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immigration - Page 993

  • La Grèce attaquée !

    Ces derniers jours nous avons assisté à de véritables scènes de guerre ethnique dans les îles grecques de l'est de la mer Égée et notamment celle de Chios qui voit, depuis presque déjà deux ans, arriver sur son sol des milliers de clandestins musulmans originaires de plusieurs pays d'Afrique et d'Asie (pour seulement une infime minorité de Syriens ou Irakiens, eux-mêmes de sexe masculin et de religion musulmane dans leur grande majorité). Même si ce n'est pas la première fois que les prétendus réfugiés se livrent à des actes de vandalisme, cette fois-ci les épisodes ont pris une tournure particulièrement violente avec des agressions répétées de leur part contre les maisons et les propriétés des habitants, au cri de ralliement désormais incontournable et sans ambiguïté d'Allâhu Akbar!

    544634739.jpgDepuis l'éclatement de la crise migratoire et le déferlement de nouvelles masses de ressortissants du « Tiers monde », et surtout de sa partie musulmane, sur l'Europe, les habitants des jolies îles grecques, lieux de vacances favoris pour un grand nombre d'Européens chaque été, se trouvent confrontés à une sombre réalité qui dépasse toute imagination : arrivées quotidiennes d'embarcations de misère pleines de migrants qui finissent parqués dans des centres de rétention préparés à la hâte, émeutes ethniques récurrentes, dégradations matérielles, actes visant à intimider la population locale, scolarisation dans les établissements publics d'enfants de migrants n'ayant aucune notion de langue grecque. Ces dernières sont imposées par le gouvernement grec contre la volonté des parents d'élèves et malgré leurs protestations de plus en plus virulentes.

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    Il s'agit en réalité d'images tendant malheureusement à devenir aujourd'hui banales comme dans les autres pays euro-méditerranéens. Mais dans cette extrémité insulaire et maritime de l'Europe, aux faibles densités démographiques et à deux pas d'une Turquie en plein renouveau islamique, le séjour prolongé de nombreux groupes de migrants musulmans constitue une véritable bombe à retardement. Soutenus par une pléthore d'ONG aux financements souterrains et encouragés par les tièdes réactions du gouvernement gauchiste de SYRIZA, ces masses finiront trop ou tard par former de puissantes enclaves et une éventuelle réaction forte des populations autochtones risquerait d'entraîner une intervention turque qui prendrait comme prétexte la protection de "communautés musulmanes persécutées". Ce n'est certainement pas un hasard si, voici seulement un mois, Erdogan a remis en question les dispositions du traité de Lausanne qui détermine les lignes de partage frontalières entre les États grec et turc, afin d'évoquer la nécessité d'une récupération de territoires chrétiens et européens autrefois occupés par l'Empire ottoman, notamment des îles égéennes et la Macédoine grecque avec la ville de Thessalonique. Loin d'être de simples propos à destination interne ou servant à nourrir une surenchère de chauvinisme face à l'opposition kémaliste, les allégations d'Erdogan révèlent en fait l'existence d'une vraie stratégie expansionniste de la part de la nouvelle Turquie islamiste et éclairent sous un jour nouveau les évolutions concernant le déferlement migratoire sur l'Europe.

    Il est encore peu connu en Europe de l'ouest que depuis des décennies la Turquie, administrations kémalistes comprises, poursuivait, et continue toujours à le faire, une politique provocatrice de violation systématique des eaux et de l'espace aérien helléniques à l'est de la mer Égée et qu'elle ne cesse de contester la souveraineté de la Grèce dans ces territoires qu'elle appelle improprement "zones grises". Étant donné le précédent de l'intervention militaire à Chypre en 1974 et l'occupation de la moitié environ de cette île historiquement et très majoritairement grecque, on pourrait craindre une réitération de cette démarche, en mer Égée cette fois, dans des conditions de crise migratoire aggravée et avec un État grec complément déliquescent à cause de la crise et de l'action dissolvante de la gauche au pouvoir. En 1990, le Président turc d'alors, islamiste modéré, Turgut Özal, avait dit à propos des différents de son pays avec la Grèce qu'il suffirait d'envoyer chez les Grecs "quelques deux millions de migrants" pour en finir avec eux; et à cette menace en passe actuellement de se concrétiser, on doit ajouter l'existence au nord-est de la Grèce (région de Thrace de l'ouest) ainsi que dans d'autres pays de la péninsule d'Aimos (nom antique de ce qu'on appelle aujourd'hui les Balkans) de minorités turco-musulmanes démographiquement prolifiques et prêtes à servir de cinquièmes colonnes à l'impérialisme néo-ottoman.

    Un scénario de type Kosovo serait ainsi à craindre dans le sud-est de l'Europe, en attendant cette "partition", dont parle pour la France François Hollande, qui risque de survenir au cœur même du continent, dans d'innombrables endroits allogénisés et islamisés par des décennies d'inconscience et de dormition des Européens! La situation d'aujourd'hui ressemble à s'y méprendre à celle du XVe siècle: depuis cette époque lointaine, et pourtant par tant d'égards si proche, à aucun autre moment l'Europe n'a été si affaiblie, si désunie, si abaissée et jamais ses ennemis séculaires ne se sont montrés si arrogants, si agressifs et si sûrs d'eux.

    Des clandestins algériens lancent des fusées éclairantes sur les maisons des riverains à Chios.

    Des clandestins algériens incendient des propriétés à Chios.

    Basile Cérialis / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2016/11/19/la-grece-attaquee-5876447.html

  • Qui va gagner l'Islamogogo ?

    Le vote « Islamogogos » est une parfaite réussite. 

    Vous avez voté pour dix citations mensongères, stupides, complaisantes, ou tout simplement fausses au sujet de l’Islam.

    L’une d’entre elles a recueilli un très grand nombre de votes....

    Elle sera dévoilée aujourd'hui durant la grande journée l'Agrif qui donnera le prix à l’un des votants tiré au sort. 

    Rendez-vous donc Dimanche à l’Espace Charenton au 327 rue de Charenton 75012 PARIS.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Reportage : Convention thématique sur la protection animale (11/10/16)

  • Clash au Parlement des Pays-Bas : « Retournez en Turquie ! »

    « Si vous aimez tant votre pays, retournez y vivre, retournez en Turquie ! » : tels sont les aimables propos que Louis Bontes a lancé à Selçuk Öztürk dans l’enceinte du Parlement néerlandais, où ils siègent tous deux comme députés, ce qui est bien leur point commun !

    Selçuk Öztürk, un musulman né en Turquie en 1972, est un ancien du PvdA, le Parti travailliste, qu’il a quitté pour fonder sa propre formation avec un autre élu également né en Turquie et tout aussi musulman, Tunahan Kuzu.

    Louis Bontes est député lui aussi mais il n’est ni turc ni musulman. Elu sous l’étiquette du Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, dont il s’est éloigné depuis tout en continuant à défendre les mêmes convictions, il est même farouchement hostile à l’islamisation de son pays.

    Alors quand Selçuk Öztürk a commencé à prôner la suppression de l’armée des Pays-Bas, le sang de Louis Bontes n’a fait qu’un tour. Et il est allé lui parler du pays…

  • Manipulations et non-dits lors de la commémoration du 13 novembre

    Manipuler l’opinion publique a toujours été utilisé par certains gouvernements pour faire progresser ses idées ou cacher ses incompétences. Hollande et sa gouvernance viennent de nous en donner une nouvelle preuve éclatante.

    Le 13 novembre 2016, Michaël Dias, fils de Manuel Dias tué au Stade de France le 13 novembre 2015, a prononcé le seul discours consacré à la commémoration des attentats. Un discours « engagé », dans lequel le jeune homme a plaidé pour « la tolérance, et l’intelligence », ajoutant en parlant de son père né au Portugal :

    Il était la preuve incarnée que l’intégration était possible et nécessaire… Nous devons continuer à avancer en toute liberté, en ne cédant jamais face à ceux qui veulent nous terroriser

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  • Sourds à l'avertissement policier

    Les manifestations du mécontentement profond des forces policières ont été commentées sur certains de leurs aspects, et totalement ignorées quant à l'avertissement majeur qu'elles ont clairement formulé.

    Tous les commentateurs ont relevé que le mouvement des représentants de l'ordre public s'est déclenché en dehors de leurs représentations syndicales. Et pour cause : les syndicats de la profession fonctionnent en étroite symbiose idéologique et d'intérêt avec la hiérarchie à son niveau le plus élevé, la coordination de cette complicité profonde étant le plus souvent assurée par les appartenances maçonniques des uns et des autres. Nul mystère, par exemple, de la proportion écrasante de commissaires « frères trois points », pour ne mentionner que ce détail. Ceci ne changera que lorsque se produira (ce qui est exclu tant que le régime actuel survivra) une réforme du style britannique, avec l'interdiction pour policiers et magistrats de toute appartenance maçonnique.

    Il a été également souligné que les rassemblements spontanés comportaient des policiers parfois en uniforme, ou à tout le moins portant des marques de leur appartenance à l'institution. Ce qui a d'ailleurs entraîné des convocations de participants aux lins de sanctions. Parallèlement, en vertu de la fameuse tactique du bâton et de la carotte, le gouvernement s'empressait de témoigner de la sollicitude envers les mécontents, le président Hollande en personne s'intéressait à leur sort, et diverses mesures techniques étaient annoncées rapidement.

    En fait, la principale cause de la colère et du désarroi policiers se voyait délibérément ignorée, à savoir l'attitude de la justice face aux criminels déférés quotidiennement aux magistrats. Et trop souvent remis en liberté, ou sanctionnés de façon dérisoire, en vertu de l'idéologie régnant dans les temples judiciaires, façon de voir avalisée, voire encouragée, par les politiciens, l'illustration la plus flagrante étant incarnée par le garde des Sceaux, Christiane Taubira, en son temps très récent.

    Sur ce point, le pouvoir se montre sourd et muet. Rien ne changera. Terrorisme, émeutes anti-policières, explosion de la violence barbare sous toutes ses formes, laissent impavides les responsables. Il serait pourtant de leur propre intérêt de se souvenir des leçons de l'histoire, par exemple de celles de la IVe République finissante. Mais le 13 mars 1958 ne dit rien à Hollande, Cazeneuve et consorts. Le signataire de ces lignes, lycéen à l'époque, fut témoin de la colère policière ce jour-là par le hasard d'un rendez-vous chez un ami demeurant à proximité immédiate du Palais-Bourbon. Les fonctionnaires de l'ordre public réclamaient alors en particulier une prime de risque et diverses autres mesures se rapportant au terrorisme du FLN algérien dans la capitale. En haut lieu, on était sourd. En fin de matinée, une première démonstration avait eu lieu dans la cour de la Préfecture de Police. Dans l'après-midi, des milliers de policiers, « en bourgeois », comme on disait alors, la trouvant insuffisante, décidèrent de marcher sur l'Assemblée Nationale, silencieusement. Arrivés devant les portes de l'asile pour parlementaires, sur un signal, ils sortirent tous leur sifflet à roulette, suscitant un vacarme indicible, puis scandèrent : « Les députés à la Seine ! ». Alors, les entrées s'ouvrirent d'un seul coup, grâce aux gendarmes en service, et la cour de l'édifice fut envahie, les députés présents courant à l'extérieur pour se mettre à l'abri. Cet épisode particulier auquel j'assistais est omis sur ce point dans les récits historiques du printemps 1958.

    Conséquences immédiates : démission du préfet de police d'alors (André Lahillonne), remplacé par Maurice Papon, satisfaction des demandes des policiers, profonds remous dans l'opinion, glas de la IV portée dans les poubelles de l'histoire au mois de mai suivant. En 2016, la sécurité du pays court de plus grands dangers qu'en 1958. Le trio Hollande/Valls/Cazeneuve n'en a cure, et se croit plus avisé que ses prédécesseurs de la IVe. Jupiter rend aveugles (et sourds) ceux qu'il veut perdre, disait-on à Rome. Il conviendrait de méditer cet échantillon de la sagesse antique.

    Nicolas Tandler Rivarol du 10 novembre 2016

  • Gustave Le Bon et le Grand Remplacement vers 1880

    Cet article de Nicolas Boileau, collaborateur de voxnr.com, est publié en Analyse, les rubriques Tribune et Débats étant réservées aux Invités. Vous pouvez poster votre avis au bas de cette page dans le fil des Commentaires.

    Certains dénoncent un grand remplacement. Or on ne remplace pas celui qui va mourir ou celui qui est déjà mort. On ne remplace pas non plus celui qui n’en a rien à faire, ou celui qui ne veut pas paraître raciste ou xénophobe (il n’y en a plus d’ailleurs). On assiste à effacement d’un groupe de zombis, c’est tout. C’est la théorie de la constatation, pas de la conspiration. Nous connaîtrons le sort des indiens sans avoir connu leur gloire : où sont nos Sitting Bull, où sont nos Crazy Horse (ah oui, le Crazy Horse…) ?

    En 1970, nous étions trois milliards (quel règne de la quantité !). Nous serons bientôt huit, seuls les crève-misère – et une poignée de cathos – ayant des enfants. Il est donc normal qu’ils viennent cohabiter avec les vieux richards que nous sommes ; Il n’y là que de la théorie de la constatation. Le reste de nos enfants achèvera de se métisser, comme à toutes les époques. Le fait que certains bonnes âmes bourgeoises dépourvues d’enfants collaborent (Merkel, Lagarde, May, quelques autres) n’étonnera personne. Elles nourriront les réfugiés et tous les africains comme les petites vieilles de Mary Poppins nourrissent les pigeons devant une ancienne cathédrale. C’est de l’humanitaire et Oscar Wilde en disait déjà le plus grand mal avant Louis-Ferdinand Céline. A cette même époque victorienne, John Hobson reproche à l’impérialisme britannique ou occidental d’être bien trop humanitaire ; car plus on est humanitaire, plus on intervient, cela vous étonne ?

    Il reste toujours une bonne action à commettre, au Darfour, en Libye, en Océanie.

    Venons-en au GR comme on dit.

    Ah, le Grand Remplacement. Le pérenne, éternel, périlleux Grand Remplacement. Mais lisez Juvénal ! Voici ce qu’il dit Juvénal :

    « Je ne puis supporter, ô Quirites, une ville devenue grecque. Grecque ? Quelle est en réalité la proportion d’Achéens dans cette lie ? Il y a longtemps que de Syrie l’Oronte (fleuve syrien donc) est venu se jeter dans le Tibre ; c’est la langue et les mœurs de là-bas, c’est la harpe aux cordes obliques, ce sont les flûtes et les tambourins barbares que ce fleuve charrie dans ses eaux, sans oublier les filles condamnées à lever des hommes aux alentours du Cirque. »

    La population a été remplacée à Rome comme elle a été remplacée à Athènes. Juvénal a dix-sept siècles d’avance sur Gobineau.

    Mais restons en France dans notre propre dix-neuvième siècle. On va citer un vieux maître et sa psychologie du socialisme, dans lequel il dresse un tableau catastrophé, plus encore que celui de Renaud Camus, des invasions qui nous guettent ici comme en Amérique. J’ai déjà rappelé Drumont et surtout Maupassant, considéré comme un innocent conteur naturaliste et scolaire. Récitons-le du coup :

    « Des Arabes, des nègres, des Turcs, des Grecs, des Italiens, d’autres encore, presque nus, drapés en des loques bizarres, mangeant des nourritures sans nom, accroupis, couchés, vautrés sous la chaleur de ce ciel brûlant, rebuts de toutes les races, marqués de tous les vices, êtres errants sans famille, sans attaches au monde, sans lois, vivant au hasard du jour dans ce port immense, prêts à toutes les besognes, acceptant tous les salaires, grouillant sur le sol comme sur eux grouille la vermine, font de cette ville une sorte de fumier humain où fermente échouée là toute la pourriture de l’Orient. »

    Il est à Marseille Maupassant, cette première ville-étape du Paris-Dakar, comme disaient les inconnus.

    Mais venons-en à Gustave Le Bon ; Comme beaucoup de racistes d’alors, il est fasciné par les anglo-saxons (nos socialistes le sont toujours, ils se mettent toujours en quatre pour Sarah marmelade!) et il regrette l’invasion des métèques européens en Amérique :

    « Les dangers qui menacent l’Europe, menacent les États-Unis dans un avenir beaucoup plus prochain encore. La guerre de Sécession a été le prélude de la lutte sanglante qui s’engagera bientôt entre les couches diverses qui vivent sur leur sol. C’est vers le nouveau monde que se dirigent d’instinct tous. les inadaptés de l’univers. Malgré ces invasions, dont aucun homme d’État américain n’a compris le péril, la race anglo-saxonne est encore en majorité aux États-Unis. Mais d’autres races, Mexicains, Nègres, Italiens, Portoricains, etc., s’y multiplient de plus en plus. »

    Le Bon ne fait pas différence entre italiens et nègres (Vacher de Lapouge mettait le chinois au-dessus du brachycéphale français, Chamberlain l’alpin bavarois au-dessus du slave blond, ô racistes!) ; d’ailleurs il s’en prend tout le temps aux peuples latins, et il dira même dans sa très ubuesque civilisation des arabes que les pauvres ibères sont de simples aborigènes à côté des civilisateurs arabes. Comme quoi on est toujours le sous-homme de quelqu’un.

    Trente ans avant d’autres sociologues et commentateurs américains « de souche » (Madison Grant, Edward Allsworth Ross, Francis Scott Fitzgerald, curieusement pas Geronimo), Le Bon note sur un ton affolé :

    « C’est ainsi, par exemple, que les États-Unis comptent aujourd’hui environ 8 millions de nègres. Une immigration annuelle de 400.000 étrangers accroît sans cesse cette dangereuse population. Ces étrangers forment de véritables colonies, parfaitement indifférentes, et le plus souvent hostiles à leur patrie d’adoption. Sans lien de sang, de tradition ou de langage avec elle, ils ne se soucient nullement de ses intérêts généraux. Ils ne cherchent qu’à se faire nourrir par elle. »

    On parle ici de l’Amérique des blancs, de peuplement européen, celle qui fait fantasmer le nouveau racisme US. Or les trois millions de membres du KKK dans les années vingt défilaient contre les catholiques, les méditerranéens et les irlandais. Et je ne vous dis pas le mal que l’on pensait des balkaniques. Puis le Bon décrit lyriquement l’art de vivre de ces nouveaux américains :

    « Ils ne peuvent vivre à peu près qu’à la condition de se contenter des travaux les plus infimes, des emplois les plus secondaires, et par conséquent, des plus insuffisants salaires. Ces étrangers ne forment encore que 15% environ de la population totale des États-Unis, mais dans certaines régions ils sont bien près d’être en majorité, et ils le seront bientôt si les nègres continuent à pulluler dans les décennies à venir. L’État du Dakota septentrional compte déjà 44% d’étrangers. »

    Le Dakota est d’ailleurs alors peuplé d’allemands, mais Le Bon les trouve trop syndiqués et pas intégrés. Comme quoi personne n’est parfait, même pas l’alpin germanophone.

    Le petit et inévitable délire sur les noirs s’ensuit :

    « Les 9 dixièmes des nègres sont concentrés dans les 15 États du Sud, où ils forment un tiers de la population. Dans la Caroline du Sud, ils sont maintenant en majorité et dépassent le chiffre de 60%. Ils égalent les blancs en nombre dans la Louisiane. On sait comment les nègres sont traités sur le sol américain, où généralement leur libération de l’esclavage est considérée comme une colossale erreur. »

    Ben oui, il fallait les garder esclaves. Une journaliste un peu sérieuse (il en reste) récemment a rappelé que les noirs du District fédéral sont quatre-vingt-trois fois plus pauvres que leurs voisins blancs. Et ce après huit ans de l’autre au pouvoir !

    Puisil s’en prend aux pauvres italiens (détestés, vous vous en souvenez, par Rebatet aussi) et aux inévitables irlandais pourtant chassés de leur île par une crise sciemment gérée par le cabinet whig Anglais (trois millions de morts de plus pour Albion, trois!) :

    « Tels sont, par exemple, les ouvriers irlandais des ateliers anglais. Monsieur de Rouziers a noté, après bien d’autres, leur infériorité, constatée également en Amérique:  » Ils ne montrent pas le désir de s’élever, et sont satisfait dès qu’ils ont de quoi manger. » En Amérique on ne les voit guère, de même d’ailleurs que les Italiens, exercer d’autres professions que celles des mendiants, politiciens, maçons, domestiques ou chiffonniers. »

    Dans cette phrase je suis au moins d’accord avec une chose : l’absence de distinguo entre domestique et politicien. Demandez à Netanyahou ce qu’il pense du président américain (blond, noir ou épiscopalien) pour voir.

    Le Bon enfonce ensuite son clou sur l’étatisme latin, qui comme on sait a gagné les USA (cent mille fonctionnaires à plus de 200 000 dollars à Washington!) :

    « Les conséquences inévitables de cet état de choses ont été un accroissement très rapide du nombre des fonctionnaires italiens, et par conséquent des dépenses budgétaires. Des faits identiques se produisant chez tous les peuples latins apparaissent nettement comme la conséquence de la constitution mentale de leur race. La démonstration est plus probante encore, quand on rapproche ces faits de ce que nous avons dit dans un autre chapitre des résultats produits par l’initiative privée chez les Anglo-saxons. »

    Mais continuons avec Le Bon car son tableau apocalyptique a une part de vérité. Le monde moderne et son école publique fabriquent trop de pseudo-savants, de diplômés, d’inadaptés (dont sans doute votre rédacteur et tous les amateurs de conspiration qui passent leur journée sur le web au lieu de tirer à l’arc, de cultiver des légumes ou de naviguer au loin) :

    « A la foule des inadaptés créés par la concurrence et par la dégénérescence, s’ajoutent chez les peuples latins les dégénérés produits par incapacité artificielle. Ces inadaptés sont fabriqués à grands frais par nos collèges et nos universités. La légion des bacheliers, licenciés, instituteurs et professeurs sans emploi constituera peut-être un jour un des plus sérieux dangers contre lesquels les sociétés auront à se défendre. La formation de cette classe d’inadaptés artificiels est toute moderne. »

    De là les nouveaux barbares qui menacent la civilisation (IE la propriété bourgeoise), bien avant nos pauvres islamistes et réfugiés :

    « Car ce n’est pas seulement les détenteurs de la richesse que menacent les nouveaux barbares, mais bien notre civilisation même. Elle ne leur apparaît que comme la protectrice du luxe, comme une complication inutile. Jamais les malédictions de leurs meneurs n’ont été aussi furieuses. Jamais peuple dont un ennemi sans pitié menaçait les foyers et les dieux n’a fait entendre de pareilles imprécations. Les plus pacifiques des socialistes se bornent à demander l’expropriation de la bourgeoisie. Les plus ardents veulent son anéantissement complet. »

    Mais la bourgeoisie, surtout en France, est dure à cuire. Demandez à Bernanos ou Jacques Ellul pour voir. Elle en a vu d’autres et elle en bouffera d’autres avec Valls ou Juppé aux commandes. Quant aux italiens ils ont fini par de faire de bons américains, encore plus racistes que leurs devanciers (car il n’y pas de machins de souche, il y a seulement des devanciers sur un terrain, et dans ce cas comme en d’autres, c’est la raison du plus riche qui est toujours la meilleure.

    Quant à la civilisation en voie de remplacement, il y a longtemps que nos deux plus grands esprits modernes (Marx et Guénon) nous l’ont décrite :

    « La bourgeoisie façonne le monde à son image, et force les nations à adopter son genre de vie, qu’elle nomme civilisation. »

    « Le monde moderne a créé une civilisation qui est tout sauf une civilisation, qui est juste le contraire d’une civilisation. »

    http://www.voxnr.com/6286/gustave-le-bon-et-le-grand-remplacement-vers-1880