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insécurité - Page 795

  • Etes-vous pour ou contre l'expulsion effective des étrangers criminels ?

    Il faudrait que vous soyez suisses pour avoir démocratiquement le droit de vous exprimer sur cette question et surtout pour que votre avis soit réellement pris en compte :

    9C4D4090-8CAA-475A-BAF70B0A4A1B971E"Si l'initiative UDC « Pour le renvoi effectif des étrangers criminels » est acceptée le 28 février, nettement plus d'étrangers seront renvoyés que si le texte du Parlement appliquant la première initiative sur le renvoi entre en vigueur (...)

    Cette différence s'explique d'abord par le fait que la liste des délits mentionnés dans l'initiative de mise en oeuvre est plus étendue. Un cambriolage, par exemple, serait synonyme de renvoi car il implique le vol, le dommage à la propriété et la violation de propriété privée.

    De plus, les récidivistes dont la dernière condamnation ne remonte pas à plus de dix ans seraient aussi reconduits à la frontière, ce que ne prévoit pas la variante parlementaire, dont l'entrée en vigueur a été repoussée par le Conseil fédéral en octobre (...)

    Les citoyens se prononceront le 28 février sur un renforcement du droit pénal en matière de renvoi, et devront choisir quelle variante, de l'initiative UDC pour un renvoi «effectif» des étrangers criminels, ou de la solution du Parlement, doit être appliquée."

    Et la démocratie directe en France, c'est pour quand ?

    Philippe Carhon

  • Comment l’argent de l’Arabie saoudite et du Golfe alimente la terreur

    Daniel Lazare est l’auteur de plusieurs livres dont  The Frozen Republic: How the Constitution Is Paralyzing Democracy (Harcourt Brace).

    Exclusif : Alors que le bilan des morts des attentats de Paris continue de s’aggraver, le président Hollande dénonce « un acte de guerre » de l’État islamique, mais, nous explique Daniel Lazare, la réalité sous-jacente est que les riches amis de la France dans le Golfe persique sont les complices de cette horreur.

    Au lendemain du dernier attentat terroriste de Paris, la question n’est pas de savoir quel groupe en particulier est responsable de l’attaque, mais en tout premier lieu de savoir qui est responsable de l’émergence de l’État islamique et d’Al-Qaïda. La réponse qui a émergé de plus en plus clairement au cours de ces dernières années est que ce sont les dirigeants occidentaux qui ont utilisé des portions croissantes du monde musulman comme terrain pour leurs jeux guerriers, et qui viennent maintenant verser des larmes de crocodile sur les conséquences de leurs actes.

    Ce phénomène a commencé dans les années 80 en Afghanistan, où la CIA et la famille royale saoudienne ont quasiment inventé le djihadisme en essayant d’imposer aux Soviétiques une guerre à la vietnamienne juste dans leur arrière-cour. C’est ce qui s’est passé aussi en Irak, que les États-Unis et la Grande-Bretagne ont envahi en 2003, déclenchant ainsi une guerre civile féroce entre les chiites et les sunnites.

    C’est ce qui se passe aujourd’hui au Yémen où les États-Unis et la France aident l’Arabie saoudite dans une guerre aérienne de grande ampleur contre les chiites Houthis. Et c’est ce qui se passe en Syrie, théâtre du jeu guerrier le plus destructeur, là où l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe fournissent armes et argent à Al-Qaïda, à l’État Islamique, connu aussi sous les noms d’ISIS et de Daech, et à des organisations du même type, ce que les États-Unis savent parfaitement.

    Les dirigeants occidentaux encouragent cette violence tout en s’en indignant quasi simultanément. En avril 2008, un responsable du ministère des finances a témoigné, lors d’une audition devant le Congrès : « L’endroit d’où part l’argent que reçoivent les groupes terroristes sunnites et les Talibans reste prioritairement l’Arabie saoudite. » [cf Rachel Ehrenfeld «Their Oil is Thicker Than Our Blood» dans Saudi Arabia and the Global Islamic Terrorist Network : America and the West’s Fatal Embrace (New York: Palgrave Macmillan,2011), p. 127.]

    En décembre 2009, Hillary Clinton a indiqué dans une note diplomatique confidentielle que les donateurs d’Arabie saoudite constituaient, et ce au niveau mondial, la source la plus importante de financement des groupes terroristes. En octobre 2014, Joe Biden a déclaré aux étudiants de la Kennedy School de Harvard : « les Saoudiens, les émirats, etc. […] sont si déterminés à provoquer la chute d’Assad et surtout à mener par procuration une guerre chiites contre sunnites […] [qu’]ils ont versé des centaines de millions de dollars et fourni des dizaines de milliers de tonnes d’armement militaire à tous ceux qui voulaient se battre contre Assad, sauf que ceux qui ont reçu cette manne, c’étaient Al-Nosra et Al-Qaïda. »

    Le mois dernier, le New York Times s’était plaint dans un éditorial de ce que les Saoudiens, les Qataris et les Koweitiens maintenaient leurs donations non seulement à Al-Qaïda mais aussi à l’État Islamique.

    Cependant, même si on a souvent promis d’arrêter de financer ces groupes, les robinets sont demeurés grand ouverts. Les États-Unis ont non seulement approuvé de telles pratiques, mais ils en ont même été partie prenante. En juin 2012, le Times a écrit que la CIA travaillait avec les Frères Musulmans à faire passer aux rebelles anti-Assad des armes fournies par les Turcs, les Saoudiens et les Qataris.

    Deux mois plus tard, la Defense Intelligence Agency, le Bureau du renseignement militaire, a indiqué qu’Al-Qaïda, les salafistes et les Frères Musulmans dominaient le mouvement rebelle syrien, que leur but était d’établir une « principauté salafiste dans l’est de la Syrie » là où se trouve maintenant le califat et que c’est « précisément ce que veulent les puissances qui soutiennent l’opposition », c’est-à-dire l’Occident, les États du Golfe et la Turquie, « afin d’isoler le régime syrien. »

    Plus récemment, l’administration Obama n’a soulevé aucune objection lorsque les Saoudiens ont fourni à Al-Nosra, la branche officielle syrienne d’Al-Qaïda, des missiles de pointe TOW pour l’aider lors de son offensive dans la province d’Idleb au nord de la Syrie. Elle n’a pas protesté quand les Saoudiens ont souhaité très vivement accroître leur aide à ces groupes, en réponse à l’intervention russe qui soutient le régime affaibli d’Assad.

    Il y a deux semaines, Ben Hubbard du Times a indiqué que les troupes des opérations spéciales américaines introduites dans le nord de la Syrie avaient reçu l’ordre de travailler avec des rebelles arabes qui avaient précédemment collaboré avec Al-Nosra et qui – bien qu’Hubbard ne le précise pas – ne manqueront sûrement pas de le faire de nouveau quand les Américains seront partis.

    Collaboration, vous avez dit collaboration ?

    Bien qu’ils vouent une haine éternelle à Al-Qaïda, les États-Unis et leurs alliés du Golfe travaillent main dans la main avec ces mêmes forces, lorsqu’il s’agit d’atteindre certains objectifs. Pourtant, à présent, de Washington à Riyad, les dirigeants se désolent fort de ce que ces mêmes groupes mordent la main qui les nourrit.

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  • Forum de la Dissidence - La dissidence sur les valeurs

  • TERRORISME : L’OVERDOSE MÉDIATIQUE

    Les médias audiovisuels font objectivement le jeu des terroristes
    Ex: http://metamag.fr
    Le traitement médiatique de la dramatique actualité française, en butte à une guerre asymétrique menée contre no us au nom d'Allah, est irresponsable.On nous affaibli, on nous inquiète, on met en vedette les tueurs.
    Tout d’abord, il y a ces défilés permanents d’experts qui expliquent tous après coup et qui annoncent toujours le pire. Ils se font mousser. Ils savent tout et c’est du rabâchage. On entend la même chose depuis 10 jours. Les médias participent à la montée de l’angoisse collective. C’est indiscutable.
    Dans le même temps, ils sont à la recherche désespérée de l’esprit du 11 janvier disparu avec ce deuxième attentat. Ils ont du mal à  y renoncer à  leur France "black blanc beur". Ils sentent bien que les Français voudraient un régime même provisoirement autoritaire pour assurer la dimension sécuritaire et ne font pas confiance au système et à ses représentants politico-médiatiques.
    Alors, ils nous tendent l’épaule pour qu’on pleure plutôt que de crier vengeance. Leur hantise serait une réaction populaire violente. Ils accumulent donc les pages Facebook, les chandelles illuminées, les messages. Ils pratiquent toujours la ligne éditoriale du pas d’amalgame et valorisent, comme fascinés, les terroristes.

    terrorismemedias.jpg

    D’insupportables visages aussi privés d’intelligence qu’arrogants tournent en boucle. "Même pas peur", slogan creux, permet à quelques intellectuels auto proclamés, cultureux et histrions de justifier le maintien de leurs suffisances et de leurs spectacles.
    Mais les Français, en réalité, ont peur et ils ont bien raison et l’opération "tous au bistrot" a été un échec révélateur. Même pas peur mais angoissés comme jamais. A qui la faute ? La frénésie informative rend impossible le retour à l’indispensable sang froid.
    En fait les journalistes idéologiques qui prétendent nous informer sont comme des mouches dans un bocal de verre. Ils ne voient pas les parois du réel et s'y fracassent pour retrouver leur monde virtuel si léger si aérien devenu inaccessible et pour longtemps.
    Les terroristes se moquent eux de nos marseillaises, de nos bougies et de nos drapeaux. En revanche, ils scrutent les médias. Ils se sentent importants, on ne parle que d’eux, ils font la loi, ils sont le centre de la France.
    Un traitement plus sobre devrait s’imposer car les médias  ont une influence. Leur espoir c’est bien sûr un vote moins défavorable à la gauche pour les régionales dans un réflexe légitimiste. Ils commencent à penser que François Hollande revient dans le jeu présidentiel. Ils le font car c’est ce qu’ils souhaitent comme ils voient une France courageuse défendant les valeurs de tolérance.
    Ils ne veulent pas admettre que les Français ont compris et pensent finalement comme Marion Maréchal Le Pen, bien plus claire et donc courageuse que sa tante si peu présente… Dans les médias, on ne voit même plus Philippot
    «Nous ne sommes pas une terre d’islam. Si les Français peuvent être de confession musulmane (...) c’est à la condition seulement de se plier aux mœurs de la France», a dit la députée. «Chez nous, on ne vit pas en djellaba. Chez nous, on ne vit pas en voile intégral (...) A Rome, fais comme les Romains. En France, fais comme les Français», a-t-elle ajouté, en appelant à «en finir avec le droit du sol qui fabrique des Français qui n’en sont pas». Une phrase qui serait approuvée par une immense majorité de nos concitoyens mais qui, pour les médias, reste bien sûr «  controversée ». Les élections régionales risquent d’être une grande claque alors que la droite de Sarkozy est totalement inaudible.
    Bien sûr, on ne peut fermer les médias irresponsables comme les mosquées salafistes. On arriverait presque parfois à le souhaiter.
    Jean Ansard
  • Le djihadisme et ses maîtres se retournent contre leurs alliés du gouvernement français

  • Terrorisme international et Turquie : conférence de presse de Vladimir Poutine (et Hollande)

    Le jeu trouble de la Turquie, l'un des principaux pourvoyeurs de Daech, est enfin dénoncé au grand jour. La France pourra-t-elle s'engager sérieusement aux côtés de la Russie (qui collabore déjà étroitement avec la Syrie, l'Iran, l'Irak et le Hezbollah libanais) dans une authentique coalition de toutes les bonnes volontés contre le terrorisme ?

    26 novembre 2015 – Moscou

    Source : http://en.kremlin.ru/events/president/transcripts/50792

    Traduction : Salah Lamrani (Sayed Hasan)

    Transcription :

    Vladimir Poutine, Président de la Russie : Mesdames et Messieurs, bonsoir.

    Nous venons de mener des négociations substantielles avec le Président français, qui ont été tenues de manière constructive et basées sur une relation de confiance. Naturellement, nous avons consacré la plus grande attention à la question de la lutte conjointe contre le terrorisme international.

    L’attaque barbare contre l’avion russe au-dessus de la péninsule du Sinaï, les horribles événements à Paris et les attaques terroristes au Liban, au Nigeria et au Mali ont causé un grand nombre de victimes, dont des centaines de citoyens russes et français. C’est là notre tragédie commune et nous restons unis dans notre engagement à trouver les coupables et à les traduire en justice.

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  • COP21 : le saccage du mémorial place de la République suscite l’indignation

    Le vrai visage de l’extrême-gauche : des manifestants saccagent le mémorial dédié aux victimes des attentats.

    Le sol est jonché de débris de bougies et de fleurs provenant du mémorial et jetés sur la police.

    Des militants qui manifestaient contre l’état d’urgence et la COP21 ont jeté les bougies du mémorial aux victimes des attentats sur les CRS. Près de 300 personnes ont été interpellées.

    Place de la République ce dimanche après-midi, des militants d’extrême gauche, écolos, anarchistes et libertaires - entre 200 et 300 - avaient décidé d’en découdre « contre l’interdiction de manifester » pendant la COP21. Au début de l’après-midi, un habitué des manifestations confiait : « Ça ne débordera pas, il y a rien à balancer sur la place, pas de projectiles.. ». Mais les militants, les plus remontés, ont vite trouvé ce qu’ils pouvaient lancer sur les CRS : en plus des bouteilles de bières et des chaussures, ils ont pillé le mémorial aux victimes des attentats du 13 novembre au pied de la statue pour jeter les bougies aux policiers. Certains se sont même saisi des bouquets et les ont brandi face à la police.

    Une militante qui s’est ruée sur des individus qui se servaient dans les hommages aux victimes leur a crié : « Mais ça va pas la tête, vous n‘avez aucun respect ! » Un jeune homme lui a alors répondu : « C’est arrivé dans mon quartier, mais les policiers aussi tuent, ils tuent plein de gens ! » Un autre a tenté de mettre le feu à un drapeau français pris sur le mémorial. Pour l’allumer, il se sert de dessins d’enfants posés là en hommage. Horrifiés, ses camarades l’arrêtent. Finalement, plusieurs personnes parviennent à former une chaîne humaine autour du mémorial pour protéger les fleurs et les bougies, bientôt rejoints par les CRS. Le sol est jonché de bouts de verre, d’éclats de bougies et de fleurs qui étaient destinés aux victimes des attentats. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?COP21-le-saccage-du-memorial-place

  • Bruxelles, capitale du djihadisme européen

    Cet entretien vient d'être réalisé au parlement belge avec Filip Dewinter, membre du Vlaams Belang:

    Michel Janva

  • Le Premier ministre néerlandais : « L’UE risque de s’écrouler comme l’Empire romain »

    L’immigration inquiète le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, parce qu’elle est une source de déstabilisation de la construction mondialiste (UE). C’est donc la priorité de nos élites politiques de maintenir debout la tour de Babel tant qu’ils le peuvent encore.
    « L’Europe risque de s’écrouler comme l’Empire romain à cause de la crise des migrants, a soutenu le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, cité par le Financial Times, alors que son pays s’apprête à prendre la présidence de l’UE en janvier.

    De nombreuses dissensions existent au sein de l’Union européenne sur la manière de gérer la venue de centaines de milliers de Syriens, Irakiens et Érythréens, notamment, fuyant leur pays pour se rendre en Europe. »
    La première étape, c’est s’assurer que les frontières soient contrôlées », a soutenu Mark Rutte, cité jeudi soir par le Financial Times : « l’Empire romain nous l’a montré et nous le savons tous, les grands empires s’écroulent si les frontières ne sont pas bien protégées ».

    M. Rutte s’est adressé à un petit groupe de journalistes invités depuis Bruxelles en amont de la présidence de l’UE que les Pays-Bas vont assurer au premier semestre 2016.

    Le gouvernement néerlandais a fait de la crise des migrants une de ses priorités pour sa présidence du groupe des 28.

    « Nous devons arrêter ce flot de migrants qui viennent en Europe, nous ne pouvons continuer avec les niveaux actuels », a-t-il dit, cité par le quotidien en ligne EUObserver.

    Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Bert Koenders a appelé mercredi à travailler pour maintenir en vie l’espace de libre circulation Schengen.

    Mais le ministre néerlandais des Finances et président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a prévenu vendredi qu’un petit groupe de pays de l’UE, dont les Pays-Bas, pourraient être forcés de former un « mini-Schengen » si la crise des migrants ne peut être résolue.

    M. Rutte a par ailleurs dit, cité par le quotidien britannique Guardian, ne pas « être sûr » qu’un accord entre l’UE et le Royaume-Uni en vue d’éviter un « Brexit » pourrait être conclu d’ici la fin de l’année. »

    Source : 7sur7

    http://www.contre-info.com/le-premier-ministre-neerlandais-lue-risque-de-secrouler-comme-lempire-romain#more-40100

  • Massacres du 13 novembre (2) La France désarmée. Pour des solutions radicales – par Guillaume Faye

    FRANCE (NOVOpress avec Guillaume Faye)

    Voici la seconde partie de l’article sur les attentats islamiques du 13 novembre. La thèse défendue est : la France est désarmée pour des raisons morales (A), politiques et stratégiques (B) ; les attentats sont terribles mais moins graves que leur cause : l’islamisation par l’immigration invasive incontrôlée, dont la conséquence peut-être la disparition à terme de notre civilisation (C). Enfin, nous verrons quels remèdes drastiques seraient théoriquement nécessaires. (D)

    A. Désarmement moral et psychologique

    Les capacités de résilience de la société française aux agressions des terroristes et tueurs moudjahidines sont faiblardes. Les nouvelles générations se sont déshabituées de la guerre. Leur désarroi mental est préoccupant. Après les attentats du 7 janvier et du 13 novembre, on n’a vu que des bougies, des fleurs, des ”soutiens psychologiques”, des scènes de larmoiements, des minutes de silence. De plus, on remarque une montée de la peur collective (baisse de fréquentation des lieux publics, inquiétant pour l’économie), ce que recherchaient les djihadistes.

    « Nous répondrons à la haine par la fraternité », a dit François Hollande, ajoutant : « nous répondrons à la terreur par la force du droit, au fanatisme par l’espérance que constitue la vie elle-même ». Ce chewing-gum rhétorique, qui s’étale aussi sur les chaines audiovisuelles du ”service public”, dans les colonnes du Monde, de Libération, et de l’Obs, fait éclater de rire les moudjahidines de l’islam. Plutôt qu’à une ardeur guerrière, une soif de vengeance, une colère, on a assisté à la peur, aux pleurs, au désir de pardon. Bref, au pacifisme des couards contre le bellicisme des agresseurs. C’est forcément perdant. Fin septembre 1914, pendant la fameuse ”bataille des frontières”, 50.000 jeunes français (et belges, ne l’oublions pas) furent tués en moins de deux jours. Cela n’a pas donné lieu à des ”soutiens psychologiques”, mais à la victorieuse bataille d’arrêt de la Marne. Hélas, c’était une guerre stupide et tragique entre Européens… Passons. Ce qu’il faut signifier par là, c’est que nous n’avons plus la capacité d’affronter la guerre ; et pourtant, elle est une composante éthologique de l’humanité.

    La faiblesse psychologique de nos compatriotes nous indique qu’ils sont ”sensibles”. Cette sensiblerie est un sentiment vulgaire et passif, qui s’oppose à l’ ”émotion” (du latin emovere, sortir, se mouvoir hors de soi), sentiment noble et actif, qui provoque le désir de résistance et de combattre l’ennemi. Tout cette gauche guimauve et ramollo qui n’arrête pas d’encenser la Résistance (1940–1944) n’en possède nullement l’esprit. Elle retrouve celui de la collaboration : excuser et approuver l’envahisseur, refuser de désigner l’ennemi, se soumettre. (1)

     

    La ”Marseillaise”, chantée partout – en général horriblement faux – sonne comme une gesticulation qui n’impressionne pas l’ennemi. De même, la Tour Eiffel parée d’un éclairage tricolore est un simulacre de défense qui demeure dans l’ordre du symbolique et du spectaculaire ; mais pas du concret.

    B. Désarmement politique et stratégique

    Pour l’idéologie dominante – mais pas pour le pays réel – ce n’est pas le terrorisme islamique (musulman) qui est le plus dangereux, non, c’est le populisme, la ”xénophobie” et l’ ”islamophobie”, incarnés, entre autres, par le Front national. Selon le catéchisme de l’extrême gauche, c’est l’islamophobie qui provoquerait la violence et le terrorisme islamiques. CQFD

    Remarquons cette pusillanimité : pour couvrir le catastrophique surcroît de dépenses que vont entrainer les mesures policières et militaires de protection (le terrorisme s’ajoutant maintenant à la criminalité de cette communauté bien connue), le gouvernement abandonne de fait le bien timide ”pacte de stabilité”, qui visait à diminuer le déficit budgétaire (72 milliards prévus en 2016) ; il lui préfère, dans sa rhétorique usant d’un jeu de mots infantile, le ”pacte de sécurité”, avec l’assentiment désolé de Bruxelles. C’est un bon prétexte pour laisser filer encore un peu plus les dépenses et la dette, drogues de la gauche. Alors que pour couvrir ce surcroît de dépenses, il suffirait de tailler dans les budgets déments en faveur de l’immigration : aide médicale d’État (AME), financement de l’aide aux ”migrants” et faux demandeurs d’asile, etc. Mais ce chapitre est tabou, intouchable. Ainsi la facture et le coût global du ”problème islam” et de l’immigration musulmane s’alourdit encore pour la France.

    Les discours martiaux de MM. Hollande et Valls, comme le choix d’un ”état d’urgence” qui n’est qu’un coup d’épée dans l’eau, viennent bien trop tard et ne résoudront rien. De toutes façons, les moyens manquent pour qu’ils soient efficaces, compte tenu du nombre croissant de djihadistes non repérés et de leurs soutiens dans la jeune population islamisée.

    La droite LR (ex-UMP) continue de tenir un discours aveuglé, inspiré par le magistère moral et idéologique de la gauche. Christian Estrosi, candidat contre Marion Maréchal-Le Pen aux régionales en Paca, a déclaré que cette dernière « fait des musulmans les boucs émissaires de ce que nous subissons aujourd’hui (ce politicien sans convictions veut des voix des musulmans de sa région, c’est clair). Je ne peux pas accepter qu’on considère les musulmans comme des citoyens de seconde zone ». Il reprend la langue de bois : ” pas d’amalgame” ; et puis l’antienne : « Le terrorisme islamique n’a rien à voir avec la religion musulmane ». Des tueurs musulmans massacrent au nom de l’islam mais l’islam n’y est pour rien, on est bien d’accord.

    Les tueurs répertoriés, tous ”Beurs” francophones, ”Français” ou ”Belges” de papier étaient connus de la police et des services anti-terroristes. Tous étaient des délinquants de droit commun, condamnés plusieurs fois mais jamais mis en prison. On marche sur la tête. Des voyous en liberté et impunis (”antiracisme” oblige) : il existe peut-être un petit lien avec la justice française, victime d’un entrisme gauchiste bien connu, dirigée par Mme Taubira, incompétente et prétentieuse Garde des Sceaux, poétesse bas de gamme sur twitter, détestant la France de souche, protectrice des délinquants de son camp, nommée à ce poste uniquement pour plaire à l’extrême-gauche et pour éviter qu’elle ne se représente au premier tour de la prochaine présidentielle.

    Dans une déclaration dramatisée à la télévision dans la nuit du 13 au 14 novembre, M. Hollande a parlé de ”terroristes”, vocable neutre, sans jamais oser nommer l’agresseur par son nom. Jamais le terme de djihadiste, jamais la moindre allusion à l’islam invasif. Refuser de désigner l’ennemi, c’est une posture de vaincu. Seul M. Valls a osé du bout des lèvres, mais il est vrai qu’il est dans un calcul électoral post-Hollande et anti-Hollande. Ce faux dur se positionne en Zorro. Cela dit, M. Valls est un faux dur, un acteur surexcité, mais, au fond, un matamore mou.

    L’immigration massive, à 90% musulmane, est responsable du chaos qui commence et prend un tour sanglant. La droite et la gauche l’ont autorisée et encouragée depuis plus de 30 ans. On s’étonne des conséquences, on se réveille trop tard. Comme un cocaïnomane qui finit par prendre conscience qu’il a de graves ennuis de santé.

    MM. Hollande et Valls ont dit qu’ils seraient « impitoyables ». C’est un pur discours de communication électorale en vue des prochaines échéances régionales et présidentielle. Ces attentats sont une chance extraordinaire pour François Hollande. Ils peuvent le faire réélire à l’Élysée, en dépit de sa nullité dont il est conscient mais dont il se moque. Il espère, en effet, que sa posture de Chef d’État protecteur et martial l’amènera au second tour en 2017. Face à Marine Le Pen qu’il est sûr de vaincre grâce à l’apport des voix centristes.

    M. Hollande entame un marathon diplomatique théâtral pour construire autour de sa petite personne une « grande coalition internationale » contre Dae’ch. Ce qui était une idée du méchant Poutine…Malheureusement pour lui, la Turquie d’Erdogan vient de torpiller cette trouvaille improvisée, en abattant un Su 24 russe. Les attentats du 13 novembre ont conféré à Hollande une stature de chef de guerre, de père protecteur et il a gagné 7 points dans le sondage Ifop du 22 novembre, et 17 points dans un autre sondage, ce qui montre l’incroyable versatilité de l’opinion française. Il est heureux, chanceux, et pense à son second mandat, son unique préoccupation. Versatilité aussi de la politique française : la ligne de Fabius contre Bachar El Assad et les Russes a été (heureusement) discrètement écartée.

    De plus, pour être sérieux et vouloir entamer une collaboration militaire efficace avec les Russes, il faudrait peut-être lever les sanctions économiques stupides et contre-productives (en outre illégales en droit international) contre la Russie. Mais la diplomatie française étant aux ordres de Washington, cette solution de bon sens est improbable. À ce propos, ne négligeons pas l’écrasante responsabilité américaine dans la naissance de Dae’ch. La seconde guerre d’Irak (2003 – 2011) a causé 500.000 morts irakiens. Ce fut un facteur de déstabilisation de tout le Moyen-Orient et du monde musulman. C’est en Libye, pays en pleine décomposition, que Dae’ch s’installe en ce moment, et d’où partent des milliers de migrants envahisseurs pour l’Europe, grâce à l’intervention militaire de l’agité Sarkozy qui a renversé l ‘autocrate Kadhafi sans en mesurer les conséquences.

    Cela dit, comme l’écrit la remarquablement lucide Ayaan Hirsi Ali, musulmane somalienne de nationalité néerlandaise enseignant aux États–Unis : « pourtant, même si l’EI est totalement détruit, l’extrémisme islamique ne disparaîtra pas pour autant. La destruction de l’E.I. ne fera même qu’accentuer la ferveur religieuse de ceux qui, en Europe, souhaitent l’établissement d’un califat » (2) Cette dernière phrase, capitale, doit être méditée. La vraie guerre qui nous concerne ne se passe pas au Moyen-Orient, mais ici même, au cœur de l’Europe.

    C. L’immigration de colonisation musulmane, vraie cause des attentats et encore plus dangereuse

    Les attentats ne sont qu’un révélateur, une conséquence symptomatique d’un mal. Le plus grave, c’est l’islamisation et l’invasion, qui risquent de détruire le substrat de notre civilisation. Les attentats ne sont qu’un moyen de terroriser, de sidérer. Mais, comme nous le verrons plus bas, ils peuvent être contre-productifs pour les djihadistes.

    L’attaque du 13 novembre fut la plus meurtrière action terroriste jamais vue en France (130 morts, 683 blessés). Mais, comme un communiqué menaçant de Dae’ch l’a confirmé : ce n’est qu’un début. Même si les commanditaires sont en Syrie, les exécutants étaient des jeunes djihadistes maghrébins nés et habitant en France ou en Belgique, les deux pays européens les plus envahis par l’immigration musulmane – la Suède étant en train de suivre.

    On note la « montée de la méfiance envers les musulmans et les Arabes » selon les propos effrayés de Mathieu Hanotin, député socialiste de Seine Saint–Denis, cité par Le Monde. Les attentats peuvent provoquer un rejet exaspéré de l’islam et de l’immigration musulmane massive par une population qui y était largement indifférente ou qui se taisait. Alors qu’une islamisation douce, démographique, pacifique n’aurait provoqué aucune réaction…

    De plus, ces attentats ont coïncidé avec la ”crise des migrants” où l’Europe larmoyante est incapable d’empêcher la pénétration de centaines de milliers de ”réfugiés” (à 70% faux réfugiés en provenance du Moyen-Orient, du Maghreb et d’Afrique et à 90% musulmans, dont un certain nombre de djihadistes infiltrés). On est effrayé par une telle impuissance qui réjouit d’autant plus Dae’ch (et ses alliés dissimulés, la Turquie du néo-sultan totalitaire Erdogan et les financiers princiers qataris et saoudiens) que ces masses migrantes sont des envahisseurs colonisateurs, vivier d’une minorité djihadiste active.

    Les huit assaillants du 13 novembre et leurs complices était des ”Beurs” francophones musulmans radicalisés. Les cibles étaient –pardon de parler clairement – ethniquement et sociologiquement définies : des jeunes ”bobos” (bourgeois-bohèmes) français de souche à 90%, des night clubbers jalousés et ”pervertis” des Xe et XIe arrondissements. Pas question d’aller frapper, par exemple, les terrasses du Trocadéro (XVIe) où la clientèle chic comporte de nombreux ressortissants arabes fortunés, issus notamment des pétromonarchies du Golfe pourvoyeuses de financements occultes. De plus, le Bataclan était réputé pour certaines accointances ”sionistes”…

    Plus grave que le terrorisme est la guerre psychologique et subversive que mène en France l’islam salafiste depuis une vingtaine d’année, dans un esprit de conquête territoriale et d’intimidation, contre laquelle les pouvoirs publics n’ont rigoureusement rien fait. Quartiers entiers investis où sont harcelés les Français de souche, revendications religieuses (salles de prières, menus hallal, femmes voilées, etc.) dans les écoles, les entreprises, (RATP, SNCF, Air France, etc.) les administrations, installation au grand jour d’une contre-société communautariste musulmane exclusive, prolifération des mosquées – déjà 2.400, plus qu’au Maroc – la liste est interminable. Sans oublier l’entrisme dans la police et l’armée.

    La frustration sociale ou ethnique personnelle n’est pas la motivation première des jeunes djihadistes, contrairement à ce que rabâchent les sociologues télévisuels. Les plus déterminés ne sont pas des déclassés sociaux. Ils appartiennent aux classes moyennes ; l’économie criminelle et souterraine (trafics de drogue, etc.) leur fournit des revenus importants. Leur motivation, implicitement ou explicitement raciste et anti-européenne, surgit d’une sorte d’éveil affectif que leur a apporté l’islam, dont le simplisme consubstantiel est la force. Vengeance, revanche et conquête sont leur aliment intérieur. Comme les dogmes du marxisme-léninisme et du trotskisme furent la source où s’abreuvaient les terroristes gauchistes des années 70, les prescriptions de l’islam et de son Qoran inspirent les innombrables candidats au djihad violent ou à la conquête douce, démographique et territoriale. Sauf que le marxisme est un jeune cadavre en décomposition et l’islam un vieillard en pleine forme.

    On ne compte plus dans les médias les articles, les interviews, les témoignages sur les ”gentils musulmans ” qui déplorent le terrorisme issu de leurs rangs. C’est soit l’arbre qui cache la forêt, soit des larmes de crocodile. Aucun journaliste du système n’osera enquêter dans les banlieues sur le vrai sentiment des ”jeunes”. Ce serait dévastateur. Il ne faut pas dire la vérité. On a trop peur.

    L’énorme communauté musulmane présente en France, dont la jeunesse est de plus en plus radicalisée et hostile à la France, travaillée au corps par les sites Internet, constitue une menace évidente. Une bombe dans notre arrière-cour. Les autorités et l’idéologie dominante se bouchent les yeux. Mais la bombe explosera, nécessairement. La mèche est allumée et s’approche de la charge.

    Dans la nuit du 17 au 18 novembre, la police (RAID et BRI) menait à Saint-Denis (93), commune communiste de non-droit, une perquisition robuste ; depuis le carnage du vendredi 13, le gouvernement ose enfin procéder à quelques perquisitions administratives (le fameux ”état d’urgence”), une goutte d’eau dans la mer. Bilan de la nuit : trois morts dont une jeune musulmane. Ailleurs, les policiers ont saisi de grandes quantités d’armes de tout type, dont des… lance-roquettes ! C’est dire le nombre d’armes de guerre en circulation (aussi faciles à se procurer que du cannabis).

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