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C’est officiel : la France envisage d’enfreindre les Droits de l’Homme
La France a écrit au Conseil de l’Europe pour l’alerter qu’elle risque de déroger à la Convention européenne des Droits de l’Homme.C’est officiel : la France envisage de déroger aux Droits de l’homme, dans le cadre de l’état d’urgence décidé après les attentats. Le gouvernement a lui-même envoyé un courrier au Conseil de l’Europe pour l’en informer. "Les autorités françaises ont informé le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe d’un certain nombre de mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence […], mesures qui sont susceptibles de nécessiter une dérogation à certains droits garantis par la Convention européenne des droits de l’homme", peut-on lire sur le site du Conseil. Une procédure nécessaire pour se prémunir d’un éventuel procès auprès de la Cour européenne des Droits de l’homme (CEDH).Mise à jour 27/11/2015 à 12h42 : La France a formellement informé le Conseil de l'Europe "de sa décision de déroger à la Convention européenne des droits de l'homme".L’article 15, où la possibilité d’une dérogation. La Convention européenne des Droits de l’Homme, dont le Conseil de l’Europe est le garant, oblige ses signataires à respecter une liste de droits fondamentaux : droit à la vie, interdiction de la torture, interdiction de l'esclavage et du travail forcé, droit à la liberté et à la sûreté, droit à un procès équitable, pas de peine sans loi, droit au respect de la vie privée et familiale, liberté de pensée, de conscience et de religion, liberté d'expression, liberté de réunion et d'association, droit au mariage, droit à un recours effectif ou encore interdiction de discrimination.Mais l’article 15 de cette convention prévoit aussi une possibilité de déroger à certains de ces droits. Les pays signataires peuvent ainsi "prendre des mesures dérogeant aux obligations prévues par la présente Convention, dans la stricte mesure où la situation l’exige […] et ce uniquement en cas de guerre ou en cas d’autre danger public menaçant la vie de la nation".La France a fait une demande officielle. Pour éviter tout procès devant la CEDH, la France doit, pour déroger à ses obligations, faire une déclaration qui motive ses raisons. En clair, elle doit officiellement se déclarer en guerre ou expliquer quel est le "danger public" qui menace "la vie de la nation". Ce qu’elle a fait dans un courrier du 24 novembre : "la menace terroriste en France revêt un caractère durable, au vu des indications des services de renseignement et du contexte international (…) De telles mesures (celles de l’état d’urgence ndlr) sont apparues nécessaires pour empêcher la perpétration de nouveaux attentats terroristes. Certaines d’entre elles […] sont susceptibles d’impliquer une dérogation aux obligations" de la CEDH. C’est on ne peut plus clair : la France informe officiellement qu’elle risque d’enfreindre certains Droits de l’Homme avec les mesures récemment votées pour lutter contre le terrorisme. Et même qu’elle l’a déjà fait.De quelles mesures parle-t-on ? L’état d’urgence, récemment élargi et prolongé pour trois mois, donne en effet le droit aux autorités françaises d’enfreindre certaines libertés. Premièrement, le ministère de l’Intérieur a désormais la possibilité d’ordonner des perquisitions, de jour comme de nuit, sans passer par une autorité judiciaire. Durant ces perquisitions, les policiers peuvent notamment fouiller et copier toutes les données informatiques qu’ils souhaitent. Ce qui, en temps normal, est jugé contraire au droit à la vie privée. Autre mesure concernée : l’élargissement des assignations à résidence à n’importe quelle personne pour laquelle il y a "des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre public". En temps normal, une telle mesure pourrait être jugée arbitraire est contraire à la liberté de circulation.La France risque-t-elle un procès à la CEDH ? Il revient désormais au Conseil de l’Europe et à la CEDH de vérifier la conformité de la dérogation déposée par la France. Car cette dérogation ne peut pas s’appliquer à tous les droits. Ainsi, elle ne peut pas se faire à l’encontre du droit à la vie, de l’interdiction de la torture, l’interdiction de l’esclavage, ou du principe de légalité des peines (il faut enfreindre la loi pour être condamné).En outre, une dérogation doit respecter le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Or ce pacte, qui dépasse le cadre européen, prévoit d’autres droits intangibles, comme la liberté de pensée, de conscience, et de religion. En outre, la dérogation s’applique uniquement s’il y a vraiment "menace sur la vie de la nation". S’il s’avère que des perquisitions sont menées sans lien avec les attentats et/ou qu’elles s’avèrent discriminante contre une religion, la France pourrait, en théorie, être inquiétée.D’autres pays ont-ils déjà dérogé ? Cette invocation de l’article 15 est loin d’être une première. Le Royaume-Uni avait également dérogé aux Droits de l’Homme en 2004, après les attentats de Londres. L’Irlande avait, elle aussi, déposé une dérogation en 1957 et 1970 pour lutter contre les terroristes de l’IRA (l’armée républicaine irlandaise). La Turquie, qui a signé la Convention européenne, avait elle aussi dérogé à la Convention européenne en 1996, à la suite d’affrontements entre les forces de l’ordre et le PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan. -
Immigration : et pendant ce temps, la Grande invasion continue…
Sur l’île grecque de Lesbos, les canots pneumatiques continuent de déverser leur flot de clandestins à un rythme soutenu. Si la voie maritime semble moins « à la mode » depuis que des cohortes innombrables ont choisi de passer par l’Europe centrale au départ de la Turquie, la Méditerranée reste un point d’entrée essentiel pour l’immigration clandestine. Lesbos, île grecque à quelques encablures des côtes turques est en première ligne pour les « migrants » du Moyen-Orient et d’Asie Centrale (Syrie, Irak, Afghanistan…), tandis que la voie « Sud », au départ de la Libye est privilégiée par les candidats venus de toute l’Afrique, que les mauvaises conditions météo ne suffisent pas à décourager.
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« Une barbarie peut en cacher une autre » de Jure Georges Vujic
Jure Georges Vujic est un écrivain franco-croate, avocat et géopoliticien, diplômé de la Haute Ecole de guerre des forces armées croates. Directeur de l’Institut de géopolitique et de recherches stratégiques de Zagreb, il contribue aux revues de l’Académie de géopolitique de Paris, à Krisis et à Polémia. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dans le domaine de la géopolitique et de la politologie.
♦ Les derniers attentats parisiens constituent une étape supérieure dans la surenchère de la terreur et révèlent l’impact psychologique de cette nouvelle stratégie de la tension employée par l’Etat islamique en France et en Europe.
En efffet, alors que les attentats contre Charlie Hebdo étaient ciblés contre la rédaction du journal, les attentats de ce week-end touchent au cœur de la population, avec plusieurs frappes simultanées et essentiellemenp dirigées contre la population civile. La spirale attentat-répression et les bombardements aériens en Syrie n’empêcheront pas, hélas, la prolifération du terrorisme islamiste en Europe qui manipule et infiltre les vagues migratoires, alors que les technocrates bruxellois s’offusquent à la vue du moindre barbelet aux frontières européennes. On s’achemine tout droit vers le scénario d’une transposition pure et simple sur le sol européen d’une guerre civilisationnelle et ethno-confessionnelle longtemps programmée dans les laboratoires de l’oligarchie mondialiste.
En écoutant les réactions des officiels de l’Establishment qui fustigent la « barbarie » de l’Etat islamique, comment ne pas constater l’impuissance politique et morale de l’Occident á se confronter aux véritables causes de cette « barbarie » au lieu de persister dans l’erreur et d’assainir les symptômes. En effet, persister dans l’alignement sur une politique belliciste atlantiste néocoloniale au Moyen-Orient en s’appuyant sur l’Arabie Saoudite wahhabite, principale exportatrice du fondamentalisme islamiste, est bel ei bien une posture schizophrène et suicidaire. En effet, une barbarie peut en cacher une autre, et la « barbarie » bestiale et meurtrière de l’Etat islamique sert trop souvent de repoussoir compassionnel à une autre « barbarie civilisationnelle », celle d’un Occident matérialiste et mondialisé, qui souffre d’une perte de sens identitaire, historique et ontologique.
Cette barbarie intérieure, intime, indolore et sournoise qui, derrière le drapeau de la civilisation matérielle, marchande et libérale et les tintamarres républicains et les mélopées pleurnichardes de la Marseillaise, semble encore une fois prêcher par déraison. C’est pourquoi il faudra traquer et châtier sans scrupules les auteurs de ces abominables massacres. Mais il faudra aussi garder à l’esprit la responsabilité des chiens de garde et des porte-paroles de cette barbarie civilisationnelle et mondialiste qui depuis des décennies plonge les peuples européens dans l’irénisme pacifiste et humanitariste, ceux qui depuis apprennent à nos jeunes générations à baisser sa garde, à avoir honte de soi, de sa propre culture, de sa nation, ceux qu’on assomme depuis la décolonnisation à coups de marteau culpabilisateur. Il faut se souvenir de cette phrase de Lacordaire : « Les peuples s’éteignent et disparaissent dans l’agonie insensible d’un repos confortable. D’autres disparaissent dans l’ivresse des fêtes en chantant des hymnes à la victoire et l’éternité » : c’est pourquoi l’hyperfestif et la liberté illimitée de jouir comme mode de vie occidental est soluble dans l’humanitarisme compassionnel qui n’a jamais rien résolu.
Rendons-nous une fois à l’évidence, au nom de la civilisation occidentale, rationaliste et marchande, au nom de la sacro-sainte démocratie de marché, une nouvelle barbarie indolore et insidieuse s’est installée chez nous, dans nos têtes, notre habitus mental. C’est pourquoi il ne suffit pas de s’en référer pathétiquement à la défense de « notre façon de vivre » comme si notre culture europénne millénaire était réductible aux images d’Epinal, d’un parisianisme bobo de pacotille, à l’hystérie ostensible de la consommation, la permissivité et l’hédonisme généralisés, le cynisme moqueur qui se rit de tout, tout ce qui fait les matrices sociétales et idéologiques de l’Occidentisme post-moderne. Le politologue américain Benjamin Barber décrit ce « village mondial » anglo-saxon et occidental comme une civilisation McWorld, une sorte d’oumma anglo-saxonne en tant que contre-monde en opposition au Califat de l’Age l’or, une sorte d’oumma originelle et fantasmagorique. J’écoutais le témoignage d’un passant à proximité des lieux d’attentats dire que « c’est la faute au communautarisme » et que « la France était avant tout une nation à laquelle il faudrait croire et adhérer ». Oui, mais avant d’adhérer à la nation, il faudrait préalablement qu’il existe un sentiment partagé d’appartenance à une communauté nationale, une volonté de vivre ensemble un certain « projet commun » dans les sens Renanien du terme. Or c’est cela qui fait défaut : le marché, la consommation, la laïcité, l’égalitarisme républicain, le multiculturalisme ne constituent plus les vecteurs de référence des deuxièmes voire des troisièmes générations d’immigrés le plus souvent plongées dans le désarroi social dans les banlieues et cités-dortoirs des grandes villes françaises. Le mode intégrationniste français ou communautariste anglais ont failli partout en Europe et il va falloir reconstruire sur de nouvelles bases cuturelles et sociales le lien d’appartenance nationale.
La civilisation occidentale n’est pas synonyme de la culture européenne. L’Occident matérialiste et marchand ayant proclamé le nouveau règne de l’individu-Roi, du fondamentalisme séculier, a chassé et banni le culturel européen, l’organique, l’enraciné et le différencié, le point de référence et de liaison social, politique et identitaire. De l’autre cȏté en évacuant le fondement culturel la référence historique et le principe territorial, un autre islam hybride a-culturel a-historique et globalisé s’est autogénéré tel un rejeton du globalisme, dans la fantasmagorie d’un retour á l’âge d’or du Califat. Entre ces deux hydres globalistes, il sera extrêmement difficile de réinstaller en Europe des valeurs stabilisatrices fondées sur le civisme, la loyauté, le respect de la souveraineté mais il faut pourtant s’y attacher. Les institutions qui permettent de vivre dans la paix, la liberté et la sécurité exigent la loyauté (pas nécessairement aveugle), et la loyauté exige en retour un sens de l’identité. D’autre part, comment ne pas s’interroger sur les appels pathétiques à la guerre totale contre le terrorisme de l’Etat islamique, comme si l’on faisait la guerre aux menaces terroristes asymétriques et à un ennemi invisible et intérieur, de front avec des moyens de guerre conventionnels. Le démantèlement des réseaux islamistes, des centres logistiques et des réseaux financiers supposera l’engagement de forces et d’actions spéciales en profondeur dont l’envergure et la nature dépassent les législations européennes pointilleuses quant à la défense des droits de l’homme et des immigrés sans oublier les relais médiaques « antiracistes ».
La « culture globale » dominante est une mono-culture capitaliste marchande qui broie les identités et les cultures enracinées, y compris musulmanes. Le fondamentalisme islamiste sectaire et violent se présente alors en tant que réponse-réaction à cette culture dominante unique. La mondialisation facilite la diffusion de modes de représentation adaptés à la logique du marché et non à la dynamique des peuples. De la transmission générationnelle nous sommes passés à une transaction commerciale de la culture, du moins dans la culture dominatrice, la culture dite « occidentale ». Cette incidence est à l’origine de la crise de sens que nous connaissons et subissons. C’est pourquoi il est vain et illusoire d’en appeler au rassemblement fraternel sous l’égide de la liberté, l’égalité et la fraternité, car l’espace public n’est plus le fruit d’une transmission et d’une représentation générationnelles communes mais est déterminé par la capacité discriminatoire d’un compte en banque et de l’appartenance à une des tribus privilégiées de l’Establishment dominant. D’autre part, parallèlement à cette perte de repères d’identité et d’anomie sociale, le continent européen est voué au constat d’une population autochtone en cours de remplacement accéléré. Et c’est la raison pour laquelle le combat contre l’hydre islamiste et l’occidentisme marchand supposera indéniablement une réappropriation de la souveraineté sur le sol et les frontières européennes.
Jure Georges Vujic, 17/11/2015
Jure Georges Vujic est l’auteur d’un essai Nous n’attendrons plus les barbares, Editions Kontre Kulture, 5 juin 2015, 171 pages.
http://www.polemia.com/une-barbarie-peut-en-cacher-une-autre-de-jure-georges-vujic/
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Islamisme : « L’émir blanc » condamné à une peine de prison… avec sursis
Source : Boulevard Voltaire
La pression de l’après-13 novembre 2015 est déjà retombée et on reprend une vie normale, de tribunal normal, avec un président normal.Olivier Corel, dit « l’émir blanc » de la filière d’Artigat, visé par une perquisition conduite mardi 24 novembre et placé en garde à vue pour détention illégale d’un fusil de chasse de catégorie D, a été jugé en comparution immédiate à Foix ce mercredi. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis alors que le parquet avait demandé un an… avec sursis également. Cet individu est donc tranquillement rentré chez lui. Le parquet n’a pas fait immédiatement appel de ce jugement. Ahurissant, impensable alors que cela fait des années que la police a les yeux sur lui et cherche à le mettre hors d’état de nuire. Encore une occasion de perdue.
Salafiste français d’origine syrienne, il a notamment été le mentor de plusieurs djihadistes français, comme les frères Merah ou Fabien Clain, qui a revendiqué au nom de Daech les attentats du 13 novembre à Paris. Que vont en penser les familles des victimes du 13 novembre ?
Olivier Corel apparaît en 2003 sur les écrans radar des services de renseignement. À cette date, « la cellule d’Artigat » à laquelle il appartient est soupçonnée d’envoyer des djihadistes en Irak pour combattre l’armée américaine. En novembre 2014, il est interpellé, cette fois dans le cadre de l’affaire Merah. Placé en garde à vue, il est finalement remis en liberté, la justice ne possédant pas suffisamment de preuves pour le poursuivre.
Ce qui est stupéfiant dans cette affaire, c’est que selon la loi n° 2012-304 du 6 mars 2012, l’acquisition, cession ou détention d’armes soumises à déclaration ou enregistrement (ce qui est le cas des fusils de chasse) est punie de peines pouvant aller jusqu’à sept ans d’emprisonnement, et des amendes jusqu’à 100.000 euros. Nos magistrats de Foix ont jugé que cet individu n’était pas si dangereux que cela puisqu’il bénéficie d’une peine minimale, et en plus avec du sursis. Les formateurs de djihadistes en France ont donc droit à du sursis.En situation d’état d’urgence, et compte tenu du passé d’Olivier Corel, on aurait pu au moins l’incarcérer trois mois en attendant de voir… Y aurait-il donc encore un schisme entre le ministère de l’Intérieur et celui de la Justice, d’un côté les coups de menton et de l’autre la clémence, ou bien nos magistrats de Foix vivraient-ils dans un autre monde ?
Avec une telle décision de justice, sans appel du parquet, on dirait que la pression de l’après-13 novembre 2015 est déjà retombée et que l’on reprend une vie normale, de tribunal normal, avec un président normal. Le réveil sera encore plus dur la prochaine fois. Où nous mènera la faculté de résilience de nos compatriotes ?
Moralité, braves gens : ne dormez pas tranquilles, on ne veille pas sur vous autant qu’on le dit !
http://fr.novopress.info/195531/islamisme-lemir-blanc-condamne-peine-prison-sursis/#more-195531
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Attentats : pavoiser aux côtés des responsables ?
Nous sommes Emmanuelle Prévost. La sœur de ce jeune garçon de 29 ans, François-Xavier, assassiné au Bataclan, appelle au boycott de l’hommage national rendu aux victimes vendredi. Elle refuse de se retrouver assise aux côtés de ceux qu’elle juge responsables de la mort de son frère.
« Merci monsieur le président, messieurs les politiciens, mais votre main tendue, votre hommage, nous n’en voulons pas et vous portons comme partie responsable de ce qui nous arrive ! C’est plus tôt qu’il fallait agir », écrit Emmanuelle Prévost, qui précise que sa famille n’y prendra pas part. La jeune femme estime que depuis les attentats qui ont frappé Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher en janvier, « rien n’a été fait » : « 10 mois plus tard, les mêmes hommes sont en mesure de recommencer et de faire cette fois-ci 10 fois plus de morts ». Et elle passe en série, les fautes, les carences, le laxisme effarant. Elle rappelle qu’en France, il est possible d’être en lien avec un réseau terroriste, de « voyager en Syrie et de revenir librement ». « En France, les personnes fichées S circulent librement, empruntent les transports en commun, louent des voitures, travaillent à nos côtés, sans faire l’objet d’aucune obligation de suivi ni de surveillance ». Elle ajoute qu’il a fallu attendre la tuerie du 13 novembre pour se poser enfin la question de la dissolution des « 89 mosquées recensées comme étant radicales », « c’est-à-dire qu’elles appellent ou profèrent la haine ».Ce que dit Emmanuelle aujourd’hui résonne au plus profond de nous-mêmes. Il y a des mois que nous écrivons que ce gouvernement devra un jour répondre de ses actes de haute trahison et de collaboration avec l’ennemi intérieur et extérieur. L’appel d’Emmanuelle a été énormément suivi, repris et approuvé sur Facebook. Le père d’une autre victime – Aurélie de Peretti – a également fait savoir qu’il ne se rendrait pas à l’hommage auquel il a été convié.
En janvier 2015 déjà, des millions de Français ont marché en chœur derrière les responsables de la politique d’islamisation de masse. Quinze jours après les massacres du 13 novembre, François Hollande donne le sentiment de vouloir nous rejouer la scène. Il faut pavoiser aux couleurs de la Hollandie et peut-être même permettre au « chef de guerre » de retrouver l’état de grâce de janvier 2015, l’embellie permettant d’atténuer la bérézina annoncée des très prochaines élections.
On sera curieux de savoir combien de drapeaux français vont flotter sur la banlieue ? Combien de drapeaux frappés du croissant islamique ? Et combien de drapeaux de l’E.I ?
Caroline Parmentier
http://fr.novopress.info/195488/attentats-pavoiser-aux-cotes-responsables/
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12 migrants chrétiens, jetés par-dessus bord par des musulmans, ont péri en Méditerranée
15 migrants musulmans ont été arrêtés par les autorités italiennes, accusés d’avoir jeté par-dessus bord 12 migrants chrétiens originaires du Nigéria et du Ghana.
Les faits se sont déroulés le 17 novembre dernier, dans un canot pneumatique parti des côtes libyennes faisant route vers le nord.
Ce sont des occupants du canot qui ont dénoncé les coupables aux autorités. Des rescapés qui, eux-mêmes menacés, ont réussi à s’opposer « en constituant une chaîne humaine » sur le canot, selon une déclaration de la police de Palerme.Ce scénario s’est déjà produit le 16 avril dernier, 12 personnes avaient péri en Méditerranée.
Nous n’avons à ce jour aucune information signalant que des migrants chrétiens auraient jeté par-dessus bord des migrants musulmans.Lien permanent Catégories : actualité, immigration, insécurité, international, islamisme 0 commentaire -
La peste belge ça suffit !
La France est en guerre contre le terrorisme. Mais quel terrorisme exactement ?
Pour les médias de propagande la réponse est simple : tout le mal vient des Belges. Salauds de Belges !
L’auto-radicalisation des Belges
Pourtant à l’origine, nous, on aimait bien les Belges, notamment les hommes : Tintin, Spirou et Fantasio notamment. Sans oublier Milou et le Manneken Pis. On aimait bien aussi les histoires belges.
Mais hélas les Belges se sont autoradicalisés. On ne sait pas comment c’est arrivé : sans doute la mauvaise influence conjuguée de la bière et des frites. La radicalisation c’est un mal belge, tout le monde le sait maintenant.
Depuis, les Belges nous font des tas d’histoires et font tout pour nous empoisonner la vie. Avec leurs coutumes bizarres comme celle de voiler leurs femmes, par exemple, de prier dans les rues, de manger de la viande vidée de son sang ou de se laisser pousser la barbe.
On dit aussi qu’ils se livrent à toutes sortes de trafics en vivant des subsides publics parce qu’ils font beaucoup d’enfants.
Salauds de Belges !
Les maudis Belges ont aussi perverti notre belle jeunesse industrieuse, notamment en Seine-Saint-Denis, aux Minguettes, à Toulouse ou à Vénissieux.
Le parler belge s’est ainsi imposé dans nos jolies banlieues : on n’entend plus que des expressions belges comme « nique ta mère », « nique ta race » ou « nique les keufs ». Et les coutumes belges se sont aussi imposées : filles voilées, vendeurs de brochettes, courses de voitures et jeunes barbus notamment.
Les criminels belges
Mais voilà maintenant que les Belges radicalisés commettent au surplus des attentats sanglants non seulement chez eux mais aussi chez nous en hurlant leur célèbre cri de guerre belge : Allah Akbar. Cela devient insupportable !
On nous dit que le cerveau des attentats du 13 novembre était en Belgique. Un cerveau belge, voilà qui devrait faire rire tous les Français si l’affaire n’était pas aussi grave.
Heureusement que la police française, si efficace, elle, l’a promptement mis hors d’état de nuire. Un terroriste belge de moins !
Belgique go home !
A l’évidence il faut vite renvoyer chez eux tous ces terroristes belges.
Nous en avons assez de ces patronymes belges : Abdelhamid, Abdeslan ou Hasna.
Rentrez donc dans votre Flandre et votre Wallonie natales ! Ou bien restez en Syrie où on nous dit que vous aimez beaucoup voyager. Comme cela vous ne quitterez plus Daech.
Daech : voilà d’ailleurs un autre nom qui sonne bien flamand !
Michel Geoffroy, 20/11/2015
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Le chantage de la Turquie pour entrer dans l'UE
Malgré le double-jeu de la Turquie dans l'expansion de l'Etat islamique, l'Union européenne a décidé que le chapitre 17 des négociations pour l'adhésion de la Turquie sera ouvert à la mi-décembre. Le chapitre 17 porte sur les politiques économique et monétaire. En échange, l'Union européenne espère obtenir une coopération accrue des Turcs sur les réfugiés, qui partent en majorité depuis les côtes turques pour rejoindre la Grèce, avant de poursuivre leur route au nord.
Il s'agit donc d'un marchandage, auquel se soumettent les dirigeants de l'UE : la Turquie, qui accueille officiellement 2,2 millions de Syriens, souhaite obtenir une augmentation de l'aide financière européenne (on parle de 3 milliards d'euros), une libéralisation du régime des visas d'entrée dans l'UE pour ses citoyens et une accélération au processus d'adhésion à l'UE.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Avion russe : l’escalade se poursuit entre Moscou et Ankara
A noter qu’Erdogan continue l’épuration dans les rangs des journalistes turcs qui ne suivent pas mot pour mot la ligne du régime. Aujourd’hui, deux journalistes accusant les services turcs de livrer des armes aux rebelles syriens, ont été arrêtés.
http://www.contre-info.com/
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Attentats de Paris : Marine Le Pen met l’Union européenne face à ses responsabilités