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insécurité - Page 832

  • Trump, ou la riposte du Renseignement US contre la corruption saoudienne des Etats Unis

  • L’armée arabe syrienne, appuyée par l’aviation russe, prépare la grande offensive

    L’armée arabe syrienne, qui ne disposait pas d’avions de reconnaissance ni d’images satellite, est désormais épaulée par l’aviation russe. Comme prévu, l’action combinée de ces deux forces commence à se faire sentir, un mois après le début de la seconde phase des opérations conjointes. L’essentiel du pays devrait être libéré d’ici la fin mars, y compris Alep. Il semble qu’une troisième phase se prépare au cours de laquelle la Russie et les États-Unis pourraient enfin joindre leurs efforts contre Daesh au Nord-Est de la Syrie.

    Conformément à l’accord conclu en vue d’un règlement pacifique de la guerre en Syrie, il a été créé un Groupe international de soutien pour la Syrie (ISSG : International Syria Support Group), qui comprend la Ligue arabe, l’Union Européenne, les Nations Unies et 17 États, dont les États-Unis et la Russie. Le cycle des négociations, qui a pris fin le 29 Janvier 2016 à Genève, n’ayant fait aucun pas en avant, est considéré comme un échec, en raison de l’attitude totalement non constructive de l’Arabie Saoudite, qui ignore la résolution 2254 de l’Onu et continue à soutenir le renversement du président élu Bachar el-Assad par la force [1]. En outre, tous les groupes terroristes composés d’étrangers, armés et soutenus par l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie, qui ont envahi et ruiné la Syrie, veulent être représentés dans la nouvelle formule gouvernementale.

    Par conséquent, au cours des six prochains mois, il ne sera conclu aucun accord de cessez-le-feu et l’Onu devra entamer des négociations séparées avec le gouvernement syrien et les représentants des groupes soutenus par l’Arabie saoudite. La position de Riyad est d’autant plus incompréhensible, que la Russie bombarde régulièrement les positions de l’État islamique en faveur de l’Armée syrienne libre (ASL, créée par la France, armée par l’Arabie Saoudite et financée par les États-Unis et la Turquie), et que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a eu des réunions à Moscou avec des représentants de groupes armés et soutenus par l’Arabie saoudite.

    Fondamentalement, les États qui ont financé, armé et introduit en Syrie des groupes dans le but de renverser la République arabe syrienne, espéraient un changement dans l’équilibre des rapports de force pour en tirer parti. Mais ce blocage semble profiter uniquement à l’armée arabe syrienne fortement soutenue par l’aviation russe.

    Les bombardements de l’aviation russe ont visé jusqu’ici les dépôts d’armes et de munitions, des installations pour la fabrication d’explosifs, des dépôts de carburant, des parcs automobiles, des centres de commandement et de transmission des groupes armés en Syrie. Cela a eu pour effet la baisse jusqu’à 60-70 % de la capacité de combat des djihadistes, par la pénurie de munitions, l’incapacité à exécuter des manœuvres, de se coordonner et de communiquer entre eux.

    Parallèlement à ces missions, les Russes surveillent à haute altitude, 24 heures sur 24, la frontière syrienne avec la Turquie, la Jordanie, l’Irak et Israël, avec des avions de reconnaissance sans pilote. Ils ont ainsi réussi à traquer toutes les colonnes d’approvisionnement des djihadistes et à les neutraliser à 65 % n les bombardant.

    Les principales vulnérabilités restent toujours la frontière occidentale de la Syrie avec la Turquie, dans le gouvernorat d’Idlib, sur une longueur de 70 km, et le corridor nord Azaz-Jarablus, d’une longueur de 90 à 100 km, par lesquels affluent, à partir de la Turquie, des armes, des munitions et des recrues pour l’État islamique et d’autres groupes terroristes.

    Les bombardements de l’aviation russe ont également eu un effet psychologique sur les caractéristiques des opérations de combat des djihadistes en Syrie, les forçant à arrêter leurs offensives, et ne se préoccuper qu’à défendre leurs positions. Pour être en mesure d’attaquer, les djihadistes doivent créer un rapport de force supérieur à l’armée arabe syrienne, dans certaines directions. Cela n’est possible qu’avec de vastes manœuvres et une concentration des forces, facilement repérables par les avions de reconnaissance russes. Chaque fois que les djihadistes ont commis cette erreur, les bombardiers russes ont réagi rapidement et neutralisé la quasi-totalité des groupes islamistes en mouvement vers la concentration en cours.

    Suite à la stratégie mise en œuvre par la Russie, l’armée arabe syrienne a gagné une plus grande liberté d’action, matérialisée par de petites offensives qui ont abouti à la conquête des bastions des terroristes [2]. Le retrait des villes fortifiées par les islamistes a accru la mobilité des unités blindées syriennes qui ont imposé leur contrôle sur les voies de communication situées entre les localités occupées par les djihadistes. Elles ont réussi à encercler de nombreuses localités, soumises à des bombardements de l’aviation russe, avant de déclencher l’offensive terrestre.

    Par exemple, la zone du Nord des montagnes turkmènes, dans le gouvernorat de Lattaquié, occupé par des groupes terroristes soutenus par l’Arabie saoudite, la Turquie et les États-Unis, est sur le point d’être libérée par la 103ème Brigade mécanisée de la Garde syrienne. Cela permet la sécurisation globale de la frontière avec la Turquie dans le gouvernorat de Lattaquié et assure à l’armée arabe syrienne, des positions de départ pour l’offensive pour la libération de Jisr Al-Choughour, une porte d’entrée fortifiée dans le gouvernorat d’Idlib. Ce gouvernorat est entièrement sous le contrôle d’environ 12 000 djihadistes appartenant à plusieurs groupes, dont celui d’al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda).

    Dans le gouvernorat de Deraa, au sud de Damas, la 7ème Division mécanisée syrienne a créé une faille profonde sur un axe nord-sud, encerclant un groupe composé de 1 500 combattants islamistes. Après la libération de l’important nœud de communication de Sheikh Miskeenm, les 12ème et 15ème Brigades de la 5ème Division blindée syrienne ont continué l’offensive pour la conquête de la ville de Nawa. Cette commune est proche du plateau du Golan occupé, qui forme la zone de cessez-le-feu avec Israël. Avec cette manœuvre, l’armée syrienne a initié le mouvement d’encerclement de 9 500 djihadistes combattant dans l’ouest du gouvernorat de Deraa, sécurisant également la frontière avec Israël.

    Les deux actions offensives sont des indications claires de la préparation d’opérations terrestres de grande envergure, qui seront probablement lancées en mars. Cette hypothèse est basée sur le fait que, durant la dernière semaine, la Russie a intensifié les missions de reconnaissance, et a doublé le nombre de drones de type Dozor en Syrie dans le but de surveiller strictement les mouvements rebelles.

    L’armée arabe syrienne est le seul adversaire de tous les combattants islamistes en Syrie, le plus lourdement armé (avec des véhicules blindés, des mitrailleuses, artillerie lourde, des armes antichars) et avec une grande expérience de combat. La profondeur du territoire occupé par les djihadistes, ainsi que leur capacité de combat diminue exponentiellement, et leur moral, qui est au plus bas, augmente les chances qu’ils soient prêts à se rendre sans combattre.

    Par conséquent, la tâche immédiate de l’élimination des groupes islamistes sur la ligne de contact, représente l’objectif le plus difficile pour l’armée syrienne et nécessitera un long moment. Il n’est pas exclu que, pour la neutralisation des points de résistance terroriste, l’armée arabe syrienne reçoive le soutien de détachements indépendants de commandos Spetsnaz ou d’un bataillon mécanisé des forces terrestres russes. Ceux-ci opèreraient avec des transporteurs 8 × 8 Boomerang ou le nouveau blindé T-15 Armata, que les Russes veulent tester en situation de combat. Le T-15 Armata a le même châssis et le même type de blindage que le nouveau char russe T-14 [3]. Une fois passé ce grand obstacle, pour la mission suivante, les troupes syriennes soutenues par l’aviation pourraient réaliser une offensive à un rythme de 20 km par jour dans le sud, l’ouest et le nord de la Syrie.

    Prenant en compte les erreurs commises au cours de la première phase de la campagne de Syrie, les Russes ont déployé, de manière permanente, 12 bombardiers lourds Tu-22M3 à la base aérienne de Mozdok en Ossétie du Nord [4]. A partir de cette base aérienne, un Tu-22M3 peut atteindre la Syrie après deux heures et 44 minutes et peut effectuer quotidiennement deux missions de bombardement en Syrie.

    Pour protéger ses bombardiers Tu-22M3 durant leur survol de l’espace aérien de l’Irak et le nord de la Syrie —où évoluent les avions de la coalition anti-ÉI dirigée par les États-Unis—, la Russie a déployé à la base aérienne de Hmeymim, l’une des quatre batteries de missiles anti-aériens S-400. Une seconde batterie a été déployée à la base aérienne syrienne de Kuweires, située à 30 km à l’est d’Alep. Dans le cadre de l’offensive de printemps, la Russie va utiliser 64 avions de combat stationnés à la base aérienne de Hmeymim, dans le gouvernorat de Lattaquié (24 Su-24M2, 12 Su-25, 12 Su-34 et 16 Su-30SM). Après l’achèvement du processus de modernisation de l’aviation militaire syrienne, la Russie peut compter sur 66 à 130 avions modernisés syriens (9 MiG-29SMT, 21 Su-24M2, 36 Yak-130, et probablement 64 MiG-23-98) et 112 autres avions syriens non modernisés, mais réparés par les Russes et prêts, de type MiG-21, Su-22M4, et L-39 [5].

    Traduction
    Avic
    Réseau International  

    [1] « Du Communiqué de Genève à la Résolution 2254 », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 décembre 2015.

    [2] « La situation militaire actuelle en Syrie », par Valentin Vasilescu, Traduction Avic, Réseau Voltaire, 22 janvier 2016.

    [3] « Exclusif : les secrets du nouveau char russe T-14 Armata », Valentin Vasilescu, Traduction Avic, Réseau international, 30 avril 2015.

    [4] « Les erreurs de la Russie en Syrie », Valentin Vasilescu, Traduction Avic, Réseau international, 28 novembre 2015.

    [5] « La Russie modernise les forces aériennes de la Syrie », Valentin Vasilescu, Traduction Avic, Réseau international, 27 janvier 2016.

    http://www.voltairenet.org/article190161.html

  • PLUS QUE JAMAIS BOSSUET, L’EVEQUE DE MEAUX EST D’ACTUALITE !

    Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes », écrivait au XVIIe siècle le célèbre prédicateur, évêque de Condom puis de Meaux, précepteur du Dauphin sous le règne de Louis XIV….

    Les violences faites aux femmes dans la nuit de la Saint Sylvestre dans un grand nombre de villes allemandes, sont la parfaite illustration de cette maxime ! N’étaient-elles pas, pour un grand nombre d’entre-elles, les premières à accueillir ces masses de « réfugiés » dans les gares de la Bundesbanh, qui avec des bouquets de fleurs, qui avec des pancartes « Wilkommen » ? Le « retour sur investissements », c’est le moins que l’on puisse dire, n’a pas été à la hauteur des espoirs ! Insultes, attouchements et même viols, ont été le lot de milliers de jeunes femmes non seulement à Cologne – où 1076 plaintes ont été enregistrées dont 384 pour délits sexuels – mais aussi à Hambourg, Stuttgart, Bielefeld…Le journal Welt am Sonntag écrivait que « plus de 2000 personnes, presque toutes d’origine arabe, réparties dans un rayon de 2 Km autour de la gare centrale » (de Cologne) s’en sont prises à toutes les femmes, jeunes et moins jeunes, présentes entre la gare et la cathédrale. La police allemande n’avait pas pu dissimuler bien longtemps l’identité des malfrats. Comme en écho à ces révélations d’abord bien cachées «  de peur de faire monter l’extrême-droite », on apprenait que des incidents similaires s’étaient produits en Suède particulièrement l’été dernier,  en Finlande, en Autriche et aux Pays-Bas ! Décidément, oui, « l’immigration est une chance pour l’Europe »… Un sondage publié par l’hebdomadaire VALEURS ACTUELLES dans sa livraison du jeudi 21 janvier, indique que 83 % des femmes françaises redoutent des vagues de violence à leur encontre identiques à celles de Cologne. Ainsi va la vie dans notre belle République, « une démocratie exemplaire », la terre « du bien vivre ensemble »… Et ce n’est surement pas la communauté israélite de Marseille qui pourra dire le contraire. En effet, le lundi 11 janvier dernier, un professeur de l’Institut Franco-Hébraïque de la cité phocéenne portant la kippa, a été agressé en pleine rue à coups de machette par un jeune Turc de 15 ans, d’origine Kurde ! L’enseignant est traumatisé, on le serait à moins. Sous le coup de l’émotion, consigne a été donnée aux juifs marseillais de ne pas porter la kippa dans la rue ! Faudrait-il donc que les Chrétiens, eux aussi, cachent les symboles de leur foi, petites (ou grosses) croix portées au cou et que les curés en soutane – rares, il est vrai, mais il en reste – rasent les murs ou s’habillent « en civil » , alors que dans le même temps, par provocation ou conviction, de plus en plus de musulmanes sortent dans les rues, « emmaillotées » en noir, de la tête aux pieds ? La communauté Israélite de France à cet égard ou, à tout le moins certains des dirigeants du CRIF notamment, portent une grande responsabilité. N’ont-ils pas jeté l’opprobre sur ceux qui dénonçaient les dangers d’une immigration incontrôlée, les taxant au mieux de « fascistes », au pire de « nazis » ? J’ai, pour ma part, alors que je distribuais jadis des tracts lors d’une campagne électorale, subi pareille insulte alors que, ni de près, ni de loin, je n’ai une quelconque sympathie pour l’ordre SS ! Mais je n’ai pas la mémoire courte ! Etait-ce un attardé mental néo-fasciste, un lecteur de Charles Maurras, un nostalgique d’un certain Chancelier qui, de sang-froid et avec une cruauté absolue, tua à bout portant des enfants d’une école juive de Toulouse ? Et le jeune Ilan Halimi, torturé et massacré dans d’abominables conditions, l’a-t-il été par des adhérents d’un parti « populiste », pour utiliser le langage des médias à la botte ? La communauté s’est trompée de cible et, heureusement, des gens comme Eric Zemmour, Elisabeth Levy ou Gilles-William Goldnadel rectifient le tir.

    Des conséquences qui étaient inéluctables

    Quand on évoque la citation de Bossuet dans l’introduction du présent article, comment ne pas songer également aux producteurs de porcs et aux évènements de Calais ? Avec un nombre grandissant de fidèles musulmans dans les écoles et les entreprises, point besoin d’être devin pour imaginer que la consommation de porc, certes aux marges, ira en diminuants. Voyagez sur Air France, vous n’aurez JAMAIS de porc dans les menus. Quant aux bidonvilles de Calais, il ne fallait pas sortir de Polytechnique pour envisager, dès la signature  lors du 25èmesommet Franco-Britannique en 2003 des accords du Touquet par un certain Sarkozy , que la situation allait empirer. Nos frontières étant ouvertes à tous les vents (mauvais !) des flux migratoires, les demandeurs d’asile pour le Royaume-Uni allaient fatalement s’entasser dans d’ignobles conditions de vie au bord de la Manche. Décidément, celui qui a été chassé par la grande porte et qui veut revenir par le soupirail, par son action déstabilisatrice en Libye, la fermeture de Sangatte ou la départementalisation de Mayotte, aura été l’un des plus actifs fossoyeurs d’une France protégée des nouvelles « grandes invasions ». Stupéfiant venant de la part d’un homme politique donnant plutôt l’impression d’une intelligente dynamique. Comme quoi….

    Angela qui rit, Angela qui pleure….

    Oui, Dieu se rit des pleurnichards, Dieu se rit de Madame Angela Merkel qui, en ouvrant toutes grandes les portes de la République fédérale allemande l’été dernier, vient de mettre son pays dans une situation plus qu’embarrassante et, par ricochet, va précipiter à terme, l’écroulement d’une institution bancale : «  l’espace Schengen ». C’est un coup de boomerang auquel cette fille de Pasteur de la défunte RDA, n’avait pas pensé. Les bons sentiments et l’empathie n’ont jamais été de fructueux conseils pour gouverner. Après la disparition des « Monstres sacrés » de la grande histoire, notre continent manque, de nos jours, d’hommes ou de femmes ayant le sens de l’Etat et une perception pragmatique des intérêts supérieurs de leurs pays respectifs. Cela s’appelle, tout simplement, la Realpolitik !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/01/30/plus-que-jamais-bossuet-l-eveque-de-meaux-est-d-actualite-5752281.html

  • Qui finance donc les « no borders » ? Des « anarchistes » à la solde de l’oligarchie

    En prenant le risque d’être accusés de paranoïa et de succomber à la théorie du complot nous prenons la responsabilité de soumettre à nos lecteurs ce document troublant qui converge singulièrement avec de multiples signaux qui nous ont déjà alertés par le passé. Oui, le délitement constaté des nations européennes sert des intérêts puissants. Des puissances financières économiques et politiques au service d’un « ordre d’outre Atlantique » sont évidemment impliqués dans cette manipulation.
    OD

    Depuis quelques jours, et notamment depuis l’altercation qui a opposé une famille de Calaisiens et un groupe hétéroclite de migrants et d’activistes politiques (dont certains affiliés au NPA), impossible de ne pas entendre parler, que ce soit via les médias traditionnels ou via l’Internet et les réseaux sociaux, des « no-borders ».

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  • Islam : les radicalisés ne l'ont pas été tout seul sur internet

    6a00d83451619c69e201bb08b500f0970d-250wi.pngContrairement à une idée reçue, les musulmans radicaux ne basculent quasiment jamais en pianotant seuls sur leur ordinateur. Le déclencheur est dans 95 % des cas lié à un contact humain, selon l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste.

    Il y aurait 8250 individus radicalisés identifiés en France. Et puis il y a ceux qui n'ont pas encore été identifiés.

    Michel Janva

  • Entretien avec Renaud Camus : « Le réensauvagement de l’espèce est en marche »

    L’ONU vient de publier un rapport sur les « migrations de remplacement ». Selon l’Organisation, « le concept de migration de remplacement correspond à la migration internationale dont un pays aurait besoin pour éviter le déclin et le vieillissement de la population qui résultent des taux bas de fécondité et de mortalité ». Cela rejoint votre idée de « Grand Remplacement » ?

    Ce rapport n’est pas le premier. Il y a très longtemps que l’ONU et ses commissions tournent autour du concept de remplacement, ce qui évidemment me fait bien rire, mais jaune, alors que je me fais traiter, y compris par certains de nos amis, de complotiste et d’illuminé. Le point de vue de l’ONU empile deux aberrations, dont la première est au moins une grave erreur d’appréciation et la seconde une monstruosité morale.

    La première est la conviction qu’il faut enrayer le déclin démographique des populations et le vieillissement qui l’accompagne nécessairement. Or, l’un et l’autre, surtout le premier, sont la sagesse même. Toutes les politiques écologiques qui prétendent sauver la Terre sans tenir compte de la désastreuse explosion démographique sont un vain et ruineux bavardage. Les peuples les plus développés, dans leur tréfonds, sont bien conscients de cette donnée-là et évolueraient naturellement, si l’immigration d’abord, l’invasion migratoire ensuite, n’intervenaient pas, vers une décroissance démographique naturelle et modérée, parfaitement raisonnable, et qui ne menacerait en rien leur existence, d’autant qu’eux-mêmes n’ont jamais été si nombreux. Cette légère décroissance entraînerait, c’est vrai, un inévitable vieillissement de la population, auquel on a parfaitement les moyens de faire face, qui n’implique en rien le moindre empêchement de faire des enfants ou la disparition de la jeunesse mais qui pourrait, n’était la Grande Déculturation, être l’occasion d’un progrès de la vie de l’esprit.

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  • Affaire Merah : Plainte contre Eric Woerth et Nicolas Sarkozy

    Albert Chennouf-Meyer a déposé plainte aujourd'hui contre Eric Woerth et Nicolas Sarkozy. Le père d’Abel, l’un des deux militaires tués par Mohamed Merah le 15 mars 2012 à Montauban, ne digère pas les propos tenus jeudi soir par le député de l’Oise, ancien ministre du Budget, affirmant qu’il ne s’agissait pas « d’un attentat » mais du « crime d’un furieux».

    « Falsifier les faits, c’est du révisionnisme. Cette stratégie qui consiste à nier les faits pour nettoyer un bilan catastrophique, c’est abject ».

    L’ancien Président de la République avait tout simplement omis de parler des attentats perpétrés par Mohamed Merah, indiquant que « de 2002 à 2011, il n’y a pas eu un seul attentat en France ».

    « S’ils s’excusent publiquement, je retirerai ma plainte. Tout ce que je veux c’est qu’ils foutent la paix à nos enfants ».

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/affaire-merah-plainte-contre-eric-woerth-et-nicolas-sarkozy.html

  • Calais, la France et ses territoires perdus : esquisse d’une doctrine de résistance

    Quelle méthode de résistance serait à la fois plus efficace, plus légale et plus systématique ?
    L’homme au fusil de Calais pourrait être poursuivi par la justice et a d’ores et déjà son avocat : Maître Collard. Courageuse, son attitude l’est sûrement. Mais quelle méthode de résistance serait à la fois plus efficace, plus légale et plus systématique ?
    Il ne s’agit pas de déployer des bannières lors d’une énième manifestation. Il ne s’agit pas plus d’espérer d’un chef charismatique qu’il organise la lutte : l’attente de l’homme providentiel légitime l’inaction. En outre, l’organisation ne saurait être apparente et hiérarchique : elle serait aisément dissoute et réprimée car illégale, en plus d’être pesante et peu réactive. La solution passe à la fois par le haut – le vote souverainiste – et par le bas – la résistance au quotidien.
    Il nous faut mener des actions limitées et réalistes, défensives et légitimes. À mi-chemin entre l’héroïsme romantique et la capitulation honteuse. Ce qu’il faut, c’est un état d’esprit défensif et solidaire. Un réflexe de groupe. Une structure horizontale, réticulaire et pragmatique. Pour reprendre une expression états-unienne : une « coalition des volontaires », qui entraînerait les plus frileux. Nous devons nous organiser à l’échelle de l’immeuble, de la rue, du quartier. Non pas chercher à frapper un grand coup, mais à nous défendre contre les multiples nuisances et agressions du quotidien : des racailles qui squattent une cage d’escalier, qui dépouillent des collégiens ou qui harcèlent nos filles. Des résidents qui descendent pour chasser des individus du hall d’entrée n’est pas un effort surhumain. Mais il est libérateur : l’individu isolé et apeuré réintègre le groupe pour défendre son territoire.

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  • Clandestins : l’Allemagne durcit le ton… trop tard ?

    L’Allemagne va durcir les conditions de regroupement familial et d’entrée sur le territoire pour certaines catégories de « migrants ». Trop tard pour l’opinion publique, alors que 40 % des Allemands veulent la démission d’Angela Merkel.

    L’Allemagne veut limiter l’afflux de clandestins en durcissant les conditions du regroupement familial et en plaçant l’Algérie, le Maroc et la Tunisie sur la liste des pays d’origine « sûrs », ce qui limitera de façon drastique les cas dans lesquels les ressortissants de ce pays pourront obtenir l’asile.

    Les clandestins qui bénéficieront de la « protection subsidiaire » n’auront ainsi plus le droit « pendant deux ans » de faire venir leur famille, a indiqué M. Gabriel, ministre de l’Économie. Cette mesure concernera aussi les Syriens, qui ont longtemps bénéficié d’un droit d’asile quasi-automatique. Mais depuis le 1er janvier, Berlin a réintroduit l’examen individuel des demandes, y compris pour les Syriens.
    La « protection subsidiaire » est un cran en dessous du statut de réfugiés : elle est octroyée à certains déboutés du droit d’asile ou du statut de réfugiés qu’on ne peut toutefois pas expulser, car ils risquent torture ou peine de mort dans leur pays. Renouvelable, elle limite le premier droit de séjour à un an, contre trois ans pour le statut de réfugié.

    Ces demi-mesures ont fait l’objet d’âpres négociations entre les principaux partis politiques allemands : CDU et CSU voulaient réduire drastiquement le regroupement familial, ce que refusait le SPD.

    « Je crois qu’aujourd’hui était un bon jour, puisque nous avons mis en route » ces mesures, a déclaré Mme Merkel après une réunion avec les patrons des Länder, les États régionaux allemands.
    Un optimisme de façade que dément un sondage paru récemment, selon lequel 40 % des Allemands souhaitent la démission d’Angela Merkel en raison de sa politique en matière d’accueil des réfugiés, contre 45 % à estimer le contraire et 15 % de sans opinion sur cette question.

    http://fr.novopress.info/

  • État d’urgence : rien à cacher, rien à craindre…

    Source : You Will Die Over There
    Une très bonne analyse de l’État d’urgence et de la réforme constitutionnelle qui servent entre autres de diversion à la préparation de la « loi renforçant la lutte contre le crime organisé et son financement, l’efficacité et les garanties de la procédure pénale » (qui ne s’appela peut être finalement pas loi Taubira), laquelle prévoit de faire passer dans le régime courant nombre de dispositions de l’État d’urgence. Quand on vous disait qu’il menaçait de devenir permanent… A lire jusqu’au bout.

    Comme je vous l’écrivais en décembre dernier, la prorogation de l’état d’urgence semble de plus en plus inéluctable. Avant de continuer ce billet, il me semble indispensable d’inscrire le bilan de ces premières semaines d’état d’urgence, publié jeudi dernier et basé sur les chiffres fournis par les ministères de la Justice et de l’Intérieur :

    En chiffres
    Selon les sources des ministères de la Justice et de l’Intérieur, depuis l’instauration de l’état d’urgence, 3099 perquisitions administratives ont eu lieu. Par ailleurs, 542 procédures judiciaires ont été ouvertes. Et 382 assignations à résidence ont été décidées.
    De manière plus anecdotique, trois fermetures provisoires des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion ont été déclarées. De plus, un couvre-feu a été ordonné, sans oublier que trois zones de protection de sécurité ont été annoncées. En tout, le bilan s’élève à 366 personnes interpellées, 316 gardes à vues et 500 armes découvertes. Ce schéma donne un aperçu de ces chiffres à la date du 7 janvier 2016.
    […]
    Un régime contesté
    En janvier, selon les Décodeurs du Monde, la plupart des infractions n’ont aucun rapport avec le terrorisme. Sur les 464 infractions répertoriées, seules 25 infractions sont en liens avec le terrorisme et 4 concernent les procédures antiterroristes.

    Les 21 infractions restantes concernent le délit d’apologie du terrorisme, inscrit depuis novembre 2014 dans le Code pénal. Les procédures s’appuient alors sur les tracts, les documents divers, ou encore sur des posts sur Facebook ou sur des sites de rencontres, découverts lors des fouilles physiques et informatiques.
    Devant le tribunal administratif, 63 assignations à résidence, deux interdictions de manifester, deux restrictions de la liberté de culte, deux interdictions de vente, une fermeture de restaurants et deux perquisitions administratives ont été contestées. Sur ces recours, 49 recours ont été rejetés, 23 procédures ont en revanche été annulées ou suspendues.

    Selon France inter, six mesures d’assignation à résidence ont été annulées totalement ou partiellement. Un cas reste emblématique, celui de militants écologistes qui ont fait l’objet d’une telle procédure.
    Source L’Express.
    ___________
    Comme vous pouvez le constater, le bilan est médiocre puisqu’une très grande partie des infractions n’a tout simplement aucun rapport avec des faits de terrorisme, motivation unique de la mise en place de l’état d’urgence. Aucune remise en cause du dispositif mis en place ou existant n’a d’ailleurs été faite (obsolescence du « 17 », inefficacité de la loi relative au renseignement, question du port d’arme, etc.). Les débats publics se concentrent essentiellement sur la déchéance de nationalité, mesure symbolique dont l’efficacité dans la prévention du terrorisme est – je l’affirme – nulle. Menacer une personne prête à mourir pour une idéologie de lui retirer un statut administratif ne l’arrêtera pas, cette mesure étant principalement destinée à apaiser la communauté qui rejette officiellement la personne ayant accompli cet acte.
    Cette agitation sur une mesure dont l’efficacité est déjà réputée insignifiante est symptomatique du quinquennat de M. Hollande. Car pendant ce temps, un autre texte, aux conséquences plus profondes sur les libertés publiques, est en préparation. Vous en retrouverez l’avant-projet chez Numerama et en intégralité. En voici les principaux éléments :

    • L’article 2, qui permet d’utiliser des IMSI-catchers dans le cadre de certaines enquêtes pénales, pour recueillir des données de connexion en obligeant les smartphones de tout un secteur géographique à se connecter à une fausse antenne relais ;
    • L’article 3 qui élargit la capacité de capter des données informatiques, y compris d’intercepter des e-mails stockésdéjà reçus ou envoyés par un suspect avant la mise sur écoute, et toujours présents dans sa boîte mails (ce qui était unedemande des juges antiterroristes). Auparavant cette possibilité n’était offerte que sur perquisitions, en présence du suspect qui savait donc qu’il faisait l’objet d’une surveillance et d’une procédure.
    • L’article 9 qui étend la possibilité de géolocaliser un suspect, lorsqu’il est suspecté de détention ou vente illégale de certaines armes, de catégorie A (armes interdites aux civils) ou B (semi-automatiques).
    • L’article 11 qui donne compétence aux juridictions françaises pour toute infraction commise sur Internetlorsque la victime est domiciliée en France, et organise la compétence territoriale des tribunaux. L’article étend également certaines procédures désormais applicables à la cyberdélinquance en bande organisée.
    • L’article 26 modifie le régime des interceptions judiciaires, limitées à un an de mise sur écoute dans les cas normaux, ou deux ans pour les délinquances et criminalités organisées.
    L’article 2 est particulièrement intéressant, ouvrant la possibilité des écoutes à grande échelle de tout citoyen dans une zone géographique donnée du fait de la présence d’une personne suspectée pour « certaines enquêtes pénales », ce qui est assez vague. Ces « écoutes » concernent vos conversations téléphoniques à partir d’un téléphone portable, mais aussi vos SMS, e-mails reçus, mais aussi vos navigations Internet effectuées sur celui-ci. Que les services de sécurité aient accès à ce genre de données pour une personne présentant une menace claire pour la sécurité peut être une bonne idée. Allons voir ce fameux article 2 dans le détail.

    Numerama a publié ce vendredi matin l’intégralité du projet de loi Taubira « renforçant la lutte contre le crime organisé et son financement, l’efficacité et les garanties de la procédure pénale », qui comprend notamment un article 2 sur l’utilisation des IMSI-catchers dans le cadre d’enquêtes judiciaires. Le texte proposé doit modifier le code de procédure pénale pour disposer que :
    « Lorsque les nécessités de l’enquête ou de l’information concernant un crime ou un délit entrant dans le champ d’application des articles 706-73 et 706-73-1 [du code de procédure pénale] l’exigent, le juge des libertés ou de la détention, sur requête du procureur de la République, ou le juge d’instruction, après avis du procureur de la République, peut autoriser les officiers de police judiciaire à mettre en place un [IMSI-catcher] afin de recueillir les données techniques de connexion permettant l’identification d’un équipement terminal ou du numéro d’abonnement de son utilisateur, pour une durée maximale d’un mois renouvelable une fois dans les mêmes conditions de forme et de durée. Ces opérations sont faites sous le contrôle du magistrat qui les a autorisées.
    En cas d’urgence, l’autorisation peut être donnée par le procureur de la République. Elle doit alors être confirmée par le juge des libertés et de la détention dans le délai de 24 heures, à défaut de quoi il est mis fin à l’opération.
    Le procureur de la République, le juge d’instruction ou l’officier de police judiciaire peuvent requérir tout agent qualifié d’un service, d’une unité ou d’un organisme placé sous l’autorité du ministre de l’Intérieur et dont la liste est fixée par décret, en vue de procéder à l’utilisation du dispositif technique mentionné au premier alinéa. »

    En clair, la loi Taubira telle que soumise pour avis au Conseil d’État autorisait les magistrats instructeurs ou le parquet à mettre en place des IMSI-catchers pour collecter l’ensemble des métadonnées des téléphones portables qui se trouvent dans un rayon géographique donné, dont l’importance varie en fonction du dispositif employé (de quelques mètres à quelques centaines de mètres de rayon).

    Oui, vous avez bien lu. Si l’un de vos voisins, même à une rue de là, fait l’objet d’une enquête – pour laquelle vous n’êtes pas visé(e) –, votre téléphone sera capté par le IMSI-catcher si l’un de ces dispositifs est déployé dans votre secteur. Après tout, qui a encore quelque chose à cacher ? Si tel est votre cas, c’est que vous êtes suspect !
    Encore une fois, ce texte est rédigé par des personnes – nos politiques et leurs conseillers – complètement déconnectées des réalités de terrain. En effet, ces dispositifs pouvant être contournés aisément avec les bons appareils de chiffrement, nous pouvons dire que ce texte, à l’instar de beaucoup d’autres, rate sa cible. Les personnes qui ne voudront pas être surveillées renforceront leurs moyens de chiffrement, passeront sous les radars et finalement ne seront surveillés que ceux qui n’ont pas les compétences ou le temps pour s’en défaire.
    D’une potentielle bonne idée il y a quelques lignes, nous sommes passés à la possibilité d’écouter massivement des quartiers entiers pour « certaines enquêtes pénales ». Voyez-vous comment ce gouvernement continue, loi après loi, à paver le chemin vers la dictature de demain ? La belle route de la servitude que voilà !
    Le problème d’avoir mis en place cet état d’urgence dans un premier temps est que nos politiques ne peuvent plus en sortir aujourd’hui. Valls le reconnaît d’ailleurs ce vendredi dans un entretien à la BBC, admettant que l’état d’urgence doit être maintenu jusqu’à la défaite totale de Daesh (toutefois, pour défaire un ennemi, faudrait-il en avoir les moyens logistiques et donc des munitions, n’est-ce pas ?) :
    Il faut maintenir l’état d’urgence en France « tant que la menace est présente », a déclaré Manuel Valls lors d’une interview à la « BBC » depuis le Forum de Davos. Le Premier ministre s’est dit favorable à la prorogation de cette mesure d’exception jusqu’à ce que la « guerre totale » contre le groupe État islamique soit achevée. « En Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, nous devons éradiquer, éliminer Daesh », a affirmé le chef du gouvernement.
    Source Boursorama

    La prolongation voulue ne serait-elle pas un moyen de faire passer la réforme constitutionnelle ainsi que le texte présenté plus haut, accordant de plus grands moyens d’investigation et rognant encore un peu plus nos libertés fondamentales ? Les IMSI-catchers ne sont-ils pas une remise en cause du secret des correspondances ? Cette logique d’état d’urgence est en train de dépasser ceux qui ont décidé d’y avoir recours, car ils en sont désormais prisonniers :
    • Faut-il en sortir, au risque d’un attentat et d’être désignés par une partie du spectre politique et de la société civile comme les responsables (ceux qui pensent que l’État peut prévenir efficacement de tous les attentats) ?
    • Ou au contraire s’y maintenir, et alors entrer dans une logique du » tout sécuritaire » et donner de la matière à un(e) candidat(e) à la prochaine élection présidentielle qui décidera de faire campagne – en grande partie – sur cette thématique ? Les récupérations politiques commencent déjà ce sujet, NKM ayant, par exemple,déposé un amendement dans le cadre de la loi numérique pour que la police judiciaire ait accès aux clés de chiffrement.
    Notre gouvernement est entré dans une logique de « guerre totale », pour reprendre les mots de notre premier ministre, contre un ennemi insaisissable. Je faisais dans mon dernier article sur ce sujet un parallèle avec l’œuvre de G. Orwell 1984, par rapport à cette volonté affichée d’augmenter la surveillance de masse. Sauf qu’il est impossible, in fine, d’éviter tous les attentats. Ceci était prévisible, et a d’ailleurs été évoqué dans cet excellent article de H16 en avril 2015.

    C’est la liberté : bien si grand et si doux que dès qu’elle est perdue tous les maux s’ensuivent, et que, sans elle, tous les autres biens, corrompus par la servitude, perdent entièrement leur goût et leur saveur.
    Étienne de La Boétie

    voronmir

    http://fr.novopress.info/197647/etat-durgence-rien-cacher-rien-craindre/#more-197647