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insécurité - Page 798

  • 2015 : année du drame identitaire et de l’autisme gouvernemental

    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

    Les mots-clé de 2015 en France, c’est « Charlie », « Bataclan », « Front National » et « Corse ». Le mot-clé de 2015 en Europe, c’est la crise migratoire. Tous ces mots illustrent à eux seuls l’effondrement du système politique en place depuis 1945, et depuis 1990 pour ce qui concerne l’Europe centrale et orientale. A l’affrontement entre un bloc atlantiste et un bloc soviétique a suivi la domination sans partage du mondialisme né de la victoire finale du premier camp sur le second. Ce mondialisme d’essence totalitaire, reposant sur un certain nombre de mythes et de (non-)valeurs, et notamment sur le caractère positif des phénomènes migratoires contemporains, a engendré en conséquence des réactions identitaires, certaines légitimes et d’autres qui le sont moins.

    Les dirigeants d’Europe occidentale l’ont tous à un moment ou à un autre reconnu. Le modèle multiculturaliste (« multikulti ») a échoué sur toute la ligne. Il ne pouvait en être autrement. Promu uniquement par une classe politique sans cervelle, ou corrompue moralement, il n’a jamais reçu l’assentiment des peuples, bien au contraire. Cette idéologie de l’hyper-classe est même totalement déconnectée du réel.

    Jusqu’à présent, le système en place taisait ses méfaits ou les présentait même contre tout bon sens comme des vertus. Malgré les émeutes de 2005 en France et celles de 2010 au Royaume-Uni, et malgré les évènements tragiques de l’année 2015, il maintient ses postulats de principe. Il ne veut pas reconnaître son impact en matière de criminalité, préférant cacher le nom des coupables alors qu’il n’a pas d’état d’âme à afficher le visage des victimes. Tout l’appareil étatique et tous les media, dont la veulerie quotidienne montre qu’ils sont à sa botte, ce qui est indigne dans une prétendue démocratie, assènent les « vérités » d’une caste protégée dans ses tours d’ivoire ou du moins qui se croit protégée. Quant aux victimes de cette barbarie d’importation, qu’on ose nous présenter comme endogène, elles ne comptent pas, une fois qu’a eu lieu l’instrumentalisation de leur mort par un pouvoir en berne dans les sondages mais sans scrupule.

    Il suffit de songer à la façon dont les migrations clandestines massives que l’Europe subit, et de manière démultipliée en 2015, sont traitées par le pouvoir politico-médiatique. Au lieu de se prémunir contre des flux migratoires non désirées, de mettre en place des dispositifs dissuasifs, nos gouvernants ne font rien. Ils déplorent parfois le phénomène, tout en prônant un fatalisme démoralisateur, mais préfèrent culpabiliser les Européens, leur faisant porter le poids d’une responsabilité qui n’est pas la leur. Angela Merkel (CDU) a même tenu un discours suicidaire en évoquant un devoir moral justifiant d’accueillir concrètement n’importe qui sur le sol allemand pour peu qu’il se présente comme un « réfugié ». Alors qu’une extrême minorité parmi les personnes concernées, et notamment les chrétiens de Syrie et d’Irak, pourrait concrètement être considérée comme menacée au point de devoir tout abandonner, et ce sont ceux d’ailleurs qui n’ont reçu aucune aide, les autres profitent du laxisme de nos dirigeants pour s’engouffrer dans la brêche. Leur motif est purement économique et d’ailleurs l’appel du patronat allemand en leur faveur ne doit pas tromper.

    En outre, au nom de quoi il serait le devoir de l’Europe de payer le prix des égarements coupables du Moyen-Orient. Pourquoi les richissimes pétro-monarchies du Golfe Persique ont-elles le droit de les refuser, et d’ailleurs ceux-ci ne cherchent même pas à se présenter à leur porte, mais que les Européens n’auraient pas le droit en revanche de leur indiquer la leur ? Mais ce droit, on leur refuse, on nous le refuse. Nous devons subir et avec le sourire ce que nous sommes en droit et que nous devrions même être en devoir de refuser. Et pour nous contraindre à accepter cette injustice, des images extraites de la propagande turque sont exploitées pour nous culpabiliser davantage. Voilà Hollande et Merkel contraints par leur lâcheté de « négocier » en position de soumission avec le tyranneau d’Ankara pour que celui-ci veuille bien garder sur son territoire plusieurs millions de migrants. Pourtant ce n’est pas Poutine, qu’on sanctionne économiquement, qui encourage bien au contraire les fous d’Allah de l’Etat Islamique, mais bien Erdogan. Mais c’est avec ce dernier qu’on pactise à coups de milliards d’euros pourtant durement gagnés par les travailleurs européens. Et on ose même relancer le processus d’adhésion de ce pays asiatique et musulman à une construction européenne en panne.

    Les conséquences de cette folie collective qui atteint nos dirigeants ne se sont pas faits attendre. Elles se sont manifestées en premier lieu dans les urnes. Le Front National a été le premier bénéficiaire de cette crise identitaire. A tort ou à raison, il est présenté par les partis du système en place comme son adversaire principal, voire même unique, et donc comme sa seule alternative sérieuse. Avec près de 28% des voix aux élections régionales de décembre 2015, le FN a fait retentir un véritable coup de tonnerre dans un ciel calme. Au premier tour il était même en mesure sur le papier d’emporter plusieurs régions.

    A coups d’amalgames fallacieux, de manipulations médiatiques attisant des peurs irrationnelles et d’un matraquage quotidien pendant une semaine, le pouvoir en place a empêché le FN de gagner la moindre région. Alors que la menace qu’il représente est fictive, et qu’il est bien loin lui-même de remettre en cause tous les paradigmes qui ont amené la France et l’Europe à la situation actuelle que nous connaissons, et notamment ces principes universalistes qu’on ose mensongèrement présenter comme « républicains », nous avons eu droit à « Hitler ad portas ». Si le programme du FN sur l’Europe est mauvais et repose sur une mythologie souverainiste, ce n’est pas sur ça que la critique a porté. Le FN a été présenté comme le « parti de la remigration », ce qu’il n’est plus depuis les années 1990, à supposer qu’il l’ait jamais été, et c’est aussi l’une des raisons de son succès. On lui prête donc un crypto-programme qui n’est pas le sien mais qui correspond  en revanche à celui de ses partisans.

    Les évènements récents de Corse illustrent également ce décalage entre la théorie multiculturaliste et la réalité identitaire. Alors que les régionalistes corses ont connu un beau succès électoral, des citoyens de Corse ont décidé de mettre fin à la zone de non-droit d’Ajaccio, suite à l’agression dont des pompiers furent victimes par des bandes organisées « issues de la diversité ». Ce sont bien sûr eux qui sont mis en accusation par les pouvoirs publics, alors que les coupables de la lâche attaque initiale courent toujours. Et les figures régionalistes corses font profil bas, admettant les poncifs universalistes d’un régime qu’ils prétendent combattre. Difficile en effet d’émanciper la Corse de la tutelle « jacobine » en reprenant tous les dogmes de cette dernière. Encore une fois, les « élites » politiques donnent tort au peuple dont ils président aux destinées alors que c’est lui qui, en démocratie, est normalement le seul souverain.

    Elites mondialisées contre peuples identitaires. Voilà la vraie opposition en Europe. Et à un moment donné, le peuple finit toujours par se faire entendre et à se doter des chefs que le système en place lui refuse. Si les réactions identitaires actuelles sont légitimes mais débouchent sur des impasses politiques, électorales ou non d’ailleurs, cela ne durera qu’un temps.

    Les leçons tragiques de 2015 n’ont pas été retenues ni même apprises par les dirigeants de la France et de l’Union Européenne. En conséquence elles sont amenées à se répéter en s’aggravant et ce seront là encore les Européens qui en seront les premières victimes. Mais nous ne pouvons pas attendre de salut de la part de ceux-là même qui nous ont mis dans cette situation. Les maux du système en place disparaîtront avec ceux qui l’ont installé.

    Thomas FERRIER (PSUNE/LBTF)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/01/08/2015-annee-du-drame-identitaire-et-de-l-autisme-gouvernemental.html

  • Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne, Mme Taubira !

    En continuant à affirmer son désaccord avec la réforme constitutionnelle, Taubira ne fait que souligner l’incurie du gouvernement qui la tolère et son propre manque d’honneur.

    Elle avait affirmé à Alger que la déchéance des binationaux nés français ne se ferait pas, avant d’être démentie dès le lendemain en Conseil des Ministres. Comme si de rien n’était, comme si elle n’avait rien dit, même pas le plus petit rappel à l’ordre. Une bonne claque à la crédibilité de ce gouvernement. Il faut dire que l’on est habitué aux dérapages plus ou moins contrôlés et jamais sanctionnés du Garde (?) des Sceaux.
    Alors, tant qu’elle gagne, elle joue. Elle a donc remis ça jeudi, réaffirmant sa conviction que “la déchéance de nationalité n’est pas souhaitable” pour les Français binationaux, critiquant une mesure à l’efficacité “absolument dérisoire”. Mais c’est bien elle qui devra défendre ce projet qu’elle estime contraire à ses valeurs.

    Elle a beau se cacher derrière une supposée loyauté au président de la République en réaffirmant que sa parole était “la première et la dernière”, on ne peut s’empêcher de se dire que si elle était loyale, elle fermerait sa gueule ou que si elle avait des convictions, elle démissionnerait. Jean-Pierre Chevènement avait pour lui cette droiture et ce sens de l’État, que l’on est bien en peine de trouver dans l’actuel ministre de la Justice (?).

    Quant au gouvernement de fantoches qui tolère toutes ses frasques, au « président » qui lui conserve une place près de lui pour ne pas l’avoir contre lui aux prochaines élections, ils font preuve -mais en était-il besoin ?- de leur lâcheté et de leur sens navrant des priorités. Le calcul politicien avant les convictions et les convictions contre l’intérêt de la France…
    On n’y croit pas, bien sûr, mais ce serait tellement bien qu’elle se taise… ou démissionne !

    Charles Dewotine

    http://fr.novopress.info/

     

  • PEGIDA manifeste contre les abus sexuels de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne

  • Agressions du Réveillon à Cologne : témoignage exclusif d’une Française présente sur place

    NOVOpress a pu recueillir le témoignage d’une Française présente à Cologne lors du réveillon. À lire Marie*, la situatiub était déjà très tendue avant le réveillon, rendant d’autant plus coupables l’inaction de la police et le silence des médias. Elle exprime de plus une légitime inquiétude pour la suite des événements.

    À partir de quelle heure il y a-t-il eu des débordements ?
    C’est assez difficile de dire à partir de quelle heure ça a commencé. Nous nous sommes dirigées dans le centre de Cologne aux environs de 21 h/21 h 30. Nous sommes passées par Schildergrasse, l’une des rues les plus commerçantes et animée de la ville. Nous allions en direction de la cathédrale puis des docks, près du Rhin, pour assister au feu d’artifice.
    Déjà à ce niveau il y avait une ambiance assez particulière. Un mélange de festivités (des groupes d’amis, des familles chantant, rigolant) et des petits groupes ayant d’autres intentions (nous nous faisions très régulièrement siffler voir aborder de façon plutôt désagréable). Mais nous y avons très peu porté attention. Ce qui nous a marqué, ça a été cette impression de mouvement de foule, beaucoup de groupes faisant demi-tour à l’approche de la cathédrale. Nous n’avons pas bien compris pourquoi. En atteignant la place, des pétards explosaient de nulle part, au milieu de la foule, on a vu pas mal de policier arriver. Il est difficile de dire comment et quand cela a commencé.

    Quelle était la réaction des Allemands et celle des touristes ?
    La propriétaire de l’appartement que nous avions loué nous avait mises en garde à notre arrivée en nous expliquant qu’en ce moment il fallait être très vigilant dehors et qu’il le faudra être encore plus le soir du 31. Durant la soirée nous avons discuté avec quelques Allemands, des jeunes de 20/25 ans. Les hommes semblaient malheureusement quelque peu lassés et à la fois sur la défensive, sachant qu’il devait surveiller tout ce qu’il se passait autour d’eux voyant des petits groupes roder à l’affût des affaires ou simplement des sacs.

    Mais les réactions les plus marquantes ont été celles d’Allemandes. Malgré tous leurs projets planifiés avec leurs amis, le simple fait d’avoir dû se rendre jusqu’au docks à pied les a totalement découragées et était assez effrayées de ce qui pouvait leur arriver. Ce n’est qu’une fois à l’intérieur d’un pub que nous les avons senties un peu plus sérieuses. Elles n’avaient pas vraiment assisté à ça avant. Une sorte de résignation quand elles en parlait.
    Quant aux touristes, de ceux avec qui nous avons parlé, ils étaient assez surpris également et encore une fois faisait la fête tout en restant tout de même sur leur garde.

    Que t-est-il arrivé ?
    Quant à moi, j’ai d’abord eu le droit à des jets de feu d’artifice dans les pieds, évités de justesse, mais semblant suffisamment satisfaire ceux dont le jeu était de viser les femmes en général. Je me suis fait voler mon porte-monnaie. Bien que vigilante, je pense ne pas avoir pu gérer le fait de surveiller mes affaires et celui d’éloigner ces « hommes » nous encerclant et exprimant clairement leurs intentions pour leur soirée.
    Nous avions l’impression parfois d’être de simples bêtes, à se faire siffler, aborder avec insistance. Certains propos adressés dans un français irréprochable sont le parfait reflet de ce que beaucoup d’Allemandes ont malheureusement vécu ce soir-là.
    Ils sont probablement ce qui m’aura le plus marqué de ces événements. C’est pour cela que la perte de mes affaires est quelque peu dérisoire au vu des événements. Nous n’avons pas pu profiter de notre soirée comme elle était prévue, du moins nous avons dû l’adapter et donc nous n’avons passé que très peu de temps dehors. Nous avons favorisé l’ambiance des pubs traditionnels à l’ambiance assez dérangeante de l’extérieur.
    Et lorsque nous étions à l’extérieur, nous sélectionnions l’endroit où nous arrêter en fonction de qui nous entourait. Nous avons tenté d’avoir le réflexe de ne pas prendre trop de risque et de savoir anticiper.

    Veux-tu porter plainte ?
    L’idée de porter plainte ne m’est simplement pas venue à l’idée, je dois l’avouer.

    Ta vision de Française ?
    En tant que Française, ce n’est selon moi malheureusement que le début. En tant que fille ayant été élevée en banlieue, ces agissements ne me sont pas inconnus et j’ai appris à savoir comment plus ou moins réagir, à l’inverse des Allemandes, qui pour la plupart découvre ce triste phénomène.
    Cette foule de racailles dans cette ville qu’est Cologne est je dois l’admettre une chose qui m’a totalement surprise. Consciente avant de la situation de l’Allemagne et de la position du gouvernement sur le sujet des migrants, le voir en tant que touriste dans un pays voisin confirme que l’Europe dans sa globalité est touchée par ce flux de migrants et la délinquance (forte et avec de lourdes conséquences) qui va avec et que les premières victimes sont bien la population et encore une fois les jeunes.

    Les agresseurs, qui étaient-ils (langues habillements, âge)
    Encore une fois les perturbateurs/agresseurs que j’ai pu rencontrer, voir autour de moi parlaient pour beaucoup le français, l’arabe, ou un anglais et très approximatif ou l’allemand. Habillés en survêtement pour la plupart ou Jean et sweat. Âgés de 20 et 35 ans, d’origine maghrébine ou moyen-orientale.

    La police ?
    Nous avons vu passer deux ou trois fourgons de police, certains étaient postés, mais la présence policière n’était pas flagrante.

    Retourneras-tu là-bas ?
    Ce qu’il s’est passé là-bas m’a quelque peu perturbé, me disant que cela aurait pu nous arriver à nous, que cela se passait près de nous. Mais ce ne sont pas les erreurs de politique, ni même de cultures, à des années-lumière de la nôtre, qui m’empêcheront de voyager comme bon me semble. Je suis partie avec une vieille amie avec qui je voyage régulièrement en l’Europe et nous ne sommes pas prêtes à vivre dans la peur de ce qu’il peut nous arriver, au contraire.
    Donc oui je retournerai sans doute visiter l’Allemagne.

    Quel avenir pour la condition de la femme européenne ?
    Si nous laissons ces migrants et cette culture arabe où la femme n’en est réduite qu’à peu de chose, l’Europe court à sa perte. Savoir que les médias n’ont pas réagi tout de suite sur les événements survenus à Cologne par peur de « l’amalgame » est pour moi déjà une atteinte à la population et aux femmes, quelles sont vraiment les priorités ? Toute cette peur de placer des mots sur les faits ou, ne serait-ce que d’agir, ne fera qu’empirer la situation déjà très précaire de l’Europe en général.

    *le prénom a été changé à la demande de l’intéressée.

    http://fr.novopress.info/196784/agressions-du-reveillon-cologne-temoignage-exclusif-dune-francaise-presente-place/#more-196784

  • L’Allemagne déjà incapable de gérer les migrants

    Les violences insupportables subies par des dizaines de femmes allemandes, le 31 décembre dernier, posent le problème de l’accueil d’un million de migrants par l’Allemagne. Elles renvoient surtout Angela Merkel à ses responsabilités... 
    C’est une drôle de fin d’année qu’ont connue les Allemands, dans quelques unes des principales villes de leur pays. A Stuttgart, lors de la nuit de la Saint-Sylvestre des jeunes femmes ont été agressées sexuellement et dépouillées par 15 hommes dont la police sait seulement qu’ils sont originaires de la région méditerranéenne. A Hambourg, d’après le Bild, de jeunes étrangers, également originaires d’Afrique du Nord se sont mis en bandes pour agresser des jeunes femmes. D’abord seulement verbalement. Puis les victimes ont été encerclées et dévalisées. Avant que les hommes s’attaquent à elles physiquement. Ce n’est pas tout. A Cologne, des douzaines de femmes qui souhaitaient fêter le nouvel an ont été victimes d’une nuée d’agresseurs devant la gare de Cologne. Les policiers ont réussi à attraper et appréhender huit suspects parmi la masse. Ils ont expliqué à la presse que les fauteurs de trouble avaient tous des cartes de séjour pour demandeurs d’asile. 
    En fait il a fallu plusieurs jours pour que l’Allemagne accepte de regarder en face ce qui venait de se passer. Comme si tout cela relevait de l’inimaginable. Comme si une chape de plomb médiatique empêchait de faire le moindre amalgame entre une poignée de migrants et des agressions sexuelles ignobles. Comme si, à l’instar du gouvernement allemand qui a pris les devants, il fallait se refuser à toute instrumentalisation visant les réfugiés. Quant au Ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière il a même été jusqu’à déclarer que l'apparence des agresseurs «ne doit pas conduire à faire peser une suspicion générale sur les réfugiés qui, indépendamment de leur origine, viennent chercher une protection chez nous».  
    Même si Angela Merkel a pris soin de rester à l’écart de cette polémique, c’est elle qui va devoir rendre des comptes à sa nation et au peuple allemand. Car c’est elle et elle seule qui a ouvert grande la porte aux réfugiés, sans concertation avec les autres pays européens et avec les différents politiques. C’est elle qui a souhaité, par ce geste, humanitaire, effacer les crimes imputés à l’Allemagne il y a plus de soixante-dix ans. C’est elle qui a cru que ces migrants allaient pouvoir s’intégrer aussi facilement que l’Allemagne de l’Ouest et celle de l’Est se sont réunies il y a 25 ans. Elle a juste oublié que ces migrants sont porteurs d’une autre culture, d’un autre rapport à la femme (qu’ils voilent la plupart du temps) et que leur désir n’est pas de s’assimiler mais d’importer leurs mœurs et leur mode de vie en communauté.  
    Ce faisant la Chancelière n’a pas seulement ouvert ses frontières de manière aveugle, elle a aussi ouvert la Boite de Pandore, celle qui dans la mythologie grecque laisse s’échapper des quantités de catastrophes. Elle a pris le risque de faire éclater l’Europe de Schengen, comme on l’a encore vu ces jours-ci avec la fermeture des frontières décrétée par le Danemark. Elle a fragilisé la coalition gouvernementale au pouvoir et créé un malaise profond au sein d’une classe politique placée devant le fait accompli. Surtout elle a semé les germes d’une réaction violente des «Allemands de souche» attachés à leur identité, à leurs frontières, à leur culture et à leur prospérité, qui n’ont pas envie de voir leurs efforts de plusieurs décennies mis à sac par un million de migrants. Angela Merkel qui s’était posée en grande donneuse de leçons sur l’Ukraine et la Crimée se retrouve désormais en grandes difficultés sur son territoire. Ce qui confirme qu’il vaut mieux s’occuper de la poutre qui obstrue son regard que de la paille qu’elle visait dans le regard des dirigeants russes.

  • I Média S2e39 - Agressions sexuelles des migrants en Allemagne la grande gène des médias

  • « Pour éviter la guerre, dégageons Merkel, Hollande et Cameron » (Vernochet et Corneille)

    Jean-Maxime Corneille interroge Jean-Michel Vernochet à propos des foyers de guerre allumés par les wahhabistes tout autour de la Méditerranée.

     

    http://www.medias-presse.info/pour-eviter-la-guerre-degageons-merkel-hollande-et-cameron-vernochet-et-corneille/46883

  • La tuerie de Charlie Hebdo n’est pas la meilleure date si l’on cherche un repère de la montée du terrorisme

    ntervention de Joseph Thouvenel, au nom de la CFTC dans le cadre de l’après-midi d’échange et de débat sur le « vivre ensemble » organisé le 7 janvier par la Confédération Européenne des Syndicats (CES) et les organisations syndicales françaises.

    "La meilleure définition du vivre ensemble, c’est sans doute l’attention à l’autre, aux autres.

    Le rassemblement d’aujourd’hui, organisé à l’occasion d’un triste anniversaire, un an après les tueries de Charlie Hebdo et de l’Hyper-Cacher n’est sans doute pas à la meilleure date si l’on cherche un repère de la montée en puissance du terrorisme haineux sur notre territoire.

    Le bon repère devrait être le mois de mars. Souvenez-vous ! Mars 2012, à Toulouse et Montauban, 3 serviteurs de l’État, 3 soldats Français sont lâchement assassinés, un quatrième blessé est aujourd’hui hémiplégique. Mais surtout, devant l’école juive OZAR HATORAH de Toulouse, un rabbin de 30 ans est exécuté, ses deux fils de 3 et 6 ans abattus dans le caniveau. Une enfant de 8 ans, Myriam, rattrapée dans la cour de l’école, saisie par les cheveux, une arme braquée contre la tempe, le pistolet s’enraye, le tueur en change et fait exploser le crâne de la petite fille. C’est sans doute ce jour là que nous aurions dû nous lever en masse comme cela a été fait à juste titre plus tard après la tuerie de Charlie. En mars 2012, nous avons simplement, collectivement, oublié le vivre ensemble, c'est-à-dire l’attention à l’autre.

    Je n’ignore pas la force du symbole de la liberté de la presse, de la liberté d’expression qu’il est indispensable de défendre. Mais la force symbolique de l’atteinte à l’innocence de l’enfance n’est-elle pas aussi forte ? La force symbolique de la chasse et de l’assassinat de Juifs parce que Juif sur le territoire de la République n’est-elle pas aussi forte ?

    Vivre ensemble, c’est, ce doit être une réalité ordinaire, élémentaire. C’est vivre de façon normale, socialisé avec son environnement. C’est l’intelligence du cœur dont Pascal pensait qu’elle était un complément essentiel à la raison. La raison sans le cœur est bien souvent l’architecture monstrueuse d’une société déshumanisée. Vivre ensemble, c’est être civilisé, c'est-à-dire accepter des règles de vie en commun au détriment de ses pulsions. Cela permet un véritable exercice de la liberté qui ne va pas sans responsabilité. Le vivre ensemble, cela s’apprend, se cultive.

    Tout d’abord au sein de cette société où l’être humain est contraint de partager son existence avec des personnes qu’il n’a pas choisi : LA FAMILLE. La famille, premier lieu du vivre ensemble, de l’éducation élémentaire, de l’éveil de la conscience.

    Il y a ensuite l’école, puis la vie professionnelle qui est également un lieu de vivre ensemble. Lieux dont sont privés plusieurs millions de personnes. Le chômage fait partie des éléments du mal vivre ensemble. La crise que nous subissons a aussi pour cause le manque de projet collectif. Au-delà des mots et des postures, quel projet collectif porte le monde politique ? Quel projet collectif portons-nous ? Celui d’un consumérisme écrasant qui réduit les temps du lien social comme le dimanche ? Qu’offrons-nous comme idéal ? Comme dépassement ? Comme transcendance ? Pas grand-chose ! Alors ne nous étonnons pas que d’autres aillent les chercher ailleurs, jusqu’à succomber aux sirènes maléfiques de quelques marchands d’illusions mortifères.

    On nous parle beaucoup, à juste titre, de liberté et d’égalité, mais que sont-elles sans la fraternité ? La fraternité ne s’impose ni par la loi, ni moins encore par la force. Pourtant, la fraternité est essentielle pour un vivre ensemble harmonieux. Chacune de nos organisations a ses différences et ses spécificités, c’est bien normal. Un monde uniforme serait un monde bien triste. La spécificité de la CFTC, vous le savez, c’est de s’inspirer des valeurs sociales chrétiennes. Cela prend tout son sens quand nous parlons d’un créateur unique que nous appelons le Père de la création. Tous issus du même père, c'est-à-dire tous frères. C’est notre conviction et c’est notre espérance dans la fraternité du vivre ensemble."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/la-tuerie-de-charlie-hebdo-nest-pas-la-meilleure-date-si-lon-cherche-un-rep%C3%A8re-de-la-mont%C3%A9e-du-terro.html

  • Attentat de la Goutte d’Or, l’État s’enferre dans le déni

    8520_Une.jpgAlors que, vendredi matin, l’enquête sur l’attaque du commissariat de la Goutte d’Or à Paris, perpétrée la veille par un individu de type nord-africain, s’orientait de plus en plus vers la piste islamiste, le gouvernement, Christiane Taubira en tête, s’enferrait dans le déni et continuait à évoquer l’hypothèse du « déséquilibré ».
    Au cri d’« Allah akbar »

    Pourtant, rapportaient la veille le procureur de la République François Molins ainsi que plusieurs témoins, c’est bien au cri d’« Allah akbar » que cet homme avait attaqué jeudi matin, avec un hachoir, les policiers en faction devant le commissariat, avant d’être tué par les tirs de riposte de ces derniers. Sur son cadavre, les enquêteurs ont notamment découvert une fausse ceinture d’explosifs et un téléphone portable, mais aussi un drapeau de l’EI, ainsi qu’une lettre en arabe dans laquelle l’agresseur faisait allégeance à Al-Baghdadi, le leader de Daech, et déclarait vouloir « venger les morts de Syrie ».
    En début de soirée, certains médias l’ont identifié comme Sallah Ali, un individu déjà connu des services de police pour une affaire de vol en réunion commis dans le Var en 2013. Ses empreintes digitales seraient en effet les mêmes que celles de cet homme qui à l’époque avait déclaré aux gendarmes chargés de l’enquête s’appeler ainsi et être né en 1995 au Maroc. Cependant, avertissait vendredi matin François Molins, « ce n’est pas du tout certain » que l’identité déclarée par l’assaillant « soit réelle ».

    Un « déséquilibré » comme Nzohabonayo ?

    Une agression au cri d’« Akbar », un drapeau de l’EI, une revendication en langue arabe… Des éléments parlants, mais qui n’ont cependant pas empêché le ministre de la Justice Christiane Taubira de déclarer sur Itélé que « ce qui apparaît très clairement de ce qui est connu de cette personne, [c’est qu’elle] n’a aucun lien avec la radicalisation violente » et que « cela peut être des signes de déséquilibre ». Un peu comme Bertrand Nzohabonayo, ce « déséquilibré » converti à l’islam qui, en décembre 2014, était entré dans le commissariat de Joué-lès-Tours, en Indre-et-Loire, et avait blessé à l’arme blanche trois policiers en criant lui aussi « Allah akbar ». Ou encore cet automobiliste, amateur de sites djihadistes, qui, le 1er janvier, a foncé sur des militaires en faction devant la mosquée de Valence…

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/196762/attentat-goutte-dor-letat-senferre-deni/

  • Attentat avorté dans le XVIIIe : un an après « Charlie », ils osent encore nous faire le coup du déséquilibré

    Attentat déjoué hier dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Malgré l’évidence, Taubira affirme qu’il n’y a aucun lien avec la radicalisation et que tout fait penser au déséquilibré.

    Ça devient lassant, à force, d’être pris pour des idiots.
    Hier, au jour et pratiquement à l’heure de l’attentat contre Charlie Hebdo, un homme se jette sur des policiers en faction devant le commissariat de la Goutte d’Or, armé d’un hachoir et criant « Allah Akbar ». Le fonctionnaire dégaine et tire, tuant l’assaillant. Plus tard dans la journée, le parquet annonce qu’un « téléphone portable et un papier sur lequel figurent un drapeau de Daesh et une revendication manuscrite non équivoque en langue arabe » ont été retrouvés sur l’homme neutralisé par les policiers. Le document fait en effet état d’une vengeance pour les morts en Syrie et le terroriste prête allégeance à Al-Baghdadi, le leader de l’État islamique. L’homme portait sur lui une ceinture d’explosif factice.
    Une enquête en flagrance est ouverte pour « tentative d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste », sous l’autorité de la section anti-terroriste du parquet de Paris. Elle révèle rapidement que l’homme, un marocain d’une vingtaine d’années connu de la police pour vol, disposait d’un téléphone portable avec une carte SIM allemande. Arrêté il y a deux ans pour vol, il avait fourni une fausse identité.

    Ce qui apparaît très clairement de ce qui est connu de cette personne (c’est qu’elle) n’a aucun lien avec la radicalisation violente, aucun […] Une ceinture d’explosif factice, ces cris, cette allégeance dans la poche, ce sont des signes qui peuvent le raccorder à un réseau, mais en même temps cela peut être des signes de déséquilibre. L’enquête fera la clarté de tout cela.

    affirme pourtant Taubira. Et c’est là qu’on en a assez d’être pris pour des idiots. Qu’il faille être un peu « déséquilibré » pour se jeter sur des policiers arma d’un hachoir et d’une ceinture d’explosifs factice, certes. Il faut l’être aussi pour pénétrer dans une salle de spectacle et tuer une centaine de personnes à la Kalachnikov et au couteau.
    Mais d’affirmer tout de go qu’un type qui cherche à mourir en tentant de tuer des policiers à l’arme blanche en hurlant « Allah Akbar » n’a aucun lien avec la radicalisation islamique, même le pire des bobos islamophiles n’y croit plus.
    Pitié, Mme Taubira, à défaut de démissionner, taisez-vous.

    C.D.

     

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