Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 992

  • Accueil de migrants : l’Union européenne menace la Hongrie et la Pologne

    europe-les-murs-anti-migrants-po.jpg

    Les autorités hongroises, peu impressionnées, ont déclaré que le pays conservera sa législation stricte en matière migratoire et sa clôture frontalière.

    La Hongrie et la Pologne sont, une nouvelle fois, dans le collimateur des instances de l’Union européenne pour leur refus d’accueillir des migrants.

    Alors que l’Union européenne tente d’imposer à ses États membres la prise en charge de « réfugiés » arrivés en Grèce et en Italie, des pays d’Europe de l’Est refusent depuis des mois de se soumettre à ses injonctions.

    Le commissaire européen aux Migrations Dimítris Avramópoulos a réitéré, ce mardi 16 mai 2017, les demandes de l’Union européenne en fixant, cette fois, une date butoir : si la situation perdure en juin 2017, la Commission n’hésitera pas à ouvrir des procédures d’infraction qui pourraient conduire à des sanctions financières contre les récalcitrants.

    La Pologne, dirigée par le Premier ministre conservateur madame Beata Szydło, et la Hongrie, du Premier ministre démocrate-chrétien Viktor Orbán, sont particulièrement visées car elles n’ont pas, jusqu’à présent, accepté la moindre relocalisation de migrants depuis la Grèce ou l’Italie.

    Le mercredi 17 mai 2017, le Parlement européen a accepté, à une courte majorité, une motion visant à ce que la Hongrie fasse l’objet de l’activation d’une procédure prévue au sein de l’article 7 du traité de l’Union européenne visant à vérifier le respect de l’État de droit dans ce pays et pouvant éventuellement déboucher, en fin de course, sur le fait que ce dernier soit privé de droit de vote. Bien que la probabilité de voir cette requête aboutir soit extrêmement faible, celle-ci constitue le franchissement d’un nouveau cap, car une telle demande n’a jamais été réalisée auparavant par les élus européens. Elle montre l’exaspération d’une partie d’entre eux face aux mesures mises en place en Hongrie afin de protéger la population des effets néfastes de l’immigration de masse et des attaques de l’oligarchie mondialiste : construction d’un mur sur la frontière sud, projet de loi visant à renforcer le contrôle sur les organisations non gouvernementales bénéficiant de financements étrangers, loi sur les universités étrangères visant à la fermeture de l’université du milliardaire George Soros, placement en centre fermé de demandeurs d’asile…

    Les autorités hongroises, peu impressionnées, ont déclaré, ce jeudi 18 mai 2017, que le pays conservera sa législation stricte en matière migratoire et sa clôture frontalière.

    Écrivain et journaliste belge francophone Son blog
  • Au coeur de Paris, des femmes chassées des rues

    Ce sont des centaines de mètres carrés où les femmes n’ont plus droit de cité. Cafés, bars et restaurants leur sont interdits. Comme les trottoirs, la station de métro et les squares. Depuis plus d’un an, le quartier Chapelle-Pajol (Xe- XVIIIe), a totalement changé de physionomie : des groupes de dizaines d’hommes seuls, vendeurs à la sauvette, dealeurs, migrants et passeurs, tiennent les rues, harcelant les femmes.

    Les jeunes filles ne peuvent plus sortir seules, porter une jupe ou un pantalon trop près du corps sans recevoir une bordée d’injures : l’une d’elles raconte avoir subi un jet de cigarette allumée dans les cheveux.

    Nathalie, 50 ans, trente années dans le quartier :

    « Ce sont des injures, des réflexions incessantes. L’ambiance est angoissante, au point de devoir modifier notre itinéraire, notre tenue vestimentaire. Certaines ont même renoncé à sortir de chez elles ».

    Une dame de 80 ans été agressée sexuellement alors qu’elle rentrait dans son immeuble. Elle est désormais retranchée dans son appartement. Aurélie, 38 ans, ne reconnaît pas le quartier où elle vit depuis 15 ans, rue Perdonnet (Xe) :

    « Le simple fait de circuler est devenu problématique. Le café, en bas de chez moi, un bistrot autrefois sympa, s’est transformé en repaire exclusivement masculin et en permanence bondé : j’ai droit à mon lot de remarques lorsque je passe devant, d’autant plus qu’ils boivent énormément : il y a quelques jours, le simple fait de me mettre à ma fenêtre a déclenché un flot d’injures, et j’ai dû m’enfermer dans mon appartement. Il y a quelque temps encore, j’empruntais le boulevard de la Chapelle depuis Stalingrad, même tard le soir… C’est impensable aujourd’hui ».

    Laure :

    « Ces dernières semaines, j’ai été prise au milieu d’une bagarre de vendeurs à la sauvette. Affolée, je me suis mise à crier, et deux d’entre eux ont sorti des couteaux pour me menacer. J’ai cru que ma dernière heure était arrivée. Et ça fait des mois que ma fille de 12 ans ne va plus seule au collège, ni nulle part dans le quartier, d’ailleurs ».

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/05/au-coeur-de-paris-des-femmes-chass%C3%A9es-des-rues.html

  • Les fiancés de la mort et les stratèges de la terreur globale (Jean-Michel Vernochet)

  • EXÉCUTIF MACRON : IMMIGRATION, ATTENTION DANGER !

    7598500-migrants-a-calais-ils-sont-dans-une-logique-de-survie.jpg

    Disruptif, le nouveau Président l’est. Pour l’Union européenne, il semble vouloir s’orienter vers de nouveaux horizons.

    On aura tout le temps d’analyser la stratégie Macron, de plus en plus lisible depuis la nomination du gouvernement. Disruptif, le nouveau Président l’est. Pour l’Union européenne, il semble vouloir s’orienter vers de nouveaux horizons, dont les contours furent esquissés par François Hollande avant son départ : une Union européenne plus politique, ayant pour nouveau projet la création d’une défense intégrée. Après tout, comme Jean-Claude Juncker l’avouait lui-même, l’armée française défend déjà le continent tout entier, et ce, d’autant plus que la Grande-Bretagne est en train de faire ses valises.

    Il suffit de regarder le gouvernement pour le comprendre. Sylvie Goulard est notre nouveau ministre des Armées. Quant à Jean-Yves Le Drian, il est recyclé au Quai d’Orsay, mais pas dans la version que nous connaissions jusqu’alors. En effet, le Breton devient ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Voilà qui ne laisse guère place au doute. La priorité sera la construction européenne. Sylvie Goulard est une fédéraliste patentée qui devrait militer pour plus d’Europe, peut-être par cercles.

    Pourquoi, alors, ne parvient-on pas à pleinement se défaire d’un sentiment de malaise ? Madame Goulard est tout entière acquise à l’idée qu’il est de notre devoir d’accueillir des centaines de milliers de migrants, qui seront demain des dizaines de millions – réalité démographique oblige. Ses déclarations régulières, ses amendements en tant que députée française au Parlement européen, son engagement au MoDem et son profil de catholique centriste en témoignent.

    Préparons-nous, donc, à un déferlement migratoire, sauf changement profond de logiciel.

    Il existe pourtant des motifs d’espoir, comme en témoigne le merveilleux exemple danois. Le pays scandinave, dirigé par une majorité démocrate libérale, s’est littéralement transfiguré au cours de la décennie écoulée. Interrogé au Parlement, monsieur Lars Løkke Rasmussen a déclaré : « Nous estimons que tant qu’il n’y aura pas de maîtrise des frontières extérieures de l’Union européenne, il sera nécessaire que nous maintenions les contrôles à nos frontières. ». Un geste de défi envoyé aux commissaires (politiques) européens. Outre le Danemark, les pays d’Europe centrale (y compris l’Autriche) militent pour une régulation très stricte de l’immigration.

    Ces pays peuvent-ils, par leur action, influer sur la future politique de l’Union européenne en la matière ? Il faut l’espérer. Car ce qui se profile est effrayant. Face à une telle menace historique, la France doit jouer le rôle que lui assigne son destin en tant que nation. Malheureusement, je crains que nous ne prenions le chemin inverse sous la présidence d’Emmanuel Macron. Seul l’avenir nous le dira…

    Cette lutte s’inscrit, d’ailleurs, dans une perspective profondément humaniste, voire progressiste. Qui profite de l’immigration de masse ? Personne, hors les mafias. Avec la complicité d’une organisation catholique, le crime organisé calabrais (‘Ndrangheta) a enregistré 35 millions d’euros de profit grâce aux « migrants ». Est-ce bien cela que compte défendre demain l’exécutif ?

    http://www.bvoltaire.fr/executif-macron-immigration-attention-danger/

  • Le laïcisme d' "En Marche" en mode "République Et Mahométans" !

  • Pendant que gauche et droite jouent à la guéguerre, l’islam s’incruste…

    Dans un livre passionnant, best-seller du moment (La vie secrète des arbres, de Peter Wohlleben – Éd. Les Arènes), l’auteur explique toutes ces choses incroyables qui se trament sous nos pieds à notre insu, notamment ces milliers de kilomètres de ramifications minuscules, filaments qui s’entretissent entre champignons et racines, l’invisible étant sans commune mesure avec le visible.

    Peter Wohlleben appelle cela « l’Internet de la forêt », soit un réseau aussi complexe qu’invisible. Pourquoi est-ce que je vous en parle ? Parce que c’est cette image qui me vient à l’esprit quand je vois – et devine… – ce que les réseaux islamiques sont en train de tisser sous notre nez tandis que nous regardons ailleurs.

    C’est, par exemple, une candidate aux législatives qui, pour la première fois, s’affiche voilée. C’est à Mantes-la-Jolie. Contre son portrait, ce slogan : « Ensemble pour l’avenir. » Un avenir de femme voilée, sans doute ? Elle s’appelle Hülya Sahin, se dit « fière d’être française », s’occupe d’une association culturelle turque. Je me pose la question : est-elle 100 % française ou 50 % française et 50 % turque ? Car Hülya Sahin porte, pour ces élections, les couleurs du Parti Égalité et Justice, créé en janvier 2015. Or, le PEJ, comme son nom ne l’indique pas, est une officine de l’AKP, le parti islamo-conservateur turc du président Erdoğan.

    C’est une occasion de rappeler que celui qui paraît bien engagé sur la voie de la dictature a, le mois dernier, remporté de justesse (51,4 %) le référendum lui permettant d’ajuster la Constitution à sa main grâce aux voix des Turcs en diaspora. 

    Essentiellement ceux qui vivent – fort librement ! – en France et en Allemagne.

    Plus visible, la grande mosquée du Mirail, la nouvelle mosquée de Toulouse, devrait être inaugurée à la fin de cette année. Une mosquée 100 % made in France, dit l’ACCIF, l’association cultuelle et culturelle islamique en France qui finance le projet. Très bien, puisqu’il paraît que la ville compte 50.000 musulmans. Moins bien, à mon goût, ces commentaires : par sa capacité d’accueil de 4.000 fidèles et la hauteur de son minaret (21 m), « elle sera le plus grand lieu de culte à Toulouse, devant la cathédrale Saint-Étienne » (2.000 fidèles). Et devant la basilique Saint-Sernin (1.000 fidèles), ce haut lieu de l’histoire de France devenu l’un des plus importants centres de pèlerinage de l’Occident médiéval…

    Pour finir, Premier ministre oblige, le rappel de cette histoire havraise qui vaut son pesant de gélatine. Histoire fort significative en ce qu’elle montre à quel point nos élus ont intégré les injonctions pseudo-religieuses de tous ces empêcheurs de vivre en France.

    C’était deux ans après l’entrée en fonction d’Édouard Philippe, en décembre 2012 : la mairie du Havre faisait jeter 8.500 portions de mousse au chocolat destinées aux cantines scolaires. Une décision « prise à la dernière minute, nous disait alors Le Parisien, en raison de l’inquiétude des personnels des cuisines, car la gélatine animale utilisée pour la confection de la mousse au chocolat est souvent réalisée à base de porc, et donc interdite à la consommation par plusieurs religions ». Y avait-il du cochon dans le chocolat ? Même pas sûr. Les desserts « peuvent à l’occasion contenir de la gélatine animale », disait alors le directeur général adjoint au développement social et à la famille, alors dans le doute… poubelle ! L’opposition demanda l’ouverture d’une enquête, dénonçant « un gâchis alimentaire et financier scandaleux au moment où les Restos du cœur et les autres associations caritatives se démènent pour aider à l’alimentation de plus en plus de nos concitoyens ».

    Au fait, la cuisine de l’Élysée et de Matignon est-elle halal ?

    http://www.bvoltaire.fr/pendant-gauche-droite-jouent-a-gueguerre-lislam-sincruste/

  • Les musulmans soulagés par la victoire d’Emmanuel Macron – par Fabrice Robert

    Ces organisations islamiques ne se sont pas trompées en apportant leur soutien à Macron.

    La victoire d’Emmanuel Macron signifie-t-elle une France en marche vers une plus grande islamisation de notre société ? C’est en tout cas ce que laissent craindre les prises de position de l’ex-banquier ainsi que le soutien indéfectible dont il a bénéficié au sein des organisations islamiques en France. La Grande Mosquée de Paris avait ainsi appelé – c’est une première – les musulmans « à voter massivement » pour lui au second tour de l’élection présidentielle. Sa victoire a été saluée avec soulagement par Dalil Boubakeur, qui a déclaré : « C’est le signe, pour les musulmans de France, d’une nette espérance dans une vision du vivre ensemble rassemblée autour des valeurs républicaines humanistes, patriotiques, démocratiques et laïques. »

    De son côté, l’UOIF s’est montrée assez dithyrambique : « Cette victoire représente pour nous la volonté du peuple de France de mettre les valeurs de la République au centre du quinquennat qui s’ouvre. L’Union des organisations islamiques de France espère que ce mandat présidentiel sera celui qui consolidera la paix sociale, installera une prospérité durable et fera vivre les valeurs de fraternité, de liberté et d’égalité. » Une communication qui ne manque pas de saveur quand on sait que l’UOIF est le faux-nez des Frères musulmans, un mouvement considéré comme terroriste par plusieurs pays et qui invite chaque année – au congrès du Bourget – des prêcheurs de haine ayant déclaré la guerre aux valeurs de la civilisation européenne. « Que Dieu protège notre pays et l’aide à agir pour le bien », a même déclaré Amar Lasfar, le président de l’UOIF qui rêve de mosquées cathédrales en France. Voici ce qu’il déclarait en 2015 : « Il faut des mosquées avec pignon sur rue, des mosquées spacieuses, pourquoi pas des mosquées cathédrales. »

    Alors que Marine Le Pen, comme les Identitaires, avaient appelé à la dissolution de l’UOIF, Emmanuel Macron s’est montré réticent, restant ainsi fidèle à sa démarche clientéliste et communautariste. Souvenons-nous de l’affaire Mohamed Saou, le référent En Marche !, soutien actif des Indigènes de la République et du CCIF.

    Cet islamiste n’a pas été écarté de son équipe malgré certaines prises de position pour le moins radicales. En effet, Mohamed Saou avait notamment estimé qu’il ne serait jamais Charlie. En juillet 2014, il avait aussi « aimé » sur Facebook la photo de l’imam Tarik Chadlioui, qui a radicalisé un kamikaze du Bataclan. Alors, comment s’étonner de voir Hani Ramadan – le prédicateur islamiste qui avait justifié la lapidation des femmes – apporter son soutien à Emmanuel Macron face à Marine Le Pen ?

    Les organisations islamiques ne se sont pas trompées en apportant leur soutien à Macron. D’ailleurs, selon une étude IFOP réalisée pour Pèlerin et La Croix, 92 % des électeurs musulmans ont voté Macron. Celui-ci va poursuivre – et même probablement accentuer – la politique d’islamisation de la France engagée par ses prédécesseurs. Si la Fondation pour l’islam de France a vu le jour en 2016, il semble que Macron, si l’on en croit son programme, soit décidé à mettre en place une nouvelle structure permettant de relancer la construction de lieux de culte et la formation en France des imams. Mieux : la formation des imams pourrait être complétée en France par un diplôme universitaire.

    Après la victoire d’Emmanuel Macron, Abdelaziz Bouteflika a tenu à le féliciter en le présentant comme « un ami de l’Algérie ». Normal, quand on se rappelle qu’en pleine campagne, le candidat d’En Marche ! n’avait pas hésité à présenter la colonisation comme un crime contre l’humanité.

    Celui qui est censé représenter la France se retrouve donc étrangement soutenu par ceux qui piétinent notre Histoire, notre culture et notre identité multiséculaire.

    Fabrice Robert,
    directeur national à l’action des Identitaires

    Texte publié initialement par Boulevard Voltaire

  • Génération Identitaire s’invite à la vente de « cadenas d’amour » pour les migrants

    Génération-Identitaire-Sans-Eux-600x426.jpg

    Aux cris de « Rendez l’argent aux Parisiens, pas aux clandestins ! », une vingtaine de militants de Génération Identitaire Paris s’est invitée à la vente de « cadenas d’amour » au profit des migrants organisée par la Mairie de Paris. Hier samedi 13 mai se tenait en effet au Crédit Municipal une vente aux enchères de plusieurs centaines de kilos de « cadenas d’amour », ces cadenas accrochés par des touristes aux grilles de ponts parisiens en gage de fidélité. Le produit de cette vente ne bénéficiera pas à la mairie, qui est, rappelons-le, endettée à hauteur de 5 milliards d’euros, mais sera reversé à des associations venant en aide aux « migrants réfugiés », c’est-à-dire aux clandestins.

    « Devant cette énième provocation de la mairie socialiste », explique Génération Identitaire Paris, une vingtaine de militants ont donc interrompu la vente aux enchères « pour dénoncer la politique d’Anne Hidalgo et exiger que l’argent de cette vente bénéficie aux Parisiens plutôt qu’aux clandestins ». Les militants identitaires ont été expulsés sans aucun ménagement par la sécurité.

    « A Paris comme à Triel-sur-Seine ou Rocquencourt, assure Génération Identitaire Paris, [nos] militants resteront en première ligne face à la submersion migratoire et à la politique immigrationniste suicidaire menée par Anne Hidalgo ou Emmanuel Macron. »

    La vente aux enchères a rapporté 250 000 euros, qui seront donc versés à des associations venant en aide aux migrants…

  • Peur à Rome : double explosion dans un bureau de poste

    Peur dans la capitale italienne. Une très forte explosion a retenti dans le parking du bureau central des postes italiennes situé sur la colline de l’Aventino. Deux engins radio-commandés ont été trouvés : ils contenaient du liquide inflammable.

    La bombe, qui a explosé entre deux automobiles, était de facture rudimentaire, créée avec deux bouteilles. Selon les policiers elle a été réalisée par « une ou des personnes qui savent ce qu’elles font » et « positionné dans un lieu d’intérêt public dans lequel les dégâts ont pu être contenus. » Il n’y a pas eu de blessés mais des dégâts matériels. Les pompiers et la police sont intervenus immédiatement. La situation est sous contrôle.

    La piste terroriste n’est pas privilégiée pour l’instant. La police pense à un acte démonstratif peut-être relié aux milieux anarchistes.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/peur-a-rome-double-explosion-dans-un-bureau-de-poste/74018/

  • Terrorisme : dormons sur nos deux œillères !

    Eric Blanc, Français résidant en Allemagne avec sa famille

    Le mois passé semble avoir été en Allemagne une succession de 1er avril. Deux affaires ont défrayé la chronique terroriste dont le côté ubuesque pourrait nous faire sourire si la manière dont elles ont été racontées et analysées ne confirmait encore une fois le danger de ne jamais remettre en question la grille médiatique de lecture.

    Le 11 avril, trois bombes explosent sur le trajet emprunté par le bus d’un club de foot, le Borussia Dortmund, alias BVB, faisant 2 blessés, alors que l’équipe rejoignait le stade pour affronter Monaco. Quand un attentat fait plusieurs morts en ville parmi de malheureux quidams, c’est certes bien triste, mais quelques centaines de bougies nous consolent et les psalmodies médiatiques savent nous convaincre de refuser l’amalgame.

    Quand les terroristes s’attaquent à des footballeurs, blessant l’un des (demi- ?) dieux du stade au poignet et provoquant le report d’un match, l’apogée du tragique est atteint et le pays grince des dents. Un pas est franchi. La foule réclame des comptes et le débat fait rage : faut-il ou non disputer le match dès le lendemain au risque de voir les joueurs du club allemand diminués par le traumatisme ? Le courage l’emporte : le Borussia Dortmund jouera bien pour prouver aux criminels que notre civilisation sait défendre ses valeurs !

    Le président du club peut déclarer : « Nous ne céderons pas. L’essentiel est que la démocratie et notre ordre libéral résistent ». La chancelière qualifie l’attentat d’acte odieux. La police révèle à la presse que des courriers de revendication ont été trouvés sur place au nom de l’Etat Islamique. On arrête immédiatement un Irakien dont les officiels noteront qu’il n’aurait pas dû se trouver sur le sol allemand compte tenu d’un dossier refusé. Le procureur annonce cependant que le courrier de revendication s’écarte des standards islamistes et que l’on ne peut encore garantir son authenticité.

    Quelques heures plus tard, une seconde revendication est mise en ligne, au nom d’un groupement d’extrême gauche « antifas ». Le verdict des autorités et de la presse est immédiat et sans appel : c’est une manœuvre de l’extrême droite pour nuire à l’extrême gauche dont nul ne peut supposer qu’elle se cache derrière un attentat. Qui oserait évoquer les années de plomb ?

    Le 16 avril, le ministre de l’intérieur de NRW parle d’engins de forte puissance préparés par des professionnels. Compte tenu des doutes confirmés sur l’origine des revendications précédentes, la piste d’extrême droite est privilégiée. Les banderoles se préparent. Les premiers appels à manifester contre l’hydre sont lancés. Les porte-voix s’échauffent.

    Je ne nie pas que cette allégation ait pu être fondée sur de solides éléments de l’enquête : j’admire seulement l’unanimisme de la presse qui sait parfois laisser au vestiaire (du stade ?) son esprit critique et sa prudence pour se faire au plus vite l’écho d’une thèse conformiste. Si l’on peut parfaitement admettre que quelques fanatiques de chaque bord seraient capables d’une telle action, cette hypothèse vieillissante doit cesser de nous aveugler sur la nature du groupe qui représente aujourd’hui une menace organisée pour nos pays.

    Hélas pour les semelles des manifestants abonnés, impatientes de battre le pavé, le pot aux roses est découvert le 21 avril, avec l’arrestation d’un jeune « Allemand russe » : Sergej W., discret technicien électricien dans la centrale thermique de l’hôpital de Tübingen, s’est endetté pour miser sur une chute des cours de l’action du club de football de Dortmund. Afin de toucher le jackpot boursier, il a monté seul cet attentat qui devait entraîner la baisse espérée. La presse, surprise de cet épilogue inattendu, déplore que la population ait eu le réflexe de considérer d’abord cet attentat comme d’origine islamique. En effet, sur quels faits récents pouvait-on bien se permettre une telle supposition ?

    Fin avril, la presse révèle qu’un jeune officier de la Bundeswehr a été arrêté. Il est suspecté d’avoir préparé un attentat avec comme objectif de mettre en cause les migrants islamiques. Les enquêteurs et la presse découvrent que le lieutenant Franco Albrecht nourrissait des idées extrémistes et que ses supérieurs auraient dû les détecter lorsqu’il présenta à Saint-Cyr sa thèse de Master intitulée « Changements politiques et stratégie de la subversion » dont le contenu aurait été « incompatible avec les principes de la démocratie libérale ». Il n’en fallait pas plus pour enflammer les politiques et les officiels et les mettre en quête de réseaux extrémistes dissimulés dans l’armée allemande, armée qui par essence reste suspecte… La ministre de la Défense multiplie les mises en accusation. Il est vrai que la Grande Muette se doit d’être exemplaire et qu’un tel projet d’attentat par l’un de ses officiers, s’il est avéré, entache sa réputation.

    Encore une fois, le propos n’est pas de contester la réalité d’une initiative potentiellement criminelle, mais de tirer les bonnes conclusions des éléments ouverts de l’enquête. Notre priorité est-elle de rechercher une conspiration de l’ombre quand :

    • Franco Albrecht, de nationalité allemande, a pu se faire enregistrer comme réfugié syrien en 2015 sous le nom de David Benjamin, fils d’un marchand de fruits de Damas ;
    • Sur la seule foi de sa capacité à parler à peu près le français, son histoire a été acceptée (avec l’aide d’un interprète !), y compris la fable d’une blessure qui n’a pas été vérifiée ;
    • Il est certes difficile de distinguer sur les photos diffusées ce que révèlent ses traits, mais…
    • Aucun test de langue arabe ou de culture syrienne n’a été réalisé ;
    • Il a ainsi touché une aide mensuelle de 400 € pendant plusieurs mois en sus de sa solde de lieutenant ;
    • Le propriétaire du logement qui lui a été attribué en tant que David Benjamin avait scrupuleusement collé une étiquette à son nom sur la sonnette mais reconnaît ne l’avoir jamais vu ! Il nous explique naïvement que ce n’est pas le seul cas de logement attribué et non occupé…

    N’importe quel observateur béotien comprend que l’on peut ainsi, avec un peu de culot, se faire enregistrer comme faux réfugié auprès d’une administration allemande pourtant réputée tatillonne, soit pour en vivre abusivement (au mieux) soit pour préparer une action criminelle (au pire). Combien sont-ils sur le sol allemand à avoir usé de ce grossier stratagème ? Nous savons que le recensement des réfugiés et migrants assimilés pose actuellement un grave problème, certains ayant disparu des radars de l’administration et d’autres se promenant avec plusieurs identités. Dans les petites villes où s’édifient des logements pour ces nouveaux arrivants, on ne cache pas le fait que certains restent vides.

    Notre apprenti conspirateur a été pris pour avoir caché dans les toilettes d’un aéroport autrichien un revolver français vieux de… 70 ans. Faut-il vraiment être soutenu par un puissant réseau occulte pour être ainsi armé ? A la même heure, combien de kalachnikovs et de kilos de TNT se trouvent dissimulés sur le sol allemand ?

    Au nom de la sécurité des citoyens et au nom de la lutte contre la gabegie, l’Etat ne devrait pas se tromper de cible. Mais certains phantasmes posent moins de problèmes existentiels que d’autres et peuvent donner l’impression de s’effacer en nourrissant l’inflation d’anathèmes, de lois et règlements pour conjurer les fantômes du passé quand les spectres présents paraissent ô combien plus menaçants.

    Eric Blanc 11/05/2017

    https://www.polemia.com/terrorisme-dormons-sur-nos-deux-oeilleres/