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insécurité - Page 811

  • Attentat de la Goutte d’Or, l’État s’enferre dans le déni

    8520_Une.jpgAlors que, vendredi matin, l’enquête sur l’attaque du commissariat de la Goutte d’Or à Paris, perpétrée la veille par un individu de type nord-africain, s’orientait de plus en plus vers la piste islamiste, le gouvernement, Christiane Taubira en tête, s’enferrait dans le déni et continuait à évoquer l’hypothèse du « déséquilibré ».
    Au cri d’« Allah akbar »

    Pourtant, rapportaient la veille le procureur de la République François Molins ainsi que plusieurs témoins, c’est bien au cri d’« Allah akbar » que cet homme avait attaqué jeudi matin, avec un hachoir, les policiers en faction devant le commissariat, avant d’être tué par les tirs de riposte de ces derniers. Sur son cadavre, les enquêteurs ont notamment découvert une fausse ceinture d’explosifs et un téléphone portable, mais aussi un drapeau de l’EI, ainsi qu’une lettre en arabe dans laquelle l’agresseur faisait allégeance à Al-Baghdadi, le leader de Daech, et déclarait vouloir « venger les morts de Syrie ».
    En début de soirée, certains médias l’ont identifié comme Sallah Ali, un individu déjà connu des services de police pour une affaire de vol en réunion commis dans le Var en 2013. Ses empreintes digitales seraient en effet les mêmes que celles de cet homme qui à l’époque avait déclaré aux gendarmes chargés de l’enquête s’appeler ainsi et être né en 1995 au Maroc. Cependant, avertissait vendredi matin François Molins, « ce n’est pas du tout certain » que l’identité déclarée par l’assaillant « soit réelle ».

    Un « déséquilibré » comme Nzohabonayo ?

    Une agression au cri d’« Akbar », un drapeau de l’EI, une revendication en langue arabe… Des éléments parlants, mais qui n’ont cependant pas empêché le ministre de la Justice Christiane Taubira de déclarer sur Itélé que « ce qui apparaît très clairement de ce qui est connu de cette personne, [c’est qu’elle] n’a aucun lien avec la radicalisation violente » et que « cela peut être des signes de déséquilibre ». Un peu comme Bertrand Nzohabonayo, ce « déséquilibré » converti à l’islam qui, en décembre 2014, était entré dans le commissariat de Joué-lès-Tours, en Indre-et-Loire, et avait blessé à l’arme blanche trois policiers en criant lui aussi « Allah akbar ». Ou encore cet automobiliste, amateur de sites djihadistes, qui, le 1er janvier, a foncé sur des militaires en faction devant la mosquée de Valence…

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/196762/attentat-goutte-dor-letat-senferre-deni/

  • Attentat avorté dans le XVIIIe : un an après « Charlie », ils osent encore nous faire le coup du déséquilibré

    Attentat déjoué hier dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Malgré l’évidence, Taubira affirme qu’il n’y a aucun lien avec la radicalisation et que tout fait penser au déséquilibré.

    Ça devient lassant, à force, d’être pris pour des idiots.
    Hier, au jour et pratiquement à l’heure de l’attentat contre Charlie Hebdo, un homme se jette sur des policiers en faction devant le commissariat de la Goutte d’Or, armé d’un hachoir et criant « Allah Akbar ». Le fonctionnaire dégaine et tire, tuant l’assaillant. Plus tard dans la journée, le parquet annonce qu’un « téléphone portable et un papier sur lequel figurent un drapeau de Daesh et une revendication manuscrite non équivoque en langue arabe » ont été retrouvés sur l’homme neutralisé par les policiers. Le document fait en effet état d’une vengeance pour les morts en Syrie et le terroriste prête allégeance à Al-Baghdadi, le leader de l’État islamique. L’homme portait sur lui une ceinture d’explosif factice.
    Une enquête en flagrance est ouverte pour « tentative d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste », sous l’autorité de la section anti-terroriste du parquet de Paris. Elle révèle rapidement que l’homme, un marocain d’une vingtaine d’années connu de la police pour vol, disposait d’un téléphone portable avec une carte SIM allemande. Arrêté il y a deux ans pour vol, il avait fourni une fausse identité.

    Ce qui apparaît très clairement de ce qui est connu de cette personne (c’est qu’elle) n’a aucun lien avec la radicalisation violente, aucun […] Une ceinture d’explosif factice, ces cris, cette allégeance dans la poche, ce sont des signes qui peuvent le raccorder à un réseau, mais en même temps cela peut être des signes de déséquilibre. L’enquête fera la clarté de tout cela.

    affirme pourtant Taubira. Et c’est là qu’on en a assez d’être pris pour des idiots. Qu’il faille être un peu « déséquilibré » pour se jeter sur des policiers arma d’un hachoir et d’une ceinture d’explosifs factice, certes. Il faut l’être aussi pour pénétrer dans une salle de spectacle et tuer une centaine de personnes à la Kalachnikov et au couteau.
    Mais d’affirmer tout de go qu’un type qui cherche à mourir en tentant de tuer des policiers à l’arme blanche en hurlant « Allah Akbar » n’a aucun lien avec la radicalisation islamique, même le pire des bobos islamophiles n’y croit plus.
    Pitié, Mme Taubira, à défaut de démissionner, taisez-vous.

    C.D.

     

    http://fr.novopress.info/

  • Agressions sexuelles à Salzburg (Autriche) comme à Cologne : des agressions planifiées ?

    Selon le Spiegel. Voici une carte des agressions sexuelles (pointez votre souris sur la carte...)

     A chaque fois, des dizaines de jeunes femmes sont venues demander de l'aide aux policiers après avoir été agressées d'abord verbalement, puis physiquement et sexuellement par des groupes de jeunes hommes d'Afrique du Nord et/ou des pays arabes qui, profitant de la foule, se sont mis à s'adonner à des attouchements sur les femmes. 

    Il y a une étonnante similitude entre ces faits :

    Capture d’écran 2016-01-08 à 07.29.34

    Et si qui s'était déroulé place Tahrir en Egypte, lors du fameux printemps arabe en 2012 :

    Capture d’écran 2016-01-08 à 07.30.43

    Michel Janva

  • Terrorisme : le double jeu de Christiane Taubira

    La ministre de la Justice se dit opposée à la déchéance de nationalité. Mais elle va devoir endosser des réformes sécuritaires voulues par le gouvernement.
    Fragile caution de gauche de l'exécutif, Christiane Taubira semble plus seule que jamais. Après les attentats meurtriers de janvier, puis ceux de novembre, on l'attendait là où elle a toujours brillé : une vigie des libertés et du progressisme, un bouclier contre les démagogies. Depuis sa prise de fonctions, la ministre de la Justice n'a eu de cesse de vouloir « redonner du sens à la peine » et de faire sauter les verrous idéologiques qui enferment la matière pénale. Aussi, la voir aujourd'hui endosser au nom du gouvernement – alors qu'elle y est parfaitement opposée – une mesure comme la déchéance de nationalité laisse pantois.
    Jeudi sur i>Télé, la ministre de la Justice a ainsi tancé une mesure aussi inutile qu'inutilement blessante, à l'efficacité « absolument dérisoire ». Avant, aussitôt, de redire sa loyauté au président de la République et au gouvernement. Une dernière ruade avant de rentrer dans les rangs. François Hollande a jusque-là toujours toléré les libertés que sa ministre de la Justice prenait, au nom de ses convictions personnelles, avec la solidarité gouvernementale, jugeant qu'elle lui apportait les faveurs indispensables d'une partie de la gauche. Mais pour combien de temps encore ? Dans son édition datée du vendredi 8 janvier, Le Monde titrait ainsi : « Taubira assume le virage sécuritaire ». Cruel pour l'icône socialiste.
    « Très loyale »
    « Elle est surtout très loyale », la défend Jean-Pierre Sueur, vice-président PS de la commission des Lois du Sénat. « Tout cela est de la faute de Hollande, lance un autre parlementaire. Tout le monde lui avait dit : ne fais pas la déchéance de nationalité, ça va mettre un binz pas possible. Résultat, Taubira s'est fait piéger. » De nombreux élus militent aujourd'hui pour abandonner la déchéance, et se prononcent en faveur d'une peine d'indignité nationale, seule capable de rassembler la gauche. Cela consisterait par exemple, à l'occasion d'une condamnation, à priver une personne de ses papiers d'identité, de ses droits civiques, ou encore de son autorité parentale. « C'est le seul moyen de sortir de ce débat très politicien dans lequel on s'est engagés et de résoudre un problème insoluble : on ne peut pas faire d'apatrides », assure Jean-Pierre Sueur.
    Christiane Taubira n'a pas fini d'avaler des couleuvres. La déchéance de nationalité n'est rien comparé à ce qui l'attend. Dans les prochains mois, la garde des Sceaux va devoir assurer le service après-vente de textes ultra-sécuritaires, qui transposent en droit commun des mesures inspirées de l'état d'urgence, et destinées à durer dans le temps. Parmi elles, la possibilité pour les préfets d'assigner à résidence des personnes de retour de Syrie et de les soumettre à un tas d'obligations. « Un contrôle judiciaire sans juge », résume le journaliste Franck Johannès. Comprendre : des droits moins garantis. Le gouvernement promet que le texte évoluera dans les prochains jours et sera modifié via des amendements parlementaires. « On n'est pas encore sous Pol Pot, sourit le député PS Dominique Raimbourg. Mais on devra nous laisser du temps à l'Assemblée pour examiner tout cela. »
    Un pot-pourri de procédure pénale
    Pour pouvoir agir rapidement, le gouvernement se sert d'un texte sur la simplification de la procédure pénale, que Christiane Taubira devait défendre devant le Parlement début février. Le gouvernement l'a largement raboté, pour y ajouter des mesures répressives, issues de deux autres projets de loi : l'un soutenu par Michel Sapin sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme ; l'autre, en cours d'élaboration, sur le renforcement des pouvoirs des préfets, de la police et du parquet. Toutes ces mesures vont accoucher d'une sorte de "pot-pourri de procédure pénale", sans aucune cohérence, qui devrait être distribué aux parlementaires à la mi-février. « Nous devons faire attention, prévient Jean-Pierre Sueur. Nous aurions préféré avoir trois textes différents. Nous ne tenons pas à instaurer en France un état d'urgence permanent. Tout devra se faire sous le contrôle du juge. »
    Sous le feu des critiques, Christiane Taubira et Bernard Cazeneuve ont réagi dans une tribune commune publiée dans Le Monde et intitulée : « Non, le gouvernement ne procède pas à une mise à l'écart de la justice ». Il s'agit d'une « contrevérité », affirment les deux ministres, « une offense aux convictions qui n'ont cessé de dicter nos choix dans une période trouble ». Le projet du gouvernement conduit pourtant bel et bien à accroître les pouvoirs des préfets. Mais également ceux des procureurs, qui pourront par exemple avoir recours à des techniques d'espionnage poussées, des prérogatives jusque-là réservées aux juges d'instruction. « Avant d'accroître le pouvoir des procureurs, encore faut-il les rendre indépendants vis-à-vis du pouvoir politique. Il faut enfin mener la réforme constitutionnelle sur l'indépendance du parquet ! » lance le respecté Jean-Pierre Sueur. Une promesse du candidat Hollande que l'on avait presque oubliée. À force d'avaler des couleuvres, Christiane Taubira voit ressurgir les vieux serpents de mer.

    Marc Leplongeon

    Le Point.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVkkukFlkauxzyOGI.shtml

  • La répression disproportionnée contre la LMPT est bien plus qu’un simple accident de parcours

    Le défenseur des droits a épinglé le Ministère de l’Intérieur pour son usage disproportionné de la force contre certains militants de la Manif pour tous en 2013, avec notamment 40 mères de familles encagées pendant 2h alors qu’elles manifestaient pacifiquement sur le Champ-de-Mars. Ludovine de la Rochère déclare à Atlantico

    "La réaction du Gouvernement a été tout à fait disproportionnée et absolument contraire à un certain nombre de libertés fondamentales, et cette propension n’a fait qu’augmenter avec le temps.

    Ni le Président de la République, ni le Gouvernement ne souhaitaient débattre et ouvrir un dialogue. Quand François Hollande a reçu la porte-parole de la Manif pour Tous en janvier 2013, il disait trois jours avant « Je les reçois, mais je ne changerai rien au projet », ce qui est quand même un refus explicit de dialogue et un manque de respect total de la démocratie. Nous avons donc dû intégrer dans nos revendications et nos slogans l’appel aux autorités à respecter la démocratie. Au départ on demandait des Etats généraux et un référendum. Non seulement le dialogue a été refusé, mais il y a eu un vrai déni de démocratie face au mouvement de la Manif Pour Tous. Cela a été ressenti très fortement par nos militants. Un autre élément majeur, c’est cette pétition de 700 000 signataires collectée en trois semaines qui a été piétinée et déclarée non recevable. Cela a introduit de grandes difficultés pour nous en termes de manifestations, de liberté d’expression et de circulation de nos militants.

    Sur le côté répressif, il y a beaucoup à dire. Un grand nombre d’actions en justice sont en cours, et il y a déjà eu en juillet 2013 un rappel à l’ordre de la France sur cette question-là de la part du Conseil de l’Europe. De plus, le défenseur des droits a déjà par deux fois attesté l’usage disproportionné de la force publique. Dans tous nos évènements, du début de la manifestation jusqu’à la dispersion finale, il n’y a pas eu sur le parcours le moindre problème, pas la moindre poubelle renversée. Même les services de nettoyage nous ont appelés pour nous dire qu’ils trouvaient la voie publique bien plus propre que d’habitude dans le cadre d’une manifestation. Il y a eu en effet des débordements, mais après les manifestations. Le Ministre de l’Intérieur de l’époque, Manuel Valls, a agi de deux manières. Il n’a cessé de faire un amalgame volontaire entre les débordements extérieurs et ce qu’il se passait à l’intérieur, et n’a cessé d’utiliser le vocabulaire de la violence pour pointer du doigt un extrémisme supposé du mouvement. Quand on fait le parallèle avec les dégâts sur le Trocadéro suite à un événement du PSG, la différence est énormissime. Néanmoins, à chaque manifestation, Manuel Valls prétendait que c’était dangereux, que les familles devaient venir sans leurs enfants, etc. Il voulait démobiliser et faire croire à un extrémisme qui n’a jamais existé. Pour faire peur aux sympathisants, la pression n’a cessé d’augmenter. En mai-juin 2013, il y a eu environ 1000 interpellations à Paris, sous prétexte de contrôles d’identités alors que dans 99% des cas, les militants avaient leurs papiers d’identité. Il n’y avait aucune raison de les emmener passer 12 heures ou 20 heures au poste. Par ailleurs, les gens retenus pendant des heures étaient libérés sans le moindre document officiel attestant de ce qui était arrivé. Il n’y a jamais eu de condamnation car il n’y avait tout simplement rien à leur reprocher.

    Néanmoins, la pression ne s’est pas relâchée, ils sont allés jusqu’à mettre en prison un jeune qui a été libéré en appel parce qu’il n’y avait rien à reprocher à ce jeune. Je pense qu’il y a eu une volonté sincère de faire croire à la violence et de faire peur au public. Soit une utilisation très politique des possibilités qu’a un Etat d’utiliser la force publique. Un autre cas très emblématique : la question du port du sweat.Celui qui portait le sweat de la Manif Pour Tous était susceptible de se faire interpeller et d’être emmené au poste sans la moindre raison. Porter un simple t-shirt rose a conduit à des interpellations. Il y a donc eu un non-respect des libertés fondamentales que nous avons sans cesse dénoncé.

    Enfin, nous avons eu de grandes difficultés à pouvoir organiser des manifestations, avec un nombre stupéfiant d’interdictions. Or, la manifestation n’est pas soumise à un régime de demande d’autorisation, mais à un principe de déclaration. Le pouvoir a clairement usé et abusé des armes à sa disposition pour empêcher au maximum l’expression des opposants à son projet.

    Philippe Bilger ajoute : 

    "Je n’ai participé moi-même à aucune manifestation, l’opinion que je vais formuler est donc celle d’un citoyen informé médiatiquement. A partir de là, il est évident que la Manif pour Tous a été mal traitée lors des manifestations. C’est comme si, à l’égard de ces manifestants qui avaient le droit de protester contre le mariage pour tous qui n’était pas encore voté, l’Etat avait voulu faire preuve d’une autorité, d’une force et d’une rigueur qu’il était incapable de mettre en œuvre dans d’autres circonstances. Autrement dit, des manifestants déterminés, convaincus mais pacifiques lui permettaient d’asseoir plus aisément une autorité qu’avec des brutes ou des voyous. C’est très clair. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Suicides dans la police nationale : quel bilan tirer des mesures annoncées ?

    Il est plus que temps de se pencher sérieusement sur le recrutement et la formation des cadres de la police nationale en France, afin que cesse l'hécatombe…
    Il y a un an, Patricia Cordier nous quittait, victime d’une longue maladie.
    Son fils, David, gardien de la paix, s’était suicidé à Dieppe en 2008. Patricia Cordier menait depuis un combat pour que des mesures fortes soient prises au sein de la police nationale, institution au sein de laquelle une moyenne de près de cinquante fonctionnaires, tous grades confondus, décident de mettre fin à leurs jours (478 policiers se sont donné la mort entre 2004 et 2014, dont 55 pour la seule année 2014).
    Reçue au ministère de l’Intérieur en novembre 2014, après avoir rassemblé plus de 100.000 signatures sur sa pétition en ligne, Patricia Cordier avait reçu l’assurance d’une meilleure prise en compte de ce phénomène.
    Ainsi, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait annoncé début 2015 la mise en place d’un plan d’action, qui s’est concrétisé par le renforcement de la prévention des risques psychosociaux (RPS) existant depuis 2010, chaque préfecture devant piloter des réunions regroupant une pluralité d’acteurs : service social, médecins de prévention, psychologues…

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  • Peur de l'amalgame : les autorités allemandes ont voulu que les agressions soient connues le plus tard possible

    Jean-Louis Thiériot est avocat, spécialiste du droit franco-allemand, et historien, déclare au Figarovox à propos des agressions sexuelles en Allemagne :

    "Il y a eu une volonté délibérée des autorités pour que les agressions soient connues le plus tardivement possible. Des excuses ont aujourd'hui été données par certains médias allemands pour cette raison. Il y existe également une auto-censure autour d'un sujet aussi sensible. Par peur des amalgames, certaines choses n'ont pas été dites."

    La presse allemande parle désormais de plus de 167 plaintes :

    Image

    Michel Janva

  • Allemagne : les médias officiels et les autorités ne peuvent plus cacher l’ampleur des agressions sexuelles commises par les immigrés

    Source : Daily Mail

    Au journal de 19 h lundi dernier, la chaîne publique ZDF a présenté ses excuses pour avoir totalement passé sous silence les dizaines d’agressions commises sur des Allemandes par des immigrants illégaux rassemblés en meutes à Cologne, Stuttgart et Hambourg lors du réveillon du Nouvel An.
    Il s’agit pour la chaîne d’une « négligence », mais connaissant sa ligne rédactionnelle ouvertement pro-immigration tous les doutes sont permis.
    D’autres journaux comme le Spiegel avaient déployé une grande ingéniosité rhétorique pour éviter de mentionner les origines ethniques des agresseurs, en parlant de « non-blancs » ou de « jeunes d’apparence étrangère ».
    Mais les témoignages des victimes ont déferlé sur les réseaux sociaux et il était impossible de cacher plus longtemps la réalité au public.
    Une jeune victime de 18 ans est même apparue à visage découvert sur une chaîne de télévision privée, N-TV, pour raconter son calvaire :

    Vers 23 h, nous étions à la gare principale pour voir le feu d’artifice, et c’est alors que nous avons d’abord remarqué tous ces hommes qui se trouvaient autour de nous.
    Nous avons réussi à entrer dans la cathédrale et je voulais passer devant le Musée Ludwig pour rejoindre tout le monde et regarder le feu d’artifice au bord de la rivière, mais tout à coup nous nous sommes retrouvées entourées par un groupe de 20 à 30 hommes. Ils étaient agressifs, et nous nous sommes serrées entre nous pour évite qu’une d’entre nous soit isolée au milieu de cette meute. Ils nous ont touchés partout et nous avons essayé de nous enfuir aussi rapidement que possible.
    Dans notre fuite avec tous ces attouchements ces hommes en ont profité pour voler des objets dans leurs poches et nos sacs comme des portables et des portes-monnaies.

    Elle mentionne aussi des hommes qui tiraient des fusées sur la foule près de la gare.

    118 femmes ont pour l’instant déposé des plaintes pour violences et vols dans 3 villes selon la police qui a clairement indiqué que 2000 agresseurs d’origine ‘arabe ou nord-africaine’ étaient impliqués dans ces attaques.
    Hier soir une manifestation de 300 femmes s’est tenue à Cologne pour protester contre ces violences sexistes et l’inaction des autorités.
    Le conseil municipal de la ville a enfin réagi et admit qu’il y avait maintenant une zone de ‘non-droit’ le soir et la nuit en plein centre de la ville, spécialement pour les femmes, mais qu’il ne fallait surtout pas instrumentaliser ces événements et que ces zones avaient toujours été propices à des actes de délinquance.
    De son côté la maire de Cologne Henriette Rekeryor, très active dans l’accueil de nombreux ‘réfugiés’ a suggéré que les femmes doivent être ‘mieux préparées’ pour ce genre d’incidents et que la ville allait publier des informations concernant l’attitude à avoir en cas de problème.
    Cette réaction a provoqué l’indignation d’une partie de la population qui critique aussi le silence d’Angela Merkel sur ces événements.
    Un autre journal national, le Bild, a publié le témoignage de jeunes écolières agressées en pleine foule par une horde de Nord-Africains qui les avaient entourées jusqu’à ce que leurs cris ameutent des Allemands alentour.
    En fait les autorités et les politiciens pro-immigrations craignent que l’immense fête du carnaval de Cologne qui doit avoir lieu le mois prochain soit le théâtre de débordements de masse de la part des milliers d’immigrants arrivés récemment et retourne l’opinion contre une politique pro-immigration soutenue par les partis au pouvoir.

    http://fr.novopress.info/196696/allemagne-les-medias-officiels-et-les-autorites-ne-peuvent-plus-cacher-lampleur-des-agressions-sexuelles-commises-par-les-immigres-illegaux/#more-196696

  • Paris, Cologne, Hambourg, Stuttgart : villes d’entraînement pour le djihad en Europe ?

    Wolfgang Albers, le président de la police, déclare : « Nous sommes entrés dans une nouvelle dimension du crime. »
    2015 fut une année mortelle à mettre sur le compte du djihad à Paris : 145 morts. En 2016, ce sont des villes allemandes qui sont prises d’assaut et transformées en terrains de test pour ce même djihad. Des dizaines de femmes agressées sexuellement, à Cologne, Hambourg, Stuttgart dans la nuit du Nouvel An. Il s’agit de tester les capacités de réplique des autorités de ces deux pays.
    Un millier d’hommes se sont réunis en meute, aux pieds de l’imposante cathédrale de Cologne, pour harceler sexuellement des femmes de passage, seules ou accompagnées, violer, voler, cambrioler, casser, dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Selon le Kölner Stadt-Anzeiger, il s’agit d’hommes de 15 à 35 ans d’origine arabe. La police a procédé à des dizaines d’arrestations. Certains venus d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie auraient fait le voyage exprès, annonce l’ARD, tout en ajoutant qu’à Stuttgart, aussi, des faits similaires se sont déroulés.

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  • L'Allemagne découvre les joies du vivre-ensemble

    Et les voeux sous-titrés en arabe d'Angela Merkel n'y auront pas changé grand chose.

    MA la gare centrale de Cologne, durant la nuit de la Saint-Sylvestre, un millier d'individus se sont rassemblés par groupe de vingt à quarante, des hommes «d'origines arabes ou nord-africaines», et ont cerné et agressé des femmesmêlant vol à la tire et attouchements. Au moins un viol a été signalé.

    Cela rappelle les viols sur la place Tahrir en Egypte, durant le "printemps arabe".

    Mardi, le nombre de plaintes déposées s'accumulait : 60 en début de journée, 90 à midi. La chancelière Angela Merkel a exprimé sa «révolte» face à ces «agressions scandaleuses» et réclamé une «réponse forte». Le ministre de la Justice allemand, Heiko Maas, a ajouté :

    «Il s'agit d'une nouvelle forme de criminalité organisée». «Il va falloir qu'on réfléchisse, qu'on pense aux moyens à mettre en œuvre pour y faire face».

    Hier, nous parlions sur ce blog de terrorisme sexuel.

    D'autres faits similaires mais sans avoir la même ampleur ont été signalés à Hambourg et Stuttgart.

    Mais les idéologues du Padamalgam ne faiblissent pas. Heiko Maas a mis en garde contre «toute généralisation». Le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a ajouté que l'apparence des agresseurs

    «ne doit pas conduire à faire peser une suspicion générale sur les réfugiés qui, indépendamment de leur origine, viennent chercher une protection chez nous».

    Henriette Reker, maire de Cologne, a précisé :

    «Rien ne permet de penser pour l'instant que des demandeurs d'asile seraient impliqués».

    Quant à la police, le 1er janvier, faute de plaintes, elle avait conclu à «une nuit calme».

    Michel Janva