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immigration - Page 986

  • Guerre civile ou décomposition nationale et civilisationnelle ?

    Cette tribune de Mathieu Bock-Côté [Figarovox 6.10], dit une fois de plus l'essentiel, après l'attentat de la gare Saint-Charles à Marseille. Cette même « peur de la dissolution de la patrie » qui surgit « des profondeurs de la cité » est bien celle qui étreint et mobilise nombre d'entre nous.  LFAR

    S'ils sont nombreux à avouer quelques réserves devant la référence à la guerre civile lorsqu'ils évoquent la situation de la France contemporaine, c'est que ce concept est traditionnellement associé à la division intime d'un pays entre deux clans où des familles se déchirent, où des parents voient leurs enfants se déchirer, où des frères se prennent mutuellement pour cibles. Ce n'est pas vraiment la situation présente de la France, pour peu qu'on ne la réduise pas à une entité juridique artificielle et désincarnée. 

    Les tensions qui se multiplient mettent moins en scène un peuple divisé dans ses profondeurs historiques qu'un pays bouleversé par une immigration massive et victime de fragmentation identitaire, où se sont multipliés les territoires se dérobant à la communauté nationale, dans lesquels l'islam radical parvient à s'implanter, le terrorisme n'en représentant qu'une facette parmi d'autres. DansRue Jean-Pierre Timbaud, Géraldine Smith a bien illustré de quelle manière la conquête islamiste s'avance en plein Paris. Le même phénomène se reproduit partout dans le pays.

    Ce n'est pas sans raison qu'en l'espace de quelques années, ceux qui parlaient des territoires perdus de la république en sont venus à parler des territoires perdus de la France. Des pans du pays se dérobent à la souveraineté française, à la culture française, aux mœurs françaises. Il faut néanmoins nommer cette dynamique de partition territoriale et résister au relativisme ambiant qui invite à la dédramatiser. On se désole avec raison de l'avènement d'une France soumise, pour emprunter la formule d'un récent ouvrage. Mais on peine à trouver le terme adéquat pour décrire une crise qui fait surgir des profondeurs de la cité la peur de la dissolution de la patrie.

    Il y a toujours quelque chose d'étonnant à voir les élites d'un pays travailler très fort à nier ce qui lui arrive, comme s'il fallait plaquer un écran sur le réel, pour prévenir une éventuelle révolte du commun des mortels. Ne s'agit-il pas, d'abord et avant toute chose, de ne jamais faire le jeu du Front national, quitte, s'il le faut, et comme nous y invitent certains philosophes, à dissimuler la part du réel qui pourrait alimenter sa progression ? On peut y voir la mécanique propre à l'idéologie qui mobilise le langage non plus pour décrire le monde mais pour le voiler. Notre époque n'est pas sans évoquer, à certains moments, un tableau orwellien. L'intelligence se retourne contre elle-même.

    Il n'en demeure pas moins que les événements de Marseille nous obligent à penser plus radicalement le surgissement de la violence la plus barbare au cœur de la cité. On a beaucoup vu circuler sur les médias sociaux la photo des deux jeunes victimes. N'y voyons pas qu'un symptôme du triomphe de l'émotion et de l'image. Alors qu'on en vient presque à s'habituer aux attentats en précisant chaque fois mécaniquement le nombre des victimes, le visage souriant des victimes ensuite poignardées et égorgées peut encore bouleverser les âmes, désensibilisées par les carnages à répétition.

    Une chose est certaine, c'est que les Français sont en droit de se sentir assiégés. Reprenons la formule litigieuse: c'est peut-être une forme de guerre civile au jour le jour. La sécurité du commun des mortels n'est plus garantie et tous savent, d'une certaine manière, que la violence peut surgir n'importe où, de n'importe quelle manière, et frapper indistinctement ceux qui sont en uniformes et ceux qui ne le sont pas. Dans l'œil des islamistes, tous les Français, et pourrait-on dire plus largement, tous les Occidentaux peuvent indistinctement servir de cibles. C'est qu'ils sont engagés dans une guerre totale où conséquemment, tout est permis.

    L'islamisme excite les passions morbides et offre le fanion nécessaire à ceux qui veulent entrer en guerre contre la France. Il magnifie certaines pulsions nihilistes et peut ainsi assurer aisément le passage de la délinquance au terrorisme, comme on le constate de plus en plus souvent. Le djihad n'est pas une illusion occidentale. On rappellera aussi, puisqu'il faut encore le faire, que l'islamisme ne se réduit pas à la seule question du terrorisme. Il cherche aussi, de différentes manières, à occuper l'espace public et à soumettre la vie française à des mœurs qui lui sont étrangères. Plusieurs capitulent au nom de la tolérance.

    C'est une guerre que le monde occidental peine encore à nommer, étrangement. On applaudit lorsqu'un leader politique ose nommer l'islamisme, sans se rendre compte qu'on se contente alors de célébrer le droit de nommer des évidences. C'est un peu comme si le simple fait de mentionner le réel sans le filtrer par le politiquement correct avait quelque chose de scandaleux. Il faut dire que du point de vue de la gauche médiatique, il s'agit effectivement d'un scandale. Elle est prête à se bander les yeux pour ne pas voir que le multiculturalisme mène au désastre.

    Le réel ne passera pas : tel pourrait être son slogan. De même, si une information perce dans le débat public en empruntant le canal de la presse qui se prétend alternative, on l'entourera de la plus grande suspicion, comme si l'essentiel n'était pas de savoir si elle était ou vraie, mais de savoir qui la rapportait et pour quelle raison. On ne vérifie pas la crédibilité de la source, on s'intéresse plutôt à sa conformité idéologique. Comment ne pas voir là un exaspérant sectarisme idéologique ? Quiconque conserve la mémoire du XXe siècle n'en sera pourtant pas surpris.

    Il est de plus en plus difficile de se le cacher : une partie naturellement minoritaire mais néanmoins significative de la population des banlieues carbure à la haine antifrançaise. La mouvance des Indigènes de la République est ouvertement en lutte contre la France. Les immigrés seraient victimes d'une forme de colonialisme intérieur et la France abuserait de ses privilèges en rappelant que la civilisation française n'est pas optionnelle chez elle. C'est ce que certains appellent le racisme d'État à la française.

    Lorsqu'on trouve une mouvance qui milite ouvertement pour déboulonner les statues d'une figure historique comme Colbert, on comprend jusqu'où peut aller le rejet de la nation. Il s'agit en fait de criminaliser la mémoire de la nation pour ensuite justifier son éradication. On devine que ce zèle destructeur ne s'arrêtera pas là. On dépècera morceau par morceau l'héritage historique français pour qu'il n'en reste plus rien. Sans surprise, une nation dépossédée de son identité verra ses ressorts existentiels rompus et son instinct de survie inhibée.

    À gauche de la gauche, on en vient presque à faire preuve de complicité avec l'islamisme en refusant systématiquement de le nommer, comme si le simple fait de mentionner les problèmes spécifiques à l'islam et à l'immigration musulmane relevait de la stigmatisation et d'une logique discriminatoire. Danièle Obono, de la France insoumise, semble se spécialiser dans ce créneau. On n'oubliera pas qu'il lui semblait plus aisée de dire Nique la France que Vive la France. Le slogan « pas d'amalgame » contribue à l'imposition d'un débat public de plus en plus abrutissant et déréalisé.

    On en revient à l'attentat de Marseille. Il est facile et probablement nécessaire de blâmer les autorités pour leur négligence dans les circonstances. Mais il faut aller au-delà des critiques politiciennes qui cherchent un coupable à désigner à la vindicte publique pour prendre le problème avec plus de hauteur. Ce qu'il faut critiquer plus profondément, c'est une mutation en profondeur de la démocratie occidentale qui s'est laissée enfermer dans le carcan de la judiciarisation du pouvoir, qui le condamne à une impuissance de plus en plus définitive. Le droit-de-l'hommisme conjugué au multiculturalisme empêche finalement à la nation d'assurer la protection de ses membres.

    On me pardonnera une question simplette : comment se fait-il qu'on tolère sur le territoire national des clandestins multirécidivistes? On pourrait élargir la question: comment la France en est-elle venue, au fil du temps, à normaliser et à banaliser la présence massive de clandestins sur son territoire, comme s'il ne s'agissait pas d'une violation de la souveraineté nationale et des règles élémentaires de l'hospitalité qui veut qu'on n'impose pas sa présence chez autrui sans en demander la permission. Mais le simple rappel de cette évidence peut vous valoir la pire étiquette.

    À vouloir réduire la poussée migratoire des dernières années à une simple crise humanitaire, on en est venus à s'aveugler devant ses inévitables conséquences catastrophiques. On s'égosillera comme on veut en répétant que la diversité est une richesse et qu'il faut s'ouvrir à toutes les différences mais cela ne changera rien au fait qu'une mutation démographique aussi brutale et d'aussi grande ampleur peut provoquer le déclin du pays qui la subit ainsi que des convulsions sociales et identitaires de plus en plus radicales.

    L'antiracisme nord-américain a son slogan : no one is illegal. Personne n'est illégal. On en comprend la signification : il faut abolir progressivement, et un jour totalement, la différence entre les nationaux et les étrangers, entre ceux qui sont citoyens et ceux qui ne le sont pas. Il n'y a plus, dans cet esprit, de peuples et de civilisations. Il n'y a que des populations interchangeables : aucune d'entre elle n'est en droit de se croire maître chez elle. Le droit des peuples à demeurer eux-mêmes est assimilé à un repli identitaire propre à l'émergence de toutes les phobies.

    On revient à l'essentiel: il n'y a pas de bonne politique sans bon diagnostic. Dans cet esprit, il faudrait moins parler de guerre civile que d'un processus de décomposition nationale et civilisationnelle que les autorités ont décidé d'accompagner et de modérer, sans prétendre le combattre et le renverser, comme s'il était inéluctable. L'appel au redressement qui s'est fait entendre depuis quelques années ne relevait pas du fantasme réactionnaire. On voit mal, toutefois, qui est prêt à l'entendre et à le traduire en politique de civilisation.   

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle : aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La prison comme point de départ du terrorisme ? - Journal du Mardi 10 Octobre 2017

  • DANIÈLE OBONO COMPARE LA MANIF POUR TOUS AUX ISLAMISTES… POURQUOI SE GÊNER ?

    C’est moi, ou ce pays devient doucettement un asile de fous ?

    Sur les grands médias « gommettes vertes », ayant passé haut la main le contrôle qualité Décodex, on ne disserte, comme chacun sait, que de façon nuancée et étayée, tout y est hautement fiable.

    Ainsi, la députée Danièle Obono, sur France Info, a-t-elle pu, avec le plus grand sérieux, établir un parallèle entre le terrorisme islamique et… la Manif pour tous. Toujours plus loin, toujours plus fort : « Est-ce qu’il y a des personnes qui, au nom de leur religion, ont une idéologie réactionnaire et discriminante ? Oui ! De toutes les religions. Je vous rappelle qu’il y a quatre ans, il y a eu des dizaines de milliers de personnes qui sont descendues dans la rue au nom de leur religion (ah bon ?) pour s’opposer à une loi qui finalement a été votée » (c’est interdit ?). Et de poursuivre avec assurance : « Oui, il y a donc des personnes qui utilisent leur religion comme justification de leur comportement […] et qui justifient les actes d’autres personnes pour commettre des actes terroristes. » La journaliste de France Info lève un sourcil perplexe, émet une molle objection : « Ce n’est quand même pas du terrorisme. » Merci, vraiment, pour le gentil « quand même » qui ira droit au cœur desdits manifestants.

    Personne, sur le plateau, pas un seul de ces distingués journalistes décorés de l’ordre de la pastille verte, de ces grands officiers du Décodex, n’a osé demander à Danièle Obono de citer l’ombre du début du commencement d’un acte terroriste inspiré de près ou de loin – même de très, très loin – par LMPT.

    Pour minimiser l’horreur absolue, excuser l’inexcusable, il faut bien dire qu’à gauche, on commence à ramer… on donne d’un côté de la pagaie relativisme, de l’autre de la pagaie sophisme. En rythme, et on recommence. « Tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat », expliquait doctement le Logicien dans Le Rhinocéros de Ionesco. Tous les islamistes sont monothéistes. Le christianisme est monothéiste. Donc le christianisme est islamiste. Saperlipopette, c’est clair comme de l’eau de roche.

    Et l’on peut décliner les variantes à l’infini : les terroristes sont croyants. Les catholiques sont croyants. Les catholiques sont donc des terroristes. J’ai bon, Danièle ? C’était déjà, du reste, peu ou prou la démonstration développée lors de son intervention à la tribune de l’Assemblée le 27 septembre dernier.

    C’est, d’ailleurs aussi, en filigrane, la philosophie générale de toute la rhétorique « laïcité ». « Religion au travail : comment les entreprises font face », titrait Le Parisien, il y a quelques jours. « Deux managers sur trois sont confrontés au fait religieux dans leur entreprise », pouvait-on lire… avant quelques exemples : « C’est le refus de travailler sous les ordres d’une femme, d’accomplir une tâche à l’heure de la prière ou pendant le ramadan. » Il ne s’agit donc que d’une seule religion. Mais ce sont toutes les autres que l’on fourre dans le même sac : l’islam pose des problèmes au travail. L’islam est une religion. Toutes les religions posent donc des problèmes au travail. 

    C’était encore le point de vue, il y a quelques jours dans Libération, de Nicolas Mariot, qui avait comparé la radicalisation islamique façon Merah à la radicalisation patriotique des poilus. L’historien, face à la vague d’indignation, a présenté ses excuses à ceux qu’il avait pu choquer – c’est assez rare et méritoire pour le signaler -, mais l’idée était là.

    C’était, enfin, l’angle de Sonia Nour, collaboratrice à la mairie de La Courneuve, renvoyant, à propos de la gare Saint-Charles, le « martyr (sic) [qui] égorge une femme et poignarde une autre » au « terrorisme patriarcal [qui] nous tue tous les deux jours ». Le terroriste islamiste, en somme, n’est pas plus criminel que le Français moyen, et Socrate fait miaou quand on lui gratte le cou. C’est moi, ou ce pays devient doucettement un asile de fous ?

     Ecrivain, journaliste Son blog
  • Contre l’implosion communautariste, pour la France, pour la civilisation européenne

    Tout le temps de sa présence à Matignon, Manuel Valls fut dénoncé par l’extrême gauche (et une partie du PS)  comme un social-traitre, le Premier ministre ne ménageant pas non plus ses critiques envers la gauche archaïque et Jean-Luc Mélenchon.   Les  procès mutuels  en sorcellerie  ne se  sont  pas  apaisés  depuis la courte victoire ( ?)  aux législatives  de Manuel Valls dans son « fief » d’Evry face à  la candidate insoumise Farida Amrani -qui accuse quasiment  ce dernier de tricheries, la question sera tranchée par le conseil constitutionnel.  Une montée aux extrêmes qui s’est confirmée ces derniers jours avec le coup médiatique opéré par M. Mélenchon qui a  démissionné  le 6 octobre de la mission sur la Nouvelle-Calédonie présidée par M Valls. Une réponse aux récents propos de «  l’ignoble  Valls » qui avait pointé le « discours islamo-gauchiste» des députés de La France insoumise (LFI). M. Mélenchon affirme que  l’ex Premier ministre de François Hollande « est un personnage extrêmement clivant du fait de sa proximité avec les thèses ethnicistes de l’extrême droite »,  «avec les dirigeants de l’extrême droite israélienne».  Bref ,  « la bande à Valls est totalement intégrée à la fachosphère et à sa propagande » indique encore le conducator de LFI qui en terme de propagande grotesque, avouons-le, en connait aussi un rayon. On n’oubliera pas son discours ubuesque prononcé le 23 septembre à Paris lors d’un rassemblement contre la loi travail. Il avait alors déclaré, en plein négationnisme historique, que «  c’est la rue qui a abattu les rois, c’est la rue qui a abattu les nazis »,  qui a fait échec  « au putsch des généraux en 1962» (en 1961 en fait, NDLR)…

    Un duel qui arrange bien les protagonistes qui savent bien que comme l’écrivait  Drieu, « la propagande ça se fait avec les coups qu’on reçoit et avec les coups qu’on donne ». Cette tension verbale permet à Manuel Valls de revenir dans la lumière et à Jean-Luc Mélenchon de peaufiner son rôle d’insoumis(au petit pied)  au politiquement correct. Car à l’évidence, la  dénonciation  de cette proximité de M. Valls avec Israël (même si prudemment M. Mélenchon  a ajouté l’épithète d’extrême droite)  est une autre façon de fidéliser une large partie de la  clientèle électorale  de LFI, celle qui a permis des scores conséquents  aux candidats antisionistes de LFI dans les quartiers pluriels. Le tout  au nom d’une logique communautaire, communautariste,  que M. Valls lui-même avait bien intégré lorsqu’il était à Matignon et s’imaginait un futur élyséen…

    Pour notre part, notons que si  les actes dits musulmans et antijuifs  -sur lesquels surfent un certain  nombre de prébendiers et de  figures du Système pour exister-  ont reculé  très sensiblement l’année dernière selon les statistiques fournies  par le ministère de l’Intérieur,  et il faut s’en réjouir,  « le nombre d’atteintes aux sites chrétiens (lieux de culte et sépultures), qui représentent 90% des plaintes déposées, a encore augmenté l’an dernier. Le ministère a enregistré 949 actes en 2016, soit une hausse de 17,4% par rapport à 2015. Plus globalement, entre 2008 et 2006, les actes antichrétiens ont augmenté de 245%. »

    Et le délire antinational se porte lui aussi très bien. On l’a vu avec l’agression dont a été victime le benjamin de l’Assemblée nationale, le frontiste Ludovic Pajot,  frappé  samedi soir  par des antifas (mélenchonistes?) dans un bar  de  Béthune  (Pas-de-Calais) ou encore avec la tentative grotesque du  maire divers droite de la petite commune de Chanay, (Ain), Henri Caldairou,   d’interdire une  réunion du FN  en présence de Nicolas Bay.   «Le maire a appris mercredi que le FN débarquait. Il a été furieux. (…) Ce n’est pas une publicité qui nous honore, a déclaré à l’AFP une source municipale, Le fond n’a pas changé depuis 1940 (…) On est républicains, on essaie de ne pas galvauder l’esprit de la République » (sic ).

    Le FN qui entend lui beaucoup plus sérieusement ne pas galvauder l’esprit de la France, sa souveraineté  et ses libertés serait en   train d’opérer « un tête-à-queue sur l’Europe » si l ‘on en croit Le Monde. « Elle paraît bien loin, au Front National, l’époque des discours accusant l’Union européenne (UE) de tous les maux et prônant l’indispensable sortie de l’euro. Depuis quelques semaines, dans toutes les bouches frontistes, les mêmes mots concertés les ont remplacés : chacun se vit désormais  européen mais  – pour l’Europe, mais contre l’UE ; pour la civilisation  européenne, mais contre celle de Bruxelles. »

    « Une ligne de crête difficile à tenir, estime le politologue Jean-Yves Camus : Comment organisent-ils la préférence nationale ou établissent-ils la souveraineté monétaire sans sortir ? Et comment gèrent-ils les flux migratoires en restant dans l’Europe, tout en disant qu’ils ne feront pas ce qu’elle nous dit ? . Sans compter, (ajoute-t-il) le qu’il sera bien plus compliqué pour la France de s’affranchir des règles européennes, comme le font la Pologne ou la Hongrie – sur le plan de l’économie, des frontières, des droits humains… –, sans un ferme retour de bâton de Bruxelles contre l’un des moteurs de sa construction.»

    Un argument en l’espèce assez spécieux car c’est justement  parce que la France est un poids lourd de l’UE, un trait d’union entre l’Europe du nord et du sud, que Bruxelles serait fatalement obligée de composer, ne  pourrait pas frapper, soumettre  ou sanctionner la France comme elle pourrait le faire vis-à-vis d’un Etat n’ayant  pas la même importance.

    Enfin, il est largement  erroné, au-delà des ajustements  tactiques et/ou sémantiques que le temps politique rend nécessaire,   de dire que le discours du Front sur l’Europe a changé dans son essence. Il est intéressant de (re)lire  ce sujet  l’allocution prononcée par Bruno Gollnich  à Evian en 2008 lors de l’université d’été du Front pour se rendre compte au contraire de la grande permanence de notre Mouvement dans son appréhension de la question  européenne.

     « Il est fait grief aux Nationaux d’être contre l’Europe » déclarait-il. « Il serait aussi stupide pour les patriotes d’un pays d’Europe d’être contre l’Europe qu’il le serait pour des Africains d’être contre l’Afrique, comme pour des Asiatiques d’être «contre l’Asie etc. » «A la vérité les nationaux combattent résolument les évolutions criminelles de l’Union européenne», mais  « ils ne sont pas contre l’Europe, dans la mesure où leurs nations appartiennent géographiquement à l’Europe. Dans la mesure aussi où ils reconnaissent, par delà l’extrême diversité des caractères nationaux, un certain patrimoine commun aux peuples d’Europe. Dans la mesure encore où, dès lors que le voisinage impose des relations, ils préfèrent naturellement que celles-ci soient pacifiques, voire fructueuses, plutôt qu’agressives, voire hostiles.»

    Bruno Gollnisch rappelait les vœux de l’opposition nationale de voir se construire une « union des  patriotes », une   « grande solidarité entre les Européens dont les mêmes forces obscures menacent l’identité». « De même, en réclamant que cet ensemble européen, à l’intérieur duquel les cloisons avaient sauté, mais qui devait en être pourvu sur ses limites extérieures, devienne un ensemble cohérent,raisonnablement protégées sur son pourtour à l’égard des flux financiers, des flux migratoires, des invasions de produits fabriqués à vil prix par les millions d’ouvriers sous-payés du tiers-monde, ce qui n’est plus le cas depuis que cet espace a été intégré dans l’Organisation Mondiale du Commerce, nous sommes à tout prendre plus soucieux des intérêts de l’Europe que nos adversaires. Et nous sommes de meilleurs défenseurs qu’eux des traditions européennes, quand nous défendons la famille, la vie, les corps intermédiaires, le droit naturel, la personne.»

    https://gollnisch.com/2017/10/10/contre-limplosion-communautariste-france-civilisation-europeenne/

  • Et si l’on donnait la parole aux… Européens ? (XX)

    L’islam et l’immigration

    -73,5% des 18-24 ans, en Pologne, votent pour des partis anti-immigration (institut Wiadomosci, juillet 2017).

    -65,6% des Allemands interrogés considèrent les immigrés musulmans en Allemagne comme « plutôt mal ou très mal intégrés » (étude de la Fondation Bertelsmann, sondage Welt-Trend des 24 au 26 août 2017).

    -52% des Britanniques interrogés estiment que l’islam constitue une menace pour l’Occident (rapport annuel du Groupe Fear and Hope, Yahoo News du 30 août 2017).

    -6 Européens sur 10 expriment un rejet de l’immigration et de l’islam ; 58% des Européens estiment que « l’islam représente une menace pour notre pays » : 57% en France, 63% en Allemagne, 65% en Autriche, 66% en Hongrie, 78% en Slovaquie, 85% en Tchéquie, 67% en Pologne (enquête de la Fondapol réalisée dans 26 pays européens, Le Figaro du 29 septembre 2017).

    Les Français et Emmanuel Macron

    -53% des personnes interrogées ont une bonne opinion d’Emmanuel Macron contre 66% au début de l’été, soit une baisse de 13 points entre juillet et septembre (baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Matchet Sud Radio des 8 et 9 septembre 2017).

    Seulement 39% des personnes interrogées déclarent faire totalement confiance à Emmanuel Macron, soit 2 points de moins par rapport au mois précédent (baromètre Kantar pour Le Figaro Magazine réalisé du 28 septembre au 2 octobre 2017).

    -69% des personnes interrogées considèrent que les politiques menées par l’exécutif sont « injustes ». Près de six personnes interrogées sur dix estiment en outre que la politique du Président pour relancer l’économie « n’est pas efficace » et « n’améliorera pas la situation du pays » (sondage de l’institut Elabe réalisé les 26 et 27 septembre 2017).

    Les Français et le Front national

    -58% des personnes interrogées se déclarent très proches des propositions du Front national en matière de sécurité et 60% en matière d’immigration. Mais elles ne sont que 26% à approuver ses propositions économiques et sociales et 21% ses propositions sur l’Europe et l’euro (sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro des 6 et 7 septembre 2017).

    Michel Geoffroy 5/10/2017

    Voir ou revoir :

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (I)


    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (II)


    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (III)

    Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (IV)

    Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (V)

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VI)


    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VII) 

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VIII)


    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (IX)

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (X) :

    Et si l’on donnait la parole aux francais ? (XI)

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XII)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XIII)
    Et si lon donnait la parole aux français ? (XIV)

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XV)

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XVI) 

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XVII) 

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XVIII)
    https://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-francais-xix/

    https://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-europeens-xx/

  • Islamisation : le procès des Identitaires

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    8962-20171010.jpgClément Galant est porte-parole de Génération Identitaire et était, par ailleurs, le responsable français de l’opération « Defend Europe » cet été, dont Présent a parlé régulièrement. Il était également présent sur le toit de la mosquée de Poitiers le 20 octobre 2012 et revient sur cet événement, à quelques jours du procès de six militants.

    — Pouvez-vous nous rappeler les circonstances et le déroulement de cet événement ?

    — Tout s’est passé dans la nuit du vendredi au samedi 20 octobre 2012. En ce qui me concerne, j’étais parti de Lyon avec quelques autres voitures, dans une direction inconnue. Seule une personne de Lyon la connaissait, et nous devions la suivre « aveuglément ». On ne savait pas qu’il s’agissait d’une mosquée, qu’il s’agissait de monter sur le toit et d’y rester plusieurs heures. On a retrouvé les autres militants peu avant d’arriver à Poitiers pour apprendre quelle action serait menée, nous étions 73 au total. Une fois sur place, nous avons installé notre échelle et nous sommes donc montés sur le toit du chantier de la mosquée pour déployer nos banderoles. Il devait être 5 ou 6 heures du matin, il n’y avait pas grand monde dans la rue à cette heure-là, et les premières personnes qui nous ont remarqués sont les quelques musulmans qui se rendaient dans leur salle de prière qui était – et est encore – juste en bas du chantier. Aujourd’hui, cette mosquée en est toujours au même point, c’est-à-dire que les travaux n’ont pas avancé.

    — Il n’y eut donc ni violence ni menaces ?

    — Non, jamais ! Nous sommes montés sur ce toit de manière totalement pacifique, avec pour seules « armes » des banderoles afin de véhiculer un message. Il faut d’ailleurs se rappeler que ce que nous demandions à l’époque était la tenue d’un référendum sur la construction de mosquées en France, et nous dénoncions l’immigration massive qui sévissait déjà en Europe. Qui peut nous juger pour cette action faite il y a cinq ans, quand on voit l’actualité ? On ne peut que se considérer comme des précurseurs lorsqu’on connaît le nombre de mosquées radicales qu’il y a aujourd’hui dans notre pays, et l’on peut dire que cette action de Poitiers, qui a lancé le mouvement Génération Identitaire, est plus que jamais d’actualité.

    — Quelles furent les conséquences immédiates pour les militants concernés ?

    — Quatre militants présents ce jour-là et qui étaient identifiés par les services de police comme étant les potentiels encadrants de cette action ont fait 48 heures de garde à vue. Un contrôle judiciaire a été mis en place à l’époque, ces quatre militants ont donc eu l’interdiction de voir leurs camarades présents ce jour-là à Poitiers, ils ne pouvaient pas non plus participer aux rassemblements ou événements en lien avec Génération Identitaire.

    — Quatre d’entre vous ont donc été mis en examen, pour quel motif ?

    — Par la suite, deux autres militants – en plus des quatre arrêtés le jour de l’action – ont été inculpés, Arnaud Delrieux en tant que président de Génération Identitaire, et Damien Rieu en tant qu’ex-porte-parole du mouvement. Donc ce sont finalement six militants qui sont mis en examen pour « dégradation ». Il pleuvait beaucoup ce jour-là et nous avons donc monté des tapis de prière qui se trouvaient sur place sur le toit, on prenait ce qu’on pouvait pour éponger un peu l’eau, et on nous accuse d’avoir abîmé des espèces de pièges à pigeon… totalement ridicule ! Dans les autres chefs d’inculpation, il y avait « incitation à la haine ». C’est tout ce qu’ils ont trouvé contre nous.

    — Quel sera votre axe de défense ?

    — Notre axe de défense est que nous nous sommes révélés totalement précurseurs, que nous avions mis en garde tout le monde, la France tout du moins, sur l’islamisation de l’Europe et ses dangers. Notre plaidoirie réclamera un non-lieu.

    — Des militants du Nord ont été condamnés à une amende après une action similaire sur le toit de la gare d’Arras, vous attendez-vous à un jugement équivalent ou craignez-vous un acharnement pour l’exemple ?

    — Nous attendons une relaxe pure et simple de nos militants dans cette affaire, mais il est possible que la justice veuille donner une leçon politique et inflige des peines de prison avec sursis, des peines de prison ferme ou des amendes, bien sûr… Nous nous préparons à toutes les éventualités, en tant que militants politiques nous avions conscience du risque.

    — Comment jugez-vous le traitement médiatique de l’affaire ?

    — Pour le moment c’est plutôt plat, peu d’articles sont sortis sur ce sujet. De notre côté nous préparons notre communication qui sortira d’ici peu, sur nos réseaux sociaux notamment.

    — Cinq ans après les faits, la situation s’est fortement aggravée avec de nombreux attentats commis par des islamistes. Quel regard portez-vous sur l’islamisation du pays et comment vous y opposez-vous désormais ?

    — Les Identitaires dénoncent l’islamisation depuis 2002. Nous sommes aujourd’hui en 2017, et il y a eu des centaines de morts causés par des fils de l’immigration, des islamistes viennent nous décapiter sur notre propre sol, à 50 kilomètres ou 50 mètres de chez nous. Comme vous avez pu le voir ces derniers mois avec la mission « Defend Europe », nous nous sommes lancés dans une action d’une toute nouvelle dimension avec la location d’un bateau pour patrouiller sur la mer Méditerranée et stopper les flux de migrants encouragés par les ONG, qui communiquent avec les mafias de passeurs pour en faire passer toujours plus. Cette action récente s’est avérée très concluante, des mesures ont été prises en Italie après notre départ, nous avons exercé une pression assez forte sur les gouvernements pour qu’ils constatent qu’il y avait effectivement un problème. Ils ont par conséquent décidé d’accélérer les choses pour tout ce qui concerne le contrôle et l’investigation sur les ONG. Pour faire court, nous avons vraiment pris une nouvelle dimension.

    Propos recueillis par Alexandre Rivet

    Article paru dans Présent daté du 10 octobre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • La France n'expulse pratiquement plus aucun étranger irrégulier, fût-ce un dangereux condamné

    Gilles-William Goldnadel écrit dans une tribune du Figarovox :

    "Laura et Maurane reposent à présent dedans la terre froide. ...] Une nouvelle fois, en France, deux êtres humains sont morts, ici deux jeunes filles, non par quelque étrange fatalité mais uniquement par la folie de notre société. Après Nice, après Saint-Étienne-du-Rouvray, à Marseille.

    L'égorgeur islamiste tunisien vivait irrégulièrement en France depuis dix ans mais était régulièrement arrêté et condamné sans jamais être expulsé. Tout est dit. Aussitôt la presse, le ministre de l'intérieur ont évoqué un dysfonctionnement et une enquête a été ordonnée. Les fonctionnaires qui avaient relâché l'assassin la veille encore, le préfet des Bouches-du-Rhône ont été mis sur la sellette. Et l'on a eu raison. Mais on a eu tort aussi: Ce qui est présenté et regardé comme une faute anormale correspond dans les faits à la norme habituelle.

    Disons -le clairement: la France n'expulse pratiquement plus aucun étranger irrégulier, fusse un dangereux condamné. Et les décisions politiques, judiciaires et administratives empilées qui empêchent pratiquement le respect de la souveraineté nationale ne sont que les conséquences mécaniques de la névrose intellectuelle qui s'est emparée des esprits depuis trois décennies. Après le drame, la presse bien-pensante a crié haro contre le préfet défaillant pour ne pas avoir expulsé le délinquant étranger.

    C'est la même qui depuis 30 ans nous explique qu'il ne faut pas expulser un étranger, fut-il délinquant, car il n'y a plus d'étrangers mais que des semblables et plus de frontières mais qu'un seul monde.… Voilà, en profondeur, ce qui a inexorablement creusé les tombes des deux petites, et celle d'un prêtre catholique, et puis d'une centaine de niçois, et puis de quelques juifs et qui va continuer encore à creuser. C'est dit. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pascal Bruckner : « La gauche extrême voit dans l’islam radical un prolétariat de substitution »

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    09/10/2017 – FRANCE (NOVOpress) : Pascal Bruckner l’écrit dans Le Figaro Magazine qui fait sa une sur « l’islamosphère » :

    « La gauche extrême qui a tout perdu, l’Union soviétique, le tiers-monde, la classe ouvrière, voit dans l’islam radical un prolétariat de substitution à mobiliser contre les forces du marché. »

    « Ex-communistes, trotskistes, maoïstes, déroule-t-il, rivalisent dans leur allégeance à la bigoterie pourvu qu’elle soit portée par les adeptes du Coran. Ils haïssent la France non parce qu’elle opprimerait les musulmans, mais parce qu’elle les libère. Dès lors, l’ennemi à leurs yeux devient la laïcité et surtout les dissidents de l’islam qui veulent en finir avec la chape de plomb cléricale, avoir le droit de croire ou de ne pas croire, de vivre comme ils l’entendent. »

    L’auteur d’Un racisme imaginaire (Grasset) conclut ainsi sa tribune :

    « L’Histoire retiendra que, face à la Peste verte, les islamo-poujadistes, de Mediapart à Alain Soral, du Bondy Blog et du NPA à Dieudonné, se sont prosternés comme leurs prédécesseurs du XXe siècle face au nazisme et au communisme. Dans notre belle République, les collabos aiment à se parer du masque des rebelles. »

    https://fr.novopress.info/207788/pascal-bruckner-la-gauche-extreme-voit-dans-lislam-radical-un-proletariat-de-substitution/

  • Jeannette Bougrab: « On vous traite de raciste et d’islamophobe quand vous êtes laïque » Entretien (1/2)

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    Quelques semaines après la tuerie de Charlie Hebdo, Jeannette Bougrab est partie vivre en Finlande où elle poursuit une mission de coopération universitaire. De Septentrion, elle a rédigé sa Lettre d’exil : la barbarie et nous (Cerf, 2017) dans laquelle elle réaffirme sa foi dans la laïcité. Pour Causeur, Bougrab a accepté d’éprouver ses convictions républicaines à l’heure où les djihadistes maintiennent une menace constante sur la France et le monde. Entretien sans complaisance (1/2).

    Daoud Boughezala. Dans votre livre Lettre d’exil (Le Cerf, 2017)  afin de combattre l’islamisme, vous exigez d’« expulser l’islam de la cité ». Qu’est-ce que cela signifie ?

    Lire la suite sur Causeur

  • François Baroin signe l’ouverture d’une mosquée radicale à Troyes

    L'Observatoire de l'islamisation constate que le maçon François Baroin, a signél’arrêté municipal qui répond favorablement au projet de l’Association des Jeunes Musulmans pour la coexistence (AJMC), dont le référent religieux est Moussa Sanogo.

    Moussa Sanogo est un réfugié politique né au Soudan en 1972. Maitrisant mal le français, il se targue d’être diplômé en « sciences islamiques » et jouit d’une grande considération chez les fidèles musulmans de l’Aube. Dans une de ses vidéos publiée après l’attaque de Charlie Hebdo, il rappelle le « châtiment  » prévu par le Coran pour ceux qui raillent le prophète...

    L’AJMC  annonce sur sa page Facebook l’ouverture « d’un Institut du Saint Coran » à Troyes , placé sous l’égide de l’Instance Européenne du Saint Coran(page FB), logé dans l’école de l’UOIF à Château-Chinon nommée IESH (vidéo 1et vidéo 2).  Cet institut troyen du Saint Coran sera supervisé directement par cheikh Bouhdifi, de nationalité marocaine, directeur de l’institut du Coran à l’IESH.

    L’AJMC pilote également « L’Institut de Recherche et des Sciences Islamiques » qui programme le manuel « Les 40 hadith de Nawâwi » (voir sur sa page). Inquiétant quand on connait son contenu qui prescrit de « verser le sang des apostats » (hadith n°14) , et le hadith n° 8 :

     «Il m’a été ordonné de combattre les hommes jusqu’à ce qu’ils témoignent qu’il n’est d’autre divinité qu’Allah, et que Mohammed est Son Envoyé, qu’ils accomplissent la prière rituelle, qu’ils acquittent la Zekâa »

    François Baroin, maire de Troyes, en janvier 2015 sur BFMTV proposait d’utiliser la terre concordataire alsacienne pour

    « y loger une fondation islamique pour accueillir les fonds étrangers sous surveillance de l’état pour aider les représentants des musulmans sur tout le territoire à obtenir des financements« .«  On peut proposer des baux emphytéotiques (ndlr: loyers gratuits sur terrains communaux), on peut proposer des accompagnements de financement par des associations culturelles, il y a des moyens qui ne sont pas des contournements mais qui sont des moyens d’accommodement intelligents pour permettre à une religion de pratiquer son culte » (regarder l’interview)

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html