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insécurité - Page 837

  • La vidéo qui choque la Hongrie : un jeune « réfugié » menace d’égorger devant une équipe de télévision

    Voilà une vidéo qui fait le tour de la Hongrie mais que vous ne verrez pas au journal télévisé d’une chaîne française. Une équipe de télévision hongroise filme un centre d’accueil pour réfugiés mis dans un état épouvantable par les immigrés qui y transitent. Devant l’équipe de télévision, un jeune « réfugié » fait un geste menaçant : il mime un égorgement. C’est sa façon à lui de remercier l’Europe qui l’accueille…

    http://www.medias-presse.info/la-video-qui-choque-la-hongrie-un-jeune-refugie-menace-degorger-devant-une-equipe-de-television/38831

  • Ces femmes kurdes qui préfèrent le combat à l’exil

    Arin, Helly, Khazal, Rusen, elles, sont restées là-bas, pour le défendre, leur pays.

    Les journalistes l’on cherché partout, hier ! Qui ? Mais le Président, pardi ! Où avait-il disparu pour qu’il ne les ait même pas prévenus ?

    À Cergy-Pontoise, dans un centre d’hébergement, à tailler la bavette avec une dizaine de demandeurs d’asile – sur la centaine présents dans ce centre, venus de Syrie via l’Allemagne – et pour s’enquérir de « leur parcours depuis qu’ils ont fui leurs pays […] ». Mais, surtout, pour leur promettre que « tout allait être mis en œuvre pour que leur demande fasse l’objet d’une réponse sous quinze jours […] ». Français dans la misère, passez votre chemin.

    Et il n’était pas tout seul, François Hollande. Une sortie en catimini, mais en grande pompe tout de même, puisque l’accompagnaient Bernard Cazeneuve et l’OFPRA. L’Office français pour les réfugiés et apatrides, parlons-en ! Organisme d’État dont les fonctionnaires vont racoler en Allemagne pour inciter Syriens et autres migrants à demander l’asile chez nous : c’est le reportage diffusé par France 2, il y a quelques jours. C’est Macha Méril qui doit être contente ! « Vous avez vu comme ils sont beaux, tous ces jeunes gens, ces Syriens, ces Irakiens […] ; il n’y a rien de tel pour raviver la France ». Passons sur Macha…

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  • Zoom : Thibault de Montbrial - Face au terrorisme islamiste, l'heure n'est plus au déni

  • « Bloody Sunday »ou le modèle global de la contre-insurrection

    Finalement, 38 ans après les événements en cause, et après douze ans d'une enquête fleuve marquée par un coût exorbitant (230 millions d'euros), le rapport sur le « Bloody Sunday », ce dimanche sanglant du 30 janvier 1972 où la répression par l'armée britannique d'une manifestation catholique avait fait 14 morts à Londonderry en Irlande du Nord, a finalement été publié le 15 juin dernier. Et l'on dira avec raison, « un rapport de plus, qui sera vraisemblablement renvoyé aux calendes de l'histoire, comme un épisode de plus de l'histoire coloniale britannique ! ».

    Que retiendra l'opinion publique du fameux « Bloody Sunday », si ce n'est les « rusch » stridents de la chanson du bon vieux groupe humanitaro-pacifique de U2, ou bien les excuses solennelles de David Cameron á la chambre des communes qui avaient un goût de larmes de crocodiles très « british » dont on a peine á croire qu'elles sont sincères ?

    Comme si un simple rapport quelque peu banal dans la longue liste des exactions et génocides coloniaux de l'Empire britannique allait faire vaciller l'« establishment » londonien, qui traite avec cynisme ces quelques « tâches » de l'histoire britannique. C'est bien connu, lorsqu'on ne veut pas résoudre un problème, qu'il soit d'ordre politique, social ou économique, alors on crée une commission. C'est ce qui c'est passé avec les soi-disantes bavures militaires britanniques que l'on na pas pu cacher á l'opinion publique, qui entachèrent sérieusement l'image de marque « clean » des gouvernements anglais successifs depuis 1972.

    Alors on a créé une commision d'enquête avec un rapport copieux de milliers de pages, des juges « impartiaux », bien sûr, pour établir une soi-disante vérité judiciaire sur les faits en question. En fait ce qui est en jeu, ce n'est non pas, bien sûr, de rendre justice á la mémoire de victimes innocentes, au bien-fondé de la cause républicaine irlandaise, ou bien de rehausser le blason de la couronne britannique qui s'est toujours contre-foutu de la soi-disante opinion internationale offusquée par ses menées « impériales » de part le monde, mais bien de conforter la thése qu'il s'agissait d'une simple « bavure » de militaires un peu rapides sur la gachette, de surcroît parachutistes, et vraisemblablement barbouzes du MI5, pour mieux occulter le fait qu'il s'agissait d'une opération préméditée dans le cadre d'un opération britannique de contre-insurrection que les autorités britanniques ont expérimentée á cette époque sur l'Irlande du Nord, pour mieux l'appliquer et l'exporter á l'avenir dans le cadre des opérations militaires atlantistes de pacification dans les zones « insurgées » du tiers monde et au Moyen-Orient.

    L'Irlande du Nord : laboratoire de la lutte contre-insurrectionnelle

    Le conflit nord-irlandais que les autorités britanniques aiment á appeler « troubles », a été et restera un « terrain d'expérience » fécond de la répression anti-guérilla.

    En effet, le cadre de réflexion stratégique et les réponses politiques, militaires, sociales comme sécuritaires britanniques à la crise irlandaise opèrent d'une stratégie globale de guerre contre-subversive.

    L'un de ses maîtres d'œuvre de la théorétisation de cette stratégie contre-subversive est Frank Kitson (1), responsable militaire de Belfast et auteur de Opérations de faible intensité - subversion, insurrection et maintien de l'ordre (2). L'axe le plus visible de cette stratégie est la militarisation des opérations de maintien de l'ordre. L'armée obtient un rôle de police tandis que de nouvelles technologies et tactiques sont introduites : gaz CS, gaz CN, déplacement des populations, balle en caoutchouc, en plastique, saturation des ghettos, défoliant, fichage de la population, chars… A plusieurs reprises, les SAS, le MI5 et le MI6 tentent de déstabiliser les groupes armés des deux camps, dans une optique de stratégie de tension, en créant de fausses organisations, en jouant sur les dissidences au sein des mouvements républicains et loyalistes ou encore en empêchant des rapprochements entre ces deux tendances.

    Les autorités britanniques agissent en permanence de manière illégale à plusieurs niveaux dans leur lutte contre les républicains. Le gouvernement est souvent accusé d'avoir mis en place une politique du « tirez pour tuer » (« shoot-to-kill »). Les assassinats de civils comme de membres de partis politiques et de groupes paramilitaires se multiplient dès le début des années 1970. C'est encore un secret de polichinelle qu'ils sont le fait des services secrets ou des SAS ou encore de loyalistes ou de gangsters à leurs soldes, comme le révèle l'arrestation en 1973 de Kenneth Littlejohn. Dans le cadre de cette même stratégie de la tension, les Britanniques, tant au niveau du gouvernement que de l'armée et des services secrets, s'assurent de l'apparition de forces alternatives aux mouvements républicains légaux ou illégaux. Ils soutiennent ainsi la création du SDLP mais aussi de différents mouvements pour la paix, tel le Mouvement des femmes pour la paix ou encore des programmes sociaux comme la Northern Ireland Playground Association, destinée aux jeunes. Il s'agit de retirer aux républicains leur soutien populaire. Par ailleurs, le gouvernement britannique utilise la tactique anti-subversive de « criminalisation ». D'autre part, le statut de criminel de droit commun lui permet d'utiliser les services d'organisations internationales comme INTERPOL qui refusent de participer à la répression de mouvements politiques. Afin d'illustrer cette tactqiue de criminalistaion, il convinet de rappeler que Le 5 mai 1981, jour de la mort de Bobby Sands suite à une grève de la faim, Margaret Thatcher, alors Premier ministre du Royaume-Uni, déclare au Palais de Westminster : « Monsieur Sands était un criminel reconnu coupable », symptomatique de cette stratégie. Tout juste après le « Bloody Sunday » et la fuite des informations sur les circonstances et le nombre de manifestants irlandais civils executés par les parachutistes britanniques, les autorités britanniques mettent en place un rigoureux contrôle de l'information. En effet, sur ordre de l'armée, les médias de Grande-Bretagne limitent leurs sujets sur les troubles. Des membres du MI5 et du MI6 sont placés dans de nombreuses rédactions. Chaque jour à Belfast, un officier tient une conférence pour la presse internationale. L'Overseas Information Department, chargé de la propagande du Foreign Office et le MI6 se chargent après la mort de Bobby Sands de diffuser sa version des faits auprès de la presse étrangère et des députés européens ainsi que de limiter le succès dans les festivals du documentaireThe Patriot Game d'Arthur McCaig. Le Political Warfare Executive, rattachée au MI6, l'Information Policy, service secret de l'armée britannique, et l'Information Research Department du Foreign Office organisent des campagnes de propagande et d'intoxication tant en Irlande du Nord, qu’en Angleterre et dans le monde entier.

    Un autre aspect de la stratégie contre–insurrectionnelle expérimentale britannique est la collusion entre les groupes loyalistes et les forces de sécurité. Elle est dénoncée dès le début des années 1970 par les républicains. Cette coopération se fait à plusieurs niveaux, depuis l'armement d'émeutiers loyalistes par la RUC jusqu'à l'utilisation de membres de groupes paramilitaires dans des opérations illégales (dont des assassinats de membres de l’IRA comme de civils). L'armée, la police et le gouvernement britannique reconnaissent au fil des ans ces rapports, dévoilés par plusieurs organismes (Cory Collusion Inquiry, Lawyers Committee for Human Rights, Police Ombudsman for Northern Ireland) (3) .Des officiers du renseignement de la police de Belfast des unités spéciales de la RUC ont couverts des informateurs appartenant à la milice protestante UVF malgré leur implication dans au moins 10 meurtres et autant de tentatives, selon les conclusions d'une enquête officielle publiées lundi 22 janvier 2007. Le rapport de 162 pages est le résultat de 3 ans d'enquête. Il demande à la police de rouvrir des dizaines de dossiers datant des années 1990 et de poursuivre les anciens officiers impliqués dans la couverture des crimes de leurs informateurs. Le médiateur de la police a insisté sur la difficulté de son enquête. Ainsi, deux commissaires retraités ont refusé de témoigner. D'autres officiers ont répondu évasivement et de façon contradictoire, faisant parfois preuve de « mépris pour la loi ».

    La Contre-insurrection à Bagdad

    Les révélations du journaliste d’investigation Seymour Hersh (4), selon lesquelles le gouvernement israélien encourage le séparatisme kurde en Iraq, en Syrie et en Iran, s'inscrivent dans le cadre de la transposition de la stratégie britannique contre-insurrectionnelle au Moyen-Orient et en Mésopotamie (5). Il n’est pas surprenant que les Israéliens recourent á la tactique du « diviser pour régner », la pierre de touche de la politique d’un Empire britannique qui domina autrefois virtuellement tous les continents. Le parallèle entre Israël et l’Irlande ne paraît étrange que si l’on oublie que celle-ci a été le laboratoire du colonialisme britannique. Comme en Ulster, les colons israéliens dans les Territoires occupés ont des privilèges spéciaux qui les séparent des Palestiniens (et aussi des autres Israéliens). L'historien et journaliste Conn Hallinan (6) va plus loin en affirmant que l'Irlande du Nord est un modèle de conquête impériale transposable á l'Irak. La législation britannique ségrégationniste en Irlande tels que les Statuts de Kilkenny, en 1367, qui interdisaient le « bavardage » avec les autochtones, les lois pénales de 1692 qui déniaient aux catholiques tout droit civique rappellent les lois d’exception en Irak et en Afhanistan, qui ne sont que la partie visible d’une vaste stratégie d’expérimention contre-insurrectionnelle au Moyen-Orient. En effet, deux généraux américains qui se sont distingués en Irak, le général James N. Mattis du Marine Corps (corps des Marines) et le général David H. Petraeus de l’US Army (armée de terre), chacun en charge de l’entraînement et du commandement doctrinal de son armée, témoignent de la transposition de la stratégie irlandaise de contre–insurrection en Irak et au Moyen-Orient, stratégie bien sûr ré-adaptée et revisitée en fonction du contexte local, culturel, et techno-militaire. Les dits généraux ont récemment fait circuler la première version d’un manuel de « contre-insurrection » (7) (FM 3-24 Draft.).

    D'autre part, Robert Fisk révèle que David Petraeus, le commandant des forces US à Bagdad, a préparé un plan consistant à transformer Bagdad en une gigantesque prison, en enfermant le tiers des quartiers de la ville dans des clôtures, et où les allées et venues seraient rigoureusement contrôlées. Le plan prévoit également le déploiement de cinq brigades mécanisées, soit 40.000 hommes, aux alentours de la capitale.

    Vérité judiciaire et vérité historique

    On ne peut que douter de l’issue judiciaire du rapport, et de l’incrimination de l’armée britannique dans son ensemble sur le critère de la responsabilité de commandement ; il faudra tout juste s’attendre á l’application d’une stratégie judiciaire du « bouc émissaire » en condamnant des actes criminels militaires « isolés » imputables á quelques militaires chevronnés peu soucieux du code militaire, stratégie qui au bout du compte lavera la responsabilité de la couronne anglaise. A ce titre, quoi de plus banal et laconique que les propos de David Cameron devant la Chambre des Communes qui a affirmé que l'action des soldats britanniques lors du « Bloody Sunday », n'était « ni justifiée ni justifiable » ? Il a même ajouté que « C'était mal ». Merci, l’émotion était á son comble et nous avons tous été très « shocked ». Il convient de rappeler d’autre part que le dit rapport évite soigneusement de replacer les faits du « Bloody Sunday » dans le contexte plus large et historique du conflit irlandais-britannique. Pourquoi ? Parce que l’écriture de l’histoire d’une nation n’est pas univoque. Or, le procès tient une place particulière dans la lecture a posteriori de l’histoire.

    Mais les méthodes respectives des historiens et des juges diffèrent considérablement. Des procès Barbie, Touvier et Papon, nous pouvons dégager un certain nombre de divergences et de mésententes entre juges et historiens : le risque d’anachronisme, qui est la conséquence logique de l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité ; la difficulté de la remise en contexte, longtemps après les faits ; la place des historiens dans le procès, convoqués comme témoins – ce qu’ils ne sont pas –, mais intervenant comme experts – ce qu’ils ne peuvent être juridiquement à l’audience ; les questions purement procédurales, comme celle de l’administration de la preuve, le principe de l’imputabilité des faits et celui de la responsabilité personnelle. Enfin, l’office du juge est de rechercher et de connaître la vérité à travers le verdict (« vérité dite »). La vérité judiciaire répond donc à une logique propre, qui n’est pas celle de la vérité scientifique ou historique. Or, dans certains procès historiques, les magistrats ont parfois adapté le droit à la réalité et même parfois adapté l’histoire au droit ; d’autres ont même réécrit l’histoire. C’est pourquoi les juges anglais s’efforceront tant bien que mal de faire abstraction du fait que les événements du dimanche sanglant, sont la conséquence d’un longue genèse du conflit nord-irlandais qui remonte á la période historique de la colonisation britannique de l’Irlande par les Tudors, la confiscation des terres irlandaises et la colonisation des « planteurs » anglais, la conquête cromwellienne, puis la partition de l'Irlande.

    Paradigme sécuritaire de l’ordre néolibéral global

    L’immense majorité des auteurs de stratégie militaire ou de politique internationale s’accorde pour reconnaître le brouillage actuel des codes et des cadres traditionnels du conflit collectif armé. Guerres interétatiques, de prédation, civiles, asymétriques, irrégulières, terrorisme, tout succède à tout, se chevauche, se mélange, pour disparaître dans le grand fourre-tout du générique « instabilité ». Dans le cadre de cette nouvelle polémosphère confuse et plurielle car globale, la théorie et la stratégie de la contre-insurrection qui a été experimentée en Irlande du Nord, puis adaptée et appliquée au Moyen-Orient, en Irak et Afganistan, sont peu à peu devenues le fer de lance doctrinal et praxéologique de la lutte globale contre le terrorisme de l'ensemble de la communauté internationale au delá de toutes divergences idéologiques et politiques. La contre-insurrection est devenue le nouveau paradigme sécuritaire de l'ordre néolibéral global. Le traitement sémantico-symbolique de « l'insurgé » et la question de la légitimité de la lutte insurectionnelle sont évacués au profit du maintien de l'ordre établi pur et simple. A ce titre la contre–insurrection est devenue le nouveau mode opératoire de gestion et de surveillance des nouveaux rapports de dominance néocoloniaux géopolitiques et sociétaux. Dans une perspective sémantique et philosophique, il semblerait que le devenir de l'individu et des peuples soit insurrectionnel, alors que l'avenir de l'ordre établi est contre-insurrectionnel. Dans le cadre de la guerre informationnelle permanente, le signifié contre- insurrectionnel « légal », « Etatique », « pacificateur », « civilisateur » « raisonnable », « impérieux » et « centripète », tend á abosrber le signifiant insurrectionel, « chaotique », « asymétrique », « imprévisible“, « irrationnel“, « centrifuge » et « subversif ».

    Jure Vujic,  Géopoliticien Septembre 2010

    Notes : 

    (1) voir Low Intensity Operations: Subversion, Insurgency and Peacekeeping (1971, Faber and Faber) (
    (2) voir John Bowyer Bell, « The Escalation of Insurgency: The Provisional Irish Republican Army's Experience, 1969–1971 » , dans The Review of Politics, vol. 35, no 3, juillet 1973. 
    (3) voir CAIN Web Service, Police Ombudsman for Northern Ireland, « Public Statement » by Mrs Nuala O'Loan on her investigation into the circumstances surrounding the death of Raymond McCord Junior and related matters, (Operation Ballast). 
    (4) Seymour Hersh, « Divide and rule-Americ's paln for Bagdad » The New Yorker, 7. 07.2008. (
    (5) Voir aussi: Steve Niva « Wallinf off Irag : Israel's imprint on US Counter-insurgency doctrine » 
    (6) voir article http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=2232&lg=fr 
    (7) disponible sur http://www. fas. org/ irp/ doddir/ army/ fm3-24fd. pdf

    Jure Vujic, avocat, diplômé de droit à la Faculté de droit d'Assas Paris II, est géopoliticien et écrivain franco-croate. Il est diplômé de la Haute Ecole de Guerre « Ban Josip Jelacic » des Forces Armées Croates et de l'Académie diplomatique croate où il donne des conférences régulières en géopolitique et géostratégie. Il est l’auteur des livres suivants: Fragmenti geopoliticke misli (Zagreb, éditions ITG, 2004), Hrvatska i Mediteran – geopoliticki aspekti (éditions de l'Académie diplomatique du Ministère des Affaires Etrangères et des intégrations européennes de la République de Croatie, 2008),Intelektualni terorizam - Hereticki brevijar (Zagreb, éditions Hasanbegovic, 2007), Trg marsala Tita : Mitovi i realnosti titoizma (Zagreb, éditions Uzdanica, 2008), Anamnèses et transits (Zagreb-Bruxelles, éditions NSE), Nord-Sud l'honneur du vide (Zagreb-Bruxelles, éditions NSE), Eloge de l'esquive (Zagreb, éditions Ceres, 2006), Kad andeli utihnu - Apokrif Ante Gotovine ( Zagre2009). 
    Il est également auteur d'une centaine d'articles en philosophie, politologie, géopolitique et géostratégie. Il signe regulièrement des articles dans les journaux croates Vjesnik, Fokus, Vijenac, et dans les revues Krisis, Catholica . Il collabore avec le Centre d'Etudes Politiques de Zagreb et occupe le poste de responsable du département politologie dans l’Association Matica Hrvtaska. 
    Enfin, il a préfacé le dernier livre de Tomislav Sunic, La Croatie : un pays par défaut ?, Éditions Avatar, coll. « Heartland », 2010, 252 p., 26 €.

     

    http://archives.polemia.com/article.php?id=3101

  • Humanitaires, identitaires, sécuritaires

    Terrible cacophonie de ces derniers jours. Certains parlent comme si le débat se situait en France, alors que les décisions dont on se préoccupe sont prises ailleurs. Nous voici donc, tous, dans l'Hexagone comme dans le Continent, tiraillés entre des références contradictoires.

    Chacun d'entre nous, citoyens, contribuables ou dirigeants, ces jours-ci, s'est vu sollicité sous l'emprise émotionnelle d'une photographie, évidemment affreuse. Révoltante. L'horrible cliché d'un enfant mort noyé a été diffusé en effet par tous les journaux. Il a été rejeté par la mer sur la plage de Bodrum.

    Cet endroit s'appelait Halicarnasse, depuis des millénaires, avant qu'en 1922 des milliers d'enfants chrétiens de cette région, mais aussi des vieillards, des femmes, des prêtres, des infirmes, aient été massacrés dans l'indifférence générale. "N'ayez pas peur" disaient les envahisseurs kemalistes qui allaient détruire Smyrne. Et d'une certaine manière ces monstres avaient raison : il ne faudrait jamais avoir peur, car dans le christianisme le martyre est une couronne pour l'éternité.

    On nous mobilise métaphoriquement aujourd'hui, autour de mots ritournelles, qui ne veulent hélas rien dire de bien précis.

    Au nom de ces principes vagues, on doit tout accepter, ou passer pour un salaud. C'est la règle du jeu selon Volkoff : "premier qui dit fasciste à l'autre a gagné".

    Nos gouvernants prétendent dès lors raisonner en termes exclusivement humanitaires, au nom de ce qu'ils appellent des "valeurs", valeurs qu'ils n'ont jamais vraiment définies, indexées sans doute sur le cours du pétrole.

    Vous avez dit Humanitaire : cent pour cent, vingt sur vingt, tableau d'honneur à celui qui l'invoque.

    Vous avez dit Sécuritaire ? Zéro. Identitaire ? Pouah !

    Et pourtant, dans cette période de jardinage nous pourrions penser à nos buis, menacés par la pyrale et l'armillaire, ces nouveaux parasites venus d'ailleurs.

    Est-il permis de rappeler aussi que les termites, qui rongent silencieusement nos charpentes, se sont développés en France camouflés dans des bois d'importations non contrôlés.

    Est-il permis dès lors de parler de précautions ?

    Précaution : certes, cet étrange "principe" devrait s'appliquer à lui-même. Mais avant d'être dogmatisé par nos ateliers du prêt-à-penser, le mot n'est-il pas le reflet d'une autre règle, plus modeste, vieille comme la terre : la prudence. Il me semble qu'on peut donc s'y référer.

    Pour s'en tenir au droit interne français de l'ère républicaine, c'est la loi Barnier de 1995 qui énonce pour la première fois une nouvelle norme. On peut la qualifier de philosophique, on l'observe en gestation au sein de diverses instances mondialistes. À l'époque on se préoccupait de défendre l'environnement.

    Puis en 1998, c'est le conseil d'État qui empêcha, au nom de cette notion, qui permit à l'administration de bloquer l'introduction certaines variétés de maïs génétiquement modifié.

    Le parlement français s’est réuni en Congrès à Versailles en février 2005. Il a voté l'introduction dans l'article 5 de la Constitution une Charte de l'environnement, ceci installant ainsi dans notre loi fondamentale.

    Inutile de souligner que la jurisprudence de la Cour de Justice de l'Union européenne, laquelle comme chacun devrait le savoir, et comme certains le déplorent, dit un droit qui prime le droit national, considère que ce même principe justifie l’adoption de mesures restrictives.

    Il y a 20 ans encore le législateur employait le mot de "certitudes". De ce terme extrêmement dangereux, il convient toujours de savoir se méfier.

    Humanitaires ? Sécuritaires ? Identitaires ? Les citoyens disposent encore en théorie du droit de choisir lesquels de ces principes doivent prévaloir. Dans la pratique je les sens moins fous que les technocrates qui, incapables de se gouverner eux-mêmes selon la droite raison, prétendent encore nous régenter.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Anniversaire du 11 septembre : la menace d’Al Qaeda plane toujours sur les USA

    Les Américains célèbrent le 14e anniversaire des attentats du 11 septembre, avec un pincement de peur au cœur. Si les responsables de la sécurité affirment ne pas avoir identifié de menace précise, Al Qaeda a tout de même diffusé une liste de cibles à abattre.

    Le monde a été sidéré par les attentats du 11 septembre 2001. Pour les Américains, l’attentat le plus meurtrier sur leur sol est toujours un traumatisme et c’est avec appréhension que bon nombre d’entre eux voient approcher cette date. Les terroristes d’Al Qaeda étant friands de symboles, un nouvel attentat à cette date est une hypothèse logique qui ressurgit chaque année outre Atlantique.

    Pourtant, le directeur du FBI James Comey et le chef de l’Agence de sécurité nationale (NSA), l’amiral Michael Rogers, qui intervenaient à une conférence sur le renseignement se sont voulus rassurants. Le premier a déclaré qu’« il n’y a pas de menace spécifique et crédible liée » à cet anniversaire. Il n’a pas été contredit par son collègue de la NSA, qui a simplement souligné combien le 11— Septembre « est clairement une date qui résonne pour beaucoup de gens ».

    Pourtant, Al Qaeda dans la péninsule arabique (AQPA) commémore la date à sa façon, en publiant une « kill list » à la veille du 14e anniversaire des attentats les plus célèbres du monde.
    L’objectif des islamistes est de déstabiliser l’économie américaine en visant ses locomotives. Aqpa appelle à tuer les milliardaires Américains qui font l’économie du pays, tel que le fondateur de Microsoft Bill Gates, l’investisseur Warren Buffet, l’ex-maire de New York Michael Bloomberg, ou encore l’ex-président de la Réserve fédérale des États-Unis, Ben Bernanke. L’organisation terroriste leur promet la vie sauve s’ils fuient les USA avec leurs capitaux.

    Si l’organisation a perdu beaucoup de sa superbe depuis la guerre menée contre elle en Afghanistan et la montée en puissance de l’État Islamique (Daesh), ses menaces ne sont toutefois pas à prendre à la légère.

    http://fr.novopress.info/

  • Syrie : le djihadiste qui imposait le statut de dhimmi aux chrétiens a été tué

    Capture

    Il y a quelques jours, l’État Islamique sortait une vidéo ou un djihadiste faisait signer un document à des chrétiens. Il s’agit du « pacte de la dhimma » édicté par le calife Omar ibn al Khattab, compagnon du prophète,  qui régna de 634 à 644. En signant ce pacte les non-musulmans reconnaissent leur statut de dhimmi. Les chrétiens ont alors l’obligation de payer la Jizya (impôt obligatoire pour les mécréants), l’interdiction de faire tout prosélytisme (une construction d’une église ou d’un monastère, affichage de signes religieux, les cloches d΄une église, procession etc..)

    Le djihadiste de la vidéo se nommait Hazem Abu Rumman ( alias « Abu Qaqaa ») agé de 30 ans et de nationalité jordanienne. Il a été neutralisé dans un bombardement des forces aériennes syriennes. L’EI confirme la mort de son Emir. Justice divine ?

     

    Abu al Qaqaa

    http://www.contre-info.com/syrie-le-djihadiste-qui-imposait-le-statut-de-dhimmi-aux-chretiens-a-ete-tue#more-39189

  • « Nous sommes à l'aube d'affrontements très violents »

    « L’histoire est redevenue tragique et nous l'avons oublié ». Dans Le sursaut ou le chaos, Thibault de Montbrial établit comment nous sommes en guerre, ce que plus personne ne peut nier. Cette guerre a pour moyen privilégié le terrorisme. Elle n'est pas menée par des soldats en uniformes, mais par des civils, dont souvent l'aspect extérieur est le même que celui de l'ensemble des citoyens, mais qui, comme les frères Kouachi, peuvent être des djihadistes de retour au Pays , cette guerre est mondiale, elle n'a pas de motifs politiques, mais des motifs religieux. Son but   imposer une loi médiévale qui discrimine les femmes, rend obligatoires toutes sortes d'interdits alimentaires et établit une nouvelle échelle de valeur avec en haut les citoyens qui pratiquent cette loi, et en bas ceux qui refusent de la pratiquer. Pour tous ceux qui l'auraient oublié, ces trois cents pages qui peignent le chaos et appellent au sursaut, montrent comment nous avons changé de siècle et pourquoi les vieux discours antifa sont devenus simplement périmés.

    Thibault de Montbrial, vous venez d'écrire un livre qui résume l'histoire du terrorisme islamiste. Vous lui avez donné un titre éloquent : Le sursaut ou le chaos. C'est lapidaire ! Comment définissez-vous ce qui se passe depuis le fameux 7 janvier ? 

    Je dirais d'un mot, sans précaution oratoire nous sommes attaqués.

    Mais de quelle guerre s'agit-il ? D'une guérilla terroriste ? De tensions sociales aboutissant aux combats de rue ? De problèmes d'intégration ethnique pouvant mener à la guerre civile ? Faut-il parler comme le pape François l'a fait à plusieurs reprises de « guerre mondiale par morceaux » ? 

    Les différents diagnostics que vous évoquez ne sont pas incompatibles. Il y a un cumul de facteurs. Il faut reconnaître d'abord chez nos gouvernants la faute politique qui a consisté à ne pas avoir anticipé dès les années 70 les conséquences sociales et politiques d'une immigration maghrébine massive. Au lieu de se tenir à une logique d'assimilation, comme les générations précédentes, on a vu apparaître une tolérance systématique face à des comportements revendicatifs de type identitaire dans les populations nouvellement françaises. Le résultat ? Après deux générations d'enfants français, on se retrouve pour la première fois dans l'histoire de la France devant un problème ethnique, qui n'existerait pas si nous avions des valeurs communes. On a voulu faire le choix d'un nivellement des valeurs. Le moment est venu d'en payer le prix.

    Quels sont les ingrédients qui vont produire l'explosion que vous annoncez ?

    Ce que j'essaie d'expliquer dans ce livre, c'est qu'il y a deux phénomènes qui se rejoignent d'une part, la communautarisation de la société française. Nos politique avaient l'impression que tant que nous pouvions déployer une politique d'assistanat, il n'y aurait pas de problème avec le multiculturalisme. On sait maintenant que c'est une erreur. Le Danemark, où la tradition social démocrate est forte comme dans les autres pays Scandinaves, est le pays - avec la Belgique - où il y a le plus de djihadistes proportionnellement au nombre d'immigrants musulmans. Quant à la Belgique c'est un pays qui se rapproche beaucoup de la France par bien des côtés. Les gens qui se mettent dans la logique d'attaquer l'Occident ne sont pas mus par un esprit de revanche social ou économique, nous ne voulons pas le voir. En réalité nous sommes attaqués pour ce que nous sommes. De façon très légère, nous pensons souvent à propos des djihadistes « Ils sont fous ». Ce n'est pas cela ! Ces gens qui partent au djihad n'avancent pas masqués, ils veulent nous détruire. Et nous pendant ce temps, on s'est endormi dans la paix. Quel contraste ! C'est la raison de base pour laquelle j'ai écrit ce livre..

    Vous décrivez la communautarisation de la société française. Quel est le deuxième phénomène ?

    Le deuxième phénomène, qui amplifie encore le danger, c'est l'expansion de l'islam radical sunnite. On peut gloser sur les erreurs des Occidentaux au Proche Orient, le problème n'est pas là. La date capitale, c'est le 29 juin 2014, l'érection officielle du Califat avec à sa tête le Calife Ibrahim, Abou Bakr Al Bagdadi. Lui fait très clairement une guerre de conquête. Le territoire actuellement contrôlé par l'État islamique correspond à 9 ou 10 millions d'habitants, un véritable terreau pour le recrutement de terroristes prêts à tout.

    Revenons à notre Hexagone... Vous êtes vous-même avocat, spécialisé dans les cas de légitime défense. Y a-t-il un rapport entre votre perspective professionnelle et l'écriture de ce livre Le sursaut ou le chaos

    Nous sommes dans un des pays les plus développés au monde et nous sommes en paix depuis trois générations. Les soixante ans de paix que nous avons connus, malheureusement on en sort. C'est une parenthèse dorée dans l'histoire de l'humanité. Le fait est là pourtant il n'y a plus de tradition orale de la guerre, de la nécessité de se défendre et de la légitime défense justement. En France aujourd'hui dans les classes de 6e, on a prévu une demie journée consacrée à la prévention contre la délinquance. Le policier explique ordinairement aux enfants quoi qu'il vous arrive, il ne faut pas vous défendre tout seul. L'État va le faire pour vous. Résultat ? Que ce soit le racket d'un téléphone ou un viol, on nous apprend depuis la tendre enfance à ne pas nous défendre et trop souvent nous restons effectivement sans défense. Pourtant, je prétends que la nécessité de se défendre crée un droit naturel dans l'individu. La délégation de !ce droit par l'individu au groupe n'a plus lieu d'être quand la police n'est jamais là et quand l'État laisse croître des zones où son autorité n'est pas présente. Il y a des actes de polices que le citoyen doit se réapproprier, à moins d'avoir à partir. Attention, la légitime défense, qui est une réaction immédiate, n'est pas la vengeance, qui implique souvent préméditation. Il y a une grande distinction la vengeance, c'est le signe de la déstructuration du corps social. La légitime défense, elle, est signe de santé. Mais nos dirigeants, politiques, économiques, médiatiques, ne se sont jamais posé ces questions. Malgré la permanence des monuments aux morts, on peut dire qu'il n'y a pas de tradition orale sur la nécessité de se défendre soi-même.

    Que préconisez-vous ?

    Le monde est dans un état d'instabilité qu'il n'a pas connu depuis la Deuxième guerre mondiale. Dans une telle situation, il importe d’abord d'employer les mots qui disent clairement ce qui se passe. François Hollande a employé le terme d' « ennemi » pour la première fois le 14 juillet dernier, plus de six mois après les attentats de début janvier. Jusque-là on parlait plutôt d'adversaire, comme s'il s'agissait d'un jeu ! Il y a par ailleurs des mots, vous le savez, que nos médias paraissent dans une incapacité chronique de prononcer, le mot « islamisme », l'expression « victimes chrétiennes » aussi : souvenez-vous le Quai d'Orsay n'avait pas employé ce terme lors du massacre de 21 coptes en Libye, et s'était retranché derrière le qualificatif d' « Egyptiens ». On pourrait multiplier les exemples... Il faut ensuite avoir le courage de prévoir le pire. J'ai la conviction que nous n'éviterons pas une phase de grande violence. Les tensions sont beaucoup trop fortes pour que cette violence puisse être évitée. Imaginons par exemple un jeune de banlieue qui se tue en harcelant la police et les réactions en chaîne qui pourraient s'ensuivre. Lorsque Malek Boutih, début juillet, dans un rapport au Gouvernement, évoquait un risque de dérive de l'islamisme vers « un phénomène de masse », en France, il était dans cette perspective. Cette expression est d'autant plus lourde de sens que Malek Boutih est un des rares hommes politiques, dans notre Pays, à reconnaître qu'il s'est trompé sur ces sujets. Et - mais cela est significatif des blocages de notre société - son Rapport, Génération radicale [il s'agit d'un radicalisme religieux bien sûr], qui devrait être lu avec attention par les hommes politiques, a été attaqué à partir d'un détail totalement insignifiant il avait cité une personne controversée [il s'agit vraisemblablement de Frigide Barjot NDLR] et cela a jeté l'opprobre sur tout son travail.

    Quelles ont été les réactions à la sortie de votre livre ?

    J'avais pensé, avec un peu d'espoir, et peut-être parce qu'il me reste un peu de naïveté, que le drame qui a frappé la France au mois de janvier 2015, ce double attentat de Charlie Hebdo et de l'Hyper Casher allait entraîner un électrochoc et, surtout, intégrer dans le débat public un tas de choses que nous sommes un certain nombre à voir, que la plupart des gens voient, mais qui demeurent indicibles dans le débat public. L'on sait ce qui a frappé des gens aussi talentueux que Michel Onfray, Alain Finkielkraut ou Éric Zemmour. Je pensais que nos politiques allaient pouvoir enfin débattre des raisons qui ont amené la France dans cette ornière, des raisons qui ont amené une partie de la jeunesse de France à prendre les armes contre son propre pays, je parle bien sûr des 1 800 djihadistes français qui sont partis faire la guerre à l'Occident. 1 800, c'est un chiffre qu'il faut doubler, voire quintupler... Ne pourrait-on pas parler des raisons de ces trois mille, de ces dix mille jeunes peut-être, qui ont recours à la violence. Ce sont des ennemis de l'intérieur, qui vont faire la guerre à l'extérieur, pour rejoindre un jour leur propre pays. Pouvait-on parler de cela ? En réalité, la discussion n'a pas eu lieu. Très vite, le bloc monolithique s'est remis en place. Or, si jamais on ne tire pas les leçons du mois de janvier 2015, ce qui nous attend sera incommensurablement pire…

    Pour répondre plus précisément à votre question, j'ai subi très peu d'attaques après la publication de ce livre. Simplement les médias les plus à gauche m'ont ignoré. J'ai eu des émissions à la télévision, mais malheureusement aucun débat ne m'a été proposé. Ce silence a quelque chose d'inquiétant, mais en même temps je l’ai pris comme un aveu de la qualité documentaire du livre. Personne n'a parlé de lubies infondées.

    Comment voyez-vous la rentrée ?

    Les bouleversements sont tangibles de semaine en semaine. Je suis l'avocat d'un certain nombre de services de police et je suis allé à Calais au mois de mai avec des policiers. Nous sommes allés à moins de 10 mètres des files de camions qui sont attaquées par les migrants. Les policiers sont débordés et les clandestins sont violents. Il y a des agressions sur les chauffeurs de camion et les policiers. Il va y avoir, dans les six mois qui viennent, des drames avec des morts [cette « prophétie » est déjà réalisée dans la moiteur du mois d'août], des maisons qui vont être envahies et il y a déjà un certain nombre de viols dans la région de Calais. Je vous l'ai déjà dit nous sommes à l'aube d'affrontements très violents..

    Propos recueillis par l'abbé G. de Tarnoüarn (cet entretien a été réalisé le 15 juillet 2015)

    Thibault de Montbrial, Le sursaut et le chaos. Plon, 2015,15 euros.

     

    monde&vie  3 septembre 2015 

  • Plus de 4000 islamistes ont pénétré en Europe en tant que réfugiés

    Selon le Sunday Express citant une source de l'Etat islamique (article en v.o.) :

    I"Les combattants s'intègrent aux flux de réfugiés dans les ports turcs d'Izmir et de Mersin pour arriver en Italie via la mer Méditerranée. Ensuite, ils se dirigent vers d'autres pays européens notamment la Suède et l'Allemagne.

    Deux passeurs ont confirmé cette information. L'un d'eux a confié avoir aidé une dizaine de terroristes à pénétrer en Europe. Certains prétendaient vouloir rendre visite à leurs familles, d'autres voulaient juste y aller pour "se tenir prêt".

    L'envoi de combattants est le début d'une action de représailles pour les frappes aériennes de la coalition internationale en Irak et en Syrie dirigée par les Etats-Unis, selon la source du Sunday Express au sein de l'EI.

    "Nous voulons établir le califat non seulement en Syrie mais aussi dans le monde entier", a-t-elle souligné."

    Michel Janva