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insécurité - Page 836

  • 12 millions de réfugiés syriens

    Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, décrit la situation alarmante en Syrie :

    Chemin du Calvaire

    Il semble que la crise syrienne soit le drame humain le plus cruel depuis la deuxième guerre mondiale…Voici des chiffres dramatiques:

    • 4/5 des syriens vivent sous le seuil de pauvreté.
    • le nombre des réfugiés à l’intérieur et à l’extérieur de Syrie s’élève  à 12 millions.
    • 5,6 millions d’enfants ont été affectés par cette guerre dont trois millions sans école.
    • Plus de deux millions de logements démolis ou endommagés.
    • 6,2 millions de syriens auront du mal à se nourrir.
    • 300 000 blessés de guerre sont mortsdans les jours suivants  par manque de soins médicaux, l’exode des médecins et la pénurie de médicaments. Ce nombre dépasse le nombre des victimes ( 220 000 )
    • 91 églises et 1400 mosquées démolies.

    Ces chiffres sont  provisoires, car la guerre continue  et reste toujours sans issue. Sur le plan pastoral: baisse de la pratique religieuse jusqu’à 60% : 35 baptêmes en 2011..six en 2014. La peur, la violence et l’intolérance accélèrent l’exode même par voie clandestine, quitte à mourir noyés en quête d’un refuge quelconque loin de cet enfer.

    Chemin d’espérance

    Devant l’impasse et l’angoisse il fallait proposer un autre chemin…C’est ainsi que l’Eglise de Damas décide de passer à l’action en proposant deux chantiers:

    1) Au plan humanitaire:

    Mise en place de sept comités d’aide sociale qui couvrent l’ensemble des secteurs de  la ville et les proches banlieues. Ces équipes recensent les besoins et veillent sur la distribution des aides  à domicile dans la discrétion pour éviter les queues devant le bureau social et respecter l’anonymat des pauvres. Une belle initiative de solidarité menée par des pauvres  réfugiés qui veillent sur d’autres plus  pauvres. Deux équipes veillent sur le soutien scolaire et les malades chroniques et les personnes âgées…

    2) Au niveau ecclésial:

    Grâce à des prêtres héroïques, dans deux quartiers nous avons lancé l’aménagement d’un sous-sol et un appartement en lieux de culte. La cathédrale étant loin des fidèles, il fallait s’implanter à proximité des gens. Au moment où on détruit des églises et où on chasse les chrétiens, voici des chrétiens démunis  et en danger qui s’organisent pour construire deux petites chapelles.. Chacun donne ce qu’il peut ou offre son travail..D’autres prient un chapelet aux intentions de ces deux nouvelles églises…Un mouvement de joie et d’espérance envahissent les cœurs et les esprits. L’une des chapelles sera dédiée aux Martyrs de Damas. Il est vrai que ces chantiers n’avanceraient pas  beaucoup sans soutien financier de l’extérieur, mais le fait de réunir les fidèles autour de ces initiatives en ces jours douloureux, est en soi générateur d’Espérance Chrétienne et de Renouveau Spirituel.

    Devant la  guerre et la violence, Jésus nous dit  » Je suis la Porte » (Jn 10,9) et « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6)"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’art de la guerre au nouveau Moyen Age

    La mondialisation comme nouveau Moyen Age : 
     
    • L’allégeance stato-nationale unique fait place à une pluralité d’allégeances tribales (mafias, diasporas, gangs, etc.). 
    • Il y a dissociation des rapports de droit et des rapports de fait : des institutions ayant pignon sur rue se vident de leur substance, des organisations informelles montent en puissance. 
    • On assiste à un retour d’une forme de darwinisme politique (en raison de la diversité et de la pluralité des formes d’organisation qui émergent) : ceux qui survivent ne sont pas les plus forts, mais ceux qui s’adaptent. 
    Conséquence : on ne se bat plus pour défendre des institutions (État, armée),mais une civilisation (Kultur), une communauté, des valeurs – la substance remplace l’instance. 
     
    On se bat comme on produit les richesses : 
     
    • Non plus de manière industrielle, massive et centralisée mais, selon les nouveaux paradigmes de la société de l’information, de façon décentralisée, en réseaux. 
    • La loi des petits nombres remplace la loi des grands nombres : c’est le retour de l’initiative individuelle. 
    Conséquence : du point de vue de la conduite de la guerre, le système d’arme dominant n’est plus lié à la haute technologie ou à la puissance de feu : ce sont les idées qui dominent d’après le leitmotiv – créer la culture, donner les moyens, laisser faire le travail. 
     
    La théorie du chaos : 
     
    • La vue globale n’est pas donnée a priori. 
    • Avec la complexité du monde actuel, le schéma d’ensemble découle a posteriori de l’accumulation de phénomènes apparemment sans lien avec les autres. 
    • Dans ces circonstances, le seuil critique une fois atteint, une simple perturbation – à première vue anodine – peut provoquer un véritable « raz de marée » (effet papillon) : fragilité des sociétés (pauvreté, no future) + fragilité des infrastructures (panne générale, catastrophe naturelle) + fragilité de l’Etat (dette publique, déficit budgétaire) = rupture de l’ordre social (Katrina, émeutes diverses). 
    Conséquence : une réponse étatique et centralisée est contre-productive, seul un système décentralisé, bottom-up, redondant et autonome peut faire face. 
     
    L’affrontement des volontés : 
     
    • Aujourd’hui, cet équilibre change d’échelle : l’affrontement dialectique des volontés (cœur de la stratégie) n’a plus lieu entre États ni entre armées, mais entre les individus eux-mêmes (terroristes, gangs, bandes criminelles). 
    Conséquence : l’individu remplace l’État en matière de défense et de sécurité(d’où l’importance de ce qu’on appelle les forces morales : motivation, fraternité d’armes, slogan). 
     
    La destruction de l’intérieur : 
     
    • A la menace d’un anéantissement de l’extérieur (invasion, occupation militaire étrangère, etc.) succède dorénavant celle d’une destruction de l’intérieur (prise en main des populations par le crime organisé ou les narco-trafiquants, insécurité et émeutes dégénérant en une situation de chaos généralisé). 
    Conséquence : du point de vue tactique, le schéma de raisonnement n’est plus celui de la concentration – fixation – anéantissement (schéma classique de la bataille réglée), mais bel et bien celui de dilution – imbrication – destruction. 
     
    • Objectif (Zweck politique) : c’est la civilisation qui est visée plutôt que l’État (choc des cultures, djihad) 
    • But (Ziel militaire) : vider l’État de sa substance (clans, gangs et bandes remplacent le peuple et la nation) 
    • Ennemi : ce n’est plus un autre État, mais un adversaire structuré en groupes et réseaux open source 
    • L’individu remplace l’État en matière de défense et de sécurité 
    • Les forces morales dominent 

    Bernard Wicht, Europe Mad Max demain ? Retour à la defense citoyenne

    http://www.oragesdacier.info/

  • Panique au ministère de l’Intérieur

    C’est la panique au ministère de l’Intérieur et personne ne peut s’en réjouir car cela n’est pas rassurant du tout. Jusqu’à maintenant, les attentats terroristes islamistes portaient la marque de djihadistes ayant séjourné en Syrie, en Iraq, au Yémen ou en Afghanistan. Or, voilà que Yassin Salhi, l’auteur de l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier en Isère, fait voler en éclats un tabou. Oui, les salafistes présents sur notre sol et dont l’influence grandit dans les mosquées peuvent aussi passer au terrorisme par décapitation, type Daech. On les pensait radicalisés religieusement mais inoffensifs. On avait « oublié » qu’il s’agit d’un mouvement sunnite revendiquant un retour à l’islam des origines fondé essentiellement sur le Coran et la Sunna (charia). Et patatras, nous voilà dans la mouise. Il ne manque plus que la survenance d’un attentat dont l’auteur sera un « migrant » envoyé par Daech, inconnu des services de renseignement – événement fort probable – et la panoplie sera complète.

    Notre inquiétude est légitimement accrue par le manque total d’indignation collective, claire et forte des musulmans de France, genre manifestation du 11 janvier, concernant la décapitation de Saint-Quentin-Fallavier. Aucun communiqué, non plus, sur le site du CFCM. Même les Français semblent résignés et faire preuve d’une résilience coupable.

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  • Les gouvernants occidentaux ne feront rien pour sauver les chrétiens d’Orient

    Spécialiste de l’histoire des idéologies et des mentalités religieuses, directeur de recherche honoraire au CNRS, le médiéviste Jean Flori considère que comparer les croisades d’hier au djihad d’aujourd’hui n’a pas de sens. Extrait d'un entretien à La Vie :

    "La comparaison entre croisades d’hier et djihad d’aujourd’hui est-elle pertinente ?

    Non ! La seule comparaison valable à laquelle on peut procéder concerne les différences existant entre la formation de la croisade « chrétienne » et celle du djihad musulman pendant la même période (du VIIe au XIIe siècle). Dans le christianisme latin, la valorisation puis la sacralisation de la guerre ont eu lieu lentement et en totale contradiction avec le pacifisme radical de Jésus et des premiers chrétiens. Dans l’islam, en revanche, la guerre est naturelle dès l’origine, le Prophète étant à la fois chef d’État et chef de guerre. Cette comparaison révèle aussi des nuances importantes : le djihad avait pour but de « dilater » les territoires musulmans à partir des Lieux saints initiaux, à savoir La Mecque, Médine et Jérusalem. C’est une guerre de conquête. La croisade, elle, intervient au XIe siècle, alors que l’Occident chrétien est assiégé. C’est une entreprise de reconquête de Jérusalem, premier des Lieux saints de la chrétienté, à une époque où le pèlerinage a pris une dimension importante dans la spiritualité chrétienne latine.

    Le djihad est décrit par certains extrémistes comme une réponse, neuf cents ans plus tard, aux croisades. Cet argument est-il, selon vous, largement partagé par les musulmans d’Orient ?

    Les « extrémistes » qui font régner la terreur coupent la tête des juifs, des chrétiens ou des musulmans ne partageant pas leur « foi », ont une conception simpliste de la culture et de l’histoire. Pour eux, tout ce qui n’est pas islamique doit disparaître : monuments, écrits ou êtres vivants. Ils veulent ignorer que de nombreux peuples autochtones d’Orient étaient déjà chrétiens avant la conquête musulmane, a fortiori bien avant les croisades.La persécution exercée actuellement sur ceux-ci par les djihadistes ne fait qu’accélérer leur génocide sans que l’Occident intervienne ; il ne faudrait pas mécontenter nos « alliés » musulmans, à savoir les Turcs, auteurs du génocide des chrétiens arméniens, l’Arabie saoudite et le Qatar, proches des djihadistes, où sévit la charia et où la possession de la Bible est passible de mort

    [...] Dès la conquête des territoires chrétiens d’Orient par les armées musulmanes du VIIe siècle, ces populations ont subi des périodes de soumission protégée alternant avec des périodes de persécution et d’exclusion.La croisade leur a semblé une libération, mais ils ont vite déchanté. La précarité de leur situation a repris après l’échec des États croisés. Elle s’est accentuée avec la malencontreuse intervention militaire en Irak sous George W. Bush. Leur persécution n’a cessé de croître depuis. Les progrès des djihadistes accélèrent leur génocide sans émouvoir les États européens, qui cherchent à s’en laver les mains. L’Italie, débordée par les migrants fugitifs, ne reçoit même pas leur aide financière !

    À quoi tient, selon vous, cette « frilosité » des États européens à l’égard du sort réservé aux chrétiens d’Orient, et du djihadisme en général ?

    Les gouvernants occidentaux avouent tous qu’ils ne feront rien pour sauver les chrétiens d’Orient. Leur disparition programmée est déjà inscrite aux « profits et pertes ». On constate la même dérobade devant le péril djihadiste. Chaque État cherche à ne rien faire – c’est trop coûteux ! – et laisse les autres s’engager. En France, nos politiques de tous bords semblent ne pas avoir réalisé que les djihadistes gagnent du terrain et des adeptes ; ils ne menacent pas seulement les juifs et les chrétiens d’Orient, mais aussi ceux d’Occident, et même les musulmans « modérés », que d’ailleurs on entend trop peu condamner les exactions de leurs coreligionnaires."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Turquie va-t-elle intervenir en Syrie ?

    La rumeur d’une intervention turque en Syrie enfle, alors que les Kurdes progressent. Ankara redoute la création d’un état kurde au sud de sa frontière.

     

    « La Turquie ne permettrait jamais la formation d’un État (kurde) sur sa frontière sud » a déclaré Erdogan vendredi dernier, alors que les Kurdes syriens progressent au Nord de la Syrie. Crédits photo : HANDOUT/REUTERS

    Ira ? Ira pas ? Les rumeurs d’une intervention turque en Syrie vont bon train dans les médias turcs. « Allons-nous à la guerre avec la Syrie ? », titrait ainsi le quotidien pro-gouvernement Yeni Safak mardi. L’article, relayé sur le site de Courrier International, annonçait une invasion imminente de la Turquie au nord de la Syrie afin d’établir une zone tampon « de 100 km de long et d’une trentaine de kilomètres de profondeur sur le sol syrien, entre Öncüpinar et Karkamis ». « Quelque 18.000 soldats, appuyés par des chars et par l’armée de l’air, pourraient participer à cette intervention, précisait le journaliste. Nous n’allons pas faire la guerre, mais nous allons sécuriser notre frontière. »

    Le Premier ministre islamo-conservateur Ahmet Davutoglu s’est empressé de démentir. « Personne ne doit s’attendre à ce que la Turquie entre demain ou dans un avenir proche en Syrie. C’est de la spéculation », a a-t-il déclaré lors d’un entretien à la chaîne privée Kanal 7 jeudi soir.

    Pour Nicolas Hénin, auteur de Djihad Academy (Fayard) et spécialiste de l’Etat islamique, « cela ressemble fort à une campagne de préparation de l’opinion ». Une intervention turque sur le territoire syrien ne serait ni une surprise, ni une nouveauté, rappelle aussi le journaliste. En effet, en février 2015, un corps expéditionnaire de 500 hommes s’était introduit dans le Nord de la Syrie à 30 kilomètres à l’intérieur des terres pour évacuer un mausolée ottoman.

    « L’établissement de cette zone répondrait à un double objectif sécuritaire et humanitaire : établir une zone tampon militarisée avec le chaudron syrien, et permettre aux réfugiés qui affluent vers la frontière turque de trouver des zones de sûreté sur le territoire syrien », analyse Nicolas Hénin. Mais évidemment ce double objectif ne dit pas faire oublier un troisième, essentiel : la question kurde. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Turquie-va-t-elle-intervenir-en

  • Christianophobie : plus de 160 lieux chrétiens touchés au premier semestre

    ... en France.

    Michel Janva

  • La guerre de l’islamisme contre la France : jusqu’où ?

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
    Le Premier ministre Manuel Valls a évoqué à la suite de l’attentat islamiste en Isère l’existence d’une « guerre de civilisation ». Alors que l’on ne sait pas très bien s’il s’agit d’une guerre d’une civilisation supposée unique contre la barbarie, ou de notre civilisation contre une civilisation aux valeurs opposées, de nombreuses questions se posent sur les suites de cette guerre de l’islamisme contre la France.

    Le député européen du Front National Aymeric Chauprade va jusqu’à dire que le refus de nos dirigeants de regarder la réalité en face est comparable à l’aveuglement face à la montée du nazisme et du communisme à l’époque
    En effet, si les mots du Premier ministre sont forts, la stratégie adoptée reste floue. Il y a par exemple un contraste saisissant entre la réaction de la Tunisie, pays musulman, après l’attentat de Sousse, et celle de la France. Ainsi, comme le souligne Aymeric Chauprade, la Tunisie a immédiatement fait fermer près de 80 mosquées reconnues comme prêchant un islam incompatible avec la Constitution tunisienne. Or, un tel repérage a été fait en France, le ministère de l’Intérieur a recensé 89 mosquées salafistes et 41 sous influence grandissante. Mais à part Marine Le Pen, aucune personnalité politique n’a demandé leur fermeture.

    Aymeric Chauprade critique également le fait de considérer le terrorisme islamiste sous un angle uniquement judiciaire et social

    Le totalitarisme islamiste est bien une idéologie, qui se développe dans le contexte identitaire musulman. On ne peut réduire les actes terroristes commis par des personnes se revendiquant d’un certain islam à un simple désordre psychologique ou à l’expression d’une détresse sociale. Il est nécessaire pour lutter efficacement contre cette menace de lutter contre tout ennemi, intérieur ou extérieur, qui a choisi d’entrer en guerre contre la France au nom d’une idéologie ou d’une identité.

    Selon Alain Marsaud, député Les Républicains et ancien juge antiterroriste, il faut se préparer à ce que la « guerre totale » que nous livrent les terroristes islamistes dure longtemps
    La décapitation commise en Isère est selon lui un premier stade dans l’horreur islamiste, la prochaine pouvant être selon lui un attentat à la voiture piégée.

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