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Quatre jours après les scènes de guerre de Sainte-Soline, dans le département des Deux-Sèvres, le ministre de l’Intérieur tire les leçons du déchaînement de violence qui s’est abattu sur nos forces de l’ordre.
À l’Assemblée nationale, devant les députés, Gérald Darmanin a évoqué, ce 28 mars, « des événements inqualifiables », rappelant que la manifestation de Sainte-Soline était interdite par la préfecture depuis le 17 mars.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a affirmé que l’Occident devrait se préparer à un conflit continu en Ukraine et que les pays membres de l’alliance devront consacrer une partie de leur PIB à leurs dépenses de défense et à l’aide en armements à fournir à Kiev. Or, les Européens et les Américains ne peuvent pas se permettre que la guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie en Ukraine ne dure trop longtemps.
Saint-Denis et Lille s’érigent ainsi en championnes des violences de voie publique pour les villes de plus de 100.000 habitants. Des actes commis dans la rue, les galeries marchandes, à l’école, au travail. La ville de la nécropole des rois de France totalisait 717 déclarations de coups et blessures volontaires (hors famille) l’an dernier et le fief de Martine Aubry, 1473 (+ 23 % par rapport à 2021), soit des taux records de plus de 62 faits pour 10 000 habitants. Lille a aussi le triste privilège d’être également numéro un au palmarès des violences sexuelles (26 faits pour 10.000 habitants, + 33 %), mais aussi pour les vols d’accessoires sur les véhicules (39 faits pour 10.000 habitants, + 12 %) et les vols dans les véhicules (250 faits pour 10.000 habitants, + 48 %).
Les circonstances entourant la flambée en Syrie entre les forces d’occupation américaines et les milices pro-iraniennes restent obscures. Le président Biden affirme que les États-Unis NE FONT QUE réagir, mais il y a des signes qu’ils sont probablement proactifs pour créer de nouveaux faits sur le terrain.
Le commandement central américain affirme qu’à la suite d’une attaque de drone le 23 mars après-midi contre une base américaine près de Hasakah, sur ordre du président Biden, des frappes aériennes de représailles ont été entreprises plus tard dans la nuit contre « des installations utilisées par des groupes affiliés au Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran ».
Entre deux manifestations contre la réforme des retraites, des militants d’extrême gauche, rejoints par des écologistes radicaux, se sont donnés rendez-vous, ce samedi 25 mars, à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, pour s’opposer au projet de méga-bassines, une vaste retenue d’eau destinée à l'arrosage des cultures. Malgré l’interdiction de la préfecture, ces militants - 6.000 selon la police, 30.000 selon les organisateurs - ont tenté de prendre d’assaut la bassine en construction. Venus pour « casser du flic », certains, dont 200 fichés S, n’ont pas hésité à lancer des projectiles (pierre, cocktails Molotov…) en direction des forces de l’ordre. Bilan de la manifestation : 47 gendarmes blessés, dont 27 en urgence relative, et 7 manifestants secourus, dont 3 en urgence absolue. Deux d’entre eux, dont un trentenaire fiché S dans les années 2010 « pour appartenir à l’ultra-gauche », selon une information Europe 1, sont toujours dans le coma.
INFO ACTU17. Les policiers sont tombés dans un guet-apens au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) ce jeudi en fin de journée alors qu’ils interpellaient, au terme d’une course-poursuite, un homme au volant d’une voiture volée refusant d’obtempérer. Trois agents ont été légèrement blessés et cinq véhicules de police endommagés.
Un homme âgé de 30 ans au volant d’une voiture volée a tout tenté pour échapper aux policiers ce jeudi en fin de journée, au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) a appris Actu17. Lors de l’interpellation du chauffard dans la cité des Tilleuls, les forces de l’ordre ont été violemment prises pour cible par de nombreux individus qui leur ont jeté des projectiles et des pavés. Plusieurs voitures de police ont été endommagés.
De nombreux observateurs politiques se désolent, en voyant cette France exsangue, enflammée, subissant depuis plusieurs jours une déferlante de violence noire et cagoulée.
Il existe, en réalité, deux types de réactions. La première consiste à dénoncer immédiatement, à s’indigner devant cette horde de gauchistes décérébrés qui ne souhaitent qu’une seule chose : le chaos. La seconde façon de réagir consiste, cette fois-ci, à « seulement » regretter ces affrontements tout en expliquant que le véritable responsable est le président de la République. Il serait l’unique fautif de cet immense brasier qu’il décide d’attiser au gré de sa suffisance.
Ancien haut fonctionnaire, il a été diplomate, mais aussi sous-préfet.
Il connaît donc bien les rouages de la haute administration publique avec laquelle il a pris ses distances ces dernières années. Très actif sur Twitter, compagnon de route des Gilets jaunes et du mouvement social dont il a documenté en vidéo les manifestations, il dénonce régulièrement les violences policières qui les accompagnent. Des violences policières dont il a été lui-même victime à plusieurs reprises. Laurent Bigot accorde cet entretien à Théophile Kouamouo au lendemain de la grève et des manifestations du 23 mars, à la suite desquelles on a pu avoir l’impression de vivre dans un pays en situation d’insurrection générale. Violences policières généralisées et la plupart du temps gratuites, feux de poubelles et incendies d’édifices, où va la France ? Pourquoi Laurent Bigot considère-t-il comme très inquiétantes les scènes auxquelles il a assisté ce jeudi ? Comment est-on passé du maintien de l’ordre à ce que l’ancien sous-préfet désigne désormais comme de la “répression” pure et simple ? Le pouvoir d’Emmanuel Macron s’est-il mis dans une impasse ? Se trouve-t-il désormais dans un positionnement où l’égo surdétermine tout le reste ? Entretien.
Un homme a été condamné pour violences envers une enfant qui vivait sous son toit, entre 2019 et 2022, au Mans (Sarthe). La petite fille est aujourd’hui placée. L’homme écope de cinq mois de prison avec sursis.