants serait conforme à celui de la population mondiale. « Le discours sur l'invasion n'est qu'un piège », nous assure-t-on ils ne seraient pas plus nombreux qu'ils l'étaient il y a 25 ans.

    Ayant violemment dénoncé tout le mal qu'elle pensait du programme « haineux et violent » du Front National envers « les personnes étrangères », la Cimade appelait « à rejeter l’abstention et le vote nul ». Ce qui revenait en somme à soutenir le candidat Macron, dont justement sa directrice, Geneviève Jacques, diffusait sur ses réseaux et sur les sites amis, notamment, le 2 mars, celui de Réforme; principal journal protestant de France, un vibrant plaidoyer pour Macron. Article repris le 1er mai par l'hebdomadaire confessionnel consacré à des incitations directes  à voter. pour lui - pour sa grande sympathie envers les immigrés - ou à des attaques haineuses contre le Front National et sa candidate - le président de la Fédération Protestante de France, François Clavairoly, allant même jusqu'à parler de "peste"

    Qu'affirme Macron « Contrairement à ce que certains disent, nous ne sommes pas aujourd'hui confrontés à une vague d'immigration. Un peu plus de 200 000 titres de séjour ont été octroyés l’année dernière, ce n'est pas un tsunami que nous ne saurions freiner ». Or, selon le ministère de l'Intérieur 227 550 titres auraient été distribués, y compris les 32 300 pour « raisons humanitaires ». À quoi il faut ajouter les 85 500 (7 % de plus qu'en 2015) demandes d'asile enregistrées et le chiffre ne peut que croître quand en 2016, 6 200 étrangers en situation irrégulière seulement ont été reconduits à la frontière. Si on additionne ces données on serait plutôt entre 250 et 300 000 demeurés dans le pays. Or, en dépit des affirmations des ONG, la plupart de ceux qui ont franchi les frontières dans le flot des "migrants" sont des hommes jeunes dont on peut être assuré que leur premier souci sera de faire venir leur famille élargie.

    Enfin les actuelles législations sont temporaires. M. Macron le sait fort bien. C'est écrit en toutes lettres dans le programme de la Cimade. « Ouvrir davantage de voies légales d'accès au territoire européen et permettre un accès inconditionnel pour les personnes bloquées aux frontières extérieures ». On peut même lire :

    « élargir les critères qui ouvrent droit au statut de réfugié pour prendre en compte les nouvelles causes d'exil forcé... (afin) d'inclure... le respect... des droits économiques, sociaux et culturels, et la protection des personnes en exil pour des raisons climatiques ». (Lire surpopulation due à une natalité excessive).

    Ou encore « abandonner la logique de l'immigration sélective pour favoriser un droit au séjour fondé sur le respect des droits fondamentaux ». Pour les clandestins il est exigé de « supprimer toutes les formes d'enfermement spécifiques aux personnes étrangères ». Et leur apporter de l'aide devient « une valeur fondamentale elle doit être encouragée par les responsables politiques et non criminalisée ».

    Nulle part dans le discours macronien sur l'immigration on ne trouve la moindre critique de ce programme. Au contraire, il est parfaitement en accord avec ces positions.

    René BLANC. Rivarol du 11 mai 2017