Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

insécurité - Page 810

  • Manolo, tu n’es qu’un dégonflé !

    Tu me déçois, Manolo ! Tu me déçois beaucoup. Rappelle-toi ce que je t’ai dit le 8 avril 2014, sur RMC, alors que tu venais d’être nommé Premier ministre :

    « Tout d’abord, Manolo, comme on t’appelle en Espagne, on va se tutoyer, comme on le fait en Espagne. Ecoute, Manolo, tu as une seule grande décision à prendre, et tout de suite : annoncer officiellement la fin du monopole de la sécurité sociale. Et d’un coup d’un seul, tes 50 milliards, tu les as.

    A l’heure où je te parle, Manolo, plus de 300 000 Français se sont assurés en dehors de la Sécu. Et ils s’en portent merveilleusement bien. Mais les autres, ceux qui ne savent pas, ou qui ont peur, est-ce que tu y penses, Manolo ? Il y a en France 15 millions de personnes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, 8 millions de pauvres, 5 millions de chômeurs. C’est la Sécurité sociale avec ses charges monstrueuses qui est responsable de ce désastre.

    On peut s’assurer mieux et pour beaucoup moins cher qu’à la Sécu, et on y gagne beaucoup de pouvoir d’achat. Et les entreprises, Manolo, tu y as pensé ? Il y en a trois millions, des petites, des moyennes, des commerçants, des artisans, des professions libérales. Toutes pourraient embaucher un ou deux salariés si le chef d’entreprise était libéré des charges insensées du RSI. C’en serait fini du chômage de masse en France !

    Alors, Manolo, tu sais ce qu’il te reste à faire : montre-nous que tu as des cojones, pas comme les bataillons de couilles molles de la classe politique. D’ailleurs, rappelle-toi, tu étais à Matignon avec Lionel Jospin en 2001, quand il a pris l’ordonnance qui a abrogé le monopole de la sécurité sociale.

    Alors à toi de jouer, Manolo. Hasta luego, hombre ! »

    Cela fait dix-neuf mois que tu es Premier ministre, Manolo. Dix-neuf mois de perdus ! Les entreprises continuent de crever sous le poids des charges sociales, et toi, tu passes ton temps à te montrer partout en France et à ne rien faire, à crier comme un perdu à l’Assemblée nationale contre tout le monde sans jamais rien proposer de concret.

    Pourtant, le 31 mars dernier, sur RMC et BFMTV, tu as déclaré : « Le RSI est un désastre. Ca ne marche pas ! » Et qu’as-tu fais face à ce désastre ? Rien. Ou plutôt si : tu as nommé une commission qui finalement considère que le RSI ne marche pas si mal ! Tu as l’air de quoi, Manolo ? Il y a un désastre, et toi tu laisses le désastre continuer. Manolo : tu es coupable de non -assistance à pays en danger, à Français en danger ! Tous les jours, des travailleurs indépendants se suicident, et toi, Manolo, tu t’en fous !

    Je vais te donner un dernier conseil, Manolo. Un dernier, parce qu’après tu n’auras qu’à te débrouiller tout seul. Supprime le RSI, Manolo ! Tout de suite ! Il ne pourra jamais s’en sortir, non seulement parce qu’il est structurellement déficitaire, mais aussi parce que les indépendants le quittent en masse. Le RSI est foutu, Manolo. Rien ne le sauvera. Alors colle-lui une balle dans la tête, par charité et surtout par souci d’arrêter les tortures qu’il inflige à ceux qui n’ont pas le courage de le quitter. Les indépendants qui le peuvent contracteront des assurances privées, et ceux qui ne le peuvent pas auront la CMU, comme n’importe quel étranger qui arrive en France.

    Voilà mon plan, Manolo. Adopte-le d’urgence. Parce qu’après, je ne réponds plus de rien, tant je sens la fureur monter dans le pays. Tiens, je vais te dire, Manolo. Quand Franco est mort, un ministre s’est écrié : « Oui, il est mort. Mais qui va aller le lui annoncer ? » Tu le sais aussi bien que moi, Manolo : la Sécurité sociale est morte. C’est ton boulot d’aller l’annoncer !

    Adios !

    Claude Reichman

    http://francelibre.tumblr.com/

  • Burundi : la descente aux enfers ?

    A l’initiative de la France, le Conseil de Sécurité des Nations Unies s’est réuni, lundi 9 novembre, pour discuter de la situation au Burundi. Enfin ! Jusqu’à présent, les dirigeants occidentaux étaient très occupés avec la crise syrienne et les centaines de milliers de migrants et autres réfugiés qui affluent vers -  et à travers -  l’Europe. Les projecteurs de nos grands médias étaient quant à eux braqués dans la même direction. La crise qui se développe depuis des mois au Burundi ne semblait pas attirer d’attention internationale. Depuis des mois, dans différents articles et lors d’émissions de radio, je n’ai eu de cesse que de tenter de tirer le signal d’alarme au sujet du Burundi. Ce pays, où j’ai vécu quelques mois alors qu’il semblait avoir atteint le fond de l’abîme, a eu, depuis plus d’un demi-siècle,  plus que sa part de massacres. L’histoire est-elle en train de se répéter ? La vie politique du Burundi semble toujours avoir été marquée du sceau de la violence.

    Violence avant même l’indépendance, lorsque, le 13 octobre 1961, le charismatique prince Louis Rwagasore[1], fils du Mwami et leader de l’UPRONA[2], devenu chef du gouvernement depuis seulement 14 jours, fut assassiné par un jeune Grec, sans doute manipulé par le pouvoir colonial belge. L’UPRONA venait de remporter les élections législatives.

    Violence encore lorsque  15 janvier 1965 le premier ministre  Pierre Ngendandumwe fut à son tour assassiné.  Triste année que cette année-là  qui vit ensuite des militaires hutu tuer d’autres militaires, tutsi ceux-là, puis des politiciens hutu être éliminés par des politiciens tutsi. Ces tueries entre tutsi et hutu allaient se reproduire, cycliquement, durant les décennies suivantes et marquer durablement la vie politique burundaise.

    Violence toujours, en 1969, lorsque des politiciens et des militaires hutu furent arrêtés et tués par le régime militaire à dominante tutsi.

    Paroxysme de violence, surtout, en 1972, lorsque l’ancien roi Ntare V fut assassiné par des insurgés hutu tentant de renverser le pouvoir militaire tutsi. En représailles, 100 000 personnes, voire plus, essentiellement hutu, furent impitoyablement massacrées. Cette  épouvantable tragédie en annonçait malheureusement d’autres, tant au Burundi qu’au Rwanda voisin.

    La violence, toujours la violence, en 1988, lorsque de nouveaux massacres firent 20 000 victimes. Et, durant toutes ces années 60, 70 et 80, une succession de régimes militaires toujours dirigés par des officiers tutsi, tous originaires de la même localité de Rutovu, dans la province Bururi : le capitaine Michel Micombero qui prit le pouvoir en 1965 et qui mit fin à la monarchie fut renversé en 1976 par le colonel Jean-Baptiste Bagaza, lui-même chassé du pouvoir par le commandant Pierre Buyoya en 1987. Ce dernier militaire eut pour mérite de tenter d’apaiser les tensions entre les Hutu et les Tutsi et, ce faisant, de renforcer l’unité nationale. Il fit entrer autant de Hutu que de Tutsi dans ses gouvernements et eut le courage de mettre son pays sur la voie de la démocratie, avec la tenue d’élections multipartites en 1993. Élections qu’il perdit, les Hutu, majoritaires, ayant voté pour le candidat d’opposition, Melchior Ndadaye, un Hutu. Buyoya eut l’élégance d’accepter le résultat et de se retirer en transmettant le pouvoir au vainqueur. Mais ses anciens collègues de l’armée eurent moins de scrupules puisque, trois mois seulement après son élection, Ndadaye fut arrêté par des militaires et tué, ainsi que six de ses ministres et que le président du Sénat.

    Terrible période que ces années 1993-1996 qui virent le Burundi être ensanglanté par la guerre civile, à la suite de l’assassinat du président Ndadaye. Combien de Burundais périrent durant ces années-là ? Pas moins de 200 000. Victimes de combats entre armée à dominante tutsi et rébellion hutu, mais surtout victimes de massacres aveugles commis de part et d’autre : hommes, femmes et enfants hutu exécutés par la soldatesque tutsi, hommes, femmes et enfants tutsi éliminés par des hommes armés de la rébellion hutu, aveuglés par la haine.

    Le pire, dans cette violence génocidaire qui débuta en 1993, c’est qu’elle contribua probablement à engendrer le génocide rwandais. Tout ce qui se produisait au Burundi était colporté, exagéré, utilisé par les factions rwandaises qui y trouvèrent des arguments pour se radicaliser et exacerber la haine. L’assassinat des dirigeants hutu burundais, perpétré par des militaires tutsi, renforça la conviction des extrémistes hutu rwandais qu’il ne fallait reculer devant rien pour tenter de sauver le pouvoir hutu, au Rwanda. Les massacres de civils tutsi burundais redoublèrent  l’ardeur des combattants tutsi rwandais à en finir avec un régime à dominante hutu.  L’homme qui assurait l’intérim de la présidence burundaise, Cyprien Ntaryamira, fut d’ailleurs victime des évènements rwandais, puisqu’il mourut aux côtés du président Juvénal Habyarimana lorsque l’avion présidentiel de ce dernier fut abattu en phase d’atterrissage, à Kigali, le 6 avril 1994.  Les deux guerres civiles s’entremêlèrent souvent, puisque des Burundais ou des réfugiés rwandais au Burundi combattirent au Rwanda et que l’inverse se produisit également.

    En 1996, Pierre Buyoya, le militaire putschiste de 1987, le président sortant défait en 1993, revint au pouvoir. Non, il ne fit pas vraiment un nouveau coup d’État. Il se contenta de ramasser ce qui restait de pouvoir dans un pays à feu et à sang. La communauté internationale riposta en isolant le Burundi, en votant des sanctions contre lui. Buyoya engagea cependant des négociations avec la rébellion et un accord  de paix fut signé à Arusha en l’an 2000, permettant ainsi au pays de sortir de l’engrenage sans fin de la violence et de s’engager dans une période de transition. Cette transition permit l’intégration de l’opposition hutu aux institutions de la République. En 2003 Pierre Buyoya céda la présidence au vice-président hutu issu de cette opposition, Domitien Ndayizeye. Cette période s’acheva en 2005 avec l’adoption d’une nouvelle constitution et l’organisation d’élections. Ces dernières virent la victoire sans appel de l’ancien chef de la rébellion armée, Pierre Nkurunziza, et de son mouvement, le CNDD-FDD[3], transformé en parti politique. Le nouveau président est le fils d’un politicien hutu, tué lors des massacres de 1972. Réélu pour un second mandat en 2010, Nkurunziza s’est à nouveau présenté en 2015, foulant ainsi aux pieds les accords de paix d’Arusha qui stipulaient, dans leur article 7, que le président « est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels. » C’est cette insistance à se représenter qui provoqua la crise politique de 2015. La Cour Constitutionnelle valida pourtant sa candidature, mais le vice-président de cette même cour s’enfuit en Belgique, dénonçant les pressions exercées sur lui-même et sur ses pairs, ainsi que les menaces de mort. Depuis le mois d’avril, Bujumbura a été le théâtre d’imposantes manifestations contre cette nouvelle candidature. En mai, il y eut même une tentative de coup d’État, organisée par un ancien chef d’état-major qui se réfugia au Rwanda après l’échec du putsch. La médiation est-africaine, menée par le chef de l’État ougandais, n’a pas permis de trouver une sortie de crise, le président ne renonçant pas à sa candidature et l’opposition demeurant ferme sur ses principes. Il y avait d’ailleurs une certaine ironie dans la désignation de Yoweri Museveni comme « médiateur » ! Cet homme, arrivé au pouvoir en Ouganda 1986 après avoir eu le dessus dans une épouvantable guerre civile, est demeuré depuis lors à la tête de son pays en modifiant la constitution à sa convenance et en se présentant à des élections gagnées d’avance. Au moment même de sa désignation, il préparait d’ailleurs sa candidature pour les élections de 2016. Quelle crédibilité un tel homme pouvait-il avoir auprès d’une opposition burundaise luttant contre une nouvelle candidature de Nkurunziza ? Les élections burundaises, tant législatives que présidentielles, eurent lieu, mais elles furent boycottées par l’opposition. C’est donc sans surprise que le CNDD-FDD remporta la majorité absolue lors des législatives de juin et que le président-candidat gagna son troisième mandat aux présidentielles de juillet. Cependant, ces victoires ne découragèrent ni l’opposition ni les manifestants, malgré la répression policière. Depuis, la violence n’a pas cessé, en particulier dans les quartiers de la capitale acquis à l’opposition. Des gens disparaissent, d’autres sont arrêtés et, pour certains, leurs corps criblés de balles sont ensuite retrouvés dans la rue. La société civile burundaise n’a pas été épargnée par ce nouveau cycle de violences. Pierre-Claver Mbonimpa, un activiste des droits de l’Homme renommé, déjà plusieurs fois arrêté, a ainsi réchappé de justesse à une tentative d’assassinat, le 3 août. Blessé par balles, il a été évacué en Belgique, où il se trouve encore, en convalescence. Le 9 octobre, c’est son son gendre qui a été assassiné. Le 6 novembre, le corps de son plus jeune fils a été retrouvé au bord d’une rue. Quelques heures plus tôt, il avait été arrêté par la police. Selon des témoins, le corps portait des traces de blessures par balles. Dans la nuit du 7 au 8 novembre, ce sont 9 personnes qui furent froidement abattues dans un bar, par des hommes en uniformes. Les propos menaçants de certains officiels, en particulier ceux du président du Sénat, n’ont fait qu’exacerber la tension, laissant craindre que des massacres de grande ampleur ne soient en préparation. Durant tous ces mois de crise, des dizaines de milliers de Burundais ont préféré prendre le chemin de l’exil, au Rwanda et en Tanzanie, comme à l’époque de la guerre civile.

    Le Rwanda, dirigé d’une main de de fer depuis 1994 par un dictateur tutsi, Paul Kagame, semble déterminé à déstabiliser son voisin. Le général burundais auteur du putsch manqué de mai y a reçu bon accueil et il semble avoir la volonté de mener la lutte armée contre Nkurunziza depuis le Rwanda. Ces derniers jours, Kagame s’est livré à de violentes attaques verbales contre son collègue burundais, l’accusant de se préparer à massacrer son peuple. Il est vrai que Kagame est un spécialiste de la question, puisqu’il est lui-même arrivé au pouvoir grâce à deux massacres de grande ampleur, l’un commis par ses ennemis, l’autre par ses propres troupes. Kagame semble cependant oublier un détail : c’est la volonté de Nkurunziza, au pouvoir depuis 10 ans seulement, d’être élu pour un troisième mandat qui a déclenché l’actuelle crise burundaise.  Or, le dictateur rwandais, au pouvoir depuis 21 ans, est en train de faire modifier la constitution afin de parvenir à se représenter en 2016 et - pourquoi pas ? – de demeurer au pouvoir jusqu’en 2034 ! Pourquoi ce qui est inadmissible au Burundi le serait-il moins  au Rwanda ? Pourquoi la communauté internationale s’est-elle montrée si véhémente à l’égard du président burundais et si discrète au sujet du processus engagé au Rwanda ? Et surtout, pourquoi Kagame est-il tellement persuadé que le peuple rwandais demeurera indéfiniment docile sous sa férule, alors que le peuple burundais n’a pas hésité à descendre dans la rue pour faire entendre sa voix ? Kagame a donc bien tort de jeter de l’huile sur le feu burundais, car le brasier rwandais risquerait bien, lui aussi, de se rallumer. Il sera alors bien difficile de l’étouffer.   

    Rwanda et Burundi sont deux pays voisins de langue et de culture similaires. Leurs sociétés sont divisées par le même clivage hutu-tutsi, et toutes deux ont été traumatisées par des éruptions de violences qui firent des centaines de milliers de victimes, tant hutu que tutsi. Tout ce qui se passe dans l’un des deux pays a toujours des répercussions dans l’autre. Il est donc urgent de tout entreprendre pour arrêter l’engrenage sanglant au Burundi, dans l’intérêt des deux peuples.  Le Burundi est un pays magnifique. Ses montagnes verdoyantes plongent dans les eaux bleues de l’incomparable lac Tanganyika. Sa terre est fertile et suffirait largement à nourrir sa population. Ses troupeaux de vaches aux cornes immenses sont la fierté de leurs éleveurs. Ses athlétiques et talentueux tambourinaires ont fait la renommée du pays à travers le monde. Le peuple burundais, après avoir surmonté tant d’épreuves tragiques, mérite de vivre en paix, en paix avec lui-même. Le président Nkurunziza saura-t-il sortir de sa crise de paranoïa actuelle et prendre l’initiative d’un véritable dialogue inter-burundais ? En agissant ainsi, il se grandirait et gagnerait sa place dans l’Histoire du Burundi et celle de l’Afrique. L’un de ses prédécesseurs, Pierre Buyoya, a su, à deux reprises, renoncer au pouvoir et le transmettre pacifiquement. Aujourd’hui, Buyoya compte parmi les sages de l’Afrique, continent qu’il parcourt inlassablement afin d’offrir ses services d’homme de paix. Puisse Pierre Nkurunziza suivre son exemple !

    Hervé Cheuzeville 

    [1]  Fils du Mwami (roi) Mwambutsa IV

    [2] Union pour le Progrès National

    [3]  Conseil National pour la Défense de la Démocratie-Forces de Défense de la Démocratie

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/europe-international/1630-burundi-la-descente-aux-enfers

  • C’est confirmé : un des terroristes est rentré en Europe en se faisant passer pour un « migrant »

    C’est l’information la plus important de ces dernières 24h. C’est la preuve que les combattants de l’État Islamique se sont servis des frontières grandes ouvertes et de la pleurniche autour des migrants pour nous attaquer. Il faut diffuser cette information au maximum et demander l’inversion immédiat des flux migratoires.

    http://www.contre-info.com/cest-confirme-un-des-terroristes-est-rentre-en-europe-en-se-faisant-passer-pour-un-migrant

  • Attentats : qui arrêtera de mentir ? Qui osera le mot qui tue ?

    Depuis cette nuit, la France est en deuil. Elle est en guerre, aussi. L'ennemi se déclare lui-même, annonce la couleur sans ambages, tue sur notre sol, nous sommes en guerre. La France ce matin se vêt de noir, elle est en deuil. Les politiques, chef de l'Etat en tête - il était bien dans son rôle - y sont allés de leur déclaration, le visage grave et le tweet épique; les larmes affleuraient.

    Mais la gravité du moment, qui devrait électriser la France, la faire se réveiller en sursaut de cet affreux cauchemar, n'a pas suffi, politiques et médias dorment toujours, du sommeil nauséeux de l'alcoolique. Un mot, un seul, qui aurait pu montrer que la France a pris la mesure du danger, n'a pas été prononcé : le mot qui tue, le mot "islamique". Car c'est bien aux cris d'"Allah Ouakhbar" que des Français sont morts. Les alcooliques reprendront une dose accrue de Padamalgam, continueront de mentir par omission et... les islamistes recommenceront. Plus fort, plus grave, plus souvent. Notre-Dame de France, ayez pitié de la Fille aînée de l'Eglise de votre Fils.

    Marie Bethanie

  • Et après ?

    On connait la chanson, selon cette tribune de nouvelles de France.

    Bande-de-charlie

    Et un et deux zéro pour les islamistes. Paris vit à nouveau des scènes de guerre. Les médias s’emballent enchaînant les gros titres, les superlatifs et les « alertes infos ». On cherche l’exclusivité ou l’image choc. Les citoyens s’affolent dans les rues et consultent frénétiquement leur Smartphone. Les politiques s’agitent dans tous les sens à coup de déclarations et de tweets. Par correction, ayons bien sûr une pensée pour les familles des victimes qui n’ont rien demandé.

    Dans les jours qui viennent, on va nous ressortir les experts en terrorisme nous expliquant que la menace est permanente et que les forces de l’ordre ont fait preuve d’un grand professionnalisme. D’autres justifieront ces actes en ressortant la jeunesse difficile de ces pauvres types livrés à eux-mêmes et que la société a rejetés. On interrogera la vieille du coin qui nous dira qu’Ahmed ou Kader étaient des gens biens, tout à fait intégrés et serviables. Hollande prendra un ton grave, Valls un ton martial, Cazeneuve un ton technocrate pour nous expliquer que toutes les mesures ont été prises pour assurer la sécurité des Français, que des plans rouge, jaune, violet ou indigo ont été activés. On va réunir des conseils de guerre en cascade et convoquer les ministres à l’Elysée pour donner l’impression que tout est sous contrôle. On va déployer policiers et militaires à tous les coins de rues.

    « Hollande, l’ami de l’Arabie Saoudite et du Qatar, va reprendre de l’altitude dans les sondages. Il sait tellement bien surfer sur le sang. »

    Puis viendra le temps des commémorations, des marches blanches, des discours creux et de l’émotion. Ah l’émotion ! Le point névralgique qui permet de neutraliser toute réflexion, de tuer tout débat, de soumettre tout dissident. Vous allez les voir défiler en boucle ces images de visages fermés, en larmes, de citoyens bras dessus, bras dessous. On nous serinera le pas d’amalgame. On nous rappellera les valeurs de la république. Il faudra afficher « Je suis Bataclan » ou « Je suis Stade de France ». On sera prié de jouer l’unité nationale. Tous ceux qui penseront différemment seront insultés et voués aux gémonies. Hollande, l’ami de l’Arabie Saoudite et du Qatar, va reprendre de l’altitude dans les sondages. Il sait tellement bien surfer sur le sang.

    Quand les esprits se seront calmés et que d’autres sujets d’actualité auront pris le relais, le ministère de l’Intérieur confessera discrètement qu’il s’agissait d’individus fichés. Celui de la Justice avouera que certains sortaient de prison. Mais Valls voudra reprendre l’avantage et annoncera une énième loi antiterroriste… C’est-à-dire ? Une loi pour remettre l’ordre dans les banlieues et envoyer l’armée affronter le trafic d’armes ? Une loi pour contrôler définitivement les frontières ? Une loi pour renvoyer les illégaux chez eux ? Une loi pour autoriser les citoyens à s’armer et leur donner une chance de se défendre face aux islamistes ? Non, vous n’y pensez pas. Ce sera une loi pour surveiller et restreindre un peu plus les libertés des honnêtes gens. Bref, une loi inutile contre nos adversaires, comme d’habitude.

    « Après avoir séché ses larmes, une majorité de citoyens va continuer de refuser la réalité par lâcheté. La société multiculturelle ? C’est bien. L’immigration ? C’est sympa. L’islamisation ? C’est une vue de l’esprit. »

    Puis, le plus important sans doute, après avoir séché ses larmes, une majorité de citoyens va continuer de refuser la réalité par lâcheté. La société multiculturelle ? C’est bien. L’immigration ? C’est sympa. L’islamisation ? C’est une vue de l’esprit. Non, ces attentats, c’est la faute à pas de chance ma pauvre Lucette… On était un vendredi 13 je vous rappelle. Puis avec l’extrême droite qui souffle sur les braises, ça ne peut pas s’arranger.

    Bizarrement, je ne croirai pas à tout ce cirque. Je continuerai d’être un affreux fasciste qui considère l’arrêt de l’immigration comme une priorité vitale et qui supplie nos gouvernants d’admettre que nous sommes en guerre avec l’islam. Bizarrement, comme rien de tout cela ne sera envisagé, je m’attends à d’autres événements du genre. Et si le prochain attentat était un 11 septembre à la française ?

    Paula Corbulon

  • Les assassins sont parmi nous…

    Paris a connu sa nuit la plus sanglante, la plus meurtrière depuis la Deuxième Guerre mondiale. Une nuit de massacre, de sang et de mort.
    Lorsque les quatre tueurs ont fait irruption dans la salle de concert du Bataclan, un témoin, un survivant, rapporte qu’ils ont crié « Allahou akbar ! ». L’un d’entre eux a prononcé quelques phrases où il était question de la Syrie. Puis ils ont ouvert le feu. Ils ont tiré aveuglément sur la foule des spectateurs. Ils ont tiré dans le tas. Au nom de Dieu. De leur Dieu. Le Dieu du carnage.
    Ça devait arriver. On le savait. On ne savait ni où ni quand ni comment. On ne connaissait ni le lieu ni le jour ni l’heure, mais on le savait. C’est arrivé. Paris a connu sa nuit la plus sanglante, la plus meurtrière depuis la Deuxième Guerre mondiale. Une nuit de massacre, de sang et de mort.

    Lire la suite

  • « Les messages de mise en alerte Guépard des unités de réserve arrivent en ce moment sur les boîtes mail »

    Message d’un lecteur de Contre-Info.com :« Pour info, les messages de mise en alerte guépard des unités de réserve arrivent en ce moment sur les boîtes mail de certains réservistes ».

    Depuis le 1er juillet 2011, l’armée de Terre dispose de 800 réservistes d’alerte en cas de crise sur le territoire national : c’est le Guépard réserve. Capables de s’engager dans un délai de 48h, ces militaires sont en mesure de remplir des missions de sécurité générale ou de sécurité civile, en complément du dispositif des unités permanentes de l’armée de Terre.

    11 brigades contribuent à la mise en œuvre de ce dispositif et fournissent chacune une unité de 70 réservistes environ. Le renfort est basé sur le principe territorial : en fonction de la localisation de la crise, la brigade la plus proche sera sollicitée pour fournir les premiers renforts.

    http://www.contre-info.com/

  • GÉNÉRAL VINCENT DESPORTES : « DANS NOS ARMÉES, UN AVION SUR DEUX NE PEUT PAS DÉCOLLER, UN NAVIRE SUR DEUX NE PEUT PRENDRE LA MER, ET UN CHAR SUR DEUX NE PEUT PLUS ROULER »

    Sur son site internet, FranceTVinfos publie un entretien avec le général Vincent Desportes bien connu pour son franc-parler. L’interview fait suite à la publication du livre La Dernière Bataille de France (chez Gallimard) dans lequel le général Desportes fait s’envoler les illusions.  « Les Français croient être protégés, ils ne le sont plus…« 

    En voici quelques extraits :

    « Que ce soit sur mer, à terre ou dans le ciel, toutes nos armées sont en train de s’user. Je dirais même que la corde est sur le point de casser. »

    « Au Mali, on peut rappeler que, pour l’opération Serval [2013-2014], les véhicules avaient deux fois l’âge de leurs conducteurs. Nos avions Rafale étaient ravitaillés par des avions qui avaient plus d’un demi-siècle, etc.

    A côté de l’armée ultra-moderne, qui existe, on a une autre grande partie que je qualifierais de vintage. Elle possède des équipements « de collection ». Et le budget actuel ne permet pas suffisamment d’approvisionner le flux nécessaire des pièces de rechange. De sorte que, dans nos armées, un avion sur deux ne peut pas décoller, un navire sur deux ne peut prendre la mer, et un char sur deux ne peut plus rouler. Dans certains cas, c’est même pire, comme pour les hélicoptères Tigre, par exemple : quatre appareils sur cinq ne peuvent pas prendre l’air. »

    « Les deux dernières lois de programmation militaire ont porté des coups terribles aux armées. Celle de 2008-2013, votée sous la présidence Sarkozy, a enlevé 25% des capacités opérationnelles françaises. Celle de 2014-2019, votée sous la présidence Hollande, a fait de même. Ces deux lois ont prévu une réduction de 80 000 postes dans nos effectifs entre 2008 et 2019, ce qui est le plus grand plan social subi par les administrations. Or, je le répète, cela se passe à un moment où les opérations se multiplient et deviennent de plus en plus complexes. »

    « Le problème fondamental de notre défense est que ce n’est plus une question citoyenne. Le pouvoir politique peut, quelle que soit sa couleur, faire des coupes sombres dans le budget des armées sans perdre une seule voix aux élections.

    Tant que les politiques pourront ainsi ne pas être comptables de la défense, cela continuera. Car l’institution militaire ne peut pas s’exprimer. Donc on lui prend ses moyens car on sait que personne ne pourra prendre la parole pour le déplorer en défilant dans les rues, par exemple. »

    « (…) j’exprime ce que pensent 99% des militaires. Pour le reste, quelques « supplétifs » sont montés au créneau, mais je constate qu’aucune autorité n’a prétendu que je racontais n’importe quoi. Car ce que je dis est vrai. »

    Source : http://www.medias-presse.info/

    http://pdf31.hautetfort.com/

  • MASSACRE EN PLEIN PARIS : CE N’EST QU’UN TOUT DÉBUT

    fumier

    L’immense avantage d’accepter la pouillerie du monde entier sur notre territoire n’aura pas tardé à se révéler au grand jour. En préambule, ne craignons pas d’affirmer que la classe politique, droite et gauche confondues, porte l’entière responsabilité du drame survenu à Paris ce soir et pour lequel on décompte déjà plus de 60 morts à cet instant précis (23h30). Notons que nous sommes passés de 18 morts, puis 30 à au moins 40 en moins d’une heure puis à 60 (23h45), sans parler des blessés dont certains dans un état grave. Le bilan risque de s’alourdir encore dans le courant de la soirée. 

    Plusieurs fusillades ont donc éclaté ce soir à différents endroits de la capitale et des explosions dues à des attentats suicides auraient aussi fait un certain nombre de victimes aux abords du Stade de France. Une prise d’otages est en cours au Bataclan sans qu’on sache très bien combien de personnes sont ainsi retenues. Il y aurait eu sept attaques simultanées et par conséquent concertées : le Bataclan, République, Les Halles, Trocadéro, Stade de France, Belleville, Paris 10è, Paris 11è.

    Alors que Valls éructe contre le Front national et en perd les pédales, au point de proposer des listes communes UMPS (LRPS maintenant) avec pour seule obsession de « faire barrage au Front national », ne ferait-il pas mieux de faire barrage au terrorisme, à la submersion migratoire qui en est la cause, au chômage et à l’inexorable montée de la pauvreté et de la précarité ?

    Les Français doivent maintenant se préparer à reprendre en main leur destin, au prix de grandes souffrances et de grands sacrifices mais que jamais aucun ne vienne dire « nous ne savions pas ». Ils doivent maintenant s’organiser et se préparer à assurer leur défense.

    Espérons qu’il n’y aura pas, dans les jours à venir, de marche blanche et autres grandes déclarations sur les valeurs républicaines, le « pas d’amalgame » et autres « Je suis Charlie. Le retour ». Cela ajouterait l’odieux à l’horreur. La folle immigration et la politique de soumission à Washington et à sa folie belliciste aboutissent aux résultats que de nombreux patriotes annoncent et prédisent depuis des décennies malgré la hargne de la classe politique gamellarde, essentiellement soucieuse de se partager l’assiette au beurre. Même l’obscurantiste Arabie Saoudite dont la seule religion autorisée est pourtant l’islam, se garde bien d’accueillir ces fameux « migrants » qui ne sont rien d’autre que des immigrés illégaux. Elle refuse énergiquement d’accueillir des réfugiés en provenance des pays en état de guerre civile et surtout pas venant de Syrie. Tout juste propose-t-elle benoîtement de financer 200 mosquées en Allemagne, à coups de pétro-dollars, ce qui comporte infiniment moins d’inconvénients.

    La seule attitude digne du gouvernement consiste à démissionner pour laisser place à un gouvernement de salut public.

    Source : Synthèse Nationale  Arnaud Raffard de Brienne

    http://www.lefanaldubarcares.com/?p=8881#more-8881

  • Les partisans de l’EI en France se régalent