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insécurité - Page 888

  • Comment en est-on arrivé là ?

    Une faute morale, une faute politique, mais aussi plus prosaïquement une colossale erreur stratégique.  Le refus de la majorité présidentielle et des forces de gauche d’accueillir le FN au nombre des formations qui participeront dimanche à Paris à  la grande « marche républicaine » est tout cela à la fois. Hier le secrétaire général de l’UMP, Laurent Wauquiez, qui a bien compris en quoi cet apartheid  éclaboussait tout le Système, a affirmé  que son parti était «unanime » à s’opposer à l’exclusion du FN . Arrivé en tête aux élections européennes, les millions d’électeurs du  Front National sont ainsi ghettoïsés, exclus  d’une démarche d’unité «nationale». François Lamy, ex (mauvais) ministre délégué à la ville et actuel  député socialiste,  organisateur de cette manifestation pour le PS, a affirmé à publicsenat.fr que le FN n’avait « pas sa place » dans celle-ci.  Marine Le Pen « ne se situe pas dans le cadre de nos valeurs ».  Le FN est « une formation politique qui depuis des années divise les Français, stigmatise les concitoyens en fonction de leur origine ou de leur religion, ou ne se situe pas dans une démarche de rassemblement des Français ».  Difficile de faire plus con…venu. 

     Marine Le Pen a jugé,  certainement comme une majorité de Français,  qu’il s’agissait là d’une  « manœuvre politicienne minable ». « Je ne demande pas à être intégrée à l’union nationale. L’union nationale ce n’est pas un chantage où on peut venir à condition de la fermer. Je n’entends pas me soumettre à ce chantage. Il y a un dévoiement total du concept d’union nationale. Nous en assumerons les conséquences ». « Si on ne m’invite pas, je ne vais pas m’imposer. C’est un vieux piège. Au moindre incident on dira que c’est de ma faute! ».

     Les partis, syndicats, officines, obédiences, qui ont tant contribué, voire œuvré,  à la déliquescence identitaire, morale,  économique, sociale de notre beau pays défileront donc dans l’entre soi avec des  Français anonymes qui n’auront parfois pas d’autre choix que de les subir.

     Bruno Gollnisch prend acte qu’il  ne pourra  pas  participer le 11 janvier à ce rassemblement croupion aux côtés des « potes », de Bernard-Henry Lévy,  Mathieu Madénian, Laurence Parisot,  NKM, Besancenot, Harlem Désir, Alain Juppé, Pierre Bergé,  Alain Jakubowicz, Jean-Michel Ribes, Jean-Luc Mélenchon ou encore Philippe Val. Il se fera une raison…

    L’horreur de ces derniers jours a occulté les chiffres publiés officiellement par la Commission européenne: la France dégringole de son statut de cinquième puissance économique mondiale, reléguée à la sixième place derrière le Royaume-Uni.  Le classement présenté enregistre sans surprise la montée en puissance des pays dits émergents et le déclin des pays de l’UE….

    Outre-Rhin c’est aussi  l’émergence d’une société pluriculturelle  marquée par l’assomption de l’islam qui mobilise de plus en plus  les Allemands dans la rue. En témoigne le  succès grandissant des manifestations organisées dans les villes allemandes par le Mouvement anti immigration et islamosceptique Pegida -comprendre « Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident »-, présidé  par le très controversé et ex repris de justice Lutz Bachmann.

    Ce refus de l’immigration non européenne   trouve un écho profond au sein du peuple allemand comme en témoigne les derniers sondages réalisés sur ce thème. La confirmation de  l’énorme succès rencontré par le pamphlet d’un (ex) membre du  parti social démocrate, (SPD), Thilo Sarrazin, Deutschland schäft  sich ab  (L’Allemagne court à sa perte) sur les conséquences de l’immigration-invasion paru en 2010…

     Promis lui aussi à un grand succès, le nouveau livre  du romancier Michel Houellebecq, Soumission (islam en arabe),  a créé un vif débat avant même sa sortie mercredi  en librairie. Le romancier, officiellement  très affecté par l’assassinat le 7 janvier d’un collaborateur de Charlie Hebdo, son ami  l’économiste Bernard Maris, a annoncé qu’il interrompait  la promotion de son livre….Pour autant, celui-ci  prend bien  évidemment une résonnance toute particulière dans le contexte d’émotion générale actuelle. 

    Un roman de politique fiction, qui voit Mohammed Ben Abbes, le chef de la Fraternité Musulmane, un parti communautaire comme son nom l’indique, accéder au pouvoir face à Marine Le Pen dans la France de 2022, à l’issue d’un second quinquennat Hollande. Une prise de pouvoir sans heurts, malgré l’instauration de la charia (port du voile et polygamie). «  Ce n’est pas du tout un islam radical dans le livre », a  précisé l’auteur, « c’est au contraire une des variantes les plus douces qu’on puisse imaginer ».

     Invité de Patrick Cohen mercredi matin sur France Inter (la preuve indubitable qu’il n’est pas un « cerveau malade » ?) et de France 2 la veille, Michel Houellebecq a réfuté les accusations selon lesquelles en propageant l’islamophobie il faisait le jeu de la présidente du FN : « Ca marche assez bien pour elle (Marine, NDLR), je ne crois pas que cela changera grand chose à son destin ». »Je ne vois pas d’exemple où un roman ait changé le cours de l’histoire. C’est autre chose qui change le cours de l’histoire, des essais, le manifeste du Parti communiste, mais pas des romans ».

     Lundi,  sur France Info, Marine Le Pen, qui a bien l’intention de lire « Soumission », a cependant relevé que ladite «fiction pourrait un jour devenir réalité». Ce roman «est quand même dans la droite ligne de ce qu’on constate dans un certain nombre de municipalités, de départements, où manifestement le fondamentalisme islamiste avance avec l’accord et même avec la complicité de l’UMP et du PS».

     A contrario, invité le même jour sur France Inter, François Hollande a invité les Français à se convertir à sa méthode prozac : «Ne nous laissons pas emporter par ce climat, dévorer par la peur, l’angoisse». «L’idée de la submersion, de la soumission, de l’invasion, c’est une vieille idée»…aussi  vieille  que les  invasions   en effet.

     En 2004, la Ligue islamique mondiale avait intenté un procès à Michel Houellebecq  -un point commun avec  Bruno Gollnisch, auquel il faut ajouter le refus clairement énoncé par l’écrivain  de la loi liberticide Gayssot- qui avait qualifié l’islam de « religion la plus con ».

     Il ya prés de cinq ans, il subissait  les foudres d’associations mahométanes et du sociologue  El Yamine Soum  qui s’inquiétaient que l’ « On donne le Prix Goncourt (2010) à un islamophobe ». Ce M. Soum avait  affirmé  deux ans plus tard sur le site de Mediapart d’Edwy Plenel que l’opposition de Marine aux revendications communautaristes islamiques, s’expliquait par le fait que « le Front National entretient de nombreux liens avec des réseaux francs-maçons, ou encore avec des groupes de pression proches du Likoud tels que l‘AIPAC »(sic).  Mais il est vrai que dans la même veine délirante,  c’est ce même Edwy Plenel, dont les vieux réflexes totalitaires de censeur trotskyste ne sont jamais loin,  qui a fait directement la leçon à Patrick Cohen sur France cinq mardi soir,  lui reprochant d’inviter Houellebecq sur France inter!

     Aujourd’hui, Michel Houellebecq affirme qu’il « ne juge pas les gens qui se tournent vers dieu ». Une spiritualité peut être  un peu trop vite enterrée en Europe et en France,  dont le renouveau s’est aussi manifesté chez nombre de Français de souche à l’occasion du sursaut identitaire  qui a accompagné la mobilisation contre la dénaturation de la famille et de la loi naturelle (mariage homo,  théorie du genre…) .

     Dans l’entretien qu’il accordé au Nouvel Obs et publié le 8 janvier, l’écrivain souligne, avec une délectation évidente, le piège dans lequel se sont enfermés les progressistes et autres humanistes partisans de l’ouverture et du métissage. En quoi les valeurs défendues par les musulmans les placent à droite sur l’échiquier politique, en tout cas en porte-à-faux avec la gauche droit-de-l’hommiste, républicaine…et atlantiste.0

     « Je ne sais pas au juste ce que craignent les droites extrêmes, mais probablement pas du tout ce qui est décrit dans ce livre, à savoir : la constitution d’une grande puissance islamique occidentale et méditerranéenne, modérée, sur le modèle de l’empire romain, où la France et la francophonie joueraient un rôle moteur. Cette politique d’alliance avec les pays arabes n’aurait pas forcément déplu à De Gaulle. » « Il me paraît difficile de nier, aujourd’hui, un puissant retour du religieux. Un courant d’idées né avec le protestantisme, qui a connu son apogée au siècle des Lumières, et produit la Révolution, est en train de mourir. Tout cela n’aura été qu’une parenthèse dans l’histoire humaine ». « Aujourd’hui l’athéisme est mort, la laïcité est morte, la République est morte ».

     Et d’ajouter encore : « Les musulmans sont, sur le plan sociétal comme on dit de nos jours, plus proches de la droite, voire de l’extrême-droite. Qui, en même temps, les rejette avec violence. Donc ils sont dans une situation intenable. Qu’est-ce qu’ils peuvent voter, les musulmans de France ? Ils ne peuvent pas voter pour des socialistes qui mettent en place le mariage homosexuel. Ils ne vont quand même pas voter non plus pour des gens de droite qui veulent les virer. La seule solution serait effectivement la constitution d’un parti musulman ».

     « Il n’est quasiment pas question de l’immigration dans mon livre. L’immigration est un léger accélérateur, mais l’islamisation se produit de l’intérieur. (…) Marine Le Pen peut arrêter l’immigration, mais elle ne peut pas arrêter l’islamisation : c’est un processus spirituel, un changement de paradigme, un retour du religieux. Donc, je ne crois pas à cette thèse du Grand remplacement. Ce n’est pas la composition raciale de la population qui est en question, c’est son système de valeurs et de croyances. »

     Rappelons à M Houellebecq que le FN refuse certes le communautarisme mais accueille depuis toujours des Français de toute origine, de toute religion. Des Français rassemblés par le plus grand dénominateur commun : l’amour de la patrie.

     Quant à l’immigration, elle est bien évidemment un « accélérateur » de l’islamisation , en ce qu’elle génère automatiquement une montée en puissance des revendications communautaro-religieuses. Au-delà d’un certain seuil quantitatif, atteint dans de très nombreux quartiers ou villes européennes, l’assimilation ne fonctionne plus.  C’est l’immigration à haut débit, qui entraîne mécaniquement ce repli identitaire des populations non européennes. Elle favorise même cette intégration à rebours que l’on constate dans de nombreux quartiers pluriels, où « l’autochtone » est d’ores et déjà minoritaire.

     Le constat de Michel Houellebecq est cependant recevable sur au moins un point, à savoir que les « valeurs », la vision du monde proposées par le microcosme et ses relais d’opinion, les médias dominants,  l’idéologie socialo-trotskyste qui imprègne l’éducation nationale, ne sont pas  celles qui ont fait la grandeur et le génie de notre civilisation européenne. Elles se résument surtout à la repentance, au masochisme, à la décadence morale, au relativisme, aux valeurs marchandes,  au règne de la sous-culture américanomorphe. A cette aune le retour (recours) aux valeurs de l’Islam, au moins chez une partie conséquente des Français-immigrés de culture mahométane, mettons de côté ici  la dérive islamo-terroriste, est un réflexe dans l’ordre des choses.

     Quant à la création d’un parti musulman à l’échelle nationale, possible avec de fortes chances de succès localement, dans une ville par exemple comme Roubaix à deux tiers musulmane, elle se heurte certainement à des dissensions internes (l’islam de France comme l’islam tout court n’est pas d’un bloc) à  des différences de stratégie, de tactique et attend peut être l’émergence d’un chef charismatique…

     Ce que les Français attendent en tout cas certainement dés 2017 c’est d’en finir avec le déclassement de la France, avec sa tiers mondisation, la montée des insécurités dans tous les domaines. Cela invite l’opposition nationale à initier une vaste réforme intellectuelle et morale et les Français à distinguer l’essentiel de l’accessoire,  à un  travail d’introspection, de réflexion sur les responsables de ce déclin français. Comment en est-on arrivé là ?  Méditons la belle sentence de Bossuet :  «Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes ».

    http://gollnisch.com/2015/01/09/comment-en-est-on-arrive-la-2/

  • En quoi nous sommes solidaires

    Toutes les autres nouvelles, bien entendu, dans le cours de cette terrible journée, ont été submergées par les flots de sang de l'attentat contre Charlie Hebdo.

    L'émotionnel est devenu une sorte de règle de comportement. Autrefois manipulé par les propagandes gauchistes et révolutionnaires, son ressort se voit aujourd'hui plus ou moins imposé par les vaseux communicants. Il ne produit hélas que de fausses solidarités.

    Or, la vraie solidarité mérite mieux que les phrases excessives, conventionnelles creuses ou inappropriées qu'on a entendues dans les gros moyens du matraquage désinformateur.

    Croyant sans doute bien faire ou bien dire, Michel Onfray, philosophe de métier, athée de profession, a pensé pouvoir dire que cette immonde tuerie représenterait "notre 11 septembre".

    On comprend certes ce qu'il suggère vaguement ainsi quant aux conséquences qu'il s'agirait d'en tirer. Mais, au-delà du vague, au-delà des états d'âmes intellectuels, il serait bien en peine de les préciser. Quel vote à l'ONU va-t-on solliciter ? Quelle croisade contre quel Afghanistan ?

    Car on pourrait lui faire remarquer de façon concrète :

    1° que les attentats aveugles d'al-Qaeda du 11 septembre 2001 ont fait environ 250 fois plus de victimes, quelle que soit l'horreur que l'on puisse éprouver.

    2° qu'à ce compte "notre 11 septembre" date de quelque 20 ans, avec l'attentat aveugle du RER B à la station Saint-Michel le 25 juillet 1995 commis sur notre sol par le GIA algérien.

    Or, depuis cette date, et malgré l'aggravation des périls, notre société n'a toujours pas su quelle défense mettre en place. On en est resté aux mesures technocratiques "Vigipirate" - quel nom ridicule ! – imaginées par le gouvernement Rocard en 1991 quand la France était en guerre avec Saddam Husseïn.

    Le seul langage de solidarité repose sur la vérité . Il consiste à se demander en quoi ces meurtres, non pas aveugles, mais au contraire parfaitement ciblés – puisqu'ils frappent des gens que les islamistes jugent comme des blasphémateurs, et qui ne l'étaient pas seulement à l'endroit des musulmans, – appellent à une réaction vraiment solidaire y compris de la part de ceux qu'ils couvraient autrefois d'injures.

    Car, même ceux pour qui Charlie Hebdo n'offrait aucun intérêt, peuvent se rendre compte combien ces journalistes, ces adversaires appartenaient à la même cité que nous. Cabu, assassiné par les islamo-terroristes ne pourra donc plus caricaturer l'actualité comme il le faisait dans le Canard Enchaîné. L'économiste Bernard Maris ne pourra plus en souligner les paradoxes comme il savait si bien le faire.

    Et l'écœurement, l'indignation, et les nombreuses interrogations sont légitimes. Comment se fait-il que ce journal que chacun savait menacé n'ait pas reçu la moindre protection policière ? (*) Après cette nouvelle agression, va-t-on une fois plus tenter de la mettre au débit de quelques « déséquilibrés » ?

    Déplorons aussi que le premier réflexe des indignés de la place de la République ait consisté à exclure ceux qui ne pensent pas exactement comme eux à propos de la protestation unitaire nationale à laquelle, pourtant, ils appellent, en mettant en avant la mobilisation de nos misérables "partis de gauche".

    Cette déliquescence de l'esprit fait partie de notre faiblesse.

    Si nous voulons gagner la guerre que l'islamo-terrorisme nous mène, il faudra en finir avec tous ces reliquats de toutes nos défaites.

    Note : (*) On m'a immédiatement et gentiment objecté que les deux policiers assassinés auraient été en protection, affirmation reprise par M. Hollande. Si cela est vrai, cela pose aussi le problème de l'efficacité des protections routinières.

    http://www.insolent.fr/2015/01/en-quoi-nous-sommes-solidaires.html

  • TVL : Xavier Raufer, criminologue: contre le terrorisme, "il faut botter les fesses de l'Etat"

  • C'est une vraie guerre : la guerre du fanatisme islamiste contre l'Occident

    D'Alexis Brézet dans Le Figaro :

    "C'est une guerre, une vraie guerre, menée non par des soldats mais par des assassins de l'ombre, des tueurs méthodiques et organisés, dont la tranquille sauvagerie glace le sang. Elle a tué, hier, en plein Paris.

    Cette guerre, longtemps nous n'avons pas voulu la voir. Elle se déroulait si loin de nous, n'est-ce pas?, aux confins de la Syrie, de l'Irak, du Nigeria ou de la Libye… Par scrupule - sans doute par peur aussi -, nous n'osions pas même dire son nom. Les oiseaux de mauvais augure qui ne craignaient pas d'enfreindre la consigne étaient promptement disqualifiés. Les signes avant-coureurs - ces «gestes fous» commis à Noël encore par des «déséquilibrés» - aussitôt minimisés. Depuis hier, les euphémismes ne sont plus de mise: c'est une guerre, une vraie guerre, qui nous a été déclarée: la guerre du fanatisme islamiste contre l'Occident, l'Europe et les valeurs de la démocratie.

    [...] Face à la guerre, le premier devoir est de s'unir. [...] Mais le second devoir est de s'armer. Moralement, d'abord - comment défendre nos valeurs si nous ne sommes pas convaincus de leur prééminente dignité? Politiquement et juridiquement, ensuite: trop longtemps, au nom d'un humanisme perverti, d'un antiracisme dévoyé, nous avons fait preuve de complaisance envers nos pires ennemis. Ces «enfants perdus du djihad», ces fanatiques qui se déchaînent sur Internet, mais aussi ces groupes d'influence qui, drapés dans leurs oripeaux «communautaires», conspirent à ciel ouvert contre notre pays et sa sécurité. Contre ceux-là, nous devons frapper. Sans faiblesse ni pusillanimité. Quand la guerre est là, il faut la gagner."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Charlie Hebdo : Bruno Gollnisch était l’invité de LCP

    Bruno Gollnisch était l’invité de l’émission Politique ce matin sur LCP dans une édition spéciale en hommage à Charlie Hebdo, présentée par Patrick Chêne.

    Politique Matin : La matinale du jeudi 8… par LCP

    http://gollnisch.com/2015/01/08/charlie-hebdo-bruno-gollnisch-lcp/

  • Les belles âmes, qui refusent de voir les faits, se rendent complices de l'islamo-fascisme

    D'Ivan Rioufol :

    "[...] Rage, immense, contre tous ceux qui ne cessent de s'aveugler sur la montée en puissance de l'islamisme dans les cités françaises. J'entendais encore, ce mercredi sur Europe 1 , Alain Juppé s'enflammer contre ceux qui sonnent l'alarme au prétexte d'un risque d' «amalgame avec l'ensemble des musulmans». François Hollande, lundi, refusait de parler d'«ennemis de l'intérieur». Ces discours émollients participent à l'endormissement des vigilances. Il y a, oui, un retour aux années trente. Mais il se lit, ce retour, non pas chez les peuples d'Europe qui craignent l'islamisme chez eux, mais chez les donneurs de leçons qui se veulent pas voir ce nouveau totalitarisme coranique. C'est pour se protéger de son intolérance et de sa violente judéophobie que 7 000 Français juifs ont quitté la France en 2014, nous alertant ainsi du pire. Le pire est là: les loups sont entrés dans Paris. Les belles âmes, qui insultent les lanceurs d'alerte et refusent de voir les faits, se rendent complices de l'islamo-fascisme qui nous a déclaré la guerre.

    Car ce mercredi, la France est en guerre. En guerre civile peut-être, demain. Son ennemi est l'islam radical, l'islam politique, l'islamisme djihadiste. «Nous avons vengé le prophète», auraient crié les tueurs. L'ennemi n'est évidemment pas l'ensemble des musulmans, dont beaucoup sont bien sûr horrifiés par ce carnage contre des journalistes. Mais ceux-là doivent, toute affaire cessante, descendre massivement dans les rues pour se désolidariser enfin clairement de ceux qui ont la même religion qu'eux et qui appliquent ses préceptes à la lettre. En 1954, en Algérie, l'Armée de libération nationale ne comptait pas plus de 800 hommes ; ils ont réussi à faire plier la République huit ans plus tard. Les djihadistes français ne sont guère plus nombreux mais ceux-là sont tout autant déterminés à nous humilier, à nous soumettre à l'islam et à faire taire la liberté d'expression. C'est pourquoi il est urgent que les esprits se réveillent enfin et cessent de se réfugier dans le confort de l'apaisement, du pacifisme et des bons sentiments. Ces attitudes sont des lâchetés. Refuser de répondre à une guerre déclarée serait la pire des capitulations. Dans ce domaine, la France s'est assez humiliée par le passé."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le choc

    12 morts (dont deux policiers),  abattus comme des chiens, onze blessés dont quatre dans un état grave. L’attaque par un commando islamiste, qui a  exécuté par balles et de facLogo Charlie Hebdoto  décapité hier la rédaction de l’hebdomadaire libertaire d’extrême gauche Charlie Hebdo (son directeur, Stéphane Charbonnier alias Charb, l’économiste Bernard Maris, Cabu, Tignous, Georges Wolinski, le réellement talentueux Honoré sont au nombre des victimes…- a créé un choc, une stupeur immense. Selon les premiers éléments fournis, deux auteurs de cette tuerie sont identifiés, deux frères nés à Paris et de nationalité française, Said Kouachi, 34 ans, et Chérif Kouachi, 32 ans. Ce dernier était un djihadiste repéré et connu des services antiterroristes. Ils entendaient se venger des atteintes à l’image à la dignité du prophète dont ils estimaient coupables les rédacteurs de ce journal que Charb décrivait d’ailleurs ces derniers temps comme financièrement en sursis. Bruno Gollnisch est invité ce matin de la chaine LCP pour débattre de ce drame et de ses conséquences  avec notamment  le porte-parole de l’UMP  Sébastien Huygue (UMP)  et le  député-maire socialiste  Pascal Cherki.

     Au nom de la «lutte contre une publication qui attaque (ses) croyances et (ses) valeurs morales », on se souviendra qu’en novembre 2011 des hackers islamistes  du groupe Akincilar avait revendiqué  le piratage du site de Charlie Hebdo, menacé  officiellement par al Qaïda. Attaque informatique suivie du jet d’un  cocktail Molotov qui  avait ravagé  les locaux du journal (attentat alors condamné par le FN), évènement  qui avait  crée une mobilisation des médias français. Cela n’avait pas empêché à l’époque  Yves Thréard, directeur adjoint du Figaro, d’avancer  l’hypothèse d’un attentat émanant de « l’extrême droite catholique ».

     Plus prés de nous, en novembre 2013, Charb s’était ému du rejet de son journal notamment par la France des banlieues, et plus précisément d’une chanson figurant dans le film (navet) « La marche » retraçant celle des « beurs » vers Paris en 1983, « contre le racisme et pour l’égalité des droits ». Un titre composé et  interprétée par une dizaine de rappeurs, dont Akhenaton, Disiz, Kool Shen et Nekfeu.  Dans un couplet de celle-ci on peut ainsi entendre :«Je réclame un autodafé pour ces chiens de Charlie Hebdo». Charb avait fait part de son « effarement ».

     Des broutilles en comparaison de cet attentat du 7 janvier, dont  Marine a dit l’essentiel hier dans une brève allocution diffusée sur le site internet du FN : nécessaire unité nationale face au terrorisme, refus de la stigmatisation de  l’ensemble de nos compatriotes ou hôtes musulmans mais aussi refus de se voiler la face.

     «  Il s’agit d’un attentat terroriste commis au nom de l’islamisme radical », « le temps du déni, de l’hypocrisie, n’est plus possible », « regarder les choses en face, ce sera prendre le chemin d’une action efficace et protectrice. Pourquoi en est-on arrivé là ? Quel est le parcours de ces assassins ? Quelle est l’étendue des filières de l’islam radical sur notre sol ? Leurs financements ? Quels pays les soutiennent ? Les questions sont nombreuses et légitimes » a souligné  la présidente du FN qui sera reçue aujourd’hui comme les  autres représentants des formations politiques,  par François Hollande et Manuel Valls.

     Charb, une fois n’est pas coutume, n’avait pas tort il y a quelques mois sur l’antenne de France Culture de se gausser d’un François Hollande déclarant la guerre au terrorisme en Irak contre l’Etat islamique (EI)…tout en restant l’ami et l’allié autoproclamé  des saoudiens et des qataris. Or ce sont pourtant les principaux bailleurs de fond dans le monde des sanglantes brigades internationales  islamistes et des  propagandistes du  fondamentalisme.

     Les Français ont aussi raison de s’inquiéter des grenades dégoupillées que  représentent les centaines, (les milliers ?) de djihadistes  de nationalité française (la France fournie les plus gros bataillons des volontaires européens) partis combattre sur le sol irakien ou syrien, dans les rangs de l’EI ou de structures terroristes islamistes affiliés ou similaires. Que se passera-t-il quand ces derniers rentreront en France, sans que l’on puisse les empêcher de le faire puisqu’on ne peut en l’état actuel des choses  les déchoir de la nationalité Française ? Comment nos services pourront-ils avoir  la capacité de les surveiller tous ?

     En ce sens, le temps du deuil, de la colère, de la compassion pour les victimes et leurs familles à laquelle nous nous associons pleinement,  ne nous fera pas faire l’économie de la réflexion. Comment ne pas s’interroger  sur l’inertie de l’UMPS devant l’extension des « territoires perdus de la république », la sourde oreille d’une classe politicienne  tétanisée devant les études, les rapports, les enquêtes qui se sont multipliés  depuis près de vingt ans –et qui n’émanaient pas uniquement des rangs de l’opposition nationale- sur la montée du communautarisme, du radicalisme, sur l’échec de l’assimilation ? Tout cela  ne manque pas d’effarer…et d’effrayer nos compatriotes qui vivent cette situation au quotidien. Le système ne doit pas se défausser de ses fautes lourdes, de ses lâchetés, de son aveuglement, de son angélisme, et on peut craindre qu’il le tente.

     Système qui ne craint pas non plus les amalgames les plus odieux et les plus tendancieux, à l’image du socialiste Robert Badinter, relayant ce matin  sur France Inter l’appel de Manuel Valls à une  vaste manifestation dimanche  à Paris  de tous les partis « républicains » de gauche et de droite -Nicolas Sarkozy en sera.  L’ex ministre de la Justice de François Mitterrand  comparait ainsi  déjà ce rassemblement programmé  avec celui qui a suivi la mobilisation contre le FN  à l’occasion de la profanation-manipulation d’Etat de Carpentras…Une comparaison qui n’est bien sûr  pas anodine et nous entendons  déjà les bons apôtres du vivre-ensemble stigmatiser le courant national et patriotique au motif qu’il est lui  aussi à ranger dans le camp des « intolérants ».

     Les mêmes qui,  sous le coup d’une émotion certes bien compréhensible et encore une fois que nous partageons, expliquent que Charlie hebdo était un modèle emblématique de la culture et de l’esprit français.

    http://gollnisch.com/2015/01/08/le-choc/