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insécurité - Page 796

  • Viols de masse à Cologne : La réalité de l'invasion barbare dévoilée

  • À Cologne et ailleurs les agresseurs sexuels étaient bien des « réfugiés »

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    8521P1.jpgLes révélations de la presse allemande une semaine après les agressions sexuelles massives qui ont eu lieu à Cologne, à Hambourg et dans plusieurs autres villes allemandes sont accablantes pour le pouvoir. Les langues des policiers se délient face aux mensonges des politiques et des médias.
    À Cologne, les policiers en service dans le centre-ville pendant les graves événements qui ont perturbé la soirée du réveillon du Jour de l’An ont expliqué aux journalistes du Spiegel et de Die Welt que, contrairement à ce qu’affirment les autorités et à ce qu’en disait le chef de la police de la ville, qui a perdu son poste, une centaine de personnes avaient été interpellées sur le vif et… c’étaient presque tous des demandeurs d’asile avec des papiers de Syriens. « Je suis syrien, vous devez me traiter gentiment, c’est Mme Merkel qui m’a invité », se sont entendu dire des policiers. Un autre demandeur d’asile a déchiré devant les policiers son document attestant de son droit de séjourner en Allemagne, en leur jetant à la figure qu’ils ne pouvaient plus rien lui faire et que, de toute façon, on lui donnerait de nouveaux papiers.

    Pire encore, on apprenait en fin de semaine dernière du quotidien Bild que la police avait des ordres stricts pour couvrir les crimes et délits commis par les « migrants ».
    Pendant ce temps, les plaintes continuent d’affluer. Dimanche, la presse allemande parlait déjà de plus de 500 plaintes à Cologne (dont environ 40 % pour des agressions sexuelles), plus de 100 à Hambourg, plus de 40 à Düsseldorf… On apprenait aussi qu’à Bielefeld, un groupe de 500 « migrants » avaient investi de force une discothèque et y avaient commis des agressions sexuelles sur des femmes.

    Et ce n’est pas que l’Allemagne qui est touchée. D’autres villes européennes, en Suisse, en Finlande, en Suède et en Autriche, ont fait état d’actes similaires commis par de jeunes hommes « à la peau foncée » et parlant très mal la langue locale.

    Samedi, le mouvement PEGIDA a organisé une manifestation qui a attiré quelque 4 000 personnes et aussi un bon millier de contre-manifestants « antifascistes » et 1 700 policiers armés de canons à eau. Les habitants auraient certainement aimé voir les mêmes forces de police dans le centre de Cologne le soir de la Saint-Sylvestre !

    La censure de l’information n’est pas passée inaperçue dans la Pologne voisine, accusée par les médias et plusieurs personnalités politiques importantes outre-Rhin de porter atteinte à sa démocratie à cause de sa loi sur ses médias publics.
    Le ministre de la Justice polonais a publié samedi une lettre ouverte à l’Allemand Günther Oettinger, le commissaire européen chargé des médias, pour l’inviter à condamner le manque de transparence et de liberté des médias dans son propre pays plutôt que de problèmes fictifs chez les autres.
    Lors d’un match de volley entre l’Allemagne et la Pologne pour les qualifications aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, des supporters polonais ont déplié une banderole où l’on pouvait lire : « Protégez vos femmes, pas notre démocratie ».

    Olivier Bault

    http://fr.novopress.info/196828/cologne-ailleurs-les-agresseurs-sexuels-etaient-bien-refugies/

  • France : Nigel Farage a été victime d'une tentative d'assassinat

    Nigel Farage n'a raconté cet incident qu'il y a quelques jours lors d'une interview avec la presse anglaise. 
    En octobre dernier, alors qu'il se trouvait sur une autoroute réduite à 2 voies pour cause de travaux près de Dunkerque, sa Volvo a soudain perdu son pneu arrière alors qu'il roulait à vive allure. Il a pu s'arrêter par miracle sans casse, mais il a dû sauter par dessus une barrière en catastrophe pour éviter un camion qui lui fonçait dessus sur la seconde voie. 
    La police locale a établi depuis que les écrous de ses pneus ont été volontairement dévissés, assez pour tenir à basse vitesse, et suffisants pour lâcher à haute vitesse et provoquer un accident grave. 
    Il va de soi que Nigel Farage dérange les plans des Européens car il est le seul homme politique dans toute l'Europe a s'être levé et haranguer les responsables de l'Union Européenne en mettant en évidence la destruction des pays et l'appauvrissement des citoyens par une machine Bruxelloise devenue totalement folle. 
    C'est la seconde fois que Nigel Farage échappe par miracle à un accident, le premier étant la chute soudaine de son avion du ciel, un crash dont il est sorti juste avec quelques égratignures. 
    Si le premier n'avait rien de politique (la bannière déployée de l'avion s'était prise dans l'hélice) celle-ci en revanche est clairement politique.

  • Le « racisme anti-blanc » moins grave que le « racisme » envers « d’autres », selon l’INED

    Donc si vous êtes « blancs » - disons « caucasiens » -, vous êtes coupables d’« incarner […] la “race” des […] des racistes ».

    Le « racisme anti-blanc » est perçu par le très officiel Institut national d’études démographiques 1 comme moins grave que le « racisme » envers « d’autres » sauf que… Allez donc demander ce qu’ils en pensent, aux « petits Blancs » habitant les cités à majorité « autres » et qui sont, chaque jour, victimes de ce « racisme anti-blanc » ?

    Cette recherche de l’INED a conclu que « le racisme des minoritaires à l’encontre des majoritaires peut blesser verbalement, voire être agressif physiquement, mais il […] ne produit pas d’inégalités sociales. » Un « autre », même français, peut qualifier un concitoyen de « sale blanc » (même si certains « autres » – du nord de l’Afrique – sont aussi blancs que nos méridionaux), si cela n’entraîne pas « d’inégalités sociales », ce ne serait qu’une banalité pour l’INED ?

    Lire la suite

  • La Lettre d’Allemagne – N°1

    François Stecher, correspondant de Polémia à Hambourg

    ♦ Dans le prolongement de la série « Invasion migratoire » publiée à l’automne dernier, notre correspondant résidant en Allemagne propose aux lecteurs de Polémia une lettre hebdomadaire qui leur donnera une synthèse de la grande presse germanique.

    Il est toujours intéressant de découvrir les événements tels qu’ils sont présentés par la presse locale et d’en comparer le traitement avec celui que leur concèdent nos propres journaux.
    Polémia

    Voici donc la Lettre d’Allemagne – N°1.


    L’année 2015 finissante avait pourtant apporté quelque réconfort à la chancelière fédérale sur le front des migrants.

    Au sud, les Etats du glacis austro-hungaro-balkanique avaient quasiment fermé leurs frontières, limitant l’accès à leur territoire aux seuls réfugiés en provenance de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan. La Sublime Porte avait consenti, à prix d’or, à entraver leur progression. En attendant que les passeurs trouvent d’autres voies, plus à l’Ouest, la Grèce semblait devoir supporter seule, pour un temps, l’effort principal.

    A l’est, l’Alliance de Višegrad montrait bien quelques velléités de résistance à la juste répartition et à l’accueil des réfugiés qu’elle avait acceptés en leur nom, mais les sanctions financières ou leur menace, brandie par monsieur Juncker, auraient tôt fait de ramener ce petit monde à la raison.

    Il y avait bien, au nord, quelques signes d’épuisement de la générosité suédoise, mais, après tout, si le flot se tarissait au Sud…

    A l’intérieur, l’administration, les bénévoles et la police apportaient chaque jour des preuves de leur efficacité, de leur dévouement et de leur vigilance. Hors quelques cas isolés, la présence des migrants restait finalement assez peu perceptible par la population. Bien servie par une presse qui ne barguignait pas sa contribution à l’Œuvre commune, ne manquant pas de signaler les exemples concrets d’intégration réussie, rappelant et diffusant les mises en garde à l’encontre de toute dérive populiste, elle savait pouvoir compter sur une police politique – le «Verfassungsschutz» – efficace, qu’elle soit fédérale ou des Länder, pour surveiller les déviants.

    Au sein de l’Union, l’allié encombrant de la CSU bavaroise, Horst Seehofer, était venu à Canossa, renouvelant son hommage-lige à la chancelière lors du congrès de la CDU, à Karlsruhe, mi-décembre. A ce même congrès, les frondeurs étaient venus à résipiscence, confirmant leur soutien à la politique des réfugiés menée depuis Berlin. Dans le même temps, son partenaire de coalition du SPD et vice-chancelier, Sigmar Gabriel, sortait affaibli de son propre congrès, et exposait au grand jour son incapacité à constituer une alternative politique crédible. La météo y mettait du sien, avec des températures étonnamment clémentes.

    Ainsi, le «Wir schaffen das» [Nous y arriverons] devenait réalité, ou tout au moins le «deutscher Michel» [notre Monsieur Dupont] pouvait s’en persuader, lui qui ne déteste rien tant que les menaces sur son confort et sa tranquillité. Signes de cette confiance nouvelle, les courbes des instituts de sondage de nouveau orientées à la hausse pour l’Union, une érosion lente mais sûre du SPD, et une «Alternative für Deutschland» (AfD) scotchée sous la barre des 10%, score certes élevé, mais seulement de nature à renforcer la nécessité de la Grande Coalition (Union/SPD).

    Las, les événements ont quelque peu mis à mal cette séquence heureuse, et remis en selle les esprits chagrins qui s’évertuaient à jeter un regard critique sur la situation actuelle et à formuler de sombres augures.

    C’était, d’abord, sans compter avec la contribution décisive de jeunes gens, ou plus exactement de jeunes hommes – la police, les témoins comme les victimes s’accordent sur la tranche d’âge, de 18 à 35 ans, voir revue de presse ci-dessous, comme sur l’origine des auteurs – à l’animation de la nuit de la Saint-Sylvestre sur les parvis de la gare centrale et du Dom de Cologne, ainsi que sur la Reeperbahn à Hambourg, ou encore à Stuttgart, qui a offert au peuple allemand un concentré de ce que la scène politique d’outre-Rhin peut offrir de meilleur : communiqués lénifiants de la police, grande presse silencieuse et attentiste jusqu’à ce que l’affaire éclate puis, de concert avec le personnel politique aux affaires, mise en doute de l’implication de migrants, refus de l’amalgame, mise en cause des porteurs de haine qui profitent de l’événement, etc. Il revenait évidemment à l’Oberbürgermeisterin de Cologne, madame Henriette Reker, fraîchement élue (sans étiquette, apparentée CDU; on se souvient qu’elle fut, la veille de son élection, poignardée par un forcené) de couronner en beauté cette séquence désastreuse, en prodiguant, en vue du prochain carnaval, quelques conseils de comportement aux… femmes.

    C’est ensuite le gouvernement de Sa Majesté de Suède, qui, des larmes plein les yeux et le rouge de la honte au front, prenait la décision tragique de rétablir le contrôle à ses frontières. Il n’en fallait pas plus pour amener le voisin Danois à rétablir ce même contrôle à sa frontière sud, faisant ainsi de l’Allemagne un vaste cul-de-sac migratoire. Il convient ici de prendre avec tout le recul nécessaire les rodomontades bavaroises sur la fermeture de la frontière alpine : elles relèvent encore et toujours de la même stratégie purement déclamatoire, qui consiste à brosser l’électeur CSU dans le sens du poil pour lui éviter la tentation de glisser vers l’AfD, tout en s’attirant les bonnes grâces de l’électeur SPD, laissé en déshérence par une direction elle-même inaudible. Il est très hautement improbable que l’Etat libre de Bavière rompe ainsi le pacte fédéral.

    C’est enfin l’entrée en campagne du général Hiver, trop tardive pour que l’on ait pu apprécier son «Glühwein»(*) sur le Marché de Noël, si tardive que certains en venaient à douter qu’elle survienne, mais pourtant justement annoncée pour janvier. Il est bien là, encore un peu avare de neige, mais déjà assez puissant pour rendre dramatiques des situations précaires et compliquer l’action des autorités et des bénévoles, alors même que le flux migratoire ne semble pas vouloir se tarir malgré le froid et la neige – là encore, rien de très nouveau, mais l’on se prenait à espérer une accalmie relative.

    C’est un fait désormais bien établi : la chancelière a passé Noël, et il est fort probable qu’elle vive l’arrivée du printemps à la chancellerie. Pour elle, ce ne sera pas nécessairement le retour des beaux jours.

    (*) Ndlr – Voir : Notes sur le vif, pour un Premier de l’An alsacien

    François Stecher, en la fête de l’Epiphanie 2016

    Revue de presse

    Violences dans la nuit de la Saint-Sylvestre

    FAZ – 05.01.16. Nuit de la Saint-Sylvestre
    A Hambourg aussi, des femmes ont été agressées
    Il n’y a pas qu’à Cologne que des dizaines de femmes ont été menacées et harcelées sexuellement. La police enquête également à Hambourg. Dix plaintes ont déjà été déposées.

    http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/silvesternacht-uebergriffe-auf-junge-frauen-auch-in-hamburg-13997842.html

    FAZ – 05.01.16. Agressions sexuelles à Cologne
    « C’était une meute sans foi ni loi »
    Le 1er janvier, la police de Cologne tirait un premier bilan plutôt positif de la nuit de la Saint-Sylvestre. Pourtant, il y a eu depuis des dizaines de plaintes déposées, par des femmes qui ont été harcelées sexuellement et volées. On en est à 90. Y avait-il assez de policiers sur place ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/sexuelle-uebergriffe-in-koeln-das-war-eine-enthemmte-meute-13998369.html

    FAZ – 05.01.16. Cologne, Hambourg, Stuttgart
    Ce que nous savons pour l’instant
    Au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, des femmes ont été agressées. Elles ont été volées, harcelées et forcées. De Hambourg et de Stuttgart, on rapporte des faits similaires. Un aperçu.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/koeln-hamburg-stuttgart-was-wir-bisher-wissen-13998010.html<http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/koeln-hamburg-stuttgart-was-wir-bisher-wissen-13998010.html>

    FAZ – 05.01.16. Conférence de presse à Cologne
    Reker ne voit rien qui permette d’incriminer des réfugiés
    Après les agressions dans la nuit de la Saint-Sylvestre, Cologne avance encore à tâtons dans l’obscurité à la recherche des auteurs. Ils ne viendraient pas du centre d’hébergement de la ville. Le chef de la police concède une faute.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/henriette-reker-sieht-keine-hinweise-auf-fluechtlinge-als-taeter-13998784.html

    FAZ – 05.01.16. Agressions à Cologne
    Merkel exige une réponse énergique de l’Etat de droit
    C’est maintenant à la chancelière de s’exprimer sur les agressions subies par des femmes devant la gare centrale de Cologne dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Angela Merkel a montré sa colère et exigé des conséquences juridiques.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/uebergriffe-in-koeln-merkel-verlangt-harte-antwort-des-rechtsstaats-13998814.html <http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/uebergriffe-in-koeln-merkel-verlangt-harte-antwort-des-rechtsstaats-13998814.html>

    Handelsblatt – 05.01.16. Nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne
    « Les femmes ne sont pas un gibier »
    Dans la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne, des dizaines de femmes ont été harcelées sexuellement et dépouillées. Le nombre des incidents suscite l’horreur dans toute l’Allemagne. Plusieurs ministres de l’Intérieur [de Länder, ndT] exigent un traitement sans faiblesse.

    http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/silvester-nacht-in-koeln-frauen-sind-kein-freiwild/12790994.html<http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/silvester-nacht-in-koeln-frauen-sind-kein-freiwild/12790994.html>

    Handelsblatt – 05.01.16. Emeutes à Cologne – un commentaire
    Ce n’était, partout, qu’insécurité et impuissance
    Une horde d’un millier d’hommes se rassemble et harcèle des femmes en grand nombre, ouvertement, pratiquement sans entrave. Qu’une telle chose soit possible laisse sans voix. Ce qui est également terrifiant, c’est la lenteur et l’impuissance des autorités et des médias à réagir.

    http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/krawalle-in-koeln-kommentar-unsicherheit-und-hilflosigkeit-ueberall/12791698.html

    Die Welt – 05.01.16. Oberbürgermeisterin Reker
    « Les femmes devraient être mieux préparées pour aller au carnaval »
    Le maire de Cologne, madame Reker, qualifie les agressions sexuelles de la nuit de la Saint-Sylvestre « d’absolument intolérables ». Selon elle, à l’avenir, il faudra davantage mettre l’accent sur la prévention. Un code de conduite sera mis à disposition.

    http://www.welt.de/politik/article150656585/Frauen-sollen-besser-vorbereitet-in-den-Karneval-gehen.html

    Die Welt – 05.01.16. Gare centrale de Cologne
    Cinq jours après : « Nous ne savons rien des auteurs »
    Cinq jours se sont écoulés depuis les agressions massives perpétrées contre des femmes à Cologne, et la police ne sait rien des auteurs. On met cependant en garde contre toute condamnation prématurée. Pendant ce temps, le nombre de plaintes ne cesse d’augmenter.

    http://www.welt.de/vermischtes/article150649603/Tag-Fuenf-Wir-haben-keine-Erkenntnisse-ueber-die-Taeter.html

    Die Welt – 05.01.16. Agressions
    Que se passera-t-il si un tel « mob » d’hommes s’abat sur le carnaval ?
    Après les agressions sexuelles perpétrées massivement contre des femmes, les autorités de Cologne promettent une répression sévère, en particulier lors des jours de fête. Une promesse trompeuse.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article150626232/Was-wenn-dieser-Maennermob-an-Karneval-wuetet.html <http://www.welt.de/debatte/kommentare/article150626232/Was-wenn-dieser-Maennermob-an-Karneval-wuetet.html>

    Die Welt – 05.01.16. Nuit de la Saint-Sylvestre
    A Hambourg aussi, il y a eu au moins 27 agressions
    Il n’y a pas qu’à Cologne et Stuttgart, à Hambourg aussi, de jeunes femmes ont été agressées sexuellement. La police va maintenant analyser des messages de Facebook, et vérifier s’il y a des liens avec les agressions.

    http://www.welt.de/regionales/hamburg/article150654587/Auch-in-Hamburg-gab-es-mindestens-27-Uebergriffe.html <http://www.welt.de/regionales/hamburg/article150654587/Auch-in-Hamburg-gab-es-mindestens-27-Uebergriffe.html>

    Die Welt – 05.01.16. Agressions de femmes à Cologne
    « Je crains qu’il n’y ait aucune condamnation »
    Lors de la Saint-Sylvestre, des groupes d’hommes, au total pas loin d’un millier, ont massivement harcelé sexuellement et dépouillé des femmes aux abords de la cathédrale de Cologne. Rainer Wendt, délégué du syndicat de la police, s’exprime sur les récents événements.

    http://www.welt.de/vermischtes/article150622749/Ich-fuerchte-dass-es-zu-keiner-Verurteilung-kommen-wird.html

    FAZ – 06.01.16. L’ARD et la ZDF à propos des agressions
    Savez-vous de quoi vous devez rendre compte ?
    Considérant la façon dont les crimes commis contre des femmes dans la nuit de la Saint-Sylvestre près de la gare centrale de Cologne ont été tus, le chef de la police locale a parlé de « problèmes de communication ». De quels problèmes de communication s’agit-il ? En tout cas, l’ARD et la ZDF en ont de semblables pour rendre compte des événements. Elles devraient pour une fois essayer de faire du journalisme.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/ard-und-zdf-zu-den-koelner-uebergriffen-13999682.html

    FAZ – 06.01.16. Agressions sexuelles à Cologne
    « Il semble bien que tout était prémédité »
    Le ministre de la Justice fédéral craint que les agressions de Cologne n’aient été organisées. Il critique les déclarations du maire de Cologne, son collègue de l’Intérieur le travail des fonctionnaires sur le lieu de l’action.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/sexuelle-uebergriffe-in-koeln-das-ganze-scheint-abgesprochen-gewesen-zu-sein-13999522.html

    FAZ – 07.01.16. Formation d’une « Bürgerwehr » (défense des citoyens) Les surveillants auto proclamés de Düsseldorf
    En réaction aux agressions de Cologne, une « Bürgerwehr » s’est formée à Düsseldorf, avec plusieurs milliers de membres. Sur Facebook, ils annoncent patrouiller en ville et vouloir la rendre plus sûre. La police est peu enthousiaste.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/bildung-einer-buergerwehr-die-selbsternannten-aufpasser-von-duesseldorf-14002759.html

    • Crise des réfugiés

    FAZ – 04.01.16. Un commentaire sur l’aide aux réfugiés
    Quelle est la force de l’Allemagne ?
    L’Allemagne partagée entre pouvoir et vouloir : le discours sur un pays fort quant à sa capacité à accueillir des réfugiés est devenu la phrase politique préférée du moment.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/kommentar-wie-stark-ist-deutschland-13995513.html

    FAZ – 04.01.16. Limite à l’accueil des réfugiés
    Cela seul serait politique
    Celui qui exige une limite à l’accueil des réfugiés est l’objet de phrases assassines et définitives. Pourtant, pour l’Allemagne aussi, le choix ne se réduit pas à ouvrir grandes les frontières ou à tirer dans le tas.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/obergrenze-fuer-fluechtlinge-das-waere-politik-13997045.html

    FAZ – 04.01.16. Limite à l’accueil des réfugiés
    « Seehofer veut-il imposer cela par les armes ? »
    L’exigence du président de la CSU Seehofer de limiter l’accueil des réfugiés à 200.000 par an suscite de violentes critiques de la part du SPD et des Verts. Selon eux, Seehofer ne ferait qu’éveiller de faux espoirs.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/obergrenze-fuer-fluechtlinge-will-seehofer-das-mit-waffen-durchsetzen-13996066.html

    Handelsblatt – 05.01.16. Crise des réfugiés en Europe
    Le flot ne s’interrompt pas, même en hiver
    Beaucoup de pays européens réintroduisent des contrôles aux frontières pour empêcher l’entrée de réfugiés. Pourtant, malgré l’hiver, le flot qui emprunte la route des Balkans ne faiblit pas. Que va-t-il se passer ?

    http://www.handelsblatt.com/politik/international/fluechtlingskrise-in-europa-der-zustrom-nimmt-auch-im-winter-kein-ende/12790596.html <http://www.handelsblatt.com/politik/international/fluechtlingskrise-in-europa-der-zustrom-nimmt-auch-im-winter-kein-ende/12790596.html>

    Die Welt – 05.01.16. Crise des réfugiés
    « La chancelière est résolue, mais elle n’a pas vraiment de plan »
    Selon madame Göring-Eckardt, chef du groupe parlementaire écologiste, il manque à Merkel un concept global pour l’intégration des migrants. Elle demande la création d’un nouveau ministère fédéral et l’ouverture de centres d’accueil pour les demandeurs d’asile sur tout le territoire.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article150644298/Die-Kanzlerin-hat-Zuversicht-aber-zu-wenig-Plan.html

    Die Welt – 05.01.16. Le rétablissement des contrôles aux frontières par le Danemark va-t-il avoir un effet domino?
    Après la Norvège, la Suède et la Finlande, le Danemark rétablit à son tour le contrôle à ses frontières. En Allemagne, cette mesure suscite la controverse. Ceux qui la critiquent voient le système de Schengen en danger.

    http://www.welt.de/politik/article150615953/Setzen-daenische-Grenzkontrollen-Domino-Effekt-fort.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n1/

  • La commission européenne a tout compris : face au terrorisme, il faut désarmer les citoyens innocents

    Les mesures de la commission inutile sont en ligne ici.

    La réaction de la fédération française de tir et la pétition sont visibles ici :

    "La Fédération Française de Tir est la fédération olympique qui a reçu délégation du Ministère des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports pour organiser et gérer sur le territoire national la pratique du tir sportif et de loisir de ses 182.000 membres licenciés.

    A ce titre, la Fédération Française de Tir s'élève avec la plus grande vigueur contre les propositions législatives de la Commission européenne soit disant destinées à améliorer le contrôle des armes en Europe.

    Ces propositions qui découlent d'une méconnaissance complète des réalités du terrain, tentent de pratiquer dans l'esprit du public un amalgame insultant pour les détenteurs légaux d'armes (tireurs sportifs et de loisir, chasseurs, collectionneurs) qui sont artificiellement mis sur le même plan que les terroristes et les mafieux.

    En effet, contrairement à ce que voudraient laisser croire les propositions législatives de la Commission européenne, les armes automatiques et les explosifs sont déjà strictement interdits. Les tireurs et les armes sportives et de loisir font déjà l'objet d'une réglementation contraignante (autorisations et contrôles) et de mesures de sécurité drastiques (conservation et transport).

    Ces propositions irréalistes et vexatoires compliqueront inutilement la pratique des utilisateurs légaux en alourdissant le travail de nos forces de sécurité sans aucun résultat positif sur les trafics existants. Restreindre les droits des utilisateurs légitimes n'aura strictement aucun effet sur les filières illégales d'approvisionnement en armes des terroristes et du grand banditisme.

    La Fédération Française de Tir appelle donc tous ses licenciés:


    La Fédération Française de Tir en appelle à l'union dans l'action de toutes les organisations concernées, chacune restant libre de conserver les spécificités liées à son mode de fonctionnement".

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Suède : la police a dissimulé des vagues d’agressions sexuelles commises par des migrants en 2014 et 2015

    «  […] La police suédoise a reconnu lundi avoir gardé pour elle les informations sur une quinzaine d’agressions sexuelles à un festival de musique qui avaient conduit à l’arrestation de près de 100 hommes, principalement des étrangers, demandeurs d’asile mineurs.

    […] Les agressions ont été commises pendant les éditions 2014 et 2015 de « We Are Sthlm« , festival qui se déroule à Stockholm en août et se présente comme le plus grand d’Europe pour les adolescents.

    « Nous aurions certainement dû révéler cette information, ça ne fait pas de doute. Pourquoi ça ne s’est pas fait ? Nous ne le savons tout simplement pas. Nous savons que près de cent hommes ont été à l’époque placés en garde à vue pour avoir agressé une quinzaine de jeunes filles », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police, Varg Gyllander. […]

    Aucune condamnation n’a été prononcée depuis, selon la police. Le quotidien Dagens Nyheter, qui a le premier informé du scandale, a affirmé que les agresseurs présumés étaient en majorité des demandeurs d’asile mineurs non accompagnés. »
    Certaines victimes avaient 11 et 12 ans.

    Le Point via FDS

    http://www.contre-info.com/

  • Cologne : les découvertes de la police allemande

    Depuis dix jours les écœurantes agressions contre des femmes allemandes commises à Cologne le 31 décembre continuent de scandaliser l'Europe. Certes aux yeux des médias parisiens l'événement semble en partie éclipsé par les commémorations sans fin et, ce matin du 11 janvier par la mort de David Bowie.

    Soulignons-le quand même : ce qui s'est passé ce jour-là dans la vieille capitale rhénane des évêques électeurs s'est produit au même moment, à une moindre échelle, dans diverses villes d'Allemagne, d'Autriche, de Suisse et jusqu'en Finlande.

    Sans prétendre donc ici à une vue exhaustive des réactions en chaîne qui se développent dans nos divers pays, et sachant que tout cela évolue au jour le jour, on peut observer à cet égard des différences de réaction.

    Le "Telegraph" britannique, par exemple, se montre fort direct.(1)⇓ Sa présentation apparaît d'autant plus explicite que le gouvernement Cameron refuse la submersion migratoire. À l'endroit de celle-ci Londres professe, ainsi, une doctrine, et une pratique, rigoureusement inverses de celles de Mme Merkel à Berlin et même de celles du gouvernement de Paris.

    Le journal conservateur énumère donc les rejets qui se multiplient. Après la Hongrie et la Pologne, en Tchéquie, en Suède, au Danemark, on restaure les contrôles aux frontières. Schengen se révèle dépassé, de moins en moins applicable en l'état. Le débat sur le Brexit bat, par ailleurs, son plein. Le 8 janvier à Bratislava, on apprenait que le premier ministre de Slovaquie avait réclamé la tenue d’un Conseil européen extraordinaire pour la circonstance.

    Pour s'en tenir à l'Hexagone, on peut déplorer une tendance, tout sauf innocente et spontanée, à minimiser dans les médias ce qui peut sembler pourtant un phénomène sans précédent depuis des siècles. "Le Monde", qui sait toujours si bien utiliser le conditionnel pour évoquer des faits avérés, met en suspicion, ou plutôt : introduit un ersatz de doute cartésien, au sujet de la provenance des agresseurs.

    Dès le 8 janvier quand 31 d'entre eux étaient déjà identifiés par les services de la police judiciaire allemande, la rédaction de France info relayait l'agence monopoliste étatique AFP pour retenir hypocritement et diffuser en boucle l'annonce selon laquelle, 18 de ces 31 étaient des demandeurs d'asile.

    L'information en elle-même, même tordue, suggère quelque chose de particulièrement stupéfiant : des gens "demandent l'asile" – en Europe, en fait : ils l'exigent, – et ils viendraient "égorger nos compagnes". On connaît le refrain !

    Mais l'étonnement légitime ne doit pas cacher que l'on escamote en même temps c'est-à-dire le "plérôme" des 31. On aimerait savoir si oui ou non ils ressortissent tous de l'appellation pudique de "sans domicile fixe", malheureux vagabonds sollicités, peut-être même provoqués par la société de consommation de ce prospère Palatinat que ne vient plus piller la soldatesque "velche"(2)⇓.

    Ou bien alors, autre thèse, autres interprétations : on les "amalgame" d'emblée à la religion qui leur est héréditairement imposée et la ministre fédérale de la Famille Mme Manuela Schwesig va pouvoir disserter [avec son très beau sourire] sur son refus de la charia en Allemagne et en Europe.(3)⇓

    Les deux journaux supposés se partager l'opinion française, Le Figaro et Le Monde, chacun à leur manière, laissent à entendre qu'Angela Merkel, resterait maîtresse d'une situation qui, pourtant, désormais la dépasse, et qu'elle est en train de rectifier le tir.

    Titre du "Monde", après mise à jour le 10 à 07 h 39 : "Angela Merkel pour l’expulsion des réfugiés condamnés". Sous-titre : "la chancelière Angela Merkel s’est prononcée samedi 9 janvier en faveur d’un très net durcissement".

    C'est d'ailleurs seulement le lendemain, le 11, que le même "Monde" concède comme une hypothèse que "Presque tous les suspects des violences à Cologne seraient d’origine étrangère".(4)⇓ Toujours le conditionnel… "presque tous"… "seraient"…

    Remarquons que ce prétendu "durcissement", formulé de façon fort ambiguë, intervenait après des déclarations beaucoup plus nettes du ministre fédéral de l'Intérieur Thomas de Maizière (CDU) et celles du ministre de la Justice Heiko Maas (SPD) le 5 janvier.

    Et, en fait, à Cologne, ce 9 janvier c'est surtout contre les manifestants de Pegida "patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident" que ce "durcissement" s'est fait sentir.

    Or ce même 10 janvier une révélation : les conclusions de Holger Münch patron du BKA, c'est-à-dire de l'office fédéral allemand de police judiciaire : ce qui s'est passé à Cologne ne serait pas autre chose qu'un phénomène connu dans le monde arabe sous le nom de "tahar rush game"(5)⇓. Dans un mouvement de foule, la voyoucratie masculine prend plaisir à piller, piétiner et si possible à violer. Cela semble le but suprême du jeu, le plus choquant bien sûr. Mais les disparitions de téléphones portables, de sacs à main, etc. se révèlent aussi de bonne prise etc.

    Comment ? Vous ne connaissiez pas ce jeu ? Vous allez le découvrir. Vous aviez aimé la dhimmitude. Vous allez adorer le vivre ensemble.

    JG Malliarakis

    1. cf. Libération du 17 novembre
    2. cf. Libération du 17 novembre
    3. cf die Welt le 10 janvier à 02 h 14: article de Martin Lutz.

    http://www.insolent.fr/

  • Guerre civile en Turquie: vers une libanisation ? (Corneille et Sirapian)

    Jean-Maxime Corneille reçoit aujourd’hui Jean Sirapian, éditeur et directeur de la revueEurope Orient, au sujet la situation très inquiétante en Turquie: les conflits en Irak et Syrie font tache d’huile vers la Turquie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan. La Turquie risque-t-elle d’être dépecée comme on prévoit de le faire avec l’Irak et la Syrie ?

    http://www.medias-presse.info/guerre-civile-en-turquie-vers-une-libanisation-corneille-et-sirapian/47194

  • Empathie nationale

    La grosse ficelle émotionnelle, compassionnelle était trop visible, la récupération politique était trop grossière: la cérémonie d’hommage aux victimes des attentats  place de la République dimanche, cornaquée par François Hollande, Anne Hidalgo et Manuel Valls,  a été  un bide. La mairie de Paris tablait sur la présence de 30 000  personnes…quelques centaines de Parisiens seulement ont fait le déplacement et  principalement pour entendre  Johnny Halliday interpréter une de ses chansons. L’explication de Mme Hidalgo pour expliquer cet échec  («les Parisiens ne sont pas toujours du matin ») a beaucoup fait rire sur  les réseaux sociaux,  à défaut de convaincre. Ce qui pour le coup est certain, c’est l’amplification du vote FN, depuis l’élection présidentielle de 2012, chez les salariés de la fonction publique (d’Etat, territoriale et hospitalière), telle qu’elle est repérée par  une enquête du Centre de recherches politiques de Sciences Po, le Cevipof, publiée samedi. «Si l’on ne prend que les actifs certains de voter, le niveau de vote FN grimpe encore chez les fonctionnaires de catégorie C: 39% pour les agents de la fonction publique d’État (FPE), 28,8% pour ceux de la FPT (territoriale) et 44,7% pour ceux de la FPH (hospitalière)», écrit le Cevipof. «Il faut encore souligner que si l’on écarte du calcul les fonctionnaires membres du monde enseignant au sens large (c’est-à-dire les enseignants des premier et second degrés, du supérieur, comme les personnels de direction des établissements), le vote FN atteint 30,5% des suffrages exprimés au sein de la FPE et 15,8% au sein de  la seule catégorie A (cadres)». La plus haute marche du podium est occupée par  les policiers et militaires, dont  les intentions de vote pour le FN  atteignent fin 2015 51,5%, contre environ 30% en 2012.

    Le Cevipof, et cela aussi  en dit long sur le déplacement du centre de gravité politique,enregistre aussi depuis l’élection de François Hollande, une montée du vote FN au sein des enseignants, catégorie traditionnellement acquise à la gauche,  rétive aux idées nationales. Le FN est-il observé, obtient ainsi «des scores appréciables au sein du monde enseignant: 9,4% dans l’ensemble de ce monde, mais également 9,8% chez les instituteurs et professeurs des écoles, 9,2% chez les professeurs du second degré et 8,4% chez ceux du supérieur.»

    Pour autant, cette poussée du vote FN ne «joue pas tant contre la gauche socialiste, qui obtient encore des scores honorables en 2015, ni contre les écologistes, que contre le Front de Gauche et l’extrême-gauche qui s’effondrent»…Ainsi, dans la fonction publique d’État, «le score moyen pour les listes PS est de 36% en 2012 contre 34% en 2015, passe de 2% à 8% pour les listes écologistes mais de 15% pour les listes FDG ou d’extrême gauche à 7%.»

    Certes, le pourcentage obtenu au sein du monde enseignant  par les listes socialo-trotskystes et communistes lors des élections régionales du mois dernier reste très sensiblement au-dessus de la moyenne nationale. Mais le recul du vote d’extrême gauche chez les enseignants, chez qui les idées marxistes, trotskystes, internationalistes,  ont  toujours eu un poids plus important que dans  les autres segments de la société, n’en est pas moins patent.

    Première force politique  défendant les souverainetés nationales, l’Europe des patries charnelles, dénonçant l’ultra libre-échangisme d’essence mondialiste, il est normal dans ce contexte d’effondrement de l’extrême gauche que le FN éveille la curiosité d’intellectuels de l’autre rive. 

    C’est  le cas notamment de l’économiste Jacques Sapir  qui, dans un entretien au Figaro le 21 août dernier,  en appelait à un « front de libération national » contre l’euro, incluant le FN. Le Parisien, indique ainsi  aujourd’hui  que M. Sapir,  qui a  soutenu   un temps  Jean-Luc Mélenchon, a  participé au mois de novembre à un colloque sur l’euro organisé par un  conseiller de Marine Le Pen, Philippe Murer, en présence d’élus du groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL).

    L’Humanité s’offusquait le 27 août dernier de cette volonté de  M. Sapir de dialoguer avec tous les opposants à l’Europe de Bruxelles, coupable  de ne pas pointer « les antagonismes » (sic) du FN,  «la négation de la lutte des classes par le FN à la base de sa vision corporatiste de la société,que traduisent ses positions antisociales sur les syndicats, les fonctionnaires, les déficits publics, les impôts, le droit du travail. Cette question de la division de la société en classes qui transcende les divisions nationales est complètement négligée par Jacques Sapir, comme si son objectif de sortie de l’euro avait pris le pas sur tout authentique projet internationaliste dont le FN est un adversaire enragé.»

    Et le quotidien communiste subventionnée par Lagardère de citer Olivier Dartigolles, porte-parole de ce qui reste du Parti communiste: «les masques sont tombés. Sapir sert la soupe à un parti qui se nourrit du chaos en Europe mais qui ne souhaite surtout pas que des solutions soient apportées. Marine Le Pen est du côté de ceux qui maintiennent les verrous que nous voulons faire sauter (…).  Pas une seule fois, on n’a vu le FN aux côtés du peuple grec et des migrants»!

    Cette frousse de l’extrême gauche  est là pour nous rappeler qu’elle  a joué pendant des années le rôle de chien de berger du Système.  Un PC   chargé notamment  de maintenir les catégories populaires sous contrôle et de les faire voter, in fine,  pour des présidents, des exécutifs, des gouvernements socialistes atlanto-bruxellois et immigrationnistes.

    Citons  pour conclure ce qu’en disait  François Marcilhac dans l’AF  en octobre dernier : «Le vrai crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou encore Christophe Guilluy (…), est précisément de s’apercevoir, contre leur propre tradition idéologique, à la faveur, notamment, mais pas uniquement, d’une réalité migratoire qu’ils se mettent à interroger, que derrière un peuple souverain conceptuel, hors-sol, existe un peuple de chair, qui s’interroge, qui souffre, voire qui refuse sa disparition programmée ».  Une prise de conscience note Bruno Gollnisch, qui peut, qui doitsusciter des rapprochements, des ralliements, qu’ils  viennent de la gauche ou de la droite de l’échiquier politique, voire d’ailleurs,  avec le premier parti de France.

    http://gollnisch.com/2016/01/11/empathie-nationale/