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insécurité - Page 958

  • Marseille, et demain ?

    Marseille fait bien souvent la une de l’actualité, alimentant souvent la rubrique que l’on a un peu trop facilement coutume d’appeler « faits divers » : en quoi un meurtre est-il fait divers ? L’utilisation des armes de guerre se fait désormais là bas de plus en plus fréquente, permettant l’élimination au sein des gangs des rivaux sérieux.
    Marseille n’est aujourd’hui pas plus ethniquement arabe que blanche ou noire : elle est tout cela en même temps et parce que c’est de melting pot dont il s’agit, Marseille est peut être devenue la plus américaine de nos grandes villes françaises.
    Durant les années 70, le Front National – déjà – pointait du doigt le danger de l’immigration et le fait que les travailleurs étrangers n’étaient nullement venus aider à construire la France ou à dynamiser l’économie locale. Dans les faits, le Front National insistait sur l’aspect économique, montrant que ces travailleurs envoyaient la grande majorité de leur rémunération dans leur pays d’origine, ce afin de faire vivre leur famille, là bas restée. Bien évidemment, et en cela nos gouvernants sont constants en matière de mauvaise foi et de mensonges, le Front National était dès alors fustigé pour avoir simplement dit la vérité. Si on connait la prise de position de la droite alors à l’époque au pouvoir, on ne peut écarter la gauche oppositionnelle de la critique : en effet, celle-ci se faisait le chantre de la grande convivialité entre autochtones et immigrés, au nom d’un droitdelhommisme bêlant, benoit, et dégagé de tout lien avec la réalité. Bien sur, les gouvernements de droite de l’époque savaient pertinemment que le Front National avait – déjà – à l’époque raison et que par voie de conséquence c’était un fait que ces immigrés envoyaient bel et bien la majorité de leur argent en métropole. Si, utilisant la terminologie de René Rémond (1) droite légitimiste et bonapartiste étaient, à défaut d’idéales, idéelles, la droite orléaniste (entendez à l’époque la révélatrice alliance giscard-chirac) s’est toujours trouvée dans l’histoire complice du monde de l’argent et du progressisme. Constatant donc que l’argent gagné en France se voyait, parce qu’envoyé en Afrique du Nord, perdu de notre économie, ils décidèrent de faire venir chez nous, les familles étrangères, justement afin que la rémunération des ces travailleurs immigrés profite à une économie dite nationale. Bien sur, les raisons de cette décisions furent occultées et cachées au peuple français et ce fut au nom de l’humanisme béat et benoit, que le passage de l’importation de travailleurs étrangers à l’importation de toutes les familles fut annoncée : façon de se présenter comme humaniste mais aussi de se situer dans le sillage de la gauche qui exerçait à l’époque – elle est morte aujourd’hui – son magistère intellectuel.
    C’est donc en fonction d’un choix économique que l’immigration de masse fut favorisée en France. Le problème majeur est que les immigrés ne peuvent être réduits à une simple force de travail ainsi qu’à un compte en banque. Dans les deux cas, la réduction de la qualité à la quantité s’avère une erreur majeure. Les immigrés venus s’installer en France, à cause de la droite ET de la gauche, importèrent aussi leurs « valeurs ». D’où les mosquées, voiles, djellabas et autres, auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. La gauche s’est trompée en considérant, via notamment sos racisme et le clochard décérébré qui lui tenait lieu de leader Harlem Désir, que tout se valait : le problème majeur n’est pas celui de la couleur de peau, sur lequel on insista bien à tort durant les années 80, mais ce qui se trouve dessous : croyant au nom de la démocratie, de la république surtout, importer simplement des couleurs de peaux différentes, ils s’aperçoivent bien tardivement aujourd’hui que c’est le communautarisme l’intégrisme, tout sauf républicain, qu’ils ont favorisés.

    Childéric Fonteney http://www.voxnr.com/cc/politique/EFlEVZuElZFdIsfGVe.shtml

  • Des loups en liberté…

    Du 9 au 12 Octobre, se tient dans les Alpes-Maritimes, une conférence sur le thème: « Vivre avec les loups; hier, aujourd’hui et demain; état des lieux et perspectives européennes. » Une conférence qui semblerait banale si ce même 10 Octobre, il n’y avait pas eu le procès d’un éleveur de troupeaux. Il faut donc se pencher sur la question qui se révèle très intéressante.

    De plus en plus, sous la pression des écologistes notamment,  des loups à l’état sauvage sont introduits sur le territoire français. Selon eux, il est indispensable que ces animaux aient leur place en France; cela contribue au respect de la nature indirectement. Mais le problème se pose bien vite: ces loups affamés s’en prennent aux troupeaux et attaquent les pauvres moutons impuissants. D’où la colère des éleveurs et des bergers qui perdent de plus en plus de bêtes. Ils n’en peuvent plus, leur travail n’a plus aucun sens sinon celui de nourrir ces bêtes sauvages! Les tensions augmentent donc entre les écologistes, convaincus du bien-fondé de la présence de ces animaux et les bergers condamnés à découvrir sans cesse des cadavres de leurs moutons. Début 2013, un prétendu accord a bien été trouvé entre eux: 24 loups seraient abattus chaque année. Mais qu’est ce que 24 loups ? Ce n’est rien du tout! Les écologistes veulent-ils faire de la France un territoire sauvage où il ne fait pas bon pour des moutons de rester seuls loin du troupeau et du berger?

    Si l’on va plus loin, il n’y a pas que ces loups-là qui sont en liberté; il n’y a pas que les moutons qui ont à craindre pour leur vie!  Car comme le dit Plaute: »l’homme est un loup pour l’homme ». Ainsi d’autres « loups » se promènent en liberté! Ce sont tous ces délinquants récidivistes remis en liberté et qui sont décidés à recommencer au plus tôt leurs méfaits. Sortis de la prison, ils ‘attaquent à de nouvelles victimes impuissantes : ainsi une Jeanne Marie Kegelin ou une Anne Lorraine Schmitt pour ne citer qu’elles.Il y en a bien d’autres et de plus en plus…comme cet agresseur du policier,en état de mort clinique, à Lorient. Mais ces « écologistes » là, à savoir notre gouvernement et notre Garde des sceaux Christine Taubira, avec sa politique générale laxiste, ne réagissent pas. Seuls quelques compromis sans résultat probant… Il y a toujours plus de détenus relâchés. On nous dira: « vous comprenez il faut leur redonner une chance à ces pauvres hommes! » Si en effet, il faut toujours donner une seconde chance…les victimes, elles pour certaines, n’ont jamais eû de seconde chance !

    Ainsi des récidivistes, parfois dangereux, sont en liberté et personne n’en sait rien. Il faut toujours un drame pour que le problème revienne sur la table mais le mal est fait. On attend que l’émotion médiatique retombe mais au final, on n’a rien fait ! Ce n’est pas le laxisme socialiste qui va arranger les choses ! Jusqu’à quand cela va-t-il durer ?

    http://medias-presse.info/?p=1016

  • Lampedusa, « un silence coupable de la part des dirigeants africains »

    Lu dans La Croix

    "« Alors que le monde entier se désole et s’émeut du dernier drame de Lampedusa, l’Afrique des dirigeants et autres chefs d’État se terre dans un silence tout en couardise et en lâcheté. À la suite d’un homme politique romain, qui a déclaré que ce drame était un drame italien, un autre a renchéri que c’était un drame européen, alors que, pour le pape François, c’est tout simplement “une honte” de laisser mourir ainsi “des gens qui fuient l’esclavage et la faim, à la quête de la liberté” . Déjà, en juillet dernier, le Souverain Pontife s’était rendu en personne sur cette île, au milieu des migrants, pour dénoncer la “mondialisation de l’indifférence” .

    Autant il est normal que des voix qui comptent interpellent la conscience de l’Europe et du monde dit développé sur le coût humain de l’égoïsme des riches, autant il est anormal que les États africains, gros pourvoyeurs de ces migrants acculés de fait à la mort, ne disent rien. L’opinion, sur le continent, comprend mal pourquoi les dirigeants de l’Union africaine (UA) se tiennent cois, comme si ce drame ne les concernait que de très loin. 

    Les populations en cause partent pourtant du voisinage immédiat du siège de l’Union, situé à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie, frontalière de l’Érythrée – d’où sont majoritairement originaires les quelque 500 passagers du bateau funeste. Les autres migrants venaient de Somalie, autre voisin de l’Éthiopie. Le mutisme des dirigeants de l’UA est d’autant plus déconcertant que l’Éthiopie assure actuellement la présidence en exercice de l’organisation "(suite).

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/lampedusa-un-silence-coupable-de-la-part-des-dirigeants-africains-.html

  • Lakim Faust, le tueur de Blancs que l’on vous cache

    WASHINGTON (NOVOpress) - Avez-vous entendu parler de Lakim Faust ? Lakim Faust est un américain de 23 ans. Il vient d’être incarceré pour le meurtre de quatre personnes en juin dernier, en attendant son procès. La presse locale – les médias nationaux sont plus silencieux… – vient de révéler que Lakim Faust « choisissait ses victimes parce qu’elles étaient blanches ». L’une d’entre elles est morte et les trois autres ont « des blessures traumatisantes à vie » (« A man who shot four people near a Greenville Walmart in June picked out his victims because they were white, according to several indictments handed down against him »).

    On doit cette révélation aux chefs d’inculpation retenus par le juge américain. Jusqu’à maintenant, la police était soigneusement restée silencieuse sur le sujet. Les enquêteurs ont fini par déclarer à la télévision avoir « saisi des ordinateurs et des documents au domicile de Lakim Faust, qui démontrent qu’il planifiait une attaque et voulait tuer un très grand nombre de personnes ». En effet, on a retrouvé une centaine de balles sur Lakim Faust au moment de son interpellation.

     

    Et si les rôles étaient inversés ? Que se serait-il passé si on avait retrouvé chez l’accusé, Blanc et choisissant ses victimes “parce qu’elles sont noires”, un plan de meurtre collectif ? N’aurait-on pas parlé de “tentative d’attentat” ? De “terrorisme” ? L’affaire n’aurait-elle pas été montée en épingle par les grands médias internationaux, avec déclarations solennelles de chefs d’Etat à l’appui ? Si, bien sûr. On aurait parlé d’“assassin d’extrême droite”, voire de “nouveau Breivik”. L’écho médiatique et officiel serait d’une portée phénoménale et les populations seraient à juste titre traumatisées.

    Mais Lakim Faust est noir. Si les rôles avaient été inversés, ce serait le plus gros fait divers de tout le monde occidental. Frustré de ne pouvoir déclarer la guerre à un pays quelconque en guise d’exutoire, Bernard-Henri Lévy se consolerait en se précipitant au devant de tous les micros pour se déverser en appels à l’ouverture à l’Autre…

    La seule omerta sur ce fait divers est la meilleure preuve du racisme anti-Blanc qui règne dans la presse occidentale. Des victimes blanches d’un tueur raciste avéré ne méritent pas la même couverture médiatique qu’une victime noire d’une bande de skinheads.

    Ce racisme-là n’intéresse personne. Car il fait peur : si les victimes d’un meurtre raciste sont des blanches, c’est que le coupable ne l’est pas. Il a alors de fortes chances d’être un immigré ou descendant d’immigrés extra-européens. Le phénomène du racisme anti-Blanc déchire le voile du mensonge multiracial et ruine l’utopie du métissage.

    Julien Langella,
    co-fondateur de Génération Identitaire

    http://fr.novopress.info/142088/lakim-faust-le-tueur-de-blancs-que-lon-vous-cache/#more-142088

  • Alain Juppé : “La maîtrise des flux migratoires n’a jamais été aussi inefficace”

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – Le maire de Bordeaux est inquiet. Le résultat du premier tour des élections cantonales à Brignoles a fait l’effet d’une bombe dans le milieu politique, et particulièrement dans une UMP en proie à de graves divisions, quant à sa stratégie envers le Front national.
     
    L’ancien ministre des Affaires étrangères craint pour la « survie de l’UMP » prise entre son aile gauche (centristes) et son aile droite (Front national). « D’un côté, nous perdons sur le flanc centriste qui s’efforce de reconstituer l’ancienne UDF. De l’autre, en nous précipitant dans le piège de nos relations avec le Front National, nous décomplexons notre propre électorat qui cède de plus en plus aisément à la tentation de préférer l’original à la copie », estime-t-il dans un billet posté sur son blog.
    Alain Juppé en profite également pour étriller le gouvernement socialiste : « cacophonie ministérielle », « record d’impopularité », « cafouillages répétés sur la fiscalité », « insécurité grandissante »… sans oublier de viser le ministre de l’intérieur, Manuel Valls : « les résultats ne sont pas au rendez-vous et la maîtrise des flux migratoires n’a jamais été aussi inefficace ».

  • « Je vais égorger du Français »

    L’affaire date du 20 août mais n’a été révélée qu’hier.
    Karim Benkeltoum, étranger délinquant multirécidiviste, qui n’a jamais été expulsé du territoire, se promène ce soir là avec une autre racaille. Il est armé d’un long couteau. Ils croisent la route d’un Français qui commande des frites dans un établissement, en compagnie de son jeune fils de 9 ans.

    L’immigré attaque alors le Français en criant « je vais égorger du Français » et en brandissant son couteau. Un témoin qui avait constaté auparavant le comportement étrange de l’Arabe intervient avec une matraque ; l’immigré fuit en gueulant : « sales Français, on va vous saigner ! »

    Six mois de prison seulement ont été requis. Imaginons un instant l’hystérie politico-médiatico-judicaire si l’agresseur était un Français de souche et la victime un brave Maghrébin avec son fils de 9 ans…

    http://www.thomasjoly.fr/article-je-vais-egorger-du-fran-ais-120527484.html

  • Aymeric Chauprade : « Si les États-Unis n’acceptent pas le monde multipolaire, alors il y aura une guerre mondiale encore plus terrible que les deux précédentes »

    Alors que la 3e édition de la Chronique du choc des civilisations, le fameux « Chauprade », comme on dit désormais, vient de sortir en librairie, Nouvelles de France a interrogé son auteur. Entretien sans langue de bois !

    Aymeric Chauprade, vous publiez dans votre Chronique du choc des civilisations une très instructive carte du grand Moyen-Orient voulu par les États-Unis d’Amérique. Sur quoi est-elle fondée ?

    Il s’agit d’une représentation d’un possible redécoupage des frontières moyen-orientales sur une base communautaire (religieuse ou ethnique). Cette idée n’est pas nouvelle. Elle a été imaginée plusieurs fois depuis les années 1980 dans certains cercles stratégiques israéliens et américains. Elle n’a jamais été adoptée comme politique des États-Unis, puisque officiellement, c’est l’intangibilité des frontières qui prévaut, mais l’on voit bien qu’avec la création du Kosovo dans les Balkans, les États-Unis ne sont en rien fixés sur l’intangibilité des frontières existantes.
    Plusieurs auteurs issus de think tanks américains ont publié de telles cartes. Je pense que rien n’est tranché sur cette question. La vérité en la matière n’est ni noire, ni blanche, elle est grise. Ces intentions existent, et peut-être certains milieux stratégiques américains et israéliens pensent-ils que leur suprématie au Moyen-Orient sera mieux assurée si une telle recomposition se produit et qu’Israël voit naître de petits États alliés (druze, kurde…) face aux Arabes sunnites.

    Mais les forces qui remuent un État ne sont en réalité jamais unifiées, et peuvent même être contradictoires. La politique est la résultante de toutes ces forces. Mon intention est donc de permettre au lecteur d’imaginer ce qui est possible, sans pour autant l’enfermer dans une vérité systématique.

    « J’ai été l’un des premiers, en France, à éclairer le basculement de la géopolitique américaine après l’effondrement soviétique dans une stratégie de refus d’ascension de la Chine et plus généralement de refus d’un monde multipolaire. »

    L’une des grandes thèses de votre Chronique, c’est la fin progressive d’un monde unipolaire organisé autour des États-Unis d’Amérique au profit d’un monde multipolaire (Chine, etc.), le Moyen-Orient comme condition à cette évolution et l’islamisme comme barrage. En quoi cette thèse est-elle novatrice ? Est-elle opposée ou complémentaire à la thèse du choc des civilisations actualisée par Samuel P. Huntington ou à celle du choc traditionalisme/progressisme (Caroline Fourest) ?

    Je ne sais pas si ma thèse est novatrice. Ce que je sais c’est que j’ai été l’un des premiers, en France, à éclairer le basculement de la géopolitique américaine après l’effondrement soviétique dans une stratégie de refus d’ascension de la Chine et plus généralement de refus d’un monde multipolaire.

    Je pense que le Moyen-Orient est le lieu principal, mais non unique, de cet affrontement entre forces de l’unipolarité, tendues vers le projet d’une hégémonie américaine, et forces (diverses) de la multipolarité. Cette idée n’est opposée ni à la thèse de Huntington ni à celle de Fourest. Huntington a eu le mérite de rappeler que les civilisations existent et que le monde ne se réduit pas à un affrontement idéologique entre les démocraties et les tyrannies, un conte pour enfants qui est pourtant « vendu » par les politiques occidentaux à leurs électeurs.

    Moi je dis que l’Histoire ne se réduit pas au choc des civilisations, car les nations et les figures historiques jouent aussi un rôle central, mais que le choc des civilisations est une réalité du temps long de l’Histoire.

    Quant à la thèse de Caroline Fourest, cela va vous paraître curieux mais je la partage, à la différence près (essentielle) que je me situe dans le camp opposé au sien ! On peut être marxien sans être marxiste. Fourest est à la pointe du combat LGBT ; il est normal qu’elle ait compris très tôt la guerre qu’elle faisait au monde de la tradition !

    « Les États-Unis et l’Union européenne sont devenus les promoteurs de la destruction de la famille par la THÉORIE DU GENRE, par le MARIAGE HOMOSEXUEL, par la MARCHANDISATION DU CORPS ; en face, la Russie va s’affirmer comme l’État qui défend les valeurs traditionnelles et la véritable liberté de l’homme. »

    Donc en effet, en plus des permanences et des ruptures géopolitiques, il existe un affrontement idéologique. Celui d’un monde qui pense que la liberté et la dignité de l’homme reposent sur les valeurs naturelles (et ces valeurs dépassent le christianisme, elles ne découlent pas de la religion, elles sont en chacun d’entre nous, quelques soient nos croyances) comme la famille ; et celui d’un autre monde (Fourest en est l’avant-garde) fondé sur le grand marché de « ce que nous pourrions être à la place de ce que la nature a voulu que nous soyons ».

    Ces deux systèmes de valeur vont s’affronter en effet de plus en plus dans les années à venir. Les États-Unis et l’Union européenne sont devenus les promoteurs de la destruction de la famille par la théorie du genre, par le mariage homosexuel, par la marchandisation du corps ; en face, la Russie va s’affirmer comme l’État qui défend les valeurs traditionnelles et la véritable liberté de l’homme. Je ne suis pas allé parler à la Douma par hasard !

    Quant à l’islamisme, il y a longtemps que je dis qu’il est le meilleur allié du projet américain dans la guerre contre le monde multipolaire. Il est l’idiot utile de l’Occident américain.

    Cette évolution de l’unipolarité à la multipolarité est-elle inéluctable ? Quelles conséquences la fin d’un monde unipolaire aura-t-elle pour Israël ?

    Il n’y a d’inéluctable que ce que l’on accepte. Je ne crois pas au sens de l’Histoire. La seule flèche de l’Histoire est celle du progrès des sciences et des techniques dont découle l’essentiel des révolutions mentales. Pour le reste, certaines valeurs immuables, comme la famille, traversent le temps. Le Bien et le Mal sont immuables. Ils ont traversé les siècles et malheureusement le Mal n’est pas moins fort aujourd’hui qu’il ne l’était hier.

    Ce que je pense, c’est que si les États-Unis n’acceptent pas le monde multipolaire, alors il y aura une guerre mondiale encore plus terrible que les deux précédentes. De mon point de vue, Israël ne devrait pas souhaiter cela car, alors, une nouvelle catastrophe surviendrait pour le peuple juif. Je pense pour ma part qu’Israël peut survivre et même trouver toute sa place dans un monde multipolaire.

    Je ne vois pas au nom de quoi j’empêcherai à un peuple d’exister et d’avoir la sécurité. Cela nécessite un progrès dans les mentalités tant du côté israélien, que du côté arabe. En tout cas je ne crois pas du tout que le destin d’Israël soit lié à l’hyperpuissance américaine. Israël joue de l’hyperpuissance, mais une autre stratégie viable est possible pour ce pays.

    « Sous prétexte de s’opposer à la géopolitique américaine, il ne faudrait pas non plus tomber dans l’idéalisme béat qui voudrait que les Chinois ou les Russes soient des bisounours… »

    En dévorant votre Chronique, un lecteur non-initié pourrait penser que la géopolitique est décidément bien immorale et cynique. Est-ce par principe vrai ou la cause de ce constat se trouve-t-elle dans le fait que la plupart des pays développés sont aux mains de l’oligarchie mondialiste ?

    L’oligarchie mondialiste (et les États occidentaux qu’elle contrôle) n’est pas la seule à défendre des intérêts cyniques. Ne caricaturons pas les choses. Tous les États du monde, y compris ceux qui s’opposent à l’oligarchie, obéissent au principe de la realpolitik et des intérêts.

    Ce que je dis, c’est que le réaliste accepte et prend en compte le droit des États à défendre leurs intérêts et qu’il essaie ensuite de voir comment faire en sorte que la compétition des intérêts ne se transforme pas en bain de sang. Sous prétexte de s’opposer à la géopolitique américaine, il ne faudrait pas non plus tomber dans l’idéalisme béat qui voudrait que les Chinois ou les Russes soient des bisounours…

    Je me méfie de toute façon de tous les manichéismes, aussi bien quand il s’agit de faire endosser la peau du méchant au Russe, au Serbe, à l’Israélien ou à l’Arabe. Regardons les intérêts de chacun, essayons de comprendre leur point de vue, et méfions-nous de ne pas appliquer les modes de pensée de nos adversaires, ceux de la diabolisation de l’ennemi.

    En quoi le mondialisme (idéologie) est-il distinct de la mondialisation (un fait déjà ancien, certains disent qu’elle a commencé sous l’Empire romain) ?

    La mondialisation est le résultat de l’action d’une hyperpuissance, hier Rome, aujourd’hui les États-Unis, qui décloisonne le monde dans le sens de ses intérêts propres. Le mondialisme est l’idéologie qui donne une légitimité philosophique et politique à cette action. Il existe un lien entre les deux, mais les deux phénomènes sont néanmoins à distinguer.

    Par exemple, certains aspects du progrès scientifique et technique poussent dans le sens de l’émancipation des territoires et des frontières. D’autres aspects, comme la biométrie, permettent au contraire de mieux réguler les flux et de revenir aux signatures biologiques de l’homme, au moment où son état-civil est souvent falsifié.

    Le fait que vous travailliez désormais avec Marine Le Pen et que vous l’assumiez publiquement ne risque-t-il pas de rendre moins crédible vos travaux aux yeux du grand public ?

    Vous connaissez l’adage : « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ». Évidemment, ce serait plus confortable de profiter de mon statut de consultant international, de rester sur les sphères tranquilles de la « métapolitique » sans mettre les mains dans le cambouis.

    Le problème c’est que je ne supporte plus d’assister à la destruction lente de mon pays, en restant les bras croisés, dans la posture d’un Cicéron assistant au déclin de Rome. Je ne sais absolument pas si mon action sera utile, mais j’ai l’envie de me rendre utile au pays. Et je me dis que ma position en géopolitique, laquelle est, me semble-t-il, respectée, peut apporter quelque chose à la dynamique engagée par Marine Le Pen.

    Après tout, la quasi-totalité des experts de mon domaine assument une appartenance politique, souvent socialiste, parfois UMP. Autrement dit, ils se sentent proches de partis qui, depuis plus de 30 ans, ont trompé les Français et affaibli la France. Pourquoi devrais-je avoir honte de dire que je me sens proche d’une femme de caractère, dont l’amour de la France n’est pas à mettre en doute et auxquels les Français ont de plus en plus envie de donner sa chance ?

    Vous ne pensez pas que cette femme, qui a grandi dans l’hostilité violente, injuste, que le système opposait au talent de son père, a justement la cuirasse qu’il faut pour affronter les défis de la France et faire les choix courageux qui s’imposent en matière d’immigration et de réforme de l’État-providence ? Je crois que le problème de la France, c’est avant tout le manque de courage de ses élites : les gens qui nous gouvernent sont conformistes et sans caractère, et ne font que suivre  les idées dominantes.

    Je connais ma valeur, mes forces et mes limites et n’ai jamais cherché la reconnaissance d’une caste d’universitaires sectaires. Il est connu et reconnu que j’ai réveillé la tradition géopolitique réaliste en France. Si cela échappe à certains ici, cela n’a pas échappé aux nombreux pays avec lesquels je travaille. Je m’honore à ne pas être honoré par un système que je combats de toutes mes forces et depuis toujours.

    Combien d’exemplaires des deux premières éditions de votre Chronique du choc des civilisations avez-vous déjà vendu ? À combien d’exemplaires a été tirée la nouvelle ?

    Pour les deux premières éditions de Chronique du choc des civilisations, nous en sommes à près de 30 000 exemplaires vendus. J’ignore à combien mon éditeur a tiré cette troisième édition. Je lui fais confiance car c’est un grand professionnel et comme je suis, par ailleurs, éditeur depuis 20 ans je n’ai pas pour habitude de harceler mes éditeurs!

    Nouvelles de France

    http://fortune.fdesouche.com/327299-aymeric-chauprade-si-les-etats-unis-nacceptent-pas-le-monde-multipolaire-alors-il-y-aura-une-guerre-mondiale-encore-plus-terrible-que-les-deux-precedentes#more-327299

  • Retour des veilleurs ce soir suite aux incidents hier à Paris

     

    Jean-Marie Guénois relate les incidents qui se sont déroulés hier soir à Paris :

     

    "A Paris, trois incidents ont, une nouvelle fois, opposé dans la nuit de lundi à mardi les forces de l'ordre au groupe des Veilleurs. Réuni dans un premier temps sur l'Esplanade des Invalides pour méditer sur le thème «loi et conscience», le groupe des Veilleurs s'est ensuite transporté, vers 23h30, Place du Palais-Royal, devant le Conseil d'État, non loin du Conseil Constitutionnel, pour continuer sa réflexion. [...]

     

    Lundi soir, donc, une fois parvenus par petits groupes et rassemblés sur la Place du Palais-Royal, les 300 jeunes présents se sont vu «encercler» par les forces de l'ordre qui ont alors condamné l'accès et la sortie de cette place. L'organisation des Veilleurs dénonce ici un premier problème: «Le cordon des gendarmes mobiles qui entourait le groupe lui a interdit, en toute illégalité, de quitter la place, sans aucune raison», ni «sommation», ni «ordre de dispersion».

    Second incident signalé par les Veilleurs et confirmé par de nombreux témoins et vidéos, un jeune qui a souhaité rejoindre le groupe encerclé s'est trouvé, selon l'organisation, «violemment interpellé et conduit dans un commissariat de police», puis finalement relâché car «aucune infraction n'a pu lui être imputée». Les forces de l'ordre ayant même refusé, au moment de l'interpellation, qu'un avocat, directement témoin de la scène, puisse assister ce jeune.

    Me d'Everlange, l'un des avocats du «Collectif des avocats veilleurs» (une association d'une quinzaine d'avocats qui accompagnent cette initiative), raconte: «Aucune infraction n'a été commise: il y a eu volonté déterminée des forces de l'ordre de créer un incident. Ce jeune a été brutalement arrêté avec clés de bras, puis menotté et transporté. On a refusé que je puisse lui prêter assistance d'aucune manière». L'organisation signale également, en marge de cette soirée agitée, une «intimidation» d'ordre physique, de membres de forces de l'ordre, contre trois jeunes filles. «Mais, mademoiselle, c'est juste amical» aurait dit l'un des agents en cause à l'une des trois. Toujours choquée, elle préfère ne pas donner son identité.

    Troisième incident: autorisé finalement au bout de deux heures à quitter cette place mais au compte-gouttes, un groupe d'une trentaine de jeunes a voulu se rendre au commissariat de police du 8e arrondissement pour porter plainte pour atteinte à «la liberté d'expression» et «à la liberté de circuler» mais l'accès au commissariat leur a été refusé. Tout comme leur a été niée la possibilité de porter plainte. Un commissaire les aurait même invités à revenir un autre jour pour «porter plainte contre lui pour refus d'accéder à leur demande de plainte».

    «C'est là, assure Me D'Everlange, que les autorités changent de braquet: comme il n'y a pas de trouble à l'ordre public, la procédure des sommations n'a pas lieu d'être et les autorités se mettent donc à présent en dehors de la légalité en passant à un nouveau stade de répression contre les libertés individuelles. Notamment celle de s'exprimer, celle de se déplacer et celle de pouvoir déposer plainte». Charles Wattebled, l'un des porte-paroles des Veilleurs, conclut: «Nous ne pouvons pas accepter, ni nous habituer, au fait que la liberté d'expression et de circulation soit ainsi muselée.» [...]"

     

    En vertu de l'article 15.3 du code de procédure pénale, les forces de l'ordre sont tenues de prendre le dépôt de plainte.

     

    Voir aussi le reportage de Nouvel Arbitre.

    Michel Janva

  • Dérapage policier lors de la venue de Jean-Marc Ayrault à Metz

    Un comité d'accueil attendait le Premier ministre samedi à Metz. Une jeune mère de famille appréhendée brutalement par les forces de l'ordre samedi à Metz a écrit au Premier Ministre.

    Voici la lettre qu'elle a envoyée au Premier Ministre, à Aurélie Filippetti, François Grosdidier, Sénateur de Moselle, Marie-Jo Zimmermann, Député de Moselle, M Dominique Gros, Maire de Metz :

    "Mère de famille habitant à Metz, je souhaitais assister le samedi 5 octobre à votre discours lors de l'inauguration du Mettis, malheureusement je n'ai pas pu vous écouter ni participer à la fête. Alors que je me tenais devant le podium où se tenaient les discours, je me suis faite emmener violemment par deux policiers, qui m'ont évacuée de la place de la gare sans me donner la moindre explication. Ils m’ont d’abord demandé de quitter les lieux, mais n’ont pas pu motiver leur requête. Devant cet abus d’autorité et souhaitant assister à votre discours, j’ai refusé de les suivre. C’est à la suite de mon refus, qu’ils m’ont bloquée par une clef de bras comme si je représentais un danger pour l’assemblée, puis traînée sur 50 mètres pour me mettre à l’écart, alors que je ne faisais rien, ne menaçais personne, ne criais pas, ne sifflais pas. Ils m’ont expliqué ensuite que leur seul grief contre moi était d’avoir participé aux manifestations contre la loi Taubira et d’être fichée comme telle par les renseignements généraux présents en nombre ce jour là.

    Est-ce à dire qu’aujourd’hui en France, le pays des droits de l’homme, on ne puisse plus circuler librement, ou même penser autrement ? A croire qu'il vaut mieux porter un tee-shirt du Che Guevara et dresser un drapeau CGT pour pouvoir marcher sans être appréhendé. Il s'agit simplement d’un délit de faciès. Et cela m'inquiète sur votre vision de la démocratie. Sachez que les forces de l'ordre sont consternées et démotivées d'appliquer de tels ordres si absurdes. Il suffit de leur parler pour le comprendre. Vous ne voulez pas nous entendre, mais écoutez au moins les forces de l’ordre !

    Monsieur le premier ministre, je suis une mère de famille inquiète et qui entend continuer à le dire, tant que des lois sournoises et malveillantes pour les familles seront votées, tant que nombre de vos ministres continueront de réclamer la PMA pour tous, tant que les associations familiales ne seront pas sérieusement consultées sur des lois qui bouleversent notre civilisation, tant que l'idéologie du genre s'immiscera dans les écoles et dans les crèches. Les familles sont en colère et elles continueront de l'exprimer chaque fois que cela sera nécessaire et ce, malgré la répression de votre police politique. Vous pouvez déployer tous les dispositifs de police que vous voulez à chacun de vos déplacements, aussi démesurés soient-ils, et ce, jusqu'à la fin du mandat présidentiel, cela ne changera en rien notre détermination. Faites un geste envers les familles, engagez le dialogue."

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  • Milices juives en France : à quand la dissolution ?

    Afin de rappeler les véritables agissements de la LDJ et autres milices juives, ainsi que l’urgente nécessité d’une action des pouvoirs publics à leur encontre, voici deux articles, publiés à 27 ans d’intervalle, dans lesquels le lecteur trouvera une liste – malheureusement non-exhaustive – des agressions commises par ces groupes.
    On s’étonnera, après lecture, que ces milices ultra-violentes n’aient pas encore connu le sort sans appel qui fut réservé par Manuel Valls à quelques groupuscules infiniment moins violents (Œuvre française, Troisième Voie, Jeunesses nationalistes révolutionnaires – JNR). Un deux poids, deux mesures qui ne laisse donc d’étonner...

    Milices juives : quinze ans – et plus – de terrorisme en France

    Sous la responsabilité du professeur Robert Faurisson – 1er juin 1995

    Dans sa livraison de juin 1991, le mensuel Le Choc du mois publiait une étude intitulée : « Milices juives / Quinze ans de terrorisme » (p. 7-13 sur quatre colonnes). Le sous-titre en était le suivant :

    « Groupe d’action juive, Organisation juive de combat, Organisation juive de défense. Sous ces diverses appellations, des activistes juifs ne cessent depuis une quinzaine d’années de semer la terreur, dans la plus totale impunité. Des provocations qui n’ont d’autre but que de susciter des représailles. Comme si certains voulaient que la communauté juive se sente menacée » (p. 7).

    L’étude passe en revue, du 19 juin 1976 au 20 avril 1991, cinquante cas d’agressions physiques commises par des juifs organisés en groupes. Ne sont donc pas mentionnées les agressions physiques, de toute façon assez rares, commises par des individualités juives.

    Dans les cinquante cas répertoriés par Le Choc du mois, les victimes se sont comptées par centaines. Chez les victimes de ces milices on relève : mort d’homme, blessures suivies de coma profond, infirmités à vie, séquelles graves ainsi que vitriolage, commission d’actes de barbarie, œil crevé, tabassage en règle en la présence de policiers ou de gardes refusant d’intervenir, nombreuses hospitalisations, nombreux guet-apens, dont un, au moins, avec la complicité de la presse (cas du journal Libération). La plupart de ces agressions sont passées sous silence par les médias ou brièvement rapportées. Certaines sont approuvées par des publications ou des organisations juives qui, en général, après quelques mots de réprobation, donnent à entendre que les victimes méritent leur sort, que c’est naturel et normal et qu’il ne faut s’attendre, dans l’avenir, à aucune indulgence si jamais on suscite à nouveau la colère des juifs.

    Il est remarquable que pas un seul juif n’ait été, en revanche, la victime d’une seule attaque d’un seul groupe dit d’extrême droite ou révisionniste (puisque, aussi bien, la presse fait l’amalgame entre révisionnisme et extrême droite alors que le révisionnisme historique est, en réalité, un phénomène qui intéresse tous les groupes de pensée, de l’ultra-gauche à l’extrême droite en passant par tous les partis, sauf le parti communiste, et cela sans compter les apolitiques. Paul Rassinier, fondateur du révisionnisme historique en France, était socialiste).

    Parmi les attaques ou les agressions commises par des milices ou des organisations juives, on se bornera à citer celles dont ont été victimes François Duprat, un colloque du GRECE, Marc Fredriksen, Charles Bousquet et, à nouveau, Mark Fredriksen, Michel Caignet, Pierre Sidos, Olivier Mathieu, Pierre Guillaume, les Amis de Saint-Loup et Robert Faurisson. Beaucoup d’autres cas seraient à citer de 1976 (où, le 2 novembre, l’immeuble dans lequel habitait Jean-Marie Le Pen devra être entièrement détruit après avoir été ébranlé sur cinq étages lors d’un attentat à la dynamite revendiqué par un Groupe du souvenir juif) jusqu’à 1991 (où, le 2 avril, Fabrice Benichou, vendeur à la criée d’un journal de Jean-Edern Hallier, meurt à son domicile après avoir été roué de coups dans le quartier juif du Sentier à Paris).

    François Duprat

    Membre de la direction du Front national, auteur et diffuseur d’écrits révisionnistes, F. Duprat a été tué le 18 mars 1978 dans sa voiture par l’explosion d’une bombe sophistiquée. Sa femme a été grièvement blessée. L’attentat est revendiqué par un Commando du souvenir. [...]

    Un colloque du GRECE

    Le 9 décembre 1979, le XIVe colloque national du GRECE (Groupe d’études et de recherches sur la civilisation européenne) est attaqué par une centaine d’individus casqués qui saccagent des stands de livres. Ces individus déploient des calicots portant le nom de l’Organisation juive de défense (OJD). Une quinzaine de participants sont blessés. L’un d’entre eux perdra un œil. Plusieurs assaillants sont arrêtés par la police, puis relâchés le soir-même sur l’intervention de Jean-Pierre Pierre-Bloch, fils de J. Pierre-Bloch et ami de Jacques Chirac. Jean-Pierre Pierre-Bloch avait été et sera, par la suite, impliqué dans d’autres agressions ou d’autres interventions en faveur d’agresseurs identiques.

    Marc Fredriksen

    Le 19 septembre 1980, un commando de l’ Organisation juive de défense (OJD) attaque au Palais de justice de Paris des sympathisants de Marc Fredriksen, responsable de la FANE (Fédération d’action nationale et européenne). On relève six blessés, dont deux graves. Les gardes du Palais de justice, pourtant chargés du maintien de l’ordre, laissent, en fait, agir, librement ou plus ou moins librement, les milices juives dans cette circonstance comme dans toutes les autres circonstances identiques. Quant à Jean Pierre-Bloch, il déclarera :

    « La loi du talion pourrait réapparaître [...]. Si un seul des nôtres est touché, nous appliquerons la formule : œil pour œil, dent pour dent [...]. S’il faut nous organiser militairement nous le ferons » (Le Monde, 1er octobre 1980).

    [...]

    Charles Bousquet, Mark Fredriksen

    Le 3 octobre 1980, un attentat a lieu contre la synagogue de la rue Copernic, provoquant quatre morts et vingt-sept blessés. Les quatre morts sont des passants ; parmi ceux-ci se trouve une Israélienne dont la présence n’a jamais été expliquée. Christian Bonnet, ministre de l’Intérieur, reçoit, dans la journée même, des informations qui lui permettent d’identifier en la circonstance un attentat palestinien mais, sous la pression des organisations juives et avec l’accord de la grande presse, il laisse croire à une action de l’extrême droite. On apprendra par la suite que l’attentat a été effectivement commis par un Palestinien venu de Chypre. Le soir même de l’attentat, les locaux de la FANE sont dévastés et la Librairie française, rue de l’Abbé-Grégoire, fait l’objet d’une nouvelle tentative d’incendie. Cette librairie, dont le propriétaire est Jean-Gilles Malliarakis, connaîtra en quelques années plus de dix attaques ou attentats. Le siège de l’ Œuvre française, de Pierre Sidos, est mitraillé. Des scènes de lynchage se déroulent dans Paris où des groupes de manifestants juifs s’en prennent à de jeunes passants isolés, grands, blonds et à cheveux courts (Le Monde, 9 octobre 1980, p. 12).

    Le 7 octobre, à Neuilly, Charles Bousquet, 84 ans, est attaqué et vitriolé à son domicile par un groupe d’inconnus qui l’ont apparemment confondu avec le militant nationaliste Pierre Bousquet (sans rapport avec René Bousquet). Il sera hospitalisé pendant un mois à l’hôpital Foch au service des grands brûlés. Il conservera des séquelles de ses blessures. Il renonce à porter plainte parce que son fils Pierre, professeur d’histoire à l’université de Paris IV, lui a demandé d’agir ainsi à cause des Israélites : « Ils sont à Jérusalem ou à Tel-Aviv, ceux qui ont fait cela. Tout serait inutile. Je veux oublier » (interview accordée à R. Faurisson le 2 mai 1984).

    Le 12 octobre 1980, Mark Fredriksen est roué de coups et admis, dans un état grave, à l’hôpital de Rambouillet. En son absence, son appartement est dévasté. En traitement à Berck-sur-Mer pour de multiples fractures, il manque de subir une nouvelle agression ; trois jeunes gens se présentent qui demandent à le voir ; leur signalement correspond à celui du groupe Aziza qui, ultérieurement, vitriolera Michel Caignet (voir ci-dessous).

    Le 20 octobre, l’écrivain André Figuéras est attaqué à son domicile.

    Michel Caignet

    Le 29 janvier 1981, Michel (Miguel) Caignet, 26 ans, étudiant préparant un doctorat de linguistique anglais-allemand, quitte son domicile de Courbevoie pour se rendre à l’Université lorsqu’il est abordé par quatre individus à proximité de son immeuble. Ceux-ci le renversent, l’immobilisent. L’un des quatre individus lui arrose de vitriol le visage et la main droite.

    M. Caignet avait appartenu à la FANE et il était révisionniste. Il avait été dénoncé par l’hebdomadaire VSD (Vendredi/ Samedi/Dimanche). À la suite du vitriolage, son visage est devenu si atroce que seuls deux journaux ont osé en publier la photographie. L’auteur principal de l’agression, Yves Aziza, étudiant en médecine, fils de Charles Aziza (préparateur en pharmacie à Montreuil), a été connu de la police dans l’heure même qui a suivi l’agression mais la police et la justice françaises ont, dans des conditions scandaleuses et dont le détail est connu, laissé tout le temps à Y. Aziza de s’enfuir vers l’Allemagne et vers Israël. Au ministère de la Justice, un dénommé Main, appartenant à la direction des Affaires criminelles (directeur Raoul Béteille), élude sur un ton sarcastique toute question sur le retard considérable (quatorze jours !) apporté à l’ouverture d’une instruction judiciaire. Parmi les correspondants d’Y. Aziza, on découvre le nom de Daniel Ziskind, fils de Michèle Ziskind, sœur de Jean-Pierre Pierre-Bloch, lui-même fils de Jean Pierre-Bloch.

    Pierre Sidos

    Le 18 septembre 1981, deux cents membres de l’Organisation juive de combat (OJC) font la loi au Palais de justice de Paris où se déroule le procès en diffamation intenté par Pierre Sidos, président de l’Œuvre française, à Jean Pierre-Bloch. Comme d’habitude, les juifs rouent de coups plusieurs assistants.

    Le 25 novembre, les locaux de la librairie Études et documentation sont incendiés par un commando.

    Le 8 mai 1988, place Saint-Augustin à Paris, des commandos de l’OJC attaquent à coups de barres de fer des militants de l’Œuvre française qui participaient au défilé traditionnel en l’honneur de Jeanne d’Arc ; ils font une quinzaine de blessés, dont deux très grièvement atteints. Quatre des personnes agressées seront hospitalisées. Un septuagénaire restera plusieurs semaines dans le coma. Dix membres de l’OJC sont interpellés par la police. Le soir même, Jean-Pierre Pierre-Bloch intervient en leur faveur auprès de la police judiciaire. Des poursuites sont engagées contre quelques agresseurs. Certaines sont abandonnées avec la mention suivante du juge d’instruction : « Instruction inopportune » ; d’autres agresseurs sont jugés non sans que des pressions venues du plus haut niveau politique se soient exercées sur le parquet. Au total, seuls trois agresseurs seront jugés ; ils seront condamnés à deux ans de prison avec sursis ! 

    Olivier Mathieu

    Le 6 février 1990, des millions de téléspectateurs ont pu assister à l’agression commise sur la personne d’Olivier Mathieu lors d’une émission animée par Christophe Dechavanne. Jean-Pierre Pierre-Bloch est venu sur le plateau avec un groupe de militants de l’OJC. O. Mathieu a juste le temps de lancer : « Faurisson a raison ». Une dizaine de nervis le rouent de coups ainsi que sa fiancée et Marc Botrel. Un personnage important des milices juives est présent : Moshe Cohen, ancien sous-lieutenant de l’armée israélienne, responsable, à l’époque, du Tagar, la branche étudiante du Betar (59, boulevard de Strasbourg, Paris Xe). Les agressions continuent en dehors du plateau et jusque dans la rue. Un agresseur sera interpellé par la police et relâché quelques heures plus tard sur l’intervention de Jean-Pierre Pierre-Bloch.

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