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insécurité - Page 962

  • La Syrie voit pour la première fois une proposition de cessez-le-feu émaner de l’opposition

    La Syrie voit pour la première fois une proposition de cessez-le-feu émaner de l’opposition

    10/07/2013 – 15h30
    PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Le chef, fraîchement élu de la coalition nationale de l’opposition syrienne, Ahmad Jabra; a appelé, avant-hier, à une halte au feu dans les combats de Homs pendant la durée du ramadan. Un piège ?

    La ville tenue par les rebelles est encerclée par l’armée et sous le feu nourri des forces gouvernementales selon les médias occidentaux.

    On peut cependant s’interroger sur cette proposition très politique qui force Bachar Al‑Assad à justifier de la poursuite des actions militaires alors qu’il est sur le point de reprendre cette importante ville. Homs (Hims en arabe sur la carte ci-dessus) est la troisième ville du pays, et un centre industriel majeur.

    Cette proposition sous ces atours pacifistes semble un piège dangereux tant pour le camp fidèle au régime que plus généralement pour la population notamment chrétienne qui risque de payer son absence de soutien à l’un et à l’autre camp.

    Crédit carte : The World Factbook, domaine public.

    http://fr.novopress.info

  • Délinquance et immigration : Le laxisme a un coût (arch 2009)

    LA VIDÉO montrant quatre Jeunes agressant un blondinet aux cris de « sale Français » a été largement évoquée dans notre dernier n°. Mais revenons un instant sur cette affaire pour en analyser la seule dimension économique.
    « Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux, l'autorité de personne, alors c'est là, en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie. » (Platon). Ces sages paroles résonnent d'une tonalité cruelle à l'heure où des bandes ethniques tiennent en laisse une masse hébétée, atone, qui courbe l'échine devant des "incivilités" qui, en d'autres temps, auraient mené leurs auteurs devant des instances autrement plus musclées que nos hésitants tribunaux. Il est à noter que, bien entendu, les agresseurs ne risquent en réalité pas grand-chose, ce qui explique que - sous couvert d'anonymat - de nombreux conducteurs d'autobus aient témoigné sur diverses radios (Europe Un ou RTL notamment) : de telles agressions de Français deviennent le lot quotidien de populations vivant sous le joug de bandes d'encapuchonnés triomphants, voilà les faits constatés, quotidiennement par les agents de la RATP. Il est également à noter que si ces terreurs étaient arrêtées et aussitôt fusillées pour l'exemple, les agressions cesseraient mystérieusement dans les quinze jours. Mais c'est un autre débat que ne résoudra pas le numéro de va-t'en guerre, auquel Nicolas Sarkozy s'est livré mardi à Nice où il a prétendu régler le problèmes des bandes - ou plutôt des gangs.

    INVASION ET RAPINES
    Comment le pouvoir en place a-t-il ces dernière années lutté contre la criminalité dans les banlieues ?
    Tout d'abord, il faut dire que l'immigration, que cela plaise ou non, est en soi pathogène : une étude officielle, fondée sur les documents de la DCSP et de la DCPJ en 2004, estimait que 60 à 70 % des délinquants étaient issus de l'immigration récente, et de « confession musulmane ». Selon cette même étude: « Au 1er janvier 2004, les étrangers représentaient 12 241 détenus dans les prisons françaises, sur une population carcérale de 55 355 personnes ». Depuis, la proportion de délinquants issus de l'immigration a encore augmenté (50 à 80 % de musulmans dans les prisons franciliennes). Comment expliquer la délinquance spécifiquement liée à l'immigration, phénomène constaté dans la plus part des pays européens ? Selon le docteur Patrick Huerre, expert auprès des tribunaux, c'est le contexte familial et social qui en réalité prévaut : ainsi montre-t-il, au terme de quinze ans de diagnostics effectués sur les viols et agressions sexuelles en réunion, que 52 % des agresseurs étaient d'origine maghrébine, et 20 % issus de l'Afrique noire.
    Mais surtout, la plupart des délinquants étaient en échec scolaire, et dans des familles éclatées, caractéristiques d'une assimilation ratée. Pour des raisons économiques liées au prix de l'immobilier en centre-ville, les immigrés vivent souvent dans des banlieues qui se paupérisent et se transforment en ghettos où peu à peu le non-droit règne. Plus l'immigration est importante, plus ces zones s'étendent, fort logiquement.
    Il existe aujourd'hui des centaines de cités dans toute la France où ni police, ni services sociaux, ni même services d'urgence (pompiers, Samu, etc.) ne peuvent plus pénétrer. L'accumulation par strates de populations analphabètes, non intégrées, parlant mal ou pas notre langue, désœuvrées et sans emploi, a créé des conditions de vie précaires qui mènent les deuxième et troisième générations à la délinquance, Les Jeunes qui peuplent ces cités sont pris en charge par ce qu'on nomme pudiquement l'économie parallèle, soit le trafic de drogues, les vols, et autres, le tout sous la coupe de bandes organisées, selon un schéma bien connu des services de police, Et la réponse quasi unique des gouvernants au problème posé a été depuis trente ans des subventions, encore des subventions, ou la création à jet continu d'organismes étatiques divers, ce qui est idiot sur le plan économique, mais surtout pervers : la ville rieuse où chacun vit en harmonie ne reçoit aucune aide gouvernementale, quand la cité hantée par des bandes racistes va connaître une pluie d'argent public. Plus la délinquance sévit, plus le maire et son équipe seront récompensés ! Sans parler, en outre, des pratiques tribales maghrébo-africaines qui s'y déroulent : lors d'une conférence de presse tenue le 13 mars dernier, la sous-ministre Valérie Létard a rappelé - sans proposer aucune solution - que la France comptait près de 55 000 femmes excisées et 70 000 femmes mariées de force chaque année !
    Nous allons montrer que depuis trois décennies, les gouvernements fi' ont tenté de résoudre la violence, le trafic, les braquages, et le racket dans les banlieues que par la création de dizaines de comités Théodule, ou via l'injection d'argent public à fonds perdus: vacances, centres culturels, MJC, terrains de foot, équipement divers, souvent saccagés l'année même de leur édification. N'aurait-il pas été plus judicieux, par exemple, de conditionner ces investissements au retour préalable de la paix civile ? Par peur de choquer les bobos du VIe, des quartiers entiers de la périphérie (mais aussi, de plus en plus souvent, certains quartiers des métropoles où abondent les HLM) ont été progressivement abandonnées, malgré les subventions démentes dont ils ont été l'incessant objet. Quant à la malheureuse population honnête, et souvent modeste, qui ne peut en déménager par manque de moyens, elle est devenue l'otage de criminels, dans l'indifférence des élites verbeuses qui sollicitent nos suffrages avec leurs remèdes à la Docteur Knock.

    TU M'AGRESSES ? MERCI !
    Voici quelques étapes de cette course à l'échalote. Juin 1983 : création du Conseil national de prévention de la délinquance (CNPD). La loi du 22 juin inscrit le droit au logement parmi les droits fondamentaux ... Novembre 1983 : lancement de la mission Banlieue 89, sous la houlette des architectes Roland Castro et Michel Cantal-Dupart, pour « lutter contre l'enclavement des quartiers défavorisés ». Juin 1984 : création du Comité interministériel pour les villes (CIV) et du Fonds social urbain (FSU), en liaison avec le programme gouvernemental « Mieux vivre dans la ville ». Février 1985 : circulaire du Premier ministre qui met en place les « contrats d'action de prévention pour la sécurité dans la ville » (CAPS). Octobre 1988 : création d'un Conseil national des villes (CNV), d'un Comité interministériel des villes et du développement social urbain (ClV), et d'une Délégation interministérielle à la ville et au développement social urbain (DIV), qui reprend les activités de Banlieue 89 : quatre cents quartiers en difficulté sont recensés. Janvier 1989 : démarrage du « dixième plan gouvernemental » : 400 conventions DSQ (développement social des quartiers) sont signées. La Caisse des dépôts et consignations (CDC) lance le Programme développement solidarité (PDS) en faveur des quartiers. Novembre 1989 : circulaire sur la politique de prévention de la délinquance ; création de l'Institut des hautes études de la sécurité intérieure (IHESI). Mars 1991 : émeutes dans la cité des Indes, à Sartrouville ; création d'un « Comité d'évaluation de la politique de la ville ». Mai 1991 : violents incidents au Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie; création de la section « violences urbaines » aux Renseignements généraux (RG) ; début de l'opération « Quartiers lumières ». Jumet 1991: loi d'orientation pour la ville (LOV), dite aussi « loi anti-ghettos ». Le gouvernement définit les premiers grands projets urbains (GPU) en faveur de quartiers situés en banlieue parisienne, ainsi qu'à Vénissieux, Marseille, Roubaix et Tourcoing. Septembre : création du service national ville (SNV), dans le cadre duquel des appelés du contingent seront affectés dans les quartiers jugés sensibles. Mai 1992 : circulaire du ministère de l'intérieur sur les plans locaux de sécurité (PLS), qui prévoient l'accroissement de la présence policière dans les banlieues. Juillet 1993 : le gouvernement annonce la mise en place d'un « plan de relance pour la ville ». Février 1994: création d'un « Fonds interministériel d'intervention pour la politique de la ville » (FIV) Mai 94 : circulaire gouvernementale relative à la « politique de prévention de la délinquance et de lutte contre l'insécurité en milieu urbain » ; discours de Mme Veil (ministre) devant le Conseil national pour l'intégration des populations immigrées (Cnipi). Juin 1994 : mise en place des 214 contrats de ville concernant 750 communes et 1 300 quartiers ; lancement du programme Européen Urban (1994-1999) en faveur des quartiers défavorisés - 8 sites français sont sélectionnés. Janvier 1996 : le Premier ministre Alain Juppé annonce un « pacte de relance pour la ville » axé sur le développement économique et l'emploi. Mai 1996 : création des emplois de ville, qui concernent les jeunes de quartiers âgés de 18 à 25 ans (ils seront remplacés l'année suivante par les emplois-jeunes). Novembre 1996 : la loi sur la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville institue 750 zones urbaines sensibles (ZUS). Le gouvernement crée également des zones franches urbaines (ZFU) afin d'attirer les entreprises dans certains quartiers en difficulté grâce à des exonérations fiscales et sociales. Juin 1998 : assises nationales des ZEP à Rouen ; le comité interministériel des villes (CIV) définit les priorités du gouvernement en matière de politique urbaine l'accent est mis notamment sur les notions de pacte républicain et de cohésion sociale. Mars 1999 : le ministre de l'Intérieur Chevènement signe une circulaire visant à renforcer la lutte contre les violences urbaines. Décembre 1999 : le CIV entérine le programme gouvernemental de rénovation urbaine et de solidarité ; 50 grands projets de ville (GPV) sont créés, et 30 opérations de renouvellement urbain (ORU)sont engagées. Décembre 2000 : promulgation de la loi sur la solidarité et le renouvellement urbain (SRU), qui soumet à un prélèvement les communes comptant moins de 20 % de logements sociaux ; circulaire gouvernementale portant création d'un fonds de revitalisation économique (FRE), destiné à relancer les activités dans les quartiers. Octobre 2001 : Le ClV décide de consacrer près de 10 milliards de francs de subventions nouvelles d'ici à 2006, d'accorder 25 milliards de francs de prêts à taux réduit en faveur des personnes vivant dans les quartiers difficiles et d'accélérer les démolitions de barres HLM. Novembre 2001 : loi relative à la lutte contre les discriminations. Le FAS devient le Fasild (Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations). Juillet 2002 : décret relatif aux dispositifs territoriaux de sécurité et de coopération pour la prévention et la lutte contre la délinquance ; les conseils communaux de prévention de la délinquance (CCPD) sont remplacés par les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Janvier 2003 : M. Borloo rend publique la liste des 41 nouvelles zones franches urbaines (ZFU) qui verront le jour en janvier 2004. Mars 2003 : promulgation de la loi pour la sécurité intérieure (LSI), qui renforce considérablement les moyens de la police judiciaire et élargit les pouvoirs de contrôle par le croisement et l'extension des fichiers d'infractions ou d"'incivilités" (parmi lesquelles on trouve les rassemblements dans les halls d'immeubles). Août 2003 : loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, dite loi Borloo, consacrée à la « lutte contre les inégalités sociales et territoriales ». Novembre 2003 : lancement du Programme national de rénovation urbaine (PNRU) et de l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) ; installation de l'Observatoire national de la délinquance (OND). Octobre 2004 : installation de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (ZUS) au sein de la Délégation interministérielle à la ville (DlV). Janvier 2005 : promulgation de la loi relative à la programmation pour la « cohésion sociale ».
    On pourrait continuer ainsi des pages durant. Des milliards d'euros de subventions absurdes ont été déversés dans le tonneau des Danaïdes qu'est l'immigration à robinets ouverts.
    Epargnons au lecteur - qui a déjà forgé son opinion sur ces questions - la litanie des initiatives récentes sarko-fillonesques, aussi plates que ce qui précède, et avec des résultats semblables. Les délinquants se rient des mollassons ; en revanche, ils craindraient probablement ceux qui leur rendraient la politesse à coup de pied dans le fondement.
    Hélas, l'électeur semble s'accommoder fort bien d'être traité en paria dans sa propre maison. A lire les résultats invariables de l'UMPS aux élections, il ne semble pas que le temps du Karcher, promis par le faux dur Sarko, soit pour demain.
    Aussi est-il logique, au fond, que le tabassage de Français soit désormais la règle, passé minuit.
    Grégoire DUHAMEL. RIVAROL 2009

  • Quand Manuel Valls porte la burka…

    Il y en a qui portent des grillages devant les yeux et la bouche : cela s’appelle une burka et c’est interdit en France. Mais il y en a d’autres qui portent des grilles, comme les politiciens (Valls en particulier), qui déforment la réalité qu’ils voient et les mots qu’ils utilisent.

    Chez notre ministre de l’Intérieur, c’est pathétique : il y a la volonté affichée de parler vrai et de ne pas nier les évidences et, aussitôt après, la burka retombe sur le visage tandis que la langue de bois socialiste énonce ses préceptes habituels. Pas une fois le mot « émeutes », à propos de Trappes, dans la bouche du ministre, remplacé par le plus politiquement correct « violences urbaines ». Il n’y aurait eu que des « tensions ». Le calme serait revenu à la suite de la mise en place d’un dispositif exceptionnel. Les mots de « violences communautaires » seraient inappropriés. A suivi une invraisemblable tirade sur ces quartiers qui veulent « faire France », à travers une aspiration à se retrouver dans l’histoire, la langue et la culture de notre grand pays…

    Plus modeste, Benoît Hamon a tenu à dire que « tous les jours, on vivait normalement à Trappes ». Manque de chance, un auditeur d’Élancourt, une autre commune touchée par les émeutes, a justement rappelé que le quotidien, c’était la provocation permanente des niqabs dans les lieux publics afin de tester, avec une agressivité latente, la capacité de la République de faire respecter ses lois. Le quotidien, c’est aussi l’économie souterraine de la drogue. Le quotidien, c’est le remplacement de la population avec « les yeux grand fermés » sur l’immigration, comme l’a montré Michèle Tribalat.

    En Île-de-France, la population d’origine étrangère est passée de 16 à 37 % entre 1968 et 2005. À Grigny, 31 % des jeunes sont issus de l’immigration. Or, non seulement on se voile la face, mais on développe un discours qui rend l’assimilation impossible et l’intégration difficile. Comment peut-on parler de laïcité et ne pas manquer une occasion de mettre en avant les rites et les spécificités de l’islam au point de renforcer inutilement le sentiment d’appartenance communautaire et même de favoriser la conversion à une religion sous son aspect le plus extrémiste ? Comment réunir les habitants de notre pays dans le culte de notre histoire en pratiquant en permanence une absurde et injuste repentance ?

    Le résultat de cette cécité idéologique et de ce discours confus et mensonger, c’est que des policiers qui ont voulu, pour une fois, appliquer la loi se sont retrouvés assiégés dans leur commissariat, comme la cavalerie dans un fort du Far West, et n’ont pu être sauvés que par l’arrivée de renforts, tandis que biens publics et privés n’étaient plus protégés. Quant à Manuel Valls, il s’est interdit de commenter la décision de justice qui a remis en liberté, sous contrôle judiciaire, le « compagnon » de la femme voilée qui avait physiquement agressé des policiers…

    Christian Vanneste dans Boulevard Voltaire  http://fr.altermedia.info

  • Farce (et) à Trappes – Par Michel Geoffroy

    Il serait temps de cesser ces farces qui ne nous font plus rire.

    Une nouvelle violence urbaine dans notre douce France estivale. Une violence normale en quelque sorte. Cette fois elle a eu lieu à Trappes, avec pour élément déclencheur la verbalisation d’une femme portant le voile intégral, comme à Argenteuil en juin dernier.
    Résultat : plusieurs jours de violences urbaines. « Un assaut inacceptable, intolérable contre les forces de l’ordre », comme dit le ministre de l’Intérieur le 22 juillet dernier. En effet on apprend que 300 CRS ont dû protéger le commissariat de police lors de ces nuits d’émeutes : la police devant protéger la police, quoi de plus inacceptable, en effet ! M.G.

    L’ordre règne

    Mais le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, de nous rassurer : les émeutiers n’étaient que 200 qu’il ne faut évidemment pas confondre avec « l’immense majorité de nos compatriotes musulmans ». Et puis les médias nous expliquent que le calme est revenu. Ouf ! On respire : l’ordre règne à Trappes.
    Face à un tel assaut « inacceptable », la réponse de la République outragée se devait d’être exemplaire. On apprend ainsi qu’un « jeune homme de 19 ans » a été condamné à 6 mois de prison ferme. Un autre jeune sous contrôle judiciaire sera jugé selon la procédure du plaider-coupable. Enfin, un autre, qui souffre de problèmes de santé, sera jugé ultérieurement selon la présidente du Tribunal de Versailles. Au total, cela fait donc trois pour le moment dans les griffes de la terrible justice républicaine.
    Avouez que pour 200 émeutiers, cette réponse judiciaire doit certainement impressionner les sauvageons.

    Les experts en renfort

    Mais voilà aussi que la cohorte des « experts » en politique de la Ville vient nous rassurer ; nous endormir, en fait.

    Ainsi, par exemple, Hicham Benaissa, expert du CNRS, nous explique dans Le Monde du 23 juillet que « l’événement ne peut se réduire à son caractère religieux ». Non, pas du tout, surtout en plein ramadan.
    Ce qui est en cause c’est, bien sûr, la République qui n’a pas su donner l’espoir à ces pauvres jeunes gens. Même si on nous dit par ailleurs que la ville de Trappes a été entièrement rénovée et que les cages d’escalier ont été repeintes. Mais cela ne suffisait pas, visiblement.

    Tel est aussi le sens de l’analyse de Claire de Galembert qui office aussi au CNRS (Les Echos du 23 juillet 2013) : « L’islamisation des comportements prospère sur le sentiment d’abandon de la République ». Voilà pourquoi votre fille est muette : les pauvres s’islamisent car la République les abandonne : ce n’est pas de leur faute, pensez-vous ! Le premier ministre reprend d’ailleurs cette analyse, qui déclare le 22 juillet que la République « doit n’abandonner personne ». Nous voilà rassurés.
    Mais notre experte ne s’arrête pas en aussi bon chemin, qui nous explique aussi « qu’il serait plus raisonnable de prendre acte du fait que dans certains quartiers l’islam est devenu un vecteur de communication et de dialogue pour construire un vivre ensemble » ! Bref, les 300 CRS qui protégeaient le commissariat des policiers auraient dû mieux comprendre l’islam pour un meilleur vivre ensemble avec les émeutiers.
    Avec ce genre de diagnostic il est certain que les choses vont s’améliorer rapidement.

    Le chœur des farceurs

    L’UMPS est unanime à trouver inacceptables des violences qu’elle est impuissante à prévenir en s’accusant mutuellement de laxisme, violences qu’elle a en réalité contribué à faire naître en encourageant depuis des années une immigration massive qui fait le lit du communautarisme et de l’islamisme, comme partout en Europe – mais qui répond aux attentes du patronat, ce qui est essentiel à ses yeux.

    Les politiques de la Ville successives n’y ont rien changé, sinon qu’elles coûtent de plus en plus cher au contribuable. Au contraire, la culture de l’excuse qu’elles véhiculent ne peut qu’encourager la violence. L’UMPS ne cesse d’invoquer la laïcité, mais chaque jour elle courtise le vote musulman.

    La loi médiatique voulue par N. Sarkozy sur le voile intégral dans l’espace public est inapplicable et en réalité peu appliquée. En outre, elle ne sert à rien car elle ne s’attaque qu’au symptôme, pas à la cause.
    Les violences urbaines sont inacceptables, tenez-vous-le pour dit. Mais elles prolifèrent néanmoins.
    La loi républicaine sera appliquée partout, nous dit l’UMPS après chaque émeute. Il n’y aura pas de zone de non-droit, nous dit-elle, sur l’air des lampions après chaque abandon.

    Il serait temps de cesser ces farces qui ne nous font plus rire, même dans la chaleur de l’été.

    Michel Geoffroy http://www.polemia.com/

  • Bernard LUGAN : en Côte d'Ivoire, la seule solution est la partition

    Universitaire et spécialiste de l'Afrique, Bernard Lugan analyse pour Monde et Vie la situation en Côte d'Ivoire.
    En Côte-d'Ivoire, l'élection présidentielle a divisé le pays. Quelles leçons en tirer ?
    Organisée à grands frais par la communauté internationale, cette élection a confirmé la coupure de la Côte d'Ivoire en trois blocs ethniques, donc politiques (1).
    Au premier tour, le président sortant, M. Laurent Gbagbo, un Bété, élu en 2000 à la suite d'un vaste trucage électoral, a rassemblé sur son nom 37 % des suffrages, rassemblant au-delà de son noyau ethnique (environ 12 % de la population) puisque les sous-groupes akan, notamment les petites ethnies dites Lagunaires auxquelles appartient son épouse Simone, ont voté pour lui, ainsi que l'électorat détribalisé de la région d'Abidjan qui s'est reconnu dans son discours nationaliste et ses positions anti-françaises. Il a réalisé des scores médiocres dans le centre du pays et ses résultats dans les régions administratives du Nord sont dérisoires.
    L'ancien président Henri Konan Bédié, d'ethnie Baoulé (environ 25 %), premier successeur de Félix Houphouët-Boigny et qui occupa le fauteuil présidentiel de 1995 à 1999, espérait rassembler sur son nom la grande majorité des 40 % d'Akan ; or, il n'a recueilli que 25 % des suffrages, soit ceux des seuls Baoulé. Comme il a fait le plein des voix au centre du pays, dans les deux régions baoulé des Lacs et de N'zi-Comoé, ce résultat signifie clairement que les Akan non Baoulé ont voté pour Laurent Gbagbo. Outre les Lagunaires, M. Bédié a ainsi perdu l'électorat akan de la région du Sud Comoé. Dans l'Ouest, en zone Kru, il a réalisé en revanche des scores honorables là où des planteurs baoulé ont colonisé la terre des indigènes kru, notamment dans le Bas-Sassandra. Ses résultats sont insignifiants dans le Nord avec moins de 5 % des voix.
    Avec 33 % des voix, Alassane Ouattara a rassemblé sur son nom les votes des ethnies nordistes et musulmanes (Malinké, Dioula, Sénoufo, Kulango ou Lobi etc.). Sa domination est écrasante dans 4 régions administratives nordistes où il a obtenu jusqu'à 93 % des suffrages. Dans le Sud, ses résultats ne furent que le simple décalque des noyaux de peuplement résultant des migrations internes et de l'immigration sahélienne ; dans la région d'Abidjan, il a ainsi obtenu 33 % des voix.
    La clé du second tour était donc détenue par l'électorat baoulé d'Henri Konan Bédié (25 % des voix au premier tour). Comme ce dernier avait conclu un accord électoral avec Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo fut battu. Mais si M. Ouattara l'a emporté avec 55 % des voix, c'est uniquement parce qu'avait été reconstituée autour de sa candidature l'alliance entre Baoulé et Nordistes qui avait jadis permis au président Houphouët-Boigny de gouverner. Cependant, Laurent Gbagbo n'était pas homme à abandonner facilement le pouvoir et son clan savait qu'il avait tout à redouter de l'arrivée au pouvoir des nordistes. Aussi a-t-il fait un coup d'État.
    Quels sont les atouts de Gbagbo ?
    Le président sortant dispose de l'appareil de l'Etat, il tient la région d'Abidjan - bien qu'il y soit minoritaire avec 45 % des suffrages -, il contrôle les zones cacaoyères de l'Ouest et le littoral riche en hydrocarbures, il est assuré du soutien d'une partie de l'armée et de la quasi-totalité de la gendarmerie et il a montré qu'il sait tenir la rue grâce à ses milices. Politiquement, il a radicalisé la situation, se présentant comme le chef des « patriotes » contre Ouattara, l'homme « à la nationalité douteuse ». Jouant la carte nationaliste il s'oppose avec virulence au « diktat » de l'ONU et accuse tout particulièrement la France, bouc émissaire idéal. Maître du pays Kru et du cordon littoral peuplé par ses alliés Akié, Abouré et autres Lagunaires, il contrôle la Côte d'Ivoire « utile ». Grâce aux revenus du pétrole, du café, du cacao, des ports, il va tenter de contraindre les acteurs économiques internationaux à composer avec lui. La Chine a déjà annoncé qu'elle ne respecterait pas un éventuel boycott. De plus, il est loin d'être isolé et un géant africain comme l'Angola le soutient.
    En face, que peut faire Ouattara ?
    Pas grand-chose car il a été tellement porté par la « communauté internationale » et par l'Élysée qu'il est discrédité aux yeux de la rue africaine. Il va même bientôt apparaître comme un gêneur que tous vont abandonner, à commencer par ses « alliés » baoulé, qui regrettent déjà d'avoir lié leur destin à un perdant. Chef de l'Etat légitime mais désarmé, il apparaît chaque jour un peu plus comme l'homme de l'étranger et dépend d'une hypothétique intervention militaire du Nigeria, pays connu pour ses grandes pratiques démocratiques...
    Quelles sont les responsabilités de la communauté internationale ?
    Elle est largement responsable de ce gâchis. Après la partition du pays intervenue à la suite des événements de 2002, elle a voulu, au nom de la démocratie et de la « bonne gouvernance », contraindre à la réconciliation, à la réunification et au partage du pouvoir des populations qui n'en voulaient pas. Postulant que la paix allait sortir des urnes, elle a englouti des sommes considérables dans un processus électoral bancal. Le résultat de cette cécité ethnologique et politique est catastrophique.
    Les positions des deux camps sont inconciliables car elles sont ancrées sur des mentalités inscrites dans la longue durée. Pour les Kru du sud forestier, ensemble ethnique auquel appartient M. Gbagbo, les Nordistes forment un monde rattaché à l'univers du Sahel qui rêve selon eux, de reprendre vers le Sud une expansion bloquée durant la parenthèse coloniale. La coupure Nord-Sud entre le monde sahélien, ouvert et structuré en chefferies ou royaumes, et le monde forestier littoral peuplé d'ethnies à la géopolitique cloisonnée, est la grande réalité géopolitique régionale.
    Le problème ivoirien étant d'abord ethnique, sa résolution ne passe pas par une artificielle recomposition démocratique à l'« européenne », mais par une redéfinition de l'État. Comme il n'existe plus de fédérateur et que tous les dirigeants politiques sont discrédités, un replâtrage faussement consensuel avec un gouvernement dit d'« unité nationale » ne serait qu'une solution artificielle, fragile, provisoire et porteuse d'embrasements futurs. La seule issue réaliste est la reconnaissance de l'actuelle partition.
    Propos recueillis par Olivier Figueras monde&vie janvier 2011
    1) La cartographie de cette élection est traitée en détail dans le numéro 11 (novembre 2010) de l'Afrique réelle revue que Bernard Lugan publie par internet. Pour tous renseignements concernant les abonnements : www.bernard-lugan.com

  • Joie du vivre-ensemble : des Africains attaquent un camp de roms à Saint-Denis

    PARIS (NOVOpress) – Alors que Manuel Valls se livre à un bel exercice de premier ministrable via le JDD (sondages favorables, plus photo sarkozyste en Camargue, etc.), le réel se rappelle à son bon souvenir. Surtout lorsque le vivre-ensemble faillit un nouvelle fois.

     

    Pour preuve, l’attaque qui a blessé deux roms dans un camp près de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) dans le nuit de vendredi à samedi. Une quinzaine d’Africains et de Nord-Africains, armés de barres de fer, de battes de baseball et portant des casques se sont introduits dans le camp situé près du Stade de France. Là, ils ont ont dégradé cinq véhicules utilitaires dans lesquels les roms dormaient et c’est ainsi qu’ils ont blessé deux d’entre eux.

    Selon la préfecture de Seine-Saint-Denis, cette expédition aurait eu lieu car les agresseurs étaient « excédés par le tapage nocturne ».

    A noter que malgré la présence d’un système de vidéosurveillance, aucun suspect n’a été interpellé pour l’heure.

    http://fr.novopress.info

  • Valls, le "Sarko de Leader Price"

    Du rififi dans le Gouvernement : alors que Manuel Valls se voit déjà Premier ministre, un autre ministre ne se prive pas pour le tailler.

    "Las de voir ses petits camarades ne pas assumer la politique menée, le ministre de l'Intérieur est sorti de son domaine de compétence pour mettre en mots cette ligne, appelant à "une synthèse nouvelle entre un réformisme assumé et une République intransigeante". Et cette définition vallsiste a été quasiment reprise mot à mot par François Hollande au dîner de la presse présidentielle. Valls, dans le même temps, cultive une influence grandissante auprès de Jean-Marc Ayrault.

    Pour justifier sa transgression, Valls peut gonfler ses muscles : "Il n'y a pas tant de voix qui porte au gouvernement et même en dehors." Être le ministre le plus populaire, ça protège, ça crée aussi des inimitiés. Les images du ministre de l'Intérieur dans la manade ont fait jaser au gouvernement : "Ça fait Sarko de Leader Price", persifle un ministre qui ne se retrouve pas sur sa ligne.

    Même si Valls est ami avec Hollande et Valérie Trierweiler, que des dîners privés rassemblent les deux couples, il ne jouera pas cette carte. Depuis ses années de jeunesse au côté de Michel Rocard, il a compris que politique et affect font rarement bon ménage".

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  • Argenteuil, Trappes… des futurs Kosovo ?

    « Dans vingt ans, Trappes, c’est la Tchétchénie ! » (déclaration d’un habitant de Trappes). Plutôt le Kosovo. La « masse critique » des musulmans y est suffisante pour qu’ils imposent leur loi. Pas d’amalgame, dit-on, entre une majorité de musulmans et quelques centaines d’islamistes. Sauf qu’on n’a pas vu les gentils musulmans défiler. Jamais.
    Les Frères musulmans et les salafistes multiplient les prétextes pour défier la France. Jusqu’à la faire plier.

     

    En mars 2004, les pogroms anti- Serbes au Kosovo avaient été déclenchés par la rumeur de la noyade de trois jeunes garçons albanais par des nationalistes serbes. Un rapport de l’ONG Human Rights Watch établit un bilan: « 33 émeutes au minimum ont éclaté au Kosovo sur une période de 48 heures […] Dix-neuf personnes ont perdu la vie au cours des violences. Au moins 550 maisons et 27 églises et monastères orthodoxes ont été incendiés. » Le rapport avec les événements d’Argenteuil (1) et ceux de Trappes ? Ils concernent des musulmans, avec des islamistes à la manœuvre, et semblent prendre racine dans de jolis bidonnages ou – a minima – d’énormes exagérations.

    Les jeunes de Trappes ont manifestement d’autres références que le Kosovo, mais tout aussi sympathiques… Ainsi, interrogé par « Le Monde », un habitant de Trappes déclare: « Ce qui va se passer ce soir n’est qu’un début. Dans vingt ans, Trappes, c’est la Tchétchénie! »

    Argenteuil, Trappes… des futurs Kosovo ?

    Un peu plus haut dans le même article, un autre reprochait aux « politiques » de vouloir « blanchiser » (sic) la ville. Ah, si seulement c’était le cas…

    L’« affection » de Valls pour les musulmans !

    Il faut dire que Trappes est une ville un peu particulière, que certains qualifient de « Roubaix de la région parisienne ». Et pour cause: en 2005, 61 % des jeunes de moins de 18 ans avaient au moins un parent immigré! Et puisqu’on est dans les chiffres, signalons que François Hollande y a recueilli l’excellent score de 77 % lors du second tour de l’élection présidentielle. Ceci expliquant sans doute cela.

    C’est donc en territoire conquis qu’il était venu, entouré de trois ministres – Vincent Peillon, George Pau-Langevin et Benoît Hamon –, en septembre 2012, prononcer un discours sur l’école républicaine. Bizarrement, il y a ces jours-ci moins de monde pour se presser à Trappes. Hollande est à Tulle, et on a aperçu Valls du côté du festival d’Avignon. Les policiers auraient pourtant bien eu besoin de leur ministre, car c’est un contrôle de femme voilée ayant mal tourné qui est à l’origine des émeutes de Trappes ayant démarré vendredi dernier.

    Le 17 juillet, Manuel Valls se rendait à la Grande Mosquée de Pa ris pour rompre le jeûne du ramadan et adresser « un signe d’affection à l’ensemble des musulmans », avant de dénoncer une « montée des violences à l’égard des musulmans de France ». Aux auteurs de ces actes « islamophobes », Valls a affirmé qu’il ferait preuve de la plus grande ferme té, cela sous le regard satisfait d’Abdallah Zekri, président de l’Observatoire contre l’islamophobie.

    Ce qui permet à Valls d’affirmer une telle recrudescence hormis les chiffres des associations islamiques? On ne le sait pas. Nous sommes de toute façon ici face à une déclaration politique et non réellement judiciaire. On l’a vu dans son traitement des opposants au « mariage pour tous », on l’a vu dans son traitement de faits divers impliquant des jeunes « d’extrême droite »: Valls est en croisade contre le Mal.

    Héritant d’un précédent ministre de l’intérieur ayant connu une certaine réussite par la suite le goût de la sur-communication, Valls en oublie peut-être que ses paroles peuvent avoir des conséquences. En parlant d’une montée de l’islamophobie (alors que tout laisse à penser que c’est à une montée de l’islamisme qu’il faudrait s’attaquer!), Valls a accrédité les thèses portées par plusieurs associations islamiques qui se cachent derrière la lutte contre une prétendue islamophobie pour couvrir leur prosélytisme.

    Un jour seulement après la visite de Manuel Valls à la Grande Mosquée de Paris, à Trappes, le contrôle par des policiers d’une femme portant le voile intégral dégénérait. L’accrochage se terminant par l’interpellation et le placement en garde à vue du mari ayant empêché le contrôle et étranglé l’un d’eux!

    De tels incidents deviennent récurrents, et sont montés en épingle et récupérés par des associations musulmanes (et carrément islamistes pour certaines, ne cachant pas leurs liens notamment avec les Frères musulmans ou le salafisme), qui n’ont jamais accepté la loi contre le port du voile de 2004 et celle contre le voile dit « intégral » de 2010. Les tensions aux abords des mosquées sont de plus en plus fréquentes (comme mercredi dernier à Toulouse, où la seule présence d’une voiture de police a été perçue comme une provocation et a donné lieu à des violences et dégradations pendant une soirée) et d’étranges histoires d’agressions de femmes voilées se répandent sur les réseaux sociaux. Sans heureusement avoir pour le moment les mêmes conséquences dramatiques qu’au Kosovo. Jusqu’à quand ?

    A Trappes – comme ce fut le cas à Argenteuil avec cette fameuse jeune fille voilée qui aurait été agressée par de bien mystérieux « skins » –, les incidents ne sont pas survenus après l’événement originel (c’est-à-dire, dans les deux cas, un jeudi) mais le lendemain, vendredi. Ce qui semble laisser à penser que l’information, puis la mobilisation, ont eu lieu pendant ou après la salât à la mosquée. « Les frères qui sont à la mosquée, ils sont rentrés avec nous, la police a dit il faut sortir. […] Après ils sont revenus pour faire ce qu’ils ont fait. » a déclaré sur iTélé la mère de la femme voilée, tandis que sur son site le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) écrivait: « Les personnes qui se sont rendues au commissariat, y compris l’imam de la mosquée de Trappes qui a tenté d’apaiser la situation, ont été congédiées sans ménagement. »

    « Islamistes racaillisés et racailles islamisées »

    De l’entretien avec la mère de la femme voilée contrôlée, on retiendra aussi qu’il s’agit manifestement d’une famille de convertis originaires des Antilles. Le mari interpellé est lui aussi un jeune converti. Le phénomène de conversion chez des Français originaires d’outre-mer devient de plus en plus important; c’était aussi le cas de l’islamiste ayant tenté d’égorger un militaire à la Défense ou encore d’une partie du groupe djihadiste de Cannes (et singulièrement de son leader Jérémie Sidney). Une conversion virulente comme en témoigne cette autre phrase de la mère de la femme voilée de Trappes: « On peut attaquer une autre personne, on peut attaquer un chrétien, mais on peut pas attaquer un frère musulman. »

    C’est, donc bien un groupe de musulmans rassemblés à la fin de la prière, mené par un imam, qui est allé demander des comptes et réclamer la libération d’un homme arrêté pour avoir tenté d’étrangler un policier. Et quand ceux-ci se font dégager du commissariat, c’est aussi de l’islamophobie? Suite à cet te première visite (pas franchement de courtoisie), un second rassemblement devant le commissariat – à 20h30 – s’est organisé via les réseaux sociaux. Et ce sont ainsi 250 à 400 personnes (selon l’AFP, évoquant un commissariat assiégé) qui se sont présentées au rendez-vous. Comme quoi Twitter et Facebook, ça ne fonctionne pas que pour la mobilisation contre la loi Taubira

    Même le rappeur « La Fouine », issu de Trappes tout comme Jamel Debbouze ou Omar Sy, a relayé l’appel (orthographe et ponctuation d’origine): « Suite à l’agression d’une femme voilée lors d’un contrôle de police à Trappes ayant refusé de retirer son voile elle s’est vu se le faire arracher par un agent. Son mari qui tenta de lui venir en aide s’est lui aussi vu interpeller! Ayant pris connaissance de cet acte les fréro de Trappes se sont réunis devant le commissariat pour manifester. Je les soutiens!!! »

    Des porteurs de casquettes, des cagoulés, des barbus… tout le mon de était au rendez-vous. Le vice-président du FN, Florian Philippot – qui semble muscler sa ligne actuellement –, a livré une description assez juste des émeutiers en évoquant « un mélange entre des islamistes racaillisés et des racailles islamisées ». Voitures brûlées, jets de pierre et d’engins incendiaires, et même des tirs d’armes à feu en l’air (d’après iTélé et plusieurs témoignages d’habitants) ont ainsi rythmé toute la nuit de vendredi, dans ce que plusieurs médias – abusant d’euphémismes – ont qualifié « d’échauffourées ».

    Le sympathique Sofiane, sur iTélé, s’est fait porte-parole des émeutiers: « On ne peut pas accepter qu’un frère soit en garde à vue pour rien, surtout le mois du ramadan. C’est un petit avertissement. »

    Si des habitants de Trappes n’hésitent pas à se réclamer des djihadistes tchétchènes, ils n’ont pas encore trouvé face à eux le Poutine français qui allait « les buter jusque dans les chiottes » (selon la célèbre phrase – moyennement poétique mais assez claire – du président russe). Le ministre de l’Intérieur s’est fourvoyé dans l’éternelle excuse sociale que le criminologue Xavier Raufer comme le géographe Christophe Guilluy ont battu en brèche depuis bien longtemps: « Je sais les difficultés que vivent nos concitoyens dans ces quartiers populaires, ce dont ils ont besoin c’est d’emploi, c’est d’un espoir, c’est d’une formation. […] Il n’y a que dans l’apaisement et dans le dialogue que l’on peut trouver des solutions aux problèmes de notre société: le chômage, le sentiment de discrimination, l’exclusion. »

    Explosion des contrôles ? Des niqabs ? Ou des rébellions ?

    En guise d’apaisement, le mari furieux accusé d’avoir agressé le policier a été relâché et sera convoqué devant la justice un de ces jours! On ne peut pas donner tort à Eric Ciotti, le « monsieur sécurité » de l’UMP, quand il déclare que « la libération donne raison aux émeutiers ». Un cran au-dessus, Marine Le Pen écrit dans un communiqué de presse « Il est plus que temps de taper du poing sur la table en organisant la reconquête par la loi et l’ordre de chaque mètre carré du territoire national. [...] La seule loi en France est la loi française, et non la loi islamiste ou la loi des racailles! »

    Allant dans le même sens et considérant qu’au vu de la réalité ethnoculturelle de Trappes et du motif de la flambée de violences, l’explication sociale ou l’angle sécuritaire ne sauraient suffire, l’identitaire Philippe Vardon écrit pour sa part: « Ce n’est pas une “guerre civile“, une guerre civile a lieu entre personnes du même peuple. Or là… » Un petit bémol tout de même: quid des Français convertis?

    Le fait étonnant reste tout de même la multiplication sensible non pas des faits d’islamophobie (sauf à considérer – comme de nombreux musulmans – la loi contre le voile intégral comme islamophobe) mais d’incidents lors de contrôles. Y aurait-il une explosion des contrôles de la part de policiers exaspérés ? Une augmentation du nombre de musulmanes arborant le niqab ou la burqa ? Ou bien une volonté délibérée de résister davantage aux contrôles pour faire monter la pression ?

    Le bras de fer est désormais clairement engagé. Avec comme objectif de culpabiliser (et criminaliser si possible, comme le démontrent les plaintes du CCIF contre Ivan Rioufol ou Marine Le Pen) toute critique de l’islam – et même de l’islamisme –, et comme objectif intermédiaire de forcer à abroger (au moins dans les faits, en ne l’appliquant plus) la loi « anti-burqa ».

    Qu’on ne s’y trompe pas, le bras de fer n’est pas engagé avec l’Etat, ou la République, mais bien avec la France comme vieille nation. Jaouad Alkhaliki, président de l’Union des musulmans de Trappes – proche des Frères musulmans – affirmait il y a quelques années: « Trappes est un exemple où il y a la “masse critique“ de musulmans qui permet au moins de faire réfléchir les politiques, si ce n’est de les faire plier. »

     Lionel Humbert

    1. Voir notre dossier dans « Minute » n° 2620 du 19 juin 2013.

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 24 juillet 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

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  • Sécurité : les étranges priorités de Manuel Valls…

     

    Décidément, les pays peuvent se jouxter tout en ne se ressemblant pas. L’Espagne et la France, par exemple. Brétigny-sur-Orge et Saint-Jacques-de-Compostelle, pour être plus précis. Là aussi, ce mercredi soir, une autre tragédie ferroviaire aura causé, au dernier décompte, 77 morts et on ne sait combien de blessés.

     

    À rebours de ce qui se passe chez nous, la mobilisation générale. Les secours qui affluent, les populations locales qui font ce qu’elles peuvent pour prêter main-forte aux secouristes, aux pompiers, aux ambulanciers, aux forces de l’ordre. Il y a même de braves gens qui se mobilisent afin de faire don de leur sang.

     

    Comme si l’esprit de saint Jacques veillait sur les lieux du drame, tandis que le pape François appelle à prier pour les morts, leurs proches, leurs familles.

     

    Et chez nous, donc… Ce qu’il serait injurieux de nommer une « jacquerie », tant il est vrai que le rapport est ténu, voire inexistant, entre nos paysans de jadis qui avaient parfois de bonnes raisons de se révolter, et ces hordes de crétins gavés de subventions municipales et de sous-culture, qui sont allés détrousser des cadavres et des mourants…

     

    Contrairement à ce que les plus hautes autorités de l’État ont prétendu, « pillage » il y a bel et bien eu, même si Éric Lallement, procureur de la République d’Évry, chargé de l’affaire, se refuse à employer le mot, jugeant qu’il ne recouvre aucun « terme juridique ». Pourquoi pas. Il n’empêche que quatre suspects sont toujours en cavale. Que les caméras de surveillance démontrent qu’ils sont arrivés sur les lieux du drame les mains vides, pour ensuite en repartir, les mêmes mains chargées de valises.

     

    À propos d’Évry, la ville dont Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, fut longtemps le maire… On sait désormais quelles sont ses priorités en matière de lutte contre la délinquance. Ainsi, ce mercredi dernier, par une étrange mais éclairante concomitance des faits, a-t-il dissous l’Œuvre française, mouvement créé par Pierre Sidos en 1968, ainsi que les Jeunesses nationalistes, sa branche « jeune ».

     

    Que les choses soient claires : on peut goûter ou non les idées de Pierre Sidos, juger son action politique pertinente ou pas. Mais nous sommes là dans le strict délit d’opinion. En effet, quels délits pénaux reprocher à ce groupuscule, dont la seule activité visible consiste à défiler, une fois l’an, le 1er mai, à la fête de Jeanne d’Arc ?

     

    Au contraire de la mouvance « antifa », on n’a jamais vu les militants de l’Œuvre française venir troubler l’ordre public en tentant de perturber les réunions de ses adversaires politiques. On ne les a jamais vus non plus faire le coup de poing contre tel ou tel sur la voie publique. Ah si… Une photo tournant sur Internet jusqu’à plus soif… Celle d’Alexandre Gabriac, patron des Jeunesses nationalistes en question. Avec bras tendu et brassard nazi ; photo qui lui a d’ailleurs valu une exclusion en bonne et due forme du Front national. Et alors ? À ce titre, il faudrait aussi dissoudre la famille des Windsor, ce qui pourrait faire désordre en ces temps d’heureux événement, sachant que le prince Harry, lui aussi, au cours d’une soirée manifestement fort avinée, fut photographié en semblable posture…

     

    Manuel Valls, qui se vante de son ascendance espagnole, ce qui est bien son droit et ce qui est tout à fait honorable, donne un piteux spectacle de ses priorités sécuritaires. Il est vrai qu’en France, passé six heures du soir et surtout dans des villes telles que Brétigny-sur-Orge, on n’ose plus sortir acheter le pain de peur de se faire agresser par ces hordes de nazis qui, la chose est bien connue, font régner la terreur dans les « quartiers ». Et dire que c’est ça, l’homme politique le plus populaire de France, à en croire les sondages…

     

    Nicolas Gauthier dans Boulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info/politique/securite-les-etranges-priorites-de-manuel-valls_49953.html

     

  • Les états d'âme de la police politique socialiste

     

    Retour en arrière sur les (ex)actions des forces de l'ordre sous l'ère Valls des premières manif pour tous jusqu'à ces derniers jours : 

     

    "De plus en plus de policiers sont au bord de la crise de nerfs. L’avocat de l’un d’entre eux le souligne comme un appel au secours : « Les policiers se sentent stigmatisés. » Ils s’étaient engagés dans la police pour protéger la France, la veuve et l’orphelin, les voilà de plus en plus souvent sur le trottoir obligés d’aller casser du manifestant catholique, du manifestant pas catholique ou même du passant tout court. Chez le Défenseur des Droits, le nombre de dossiers concernant les bavures policières à augmenté de 96%.

    La manifestation pour tous

     

     

    Pendant les manifestations des opposants au mariage homosexuel, déjà, on avait bien cru déceler un certain énervement des forces de police face à cette jeunesse qui se retrouve en masse dans la rue, souvent pour la première fois. Les consignes d’interpellation se multiplient, la police applique avec zèle les consignes, allant même jusqu’à arrêter un prêtre. (1)

     

    Un nom défraie la chronique des arrestations mouvementées: Nicolas. Poursuivi par une demi douzaine de policiers, ce dangereux apprenti terroriste à pour principale préoccupation de scander des slogans hostiles à notre Roi, pardon à notre président. En Hollandie, comme en Sarkozie, on ne traite pas très bien les opposants. En Russie on les accuse de fraude fiscale pour mieux les écarter, ici, on les accuse d’outrage à agents ou même de violences…

     

    Nicolas est l’un des fondateurs du mouvement des « veilleurs », ce mouvement qui organise des rassemblements qui ressemblent à des messes le soir, avec des bougies et des chants, pour protester contre la loi Taubira. Le 16 juin, après avoir participé à une manifestation près de la chaîne M6 où Hollande est en train de s’enfoncer encore un peu plus dans les profondeurs de son impopularité, Nicolas est poursuivi par des policiers. Il se réfugie dans une pizzeria d’où il sort finalement ficelé comme un saucisson par une dizaines de policiers héroïques qui risquent leur vie pour l’arrêter.

     

    Pour cet exploit et pour l’ensemble de son œuvre, Nicolas écope de 4 mois de prison, dont 2 fermes pour dégradations volontaires et rébellion contre les forces du désordre.

     

    Les opposants politiques

     

    Le 29 mai 2013, Valérie Trierweiler et Manuel Valls se rendent au théatre des Champs Elysée pour assister à une représentation. Alors que madame Trierweiler descend de voiture, quelques manifestants se mettent à crier : « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ».

     

    Il faut voir avec quelle sauvagerie, les policiers se jettent sur les manifestants, coups de poings, coups de pieds, les jeunes sont traînés par terre.

     

    Un gamin d’une quinzaine d’années qui s’est fait plaquer au sol par 3 CRS dont 2 sont assis sur lui est paralysé par une clé de bras. Après un moment de calme, il retrouve son souffle et se remet à crier. « Hollande, ta loi, on en veut pas ».

     

    Les policiers se remettent immédiatement à l’écraser et l’un d’entre eux tente de lui casser le bras. A côté de lui, 2 jeunes filles sont tenues par 2 femmes policiers" (suite).
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