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Égypte : il faut rapatrier nos ressortissants
COMMUNIQUÉ de l’Alliance pour la Souveraineté de la France
Alors que la guerre civile fait rage en Égypte, au moment où ses lignes sont écrites, aucune disposition de rapatriement de nos ressortissants n'est envisagée par nos pouvoirs publics.Pire, nos chefs, respectueux des traités européens qui nous oppriment, se cachent derrière l’Union Européenne pour ne rien entreprendre dans le but d'assurer ce rapatriement ainsi qu'on peut le constater sur les communiqués de l'Ambassade et du Consulat de France au Caire ci-joints.Cette situation démontre une fois de plus l'effroyable nocivité de la soi-disant politique de défense et de sécurité commune du scélérat traité de Lisbonne que nous a imposé Nicolas Sarkozy en 2008, qui nous condamne à l'impuissance.Elle démontre l'urgence extrême qu'il y a si nous voulons à l'avenir protéger la vie de nos ressortissants à l'étranger, comme vraisemblablement protéger les nôtres sur le territoire national, de nous libérer dans les meilleurs délais du carcan de l'UE ainsi que nous le permet désormais le droit international.Dans l’attente, compte tenu de l'urgence extrême, l'Alliance pour la Souveraineté de la France invite toutes les associations, tous les sites patriotiques et souverainistes, toutes les Françaises et tous les Français soucieux de leur sécurité et de celle de nos compatriotes se trouvant en Égypte, bref tout ce qui a de l'honneur dans notre pays, à la rejoindre massivement afin de contraindre l'État, et en premier lieu son chef, à respecter ses obligations constitutionnelles, c'est-à-dire a prendre immédiatement toute disposition propre à rapatrier nos ressortissants d'Égypte et ce quelles que soient les décisions prises au sein de l'Union Européenne.¢Bernard CHALUMEAUSecrétaire généralPour l'Alliance pour la Souveraineté de la Francefrancelibreetsouveraine@yahoo.fr -
"Heurts", "représailles" : la timidité de la presse française
Lu sur le blog de Nystagmus :
"Aujourd'hui donc, en matière de violence conjugale, on sait qu'un coup n'est jamais justifiable. Ce qui est fort dommage pour les chrétiens d'Égypte, c'est qu'ils ne sont pas des femmes battues. Et j'avoue que les termes de "représailles" et de "heurts interconfessionnels" décrivant dans la presse ce qui se passe aujourd'hui pour les coptes au pays des Pharaons commence à me chauffer un peu la cochlée. "Représailles", ça veut dire quoi ? Ça veut dire : tu m'as pris un oeil, je t'en prends un. Tu as fait quelque chose de répréhensible, je te rends la pareille.
"Heurts interconfessionnels", ou son avatar "violences interreligieuses", ça évoque quoi ? Ça évoque deux milices de religion différente, pareillement armées, jouant dramatiquement à qui pisse le plus loin sans qu'on puisse vraiment dire qui a commencé ni qui a raison. Ça sous-entend que chacune des deux communautés a fait du mal à l'autre. Le pékin lambda, quand il entend parler de "heurts interconfessionnels", éteint sa télé en se disant que, décidément, les religions elles font rien qu'à se battre tout le temps, et que tout le monde l'a un peu cherché. Fermez le ban.
Oui mais non. Ce qui se passe aujourd'hui en Égypte, ce ne sont pas des "représailles", ce ne sont pas des "heurts interconfessionnels", ce sont des pogroms - et je salue, une fois n'est pas coutume, Rue 89 de l'avoir dit tel quel... bien qu'entre guillemets. Entre 25 (estimation basse par l'ONG Initiative égyptienne pour les droits de la personne) et plus probablement une soixantaine (liste visible sur le Blog Copte) d'églises attaquées, brûlées dans tout le pays. Le pape des coptes, Tawadros II, menacé de mort, bien qu'il ait supplié ses ouailles de ne pas répondre à la violence - ce qu'elles ont fait.
Des dizaines de commerces appartenant à des coptes saccagés, leurs propriétaires battus. Des écoles chrétiennes détruites. Des enfants tués.
L'Égypte n'a pas le monopole de la pudeur journalistique. Partout où des gens se font tuer pour nulle autre raison que d'être chrétiens, le refrain du virus des "violences interreligieuses" revient. Au Pakistan. Au Nigeria. Si les chrétiens ne sont pas les seules victimes de cette étrange épidémie (les Rohingyas musulmans de Birmanie peuvent en témoigner, eux qui se font atomiser par des bouddhistes), ils sont très largement représentés.
La vérité est qu'aujourd'hui, en Égypte, les chrétiens se font éliminer de façon ouvertement planifiée par les islamistes, même si certains musulmans ont le courage de leur porter secours.
Ce n'est pas le dire qui est criminel, c'est de le taire."
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Les gouvernements occidentaux ne voient pas ce qui se passe vraiment en Egypte
Les gouvernements occidentaux essuient les critiques de l’un des principaux évêques égyptiens, qui les appelle à coopérer avec le nouveau régime pour réprimer les extrémistes responsables de la vague de terrorisme dirigée contre près de 80 églises et autres centre coptes.
L’évêque catholique copte d’Assiout, Mgr Kyrillos William Samaan, affirme que depuis les 48 heures d’émeutes antichrétiennes lancées par les partisans du président destitué Mohamed Morsi la semaine dernière, un grand nombre de chrétiens n’osent plus sortir de chez eux – surtout dans la province de Minya (en Moyenne-Égypte) qui est la plus affectée. À travers ces propos, Mgr Samaan réagit aux déclarations de l’évêque catholique copte Youhannes Zakaria décrivant de quelle manière il a été « sauvé » par la police qui, à Louxor, a empêché des islamistes de mettre le feu à son domicile lors du déchaînement de violence qui a contraint la communauté chrétienne de la région – y compris l’évêque, les prêtres, les sœurs et les laïcs – à se terrer dans ses maisons.
« Les gouvernements occidentaux ne voient pas ce qui se passent »
Assurant que près de 80 églises, monastères, écoles confessionnelles, hôpitaux et autres centres ont été pris pour cible depuis mardi 13 août, Mgr Samaan a critiqué l’Occident, qui ne reconnaît pas l’ampleur des attaques injustifiées menées par les partisans des Frères musulmans de Mohamed Morsi contre des communautés innocentes.
Dans une interview accordée à l’Aide à l’Église en détresse, Mgr Samaan constate que « les gouvernements occidentaux parlent de droits de l’homme ; alors : oui, ces groupes ont le droit de manifester ; mais sans armes. Les gouvernements occidentaux ne voient pas ce qui se passe vraiment sur le terrain. »
« Un groupe de terroristes a pris des armes pour nous attaquer. [Les gouvernements occidentaux] ne devraient pas supporter cela. »
Mgr Samaan, qui se trouve à Assiout, a ajouté : « Les [Frères musulmans] pensent que les chrétiens sont la cause de l’éviction de Morsi. Mais les chrétiens n’étaient pas tout seuls – ce sont 35 millions de gens qui sont descendus dans la rue pour manifester contre Morsi. » « On punit les chrétiens. Nous servons de bouc émissaire. » Mgr Samaan a souligné qu’en dépit d’efforts répétés – notamment de la part des gouvernements des États membres de l’UE – visant à inciter les Frères musulmans à entamer un dialogue, la mouvance islamiste a répondu par la violence.
Ses commentaires font suite à la déclaration en date de lundi 19 août du patriarche copte catholique d’Alexandrie, Mgr Ibrahim Sidrak, qui assure « toutes les institutions publiques, notamment les forces armées et la police, de notre appui libre, massif et délibéré dans leurs efforts pour protéger notre patrie. »
Chrétiens et musulmans défendent les églises
Tout comme Mgr Samaan, Mgr Sidrak a fait remarquer qu’un grand nombre de musulmans se sont tenus aux côtés des chrétiens pour défendre les églises et autres bâtiments coptes contre les attaques. D’après Mgr Samaan, « les membres de notre communauté sont proches des musulmans normaux, des musulmans modérés. Lorsque les fondamentalistes ont voulu s’attaquer aux chrétiens dans la vieille ville [d’Assiout], les musulmans ont pris des armes pour les chasser. » « Dans d’autres villes, chrétiens et musulmans se sont unis pour protéger les églises et sont restés à proximité directe pendant toute la journée. » Selon lui, de nombreux musulmans estiment, tout comme les chrétiens, qu’il devrait y avoir une séparation stricte entre la religion et l’État.
« Toutes les églises sont désormais fermées »
Bon nombre d’évêques rapportent à quel point les attaques de la semaine dernière ont été surprenantes. Selon Mgr Samaan, « nous nous attendions à une réaction [de la part des Frères musulmans], mais pas à ce degré de brutalité. » À Louxor, Mgr Youhannes Zakaria a dépeint à l’Aide à l’Église en détresse la mauvaise tournure prise par la manifestation musulmane de vendredi 16 août dernier lorsque des extrémistes ont tenté de pénétrer à l’intérieur du domicile de l’évêque pour y mettre le feu. Les forces armées sont intervenues « et nous ont sauvés, Dieu soit loué ». Assurant que toutes les églises sont désormais fermées, il a ajouté que « moi-même, l’évêque, les prêtres, les sœurs et les membres de la communauté ne pouvons pas nous déplacer [librement]. Nous restons chez nous pour nous protéger contre toute forme de violence. » L’évêque a affirmé qu’à Louxor comme dans les villages alentours, « quelques » églises et maisons chrétiennes ont été incendiées et que quelques boutiques tenues par des chrétiens ont été détruites. Il a ajouté qu’à Dabbiah, un village à proximité de Louxor, cinq chrétiens et un musulman ont été tués. Tous les évêques ont appelé à la prière.
« Nous avons besoin de vos prières »
Dans un message adressé au directeur de l’antenne britannique de l’Aide à l’Église en détresse, Neville Kyrke-Smith, Mgr Zakaria a déclaré : « Nous sommes prêts à souffrir, à être pris pour cible, à perdre nos églises, nos maisons et nos moyens de subsistance afin de sauver l’Égypte pour les chrétiens et les musulmans. »
« Nous avons besoin des prières de tout le monde pour résoudre nos problèmes. Nous sommes préoccupés par l’avenir de nos enfants ; ce que nous voulons, c’est que les bons chrétiens et les bons musulmans puissent vivre côte à côte. »
John Pontifex http://www.aed-france.org
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Du regard à la cigarette : ces faits divers que la France ne comprend pas
Le sympathique blogueur algérien Aldo Stérone explique dans l’article ci-dessous les fondements culturels des agressions par les racailles étrangères, ayant pour départ des histoires de cigarette…
« La recherche Google: « agressé pour une cigarette » donne près de 3 millions de résultats. Si on remplace « une cigarette » par « un regard », nous ne sommes pas loin de 18 millions de résultats. Même si ces statistiques sont un peu à l’emporte-pièce, elles révèlent tout de même des faits nombreux et fréquents. Beaucoup de sites internet en parlent, signe d’une inquiétude grandissante.
Si on lit les articles de presse relatant ces agressions, il y a un élément dominant : les agresseurs sont le plus souvent issus de l’immigration. Pour être plus précis, ils viennent eux, ou bien leurs parents du Maghreb. Les immigrés originaires du reste de l’Afrique ne semblent pas participer à cette criminalité ou dans une moindre mesure.
Voici quelques clés pour comprendre ce phénomène.
Au Maghreb, fumer est considéré comme un acte impur qui s’accompagne de certaines règles sociales différentes de celles en vigueur dans la majorité des pays occidentaux. Par exemple :
- Il est permis de fumer dans la plupart des lieux publics
- Les femmes ne fument pas. Celles qui le font, ne fument jamais en public.
- Un jeune ne fume jamais devant une personne plus âgée
- Un homme, même âgé, ne fume jamais devant sa mère ou son père
- Un homme ne demandera jamais une cigarette à son père, son frère ainé ou en général, toute personne manifestement plus âgée.
- On ne demande jamais une cigarette à un supérieur hiérarchique
- On ne fume pas devant un imam
- On ne fume pas devant une mosquée ou dans un cimetière
En Algérie, quand mon père – un homme âgé – sort de la maison, les jeunes du quartier le saluent poliment. Ceux qui fument cachent discrètement leur cigarette. Dans le même ordre d’idées, quand on passe devant une maison où il y a des funérailles, on éteint ou on planque sa cigarette par marque de respect.
Le fait de fumer est socialement acceptable au Maghreb mais frappé par énormément de règles.
Comment demande-t-on une cigarette en Algérie ?
- Pardon mon frère, tu as une cigarette pour moi ? Hachak mon frère.
- Oui, tiens. Tu veux du feu aussi ?
- Oui, merci mon frère. Hachak.
Le mot « hachak » veut dire « sauf ton respect ». Il est de bon temps de le placer une fois ou deux dans la conversation. La personne qui demande la cigarette doit manifester un grand respect envers son interlocuteur. Ces règles de bienséance sont applicables – mais plus souplement – même si les deux personnes se connaissent. Et encore une fois, on ne demande des cigarettes qu’à des males de même âge – ou plus jeunes – et de même condition sociale.
Ces précautions sont justifiées par le fait que fumer est un acte impur et demander une cigarette est faire participer l’autre à un tel acte.
Hors de ce contexte, la demande de cigarette est – en soi – une insulte. Demander du feu pour allumer une cigarette qu’on possède déjà est soumis aux mêmes contraintes. Par contre, on peut demander l’heure, son chemin, de la monnaie sans précautions particulières. Ceci montre que la cigarette a un statut spécial.
L’Immigration en France
En termes d’immigration, la France est la poubelle du monde et ce n’est pas le Front National qui le dit. Cette affirmation est un lieu commun dans toute l’Afrique. Sur ce continent, l’émigration – fuir, partir définitivement – sont des thèmes récurrents. En résulte naturellement un classement des destinations selon la difficulté d’obtenir un visa, les possibilités d’insertion sociale et professionnelle, l’attitude des habitants vis-à-vis des étrangers… etc. Ne lisez pas ce qui va suivre si vous êtes Français : l’Allemagne est considérée comme un pays difficile à cause de la langue et de l’hostilité des habitants, l’Autriche c’est l’Allemagne en puissance dix, le Canada est mal coté à cause de son climat froid et la France c’est la poubelle du monde.
Ce terme de « poubelle » renvoi à un autre concept utilisé de manière très libérale au Maghreb et en Afrique : celui de « déchet ». On utilise ce terme entre nous pour designer des gens sans scrupules, sans valeurs et sans intelligence aucune. Ils détruisent tout ce qu’ils touchent et là où ils arrivent, les habitants d’origine commencent à fuir devant la dégradation immédiate de la qualité de vie. Incapables au sens le plus large du mot, ils ne peuvent vivre que d’assistanat. Et pendant que leurs voisins vont au travail pour les nourrir par leurs impôts, leurs enfants brulent leurs voitures et leur jettent des ordures.
Nous n’utilisons pas le mot déchet pour les insulter, mais pour les décrire. Le déchet va usuellement à la poubelle. Comme la France est l’Eldorado de l’assistanat et l’impunité, il est donc naturel qu’elle attire ce genre de clientèle qui devient « une chance ». Ce pays est champion en inversion de valeurs.
Beaucoup d’émigrés avec un bagage professionnel et intellectuel évitent la France. Ils connaissent le climat malsain qui y règne. Ils savent que le travailleur honnête payera des taxes, dormira dans un taudis et vivra sans papiers alors que le déchet qui crache sur la France sera vite naturalisé.
Il y a des immigrés de qualité en France mais eux-mêmes, après un parcourt difficile pour s’insérer, vivent mal les choix d’immigration de ce pays. Il est pénible de devoir prouver chaque jour qu’on est « hors système » et qu’on ne vient pas dans le cadre de la déchèterie à ciel ouvert.
L’Agression Demande de Cigarette
L’agresseur psychopathe – issue de l’immigration-déchet – demande une cigarette. La démarche est déjà une insulte dans le code de l’agresseur mais la victime l’ignore à ce stade. C’est équivalent à un insulter une personne dans une langue étrangère.
Le deuxième but de l’intervenant est aussi de sonder sa victime et évaluer si c’est une cible qui comporte des risques.
Enfin, le dernier objectif est de tester la soumission de la victime. Si celle-ci donne une cigarette de manière soumise, l’agresseur peut aller plus loin et lui demander de l’argent, un objet de valeur ou des faveurs sexuelles. Selon sa disposition du jour, l’agresseur peut aussi se contenter de la cigarette et les choses s’arrêtent là. Mais la victime est repérée et sera régulièrement « taxée » jusqu’au jour où on lui demandera plus encore.
Le refus
Dans le monde du psychopathe, les autres ne sont vus que comme des moyens de satisfaire des besoins ou des obstacles à ces mêmes besoins. Toute personne qui ne reconnait pas le royaume du psychopathe et ne se plie pas à ses intimidations, est vue comme un obstacle à détruire.
Ici, le terme psychopathe est utilisé dans le sens clinique. C’est-à-dire que le sujet est médicalement psychopathe si on se réfère aux critères de liste PCL-R du docteur Robert Hare. Cette liste est utilisée comme un outil de diagnostic clinque de la psychopathie surtout chez le sujet male délinquant.
Le refus de la cigarette est vécu comme une rébellion d’un sujet qui – dans le monde du psychopathe – doit se soumettre totalement. La victime est donc insultée et – selon l’opportunité – agressée physiquement.
Ceci permet au psychopathe d’affirmer son autorité. Il aura la réputation de massacrer à mains nues toute personne qui lui refuse quelque chose d’aussi insignifiant qu’une cigarette.
Voici un exemple: Il a été agressé à Nice. Il porte 2 cicatrices sur le visage. Une de 4 cm et l’autre de 10 cm. Ils attaquent au rasoir parce qu’il est réputé laisser des blessures moches qui guérissent en cicatrisant de manière visible. Le visage pour que la personne se souvienne jusqu’à sa mort qu’elle leur a un jour refusé une cigarette. Et comme il le dit si bien maintenant : pas facile de trouver un boulot avec ma gueule. [source]
Le Regard
Le regard est à classer dans la même catégorie que la cigarette. Le psychopathe exige des Français une soumission totale et absolue. Celle-ci doit se traduire dans l’attitude corporelle de dominé : le dos courbé, la voix basse et le regard baissé.
Vous êtes perçus comme du bétail et si vous faites le moindre geste pour contrarier cette vision, vous risquez l’agression.
Adaptation des Lois
Savez-vous en Tanzanie on tue les albinos parce qu’un bras d’albinos peut-être vendu à plus de 2000 dollars ?
Si un pays a quelques immigrés tanzaniens bien intégrés, il n’y a rien de spécial à faire. Les lois génériques qui protègent la vie humaine suffisent. Par contre, si des masses de gens sont importés de Tanzanie et déversés dans des cités, leur intégration est – par définition – impossible. Dans ce cas, il faudrait passer des lois spécifiques pour protéger les albinos des abus et autres crimes.
Pareil en France mais là il ne s’agit pas de problèmes de Tanzaniens. La France a causé un désastre social et humanitaire dont elle est la première victime. Par un filtrage inversé d’une immigration massive – le pire est accueilli – elle a créé des zones ingérables. Certains commentateurs disent « Marseille c’est Alger ! ». On ne peut plus faux. Si l’immigration avait été aléatoire, Marseille aurait pu être Alger, mais – encore une fois – dans la majorité des cas, c’est les pires qui ont été sélectionnés. Marseille serait plutôt la rue la plus infréquentable d’Alger transformée en ville. C’est-à-dire que les voyous psychopathes ont atteint un volume critique leur permettant de contrôler des villes et les mettre à feu et sang à la moindre contrariété.
En interdisant la burqua, le législateur français a fait un pas dans le bon sens. Il a compris qu’en important des populations aux problèmes spécifiques, il faut des lois spécifiques. Maintenant, cet élan s’est arrêté là. Pourquoi à Trappes ou ailleurs on réagit si brutalement a cette loi ? Ce n’est pas tant pour défendre la burqua que pour terroriser le législateur et éviter qu’il n’aille plus loin avec des lois encore plus précises visant les problèmes de la communauté maghrébine en France.
Alors que la burqua si peu répandue a eu sa loi, le phénomène de la hoggra, plus courant encore doit avoir les siennes. La hoggra c’est : je t’agresse gratuitement parce que je peux. C’est l’agression pour humilier. Elle ne sert qu’à donner à l’agresseur une gratification personnelle et un sentiment de supériorité. D’abord, connue sous une forme très marginale dans les sociétés du Maghreb, aujourd’hui elle en est la gangrène. Ces sociétés évoluent avec une religiosité hystérique et expressive de surface, mais le fond est purement matérialiste. Les plus forts écrasent les plus faibles. Au départ pour les spolier de leurs biens et de leurs droits : je te bouscule et je prends ta place dans la file, je construis sur ton terrain et tu n’as pas les moyens de me trainer au tribunal, je dépasse dans un virage et je t’allume les phares pour te pousser de la route : va au platane ! Meurs pour me permettre de rouler comme je veux ; tu veux toucher ta retraite ? Je te prends une partie sinon l’ordinateur est en panne…
La hoggra est souvent utilisée improprement comme une agression dont le but permet l’obtention d’un avantage quantifiable. Mais ce n’est pas sa vocation première : la vraie définition du mot c’est l’agression totalement gratuite.
Avec la structure sociale d’aujourd’hui, les gens qui travaillent et ont une assise familiale équilibrée font – en moyenne – moins d’enfants. En effet, ils ne font que les enfants dont ils peuvent raisonnablement s’occuper et assumer sur tous les plans. On parle ici des plans financiers, affectifs, organisationnels… etc. En même temps, combien d’enfants font des familles pathologiques et totalement déstructurées ? Elles n’ont aucune limite. C’est l’Etat qui prend en charge. Pour l’éducation, les enfants sont jetés à la rue dès le plus bas âge – dès qu’il peut marcher – et y restent jusqu’à tard le soir. D’ailleurs, en France des Préfets se sont rendus compte du phénomène et il y a eu des velléités de couvre-feu pour les ados et les enfants. Mais le fait est que ce sont ces familles dysfonctionnelles qui participent le plus activement à la démographie. Pendant ce temps, les autres familles travaillent et se stérilisent pour financer cette démographie.
La France doit se rendre compte de cette problématique et s’y attaquer en première priorité. Autrement, elle sera condamnée à voir ses enfants tomber sous des couteaux, ou se faire massacrer à mains nues pour des cigarettes, des regards ou même pour rien du tout.
Collectivement, les Français ont aussi une responsabilité importante. Ils ont pendant plus de 40 ans voté pour des partis qui supportent clairement ce type d’immigration. Ces partis minimisent ces crimes et prennent même des dispositions pour relâcher les agresseurs au plus vite.
Que dire ? La prochaine fois qu’on vous demande une cigarette, donnez-la et quittez la ville. »
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Radio Courtoisie témoignage de Soeur Agnes au Liban et en Syrie / 15 Juin 2013
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Le père Paolo Dall’Oglio : martyr de la révolution islamique
Le père Paolo Dall’Oglio (s.j.) a bien été exécuté par ses « frères » de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), il y a trois jours, a confirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une officine des Frères musulmans basée à Londres sous la protection du MI6.
Figure de la « Révolution syrienne », dont il était devenu le porte-parole dans les médias internationaux, le jésuite italien était honni par les chrétiens syriens qui lui reprochaient de se comporter en missionnaire occidental et d’avoir trahi leur pays. Pour bien marquer son appartenance, les « révolutionnaires » lui avaient consacré un vendredi de prière, en 2011. Il était soutenu en Occident d’abord par les journalistes pro-israéliens, puis par la presse catholique.
Chargé d’organiser la jonction entre les deux branches d’Al-Qaïda en Syrie et les partis kurdes afin de renverser le gouvernement, il s’était rendu illégalement à Rakka en passant par la frontière turque. Mais il n’a pas réussi à convaincre les islamistes de l’opportunité de cette alliance.
Source : Reseau Voltaire
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CRISE DU CAUCASE - Une menace pour la stabilité internationale ? (arch 2008)
Jean-Michel Vernochet, journaliste -indépendant, politologue, écrivain, expert en questions internationales, est intervenu dans le cadre des XXle Universités d'été du Front National. Il nous livre ici une brève synthèse de sa conférence. Ses propos sont ceux d'un esprit libre.
Sarah Palin, bientôt peut-être vice-présidente des États-Unis derrière John Mc Cain, vient de proclamer : « La guerre contre la Russie pourrait constituer une option pour l'Otan ». Une telle annonce doit inspirer quelques réflexions.
Les commentateurs autorisés repoussent l'idée d'une Guerre froide recommencée et font semblant de ne pas entendre les déclarations qui se multiplient à Washington, présentant la Russie comme un État voyou au même titre que la Corée du Nord, le Soudan ou l'Iran... Comme si de tels propos ne résultaient que de l'émotion due à la gravité de la crise - notamment humanitaire : plus d'un millier de victimes - qui a frappé la Géorgie le 8 août.
Cette crise a été engendrée par une criminelle erreur d'appréciation du président géorgien Saakachvili, poussé volontairement à la faute par ses commanditaires américains, sans doute en vue de tester la capacité de réaction des forces russes face à une éventuelle offensive contre l'Iran qui prendrait au Nord la Géorgie comme point d'appui. Mais l'aventure a au final fort mal tourné.
La Russie, jugée a priori trop faible pour soutenir les indépendantistes ossètes en cas d'intervention géorgienne et continuellement discréditée par les basses œuvres médiatiques, a pourtant démontré qu'elle pouvait agir et réagir sans délais alors même que M. Poutine, chef du gouvernement russe, assistait à Pékin à l'ouverture des jeux d'été. La rapidité et la détermination de la réponse russe ont marqué son retour en puissance sur la scène internationale.
Le thermomètre de la tension internationale n'a depuis fait que monter, après que l'intervention de Saakachvili a créé l'irréparable. Dans le prolongement de la crise caucasienne, le président bolivien Moralès, puis son homologue vénézuélien Chavez étroitement liés avec Moscou, viennent de déclarer persona non grata les ambassadeurs américains et les ont renvoyés à Washington. Chavez menaçant en outre les É-U d'interrompre ses approvisionnements pétroliers - certes uniquement en cas de conflit -. Il crée ici les conditions d'un quasi casus belli... Car en jetant dans la balance les intérêts vitaux des É-U (à l'heure actuelle ce sont 1,5 million de barils vénézuéliens qui partent chaque jour vers les É-U soit 15% environ de ses importations), et même si l'on désamorce les propos de Chavez en parlant de rodomontades, celui-ci profère stricto sensu une menace insupportable pour la sécurité des É-U... Un défi équivalent à celui de l'Iran menaçant de fermer le détroit d'Ormuz en cas d'attaque américaine ou israélienne de ses installations nucléaires.
Pourtant les É-U ne réagiront pas, au moins dans l'immédiat. Enlisés dans les affaires d'Irak et d'Afghanistan, économiquement déstabilisés par le krach bancaire de Lehman Brothers, engagés dans le dernier « quart d'heure » de l'élection présidentielle, ils doivent encaisser ces camouflets. Il est donc assuré que le sommet de l'Otan qui s'ouvre dans la capitale géorgienne Tblissi, ne peut qu'amorcer une décrue à la crise.
Mais comme dans tout séisme majeur, nous devons maintenant nous attendre à des répliques qui nécessairement surviendront...
Jean-Michel Vernochet Au Front septembre 2008
http://vernochet.blogspot.comLien permanent Catégories : actualité, anti-national, géopolitique, insécurité, international, lobby 0 commentaire -
Retour instructif sur l’espionnage de la NSA
Le scandale de l’espionnage systématiquement pratiqué par la NSA ne sert qu’un seul but: maintenir la prépondérance globale des Etats-Unis
C’était le mardi 12 mars 2013: lors d’une audience auprès de la Commission spéciale du Sénat américain qui s’occupe du contrôle parlementaire des services secrets, le Sénateur Ron Wyden interroge James Clapper, directeur des services secets américains; il lui pose la question suivante: “La NSA collationne-t-elle toutes espèces de données concernant des millions voire des centaines de millions d’Américains?”. Clapper répond brièvement: “Non, Sir, pas à ma connaissance”.
Aujourd’hui, quatre bons mois plus tard, on sait que Clapper n’a pas dit la vérité. En effet, grâce aux révélations d’Edward Snowden, ancien collaborateur de la NSA (“National Security Agency”), le monde entier sait, désormais, avec quelle ampleur les Etats-Unis pompent des données partout sur le globe, dans tous les réseaux existants. Ce n’est pas vraiment une surprise: les services secrets, c’est bien connu, s’intéressent à toutes les données possibles et imaginables et cherchent à s’en approprier par tous les moyens techniques disponibles, notamment sous prétexte d’empêcher que se commettent des attentats terroristes. Ce n’est pas vraiment là que réside le problème à nos yeux: le scandale des écoutes perpétrées par la NSA nous montre surtout en quelles puissances les Etats-Unis ont confiance ou n’ont pas confiance.
L’émotion a été bien vive en République Fédérale d’Allemagne, quand on y a appris que Berlin était considérée, par les services de l’hegemon américain, comme “un partenaire de troisième classe”, qui peut et doit être espionné à un degré insoupçonné jusqu’ici! D’après le dossier publié par l’hebdomadaire “Der Spiegel”, les Etats-Unis ont pompé, chaque jour considéré comme “normal”, jusqu’à vingt millions de communications téléphoniques et jusqu’à dix millions d’échanges réalisés via l’internet, rien qu’en Allemagne. Quant aux jours dits “de pointe”, comme par exemple le 7 janvier 2013, la NSA a espionné près de soixante millions de communications téléphoniques. La fringale insatiable de Washington quand il s’agit de pomper des données, le fait que l’Allemagne soit considéré comme un “partenaire de troisième classe”, ne forment par encore la véritable surprise. Finalement, on a eu tendance à oublier, depuis la fin de la Guerre froide, que la République Fédérale d’Allemagne, tout comme le Japon d’ailleurs, est encore et toujours considérée, à Washington, comme un Etat de “seconde zone” sur le plan du droit des gens, car la clause des Nations Unies existe toujours qui pose ces deux pays comme des “ennemis”.
L’article 107 de la déclaration des Nations Unies est sans ambigüité: “Aucune disposition de la présente Charte n’affecte ou n’interdit, vis-à-vis d’un Etat qui, au cours de la seconde guerre mondiale, a été l’ennemi de l’un quelconque des signataires de la présente Charte, une action entreprise ou autorisée, comme suite de cette guerre, par les gouvernements qui ont la responsabilité de cette action”. Ou pour s’exprimer plus clairement: les vaincus de la seconde guerre mondiale se trouvent encore sous la curatelle des puissances victorieuses et s’ils ne se conduisent pas “bien”, on peut sans hésiter intervenir militairement contre eux, dans les pires des cas. On peut mettre ce principe des Nations Unies en parallèle avec une déclaration qui figure dans la présentation des activités de la NSA, déclaration mise en exergue par le “Spiegel”: “Nous avons le droit d’appréhender tous signaux en provenance de la plupart de nos partenaires étrangers qui appartiennent à la “troisième classe” – et nous le faisons”.
Comme le rapporte le quotidien britannique “The Guardian”, la RFA, en tant que “partenaire” des Etats-Unis n’est pas un cas isolé, en ce qui concerne l’espionnage. En effet, la NSA a pompé, rien qu’en mars 2013, 97 milliards d’éléments d’information dans le monde entier. Le pays le plus visé a été l’Iran (14 milliards d’informations), suivi du Pakistan (13,5 milliards) et de la Jordanie, l’un des alliés arabes les plus fidèles à Washington (12,7 milliards).
Il est significatif également de noter que seuls les alliés les plus proches des Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, font exception, ne sont pas les cibles d’attaques systématiques. Tous ces pays font partie du monde anglo-saxon, qui, sur bon nombre de plans, ressemblent aux Etats-Unis. Depuis des décennies, les Etats-Unis sont liés au Royaume-Uni par une “special relationship”. En 1946, lors d’une visite aux Etats-Unis, Winston Churchill décrivait comme “unique” la coopération entre les deux pays dans les domaines économique, politique, diplomatique et militaire. Rien n’a changé depuis lors, indépendamment du fait que les conservateurs ou les travaillistes soient au pouvoir à Londres, ou que ce soit un Démocrate ou un Républicain qui occupe la Maison Blanche.
Le désir toujours inassouvi de Washington de pomper des données étrangères est lié aussi à la prétention d’être “la Cité lumineuse sur la colline”, appelée à gouverner le monde. Pour exprimer cet état de choses en termes profanes, il s’agit tout simplement de pérenniser l’hégémonisme américain, volonté qui ne peut se concrétiser que si l’on contrôle étroitement les rivaux existants ou potentiels. C’est dans cette optique que Paul Wolfowitz a ébauché un “Defence Planning Guidance” (DPG) en 1992, dernière année du mandat du Président George Bush (le Père). Wolfowitz a été, plus tard, le principal architecte de la guerre contre l’Irak. Dans ce DPG, l’un des trois “éléments-clefs” qu’il fallait à tout prix traduire en pratique était le suivant: l’état d’unipolarité devait être maintenu et il fallait empêcher l’émergence d’une superpuissance rivale que ce soit en Europe, en Asie ou ailleurs. Car, précisait ce DPG comme aussi le projet néo-conservateur de l’an 2000, baptisé “Project for the New American Century”, l’Amérique “se trouve à la tête d’un système d’alliances qui englobe aussi les autres principales démocraties du monde”.
La stratégie mise au point en 2002 par la NSA a dès lors posé les bases de la “grande offensive d’écoute”. Le Président George W. Bush (le Fils), sous l’effet des attentats du 11 septembre 2001, constatait: “L’espionnage, tel que nous le pratiquons, constitue notre première ligne de défense contre les terroristes et contre les dangers émanant d’Etats ennemis”. Pour défendre les Etats-Unis sur le front intérieur, “On a poursuivi le développement de nouvelles méthodes pour rassembler des informations, afin de maintenir les avantages dont disposent déjà nos services de renseignement”. Tel était l’objectif. Le directeur des services secrets américains a pu élargir ses compétences et déployer dans une ampleur maximale ses activités à l’étranger.
Les recommandations stratégiques de la NSA ont été traduites dans la réalité au cours des années suivantes. Les Etats-Unis espionnent donc leurs propres citoyens et leurs soi-disant “alliés”, dans une ampleur toujours croissante: cette pratique a commencé sous Bush-le-Fils; elle s’est poursuivie sans retard sous la présidence d’Obama.
Bernhard TOMASCHITZ. http://euro-synergies.hautetfort.com/
(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°29/2013; http://www.zurzeit.at ).
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Bagdad : l'attentat de Notre-Dame du Perpétuel Secours (archive 2010)
Dimanche 31 octobre, veille de la Toussaint : l'attentat contre l'église Sayidat al-Najat (Notre-Dame du Perpétuel Secours), cathédrale syriaque catholique du centre de Bagdad, a été un véritable massacre, la pire ignominie commise par des barbares sur nos frères catholiques irakiens. Le bilan est lourd : 58 morts dont deux prêtres et 78 blessés.
UNE ÉGLISE DERRIÈRE LES BARBELÉS
Les terroristes avaient choisi leur cible et le moment opportun. L'église de l'évêché syriaque était une des maisons de Dieu les plus appréciées de la communauté chrétienne. Elle est reconnaissable de loin par la grande croix et le cercle fixés dans une armature métallique moderne sur sa partie supérieure. Les islamistes firent irruption dans le lieu de culte à 17 heures. Les bureaux du quartier étaient fermés et la messe était commencée depuis un quart d'heure. Comme chaque dimanche, les jeunes prêtres Thaer (32 ans) et Wassim Sabiha (27 ans) y célèbrent la liturgie devant plus de cent fidèles. À l'extérieur, des coups de feu retentissent. Abouna (Père) Wassim Sabiha se tient à côté de l'autel. Les terroristes ont abattu les gardes de la bourse. En face, le portail de l'église est à peine visible derrière les fils de fer barbelés. Cela fait deux heures que les derniers employés ont quitté le bâtiment : l'église pouvait être attaquée. Plongé dans son recueillement, le Père Wassim ne se doute de rien. Une autre explosion, beaucoup plus puissante, sème la panique dans l'assistance des fidèles. Les terroristes ont fait sauter la lourde porte qui donnait sur la cour intérieure, ont tiré sur le personnel de sécurité et ont renversé la grotte de la Très-Sainte Vierge Marie devant laquelle, après les cours, des écoliers aiment dire une prière avant de repartir en courant.
Une cinquantaine de fidèles se réfugient dans la sacristie et bloquent la porte à l'aide d'une armoire. Sept terroristes pénètrent dans le lieu de culte. Le Père Wassim, d'une stature frêle, ne fuit pas. Non, il va au-devant de ses assassins qui le jettent à terre avant de l'exécuter froidement avec leur pistolet. International Herald Tribune rapporte : « Des rescapés témoignent qu'il fut poussé à terre quand il se saisit d'un crucifix et demanda que l'on épargne les fidèles. Il fut alors exécuté, son corps était criblé de balles ». L'autre moitié de l'assistance qui n'a pas trouvé abri dans la sacristie, cherche tant bien que mal à se protéger dans la cathédrale. Le père Thaer est également tué. Les deux prêtres étaient connus au sein de la communauté pour leur courage. Ils étaient des exemples. L'année précédente, la veille de Noël, le père Thaer avait déclaré : « En tant que Chrétiens, nous avons toujours espoir dans les serviteurs du Christ, et cet espoir nous le transmettons à nos enfants. Si nous n'avions plus d'espoir, comment auriez-vous alors des enfants ? » Car dans l'Irak "démocratique" avoir des enfants est devenu un acte de grande bravoure : ce type d'agression contre une communauté religieuse était inconnu au Moyen-Orient avant l'occupation américaine.
L'ÉTAT ISLAMIQUE D'IRAK
Dans un arabe classique de bonne tenue, par lequel il voulait sans doute dissimuler qu'il n'était pas Irakien, un terroriste aurait même téléphoné à la chaîne Baghdadiya TV pour l'informer de l'attentat. Par ailleurs, l'État islamique d'Irak (ISI) qui appartiendrait à la mouvance Al-Qaida. aurait donné un ultimatum de 48 heures - qui a expiré - à l'Église copte d'Égypte pour libérer deux épouses de prêtres, Camilia Chehata et Wafa Constantine, soi-disant converties à l'islam et qui seraient emprisonnées dans des monastères de ce pays. Pour Mgr Casmoussa, l'archevêque syro-catholique de Mossoul, il n'y a aucun doute, ce sont des "racontars", D'après le Centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE), l'ISI aurait affirmé que les Chrétiens étaient désormais des « cibles légitimes ». Le soir même, le groupe terroriste revendiquait la tuerie. Cependant, échaudés par les théories mensongères du 11-Septembre, nous ne pouvons que montrer la même méfiance à l'égard de ce récit grotesque mettant une fois de plus Al-Qaida en scène.
Des voisins alertent la police du quartier qui dépêche des unités anti-terroristes constituées de soldats de l'armée irakienne et des troupes américaines ; alors que dans le ciel, on aperçoit un drone américain ! Les soldats n'ont pas encore donné l'assaut ! Dans l'église, les islamistes ont entendu les cris d'une femme. Ils proviennent de la sacristie. Un des terroristes jettent trois grenades. Quand les unités anti-terroristes investissent l'église, les terroristes font éclater leurs vestes bourrées d'explosifs. Les corps des gardiens et ceux des fidèles jonchent le sol. Sept policiers ont aussi trouvé la mort et quinze autres ont été blessés. Sous le choc, les témoins ne peuvent reconstituer l'attaque, dire combien d'entre eux ont été tués dans les échanges de coups de feu. Le quotidien new-yorkais relève que « les murs de l'Église Notre-Dame du Perpétuel Secours sont tachés de sang et entre les bancs de l'église il y a des lambeaux de chair ».
LAXISME DE L'ARMÉE US ET VERSIONS CONTRADICTOIRES
Le journal fournit un récit détaillé de l'attentat attestant que l'armée américaine est intervenue avec beaucoup de retard. Comment peut-on expliquer un tel laxisme, alors que l'Irak connaît un regain de violence ? « Un fonctionnaire américain ne pouvant parler sous son identité, affirma que les forces de sécurité ont pris la décision d'investir l'église dès qu'ils surent que les assaillants avaient commencé à tuer des otages. [Pourquoi attendre si longtemps ?] Un fonctionnaire du ministère de l'Intérieur et des rescapés relatent que 23 otages étaient déjà morts quand les forces de sécurité firent irruption dans l'église. Un autre fonctionnaire confirme ce témoignage ajoutant que plusieurs otages furent tués dès qu'un terroriste muni d'un pistolet entra dans l'église. On estime entre 6 et 15 les terroristes qui ont pris l'église. Jihad al-Jibri, un autre fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, explique : "nous avons reçu l'ordre de faire une incursion dans l'église et quand nous fûmes sur place, ils se firent sauter ; mais ils avaient déjà tué des fidèles avant le raid, ces couards". Plusieurs rescapés rapportent qu'il y avait plusieurs victimes tuées quand les terroristes firent irruption dans l'église et commencèrent à tirer au hasard sur les personnes, les icônes et sur les fenêtres ».
"IL FAUT TUER L'IRAK"
De plus, en 2004, après la troisième guerre du Golfe (de mars à mai 2003), Notre-Dame du Perpétuel Secours avait déjà fait l'objet d'un attentat. Les attaques contre les Chrétiens et leurs églises s'amplifièrent. Des enlèvements de fidèles et de religieux sont alors régulièrement orchestrés par des milices islamistes perpétrant des attaques contre des commerces de Chrétiens et des lieux de culte. La minorité chrétienne d'Irak comptant seulement 600 000 personnes contre 1,2 million en 1980 (pour une population totale de 23 millions d'habitants) est devenue la proie de ces hordes sanguinaires. Ces chiffres démontrent que depuis les années 1990, la moitié des Chrétiens a fui à cause de l'embargo contre le régime de Saddam Hussein. La quasi-totalité de la communauté juive a suivi cette vague. Mais aujourd'hui, il ne fait aucun doute que l'attentat du 31 octobre sonne la fin de la chrétienté en Irak. Pius Kascha, vicaire général de l'Église catholique syrienne, a déclaré d'un ton affligé : « À présent, il est clair que beaucoup partiront d'ici ». Un jeune Chrétien de 16 ans explique : « Nous avons perdu une partie de notre âme. Et pour notre avenir, personne ne sait ce que nous allons devenir ». Bassam Sami, un fidèle qui est resté pendant quatre heures recroquevillé dans la sacristie, est effondré : « Ils sont venus pour tuer l'Irak, pas les Irakiens ».
Comment ne pas alors songer à l'époque de Saddam Hussein, quand l'Irak représentait un remarquable creuset de croyances, de coutumes et de traditions qui s'enchevêtraient dans des limites mal définies ? Le massacre de Notre-Dame du Perpétuel Secours dessine une autre frontière dans un pays où le contour des identités a été durci par la guerre, les violences et les privations. Schlimon Warduni, évêque de l'Église chaldéenne, ne peut réaliser ce qui vient de se passer : « Pas une seule fois un animal ne ferait pareille chose ». Pour le père Youssif Thomas Mirkis, supérieur des dominicains à Bagdad, « l'opération avait été préparée de longue date, vu les armes et les munitions retrouvées dans la cathédrale ». Une position partagée par Maroun Charbel qui, dans le journal Présent du 3/11/10, écrit : « Selon les témoignages des rescapés cela ne fait aucun doute : des explosifs et des armes ont été entreposés dans l'église, ce qui expliquerait la nature de la déflagration quand l'armée irakienne, soutenue par l'armée américaine, a donné l'assaut pour tenter de libérer les otages ». Notre confrère émet l'hypothèse que cet attentat aurait été une réponse au Synode pour le Moyen-Orient qui s'est tenu le 24 octobre à Rome. Nous pouvons aussi avancer que les organisateurs de ce massacre ont utilisé cet événement religieux pour brouiller les pistes.
DU PÉTROLE ET DES SECTES ÉVANGÉLISTES DE COLONISATION
Selon Mgr Casmoussa, il faut chercher une explication de l'attentat dans l'instabilité politique. Car depuis les élections législatives du 7 mars, aucun gouvernement n'a été formé et des factions armées continuent de se déchirer pour le contrôle du territoire et du pétrole. Alors, dans ce dessein, faut-il que les quelques Chrétiens d'Irak disparaissent pour laisser définitivement le pays dans le chaos et faire de la Mésopotamie un nouveau carrefour de l'« or noir » et du terrorisme ? Faut-il balkaniser le Moyen-Orient, afin de le couper de ses racines ? À cet effet, il est étonnant de constater que les États-Unis ont apporté dans leurs bagages des sectes évangélistes ayant toutes la particularité d'être pro-sionistes et de se présenter en marge des Églises traditionnelles. Et dans une telle situation où les messages des politiciens internationaux sont truffés de mensonges et de dédain, il est bon de citer longuement un jeune écrivain de la trempe de Sébastien de Courtois, porte-parole courageux des Chrétiens d'Orient : « Le pacte est rompu. Après le récit de ces atrocités, je ne peux plus écouter les défenseurs de l'immobilisme de la même façon. Aucun homme politique, ni philosophe, ni intellectuel, ne prend publiquement la défense de cet Orient chrétien, pourtant gage de diversité et de sécurité. Il est vrai que les causes se bousculent au portillon de l'indignation. Mais ce silence envers des gens dont nous avons été si proches et qui nous font confiance frise l'indécence. Il y a les causes défendables et celles que l'on condamne par avance pour des raisons inavouables, mêlant parti pris, suspicion et ignorance. Les Chrétiens d'Orient n'ont pas le vent en poupe avec leur encens et leurs dialectes antiques, tenus pour réactionnaires dans nos pays, alors qu'ils sont à la pointe du progrès dans les leurs. J'aimerais voir les ardents partisans des grandes idées généreuses engager leur solidarité auprès des Orientaux baptisés, lire des manifestes, signer des pétitions d'universitaires qui appelleraient à se mobiliser pour la défense des persécutés, ceci au nom des mêmes valeurs de liberté, de diversité et de tolérance que l'on accorde sans sourciller à d'autres causes » (1).
L. B. Rivarol du 12 novembre 2010
International Herald Tribune du 2/11/10, « ln Church massacre, spirit of Iraq is victim » (Dans le massacre de l'église, la victime est l'esprit de l'Irak), page 7.
Frankfurter allgemeine Zeitung du 2/11/10, « Handgranaten in die valle Sakristei » (des grenades dans la sacristie), page 7.
(1) Sébastien de Courtois, Le nouveau défi des Chrétiens d'Orient. D'Istanbul à Bagdad, JC Lattès, 2009. page 135.Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, insécurité, international, religion 0 commentaire -
Égypte : Obama n’a plus aucune influence sur le pouvoir égyptien
Les États-Unis semblent aujourd’hui totalement impuissants face à la descente aux enfers de l’Égypte. Un pays qui était pourtant le plus proche allié de Washington dans le monde arabe et qui reçoit depuis des décennies une aide financière et militaire conséquente.
Mais comme l’explique Josh Rogin du site The Daily Beast, «les initiatives de la Maison Blanche depuis le printemps arabe ont toutes affaibli les quelques moyens de pression qu’elle avait encore…». Par ses incohérences, je lâche Hosni Moubarak, un allié historique des États-Unis, et je soutiens la transition démocratique, mais je ne m’oppose pas vraiment au coup d’État de l’armée qui deux ans plus tard recrée la situation antérieure, l’administration Obama a réussi le tour de force de se mettre à dos les deux camps en présence. Elle est considérée par les Frères Musulmans comme le principal soutien étranger de la répression militaire et du côté de l’armée égyptienne comme un allié objectif des islamistes.
En 2011 pourtant, l’influence américaine sur l’armée égyptienne avait eu un impact considérable sur la tournure des événements comme en Tunisie d’ailleurs. L’armée égyptienne avait obtempéré aux pressions de Washington de ne pas ouvrir le feu sur les manifestations anti-Moubarak. Mieux «les militaires avaient protégé les manifestants et Obama avait été capable de soutenir réellement les révolutions arabes en contraignant l’homme fort de l’Égypte à quitter le pouvoir».
L’armée égyptienne est devenue sourde
En 2013, les militaires égyptiens ont superbement ignoré toutes les remarques et recommandations de l’administration américaine. Depuis la prise de pouvoir par l’armée égyptienne le 3 juillet, Washington a demandé successivement aux militaires de ne pas arrêter les dirigeants des Frères Musulmans, de ne pas instaurer la loi martiale, d’autoriser les manifestations pacifiques et de tenter de trouver un compromis avec les islamistes. En vain.
«Les États-Unis condamnent avec fermeté les mesures qui ont été prises par le gouvernement intérimaire égyptien et les forces de l’ordre», a déclaré jeudi 15 août Barack Obama. «Nous déplorons les violences exercées contre les civils. Nous soutenons les droits universels essentiels à la dignité de l’homme, y compris le droit de manifester pacifiquement» a-t-il ajouté.
Le Président américain a aussi annoncé que les États-Unis avaient informé l’Égypte de l’annulation des manœuvres militaires «Bright Star», qui ont lieu tous les deux ans depuis 1981 et sont considérées comme un élément central des relations militaires entre Washington et Le Caire. Mais il n’a rien dit sur l’aide militaire de 1,3 milliard de dollars donnée à l’armée égyptienne tous les ans.
En fait, la pression financière n’a plus beaucoup d’impact. Les États-Unis ont été supplantés par d’autres bailleurs de fonds régionaux. L’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et le Koweït ont déjà donné au gouvernement de transition égyptien 13 milliards de dollars, dix fois l’aide américaine.
Et la pression politique est elle-aussi devenue inefficace. A quelques moments clés au cours des deux dernières années, l’administration Obama est apparue trop faible. Ainsi, quand le gouvernement des Frères Musulmans a fait arrêter et condamner à des peines de prison des membres d’ONG essentiellement américaines sous le prétexte de financements illicites, Washington a protesté mollement.
L’administration américaine est tellement discréditée que la Russie rêve aujourd’hui de remplir le vide et même de devenir le nouveau partenaire du pouvoir égyptien après avoir retrouvé un poids politique et militaire au Moyen-Orient comparable à celui de l’URSS dans les années 1970.
En fait, comme l’écrit, Samuel Tadros, expert du Think Tank américain Hudson Institute, l’administration Obama s’est totalement fourvoyée dans son analyse politique de l’Égypte.
Quand la révolution arabe a gagné l’Égypte, Barack Obama a demandé, selon le New York Times, à ses équipes d’étudier les transitions politiques vers la démocratie dans plus de 50 pays. Après des travaux approfondis, ils en ont conclu que «l’Égypte était comparable à la Corée du sud, les Philippines et le Chili». Benjamin Rhodes, conseiller adjoint à la Sécurité national expliquait que «la trajectoire du changement allait dans la bonne direction».
Brillante analyse. Après avoir pris le pouvoir les Frères Musulmans se sont montrés tellement incompétents qu’un rejet massif dans la population a permis à l’armée de saisir l’occasion pour les renverser et reprendre le pouvoir. Et le carnage qui a suivi a mis aujourd’hui le pays au bord de la guerre civile et du chaos.
Slate.fr http://fortune.fdesouche.com/317365-obama-na-plus-aucune-influence-sur-le-pouvoir-egyptien
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