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insécurité - Page 957

  • Israël a attaqué une base syrienne dans lequelle étaient stockés des systèmes anti-missiles russes

    Première question : de quel droit Israël attaque cette base ? Seconde question, ils considèrent le mouvement chiite Hezbollah comme terroriste, mais aucunement les mouvements sunnites qui financent le terrorisme ? Un peu normal quand on sait que ce sont les saoudiens et le Qatar qui sont derrière à l’heure actuelle… Les forces aériennes israéliennes ont frappé jeudi une base militaire syrienne située près de la ville de Lattaquié (nord-ouest), rapportent les médias occidentaux citant un porte-parole de l’administration américaine.D’après la source désireuse de garder l’anonymat, la frappe visait à détruire les missiles et d’autres munitions susceptibles d’être transmis au mouvement chiite Hezbollah, considéré par les Etats-Unis et Israël comme une organisation terroriste.Auparavant, une source au sein de l’armée syrienne contactée par RIA Novosti a fait état d’une attaque aérienne contre une base militaire à proximité de Lattaquié où étaient stockés des systèmes de défense antimissile de fabrication russe.En juillet dernier, les médias ont déjà signalé une attaque israélienne contre Lattaquié. L’Etat hébreu n’a ni confirmé ni infirmé ces informations Source: fr.ria.ru Info initialement vue sur huffingtonpost.com

  • Grèce : deux membres d’Aube dorée tués dans une attaque devant les bureaux du parti

    Deux jeunes hommes ont été tués et un autre a été grièvement blessé vendredi soir dans une attaque devant les bureaux du parti grec d’extrême droite Aube dorée dans la ville de Neon Herakleion, banlieue nord d’Athènes, dans le cadre d’une inquiétante escalade de violence politique en Grèce.

    Deux personnes non-identifiées et encagoulées qui circulaient à moto ont approché les bureaux du parti et ouvert le feu sur les personnes présentes devant le bâtiment avant de prendre la fuite, selon des témoins. Des sources policières indiquent que l’attaque a été conduite avec des pistolets et des fusils automatiques.

    Alors que la police antiterroriste a ouvert une enquête sur l’attaque, le porte-parole du parti Aube dorée Elias Kassidiaris a confirmé aux médias locaux que les victimes – âgées de 22 et 26 ans selon des sources hospitalières – étaient des membres du parti.

    Le parti Aube dorée fait face à des mesures de répression sans précédent, son dirigeant Nikos Michaloliakos et deux autres députés étant en détention préventive pour des accusations de mener une organisation criminelle, après qu’un musicien antifasciste a été mortellement poignardé le 18 septembre par un partisan de ce parti d’extrême droite dans un district de la ville portuaire du Pirée.

    Dans les premières réactions après l’attaque de vendredi, le gouvernement grec et les partis d’opposition ont condamné la violence.

    « Les assassins, quels qu’ils soient, feront face à la loi et à une société grecque unie », a déclaré le porte-parole du gouvernement grec Simos Kedikoglou.

    « J’exprime mon chagrin pour la mort de deux jeunes personnes. La loi va être durcie. Nous n’autoriserons pas le pays à devenir la scène de règlements de compte pour n’importe quelle raison », a ajouté le ministre de l’Ordre public Nikos Dendias.

    Tous les partis politiques représentés au parlement ont publié des déclarations similaires, rejetant les actes violents qui « mettent en péril la démocratie ».

    Le parti Aube dorée est entré pour la première fois au parlement grec aux élections générales de 2012 avec 7 % des voix, en capitalisant sur la colère du peuple grec suite aux mesures d’austérité introduites en 2010 pour faire face à la crise de la dette. Il détient actuellement 18 sièges dans l’assemblée nationale de 300 membres.

    Après le meurtre de Pavlos Fyssas cet automne, plusieurs membres du parti ont été impliqués dans de nombreuses attaques contre des immigrants et des opposants politiques. Aube dorée fait face à des mesures de répression et sa popularité est en chute libre.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Grece-deux-membres-d-Aube-doree-tues-dans-une-attaque-devant-les-bureaux-du-parti-21064.html

  • La grande misère de notre armée

    De même que le visage, dit-on, est le reflet de l’âme, l’armée est celui de la nation. Or, si la nation n’est plus grand-chose, l’armée ne l’est pas non plus. Dès lors, l’armée française, qui est pourtant un des derniers refuges des valeurs fondamentales de la nation, ne serait-elle pas, avant tout, victime de la dégradation de notre société ?

    Pourtant, il ne faut pas se résigner et dénoncer haut et fort, tant qu’il est encore temps, la grande misère de nos armées. Disons-le de suite, la France ne dépense pas assez pour son armée ; du moins au regard des intentions et des ambitions affichées. À titre d’exemple, le budget des armées représente moins de 10 % de celui des États-Unis, à peu près autant que celui du Japon, guère plus que celui d’une « grande puissance » comme l’Arabie saoudite.

    L’armée française est certes, et dans une certaine mesure, victime de la « crise ». Elle est ainsi devenue, au fil des années, la variable résiduelle d’ajustements budgétaires, celle qu’on taille et retaille dans l’espoir, au demeurant toujours déçu, de parvenir à l’équilibre budgétaire. Mais les 23.500 postes supprimés dans l’armée sont plus que compensés par la création, parfaitement démagogique, de 60.000 postes d’enseignants, déjà en surnombre. Car la voix de la grande muette est bien faible en regard des vociférations qui accueillent toute mesure portant atteinte à l’obésité d’autres secteurs de notre société d’abondance.

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  • Sahel : une guerre islamiste très algérienne (arch 2010)

    LES otages français du Sahel - dont une vidéo censée attester qu'ils sont toujours en vie, a été diffusée le 30 septembre par Al Jezirah et aussitôt reprise par toutes les télévisions - sont des pierres qui cachent l'étendue du désert. En réalité des pays, qui furent d'anciennes colonies de Paris, sont jugés faibles par une mouvance islamique se réclamant d'Al Qaïda. Cette déstabilisation se heurte aux intérêts énergétiques de la France, notre nucléaire ayant besoin de l'uranium de cette région et donc de régimes amis. Il y a bien objectivement conflit d'intérêts.
    LA CRÉATION D'UN CALIFAT DES SABLES
    Le tout compliqué par des trafics et peut-être l'arrière-pensée des islamistes de créer un califat des sables leur permettant de partir à la conquête du pays d'où ils ont été partiellement chassés, l'Algérie, tout en continuant leur guerre contre le roumi haï.
    Ces islamistes sont liés à l'Algérie, leur guerre au Sahel est contre les intérêts français et elle est destinée à se donner les moyens de revenir en force sur le théâtre algérien. Une sorte de guerre islamiste d'Algérie exportée au Sahel sur fond d'uranium et de participations à la lutte américaine contre la nébuleuse terroriste islamiste. La France est devenue le gendarme auxiliaire américain de cette région de l'Afrique.
    Dans la nuit du 15 au 16 septembre, cinq Français dont un Antillais, un Togolais et un Malgache, collaborateurs des sociétés françaises Areva et Satom (groupe Vinci), ont été enlevés à leur domicile à Arlit, dans le nord du Niger. L'enlèvement a été par la suite revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a précisé qu'elle ferait parvenir ultérieurement des « demandes légitimes » à la France. Le ministre français de la Défense Hervé Morin a ouvert la porte dès le jeudi 23 septembre à une forme de négociation, déclarant que la France espérait « pouvoir entrer en contact avec Al-Qaïda ». La France avait déjà privilégié, malgré des critiques, la voie de la négociation, directe ou indirecte, dans l'affaire de l'enlèvement d'un otage français au Mali, Pierre Camatte, relâché fin février par Aqmi qui avait obtenu la remise en liberté par Bamako de quatre islamistes. Mais cette stratégie n'avait pas été possible, selon les autorités françaises, pour l'ingénieur septuagénaire Michel Germaneau, dont Aqmi a annoncé l'exécution fin juillet, en représailles à un raid franco-mauritanien au Mali, au cours duquel sept djihadistes avaient été tués.
    Le groupe nucléaire français Areva est au centre de la tempête des sables. Il a fini par obtenir gain de cause au Niger. Début janvier 2009, il a signé avec le gouvernement de Niamey une convention lui permettant d'exploiter le gisement d'uranium d'Imouraren, le plus grand d'Afrique et le deuxième au monde (le premier est celui de Olympic Dam en Australie).
    PRISES D'OTAGE ET MENACES SONT MONNAIE COURANTE
    Le Niger est incapable de garantir sa souveraineté nationale et partant d'assurer l'exploitation des gisements d'Arlit face aux coups de boutoir répétés des islamistes d'Al Qaïda au Maghreb. D'où l'appel à des sociétés de sécurité privées mais apparemment ces dernières recrutent sur place des éléments infiltrés ou peu sûrs. Des prises d'otages et des menaces en tout genre se répètent épisodiquement donc dans cette 'zone de non-droit. Certains y voient, notamment en Algérie, la main de la France et un prétexte pour intervenir plus directement.
    Et revoilà la France accusée de s' immiscer dans les affaires intérieures d'un pays, le Niger, voire le Mali ou cette fois l'allié mauritanien, qui constituent stratégiquement le ventre mou d'une immense région aux ressources fabuleuses devenues également un enjeu stratégique. Les enlèvements fourniraient donc à la France le prétexte d'intervenir militairement dans cette zone et de protéger ainsi son accès aux mines d'uranium, la majorité des réacteurs nucléaires français étant alimentés par l'uranium du Niger.
    Il semble bien que la nébuleuse tente de profiter de la présence énergétique française pour tenter de recruter. Mais cette nébuleuse qui a ses racines historiques en Algérie est très difficile à cerner, à évaluer et semble pour le moins divisée.
    UN PERSONNAGE CLÉ : L"'ÉMIR" ABDELHAMID ABOU ZEID
    Abdelhamid Abou Zeid, qui a indiqué le 22 septembre qu'il avait dirigé l'enlèvement de cinq Français la semaine précédente au Niger, est un nom cité dans toutes les affaires de rapt d'Occidentaux au Sahel depuis trois ans. Le parcours de cet "émir" de 44 ans illustre bien l'évolution de la guérilla islamiste en Algérie depuis l'arrivée au pouvoir du président Bouteflika en 1999. Natif du Sud-est algérien, frontalier de la Tunisie, connu pour sa tradition rigoriste, il a rejoint le maquis dès les premières années de l'insurrection islamiste armée en 1992. En 2000, il évolue sous les ordres d'un chef islamiste déjà fameux, Abderezak El Para, au sein du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).
    Cette organisation refuse alors la concorde civile, offre de grâce amnistiante, négociée et acceptée par la principale guérilla, l'Armée islamique du salut (AIS). Son objectif resterait cependant l'Algérie. Contrairement à ce que pensent trop vite des analystes étrangers, le renforcement du GSPC dans sa zone 9, le sud de l'Algérie, ne vise pas à déstabiliser le Sahel. Il s'agit de résoudre un problème de logistique : lever de l'argent et acheminer des armes. Selon des milieux proches des services algériens, le GSPC, devenu Aqmi début 2007, « sous-traite politiquement le Sahel pour AI-Qaida ». Mais il n'a jamais abandonné son objectif de départ : installer un régime islamiste à Alger. C'est ici qu'intervient l'acteur historique de l'islamisme armé dans le Sahara algérien : Mokhtar Ben Mokhtar. Il est aussi le grand parrain de trafics en tous genres entre les pays du Sahel et l'Algérie : tabac, denrées diverses et acheminement de clandestins. Il reste puissant dans la région et son conflit ouvert avec Abou Zeid pourrait précipiter la chute de ce dernier et fausser les plans d'Aqmi.
    La situation est mouvante comme les dunes. Entre fantasmes de néocolonialisme et d'islamisme radical, il est sûr que les pays concernés ont des raisons de s'inquiéter et pas seulement de la baisse des touristes. Quant à la France, la voilà à nouveau au contact d'une guerre sinon d'Algérie, du moins très algérienne.
    Pierre-Patrice BELESTA. Rivarol du 8 octobre 2010

  • Deux ans après le lynchage du colonel Kadhafi, la Libye n’existe plus.

    Deux ans après le lynchage du colonel Kadhafi (20 octobre 2011), la presse découvre que la Libye est en plein chaos. Il lui aura donc fallu 24 mois pour s’en apercevoir à travers une sanglante succession de massacres, d’attentats et de désordres divers…

    Longtemps, journalistes, observateurs et « experts » ont voulu faire croire que, « libéré » du dictateur, le pays était sur la voie de la normalisation, que l’économie redémarrait avec la reprise des exportations de pétrole et de gaz et que des institutions démocratiques avaient été mises en place à la suite des élections législatives du 7 juillet 2012. Aveugles et sourds, ils s’enthousiasmèrent quand la « maturité » du corps électoral libyen permit la défaite des fondamentalistes islamistes et la victoire de l’Alliance des forces nationales (AFN) insolitement baptisée « libérale ». La Libye allait donc à son tour connaître la félicité démocratique… Ils n’avaient oublié qu’une chose : le pays n’existe plus…

    Le colonel Kadhafi avait réussi, certes au prix d’une dictature, à imposer la stabilité intérieure à un ensemble naturellement éclaté. Lui parti, la Libye s’est fragmentée en cinq zones. Ce sont donc cinq stratégies différentes que nos impératifs sécuritaires nous imposent désormais de suivre car la conséquence de l’erreur historique, politique et stratégique que fut l’intervention militaire française en Libye a eu pour résultat la création d’un foyer de déstabilisation majeur en Méditerranée et dans toute la zone sahélo saharienne.

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  • La colère n’est pas télégénique

    En réaction à l’émission Envoyé Spécial du 17 octobre.
    Exposée à la violence physique, l’anarchie migratoire, la précarité sociale, l’effondrement des murs porteurs de la culture populaire, la population française a le droit de se suicider – comme la semaine dernière Alain Vigneron, ce sidérurgiste qui n’intéressera jamais les lycéens bourgeois de l’UDIL – mais surtout, elle a l’obligation de se taire.
    Le reportage d’Envoyé Spécial sur le FN hier et les déclarations de Mme Leclère, l’ex-candidate du FN à Rethel (suspendue ce matin par la direction du FN) sonnent comme un avertissement. La colère monte face à ces souffrances répétés set à l’autisme de l’oligarchie.
    Cette colère monte et fabrique de la haine et du ressentiment. Le ressentiment et la haine sont moches mais la colère affole, fait dérailler, haïr.
    Alors Mme Leclère est ce matin la risée des bonnes âmes. Alors la moulinette à humiliation va continuer pour elle et tous les autres. Elle sera dénoncée, ostracisée, moquée pour ces mots stupides. Mais qui donc s’intéressera à ce qui produit cette violence ?
    Où sont les sociologues médiatiques, toujours prêts à «expliquer» les «incivilités» des casseurs, violeurs, incendiaires pour peu qu’ils soient immigrés ? Où seront-ils lorsqu’il faudra essayer de comprendre Mme Rethel et les centaines de milliers de Fançais en colère ? Nulle part je le crains. Qui s’intéressera au pourquoi de cette colère, de ce ressentiment ? Personne.
    La France gronde. Elle veut être protégée. La contrepartie du pouvoir c’est la protection. Toutes les élites qui l’oublièrent dans l’histoire furent balayées. Il n’y avait pas de caméras pour filmer les visages et les mots de ceux qui firent la révolution de 1789 et les autres dans la rue, mais nous le savons bien, la colère incandescente n’est pas télégénique.
    Les malins et les bonnes âmes pourront continuer à dénoncer, ostraciser, humilier. Pourtant, pour sortir de la spirale du ressentiment et de la violence, il faudra plus de courage, de réalisme politique, de doigté que de condamnations et de mépris.
    Laurent Ozon, 18/10/2013
    http://www.polemia.com/la-colere-nest-pas-telegenique/

  • Les valeurs chrétiennes peuvent-elles lutter contre le pouvoir de l’argent et la violence en Corse ?

    Libres propos d’Estelle Massoni, responsable du Front National de la Jeunesse en Corse
    Il y a quelques semaines déjà, le pape François condamnait fermement en Sardaigne le système qui consiste à idolâtrer l’argent sous toutes ses formes au détriment du genre humain. Un discours fort,prononcé courageusement sur une île proche de la Corse. En entendant ces quelques phrases, la responsable politique locale que je suis, militante du Front National de la Jeunesse, ne peut que s’interroger, dans une société où la laïcité républicaine devient elle-même une religion s’imposant à tous comme un véritable dogme. Cette interrogation, toute naturelle en terre de Corse, bercée depuis des siècles par la tradition chrétienne, porte en elle un signal fort : les valeurs chrétiennes telles que défendues par le pape sont-elles à même de modifier sur l’île le rapport à l’argent ? Existe-t-il encore sur la base de ce message religieux, une nouvelle manière de reconsidérer le rapport à l’autre et ainsi lutter contre la précarité, le chômage ou l’assistanat.
    Comme l’a d’ailleurs souligné le pape dans son intervention, le travail est vecteur de dignité. Or, nous assistons aujourd’hui à la perversité d’un système social et fiscal qui appauvrit le travailleur, notamment celui des classes moyennes. Dans le même temps, par tout un panel de subterfuges, ce même système abrutissant et pervers pousse le jeune à opter pour des choix de vie non plus basés sur l’ambition, l’abnégation et le dépassement de soi mais plutôt pour de l’attentisme, du clientélisme et une perte de confiance préjudiciable à l’épanouissement personnel et collectif.
    Ainsi, ce code moral et philosophique qui était jadis porté par des valeurs morales et chrétiennes, est passé à la trappe, avili par le pouvoir corrupteur de l’argent facile, un rapport à la monnaie qui parfois fait oublier sa propre dignité, sa nature humaine. Sur notre île peuplée de près de 350.000 habitants, le constat de cette perte de valeurs est alarmant. Départements touchés de plein fouet par un nombre croissant d’avortements, la Haute-Corse et la Corse du Sud se placent dans le haut du classement pour le nombre d’interventions médicales ou thérapeutiques pratiquées dans ce domaine. De même, alors que les grandes surfaces se développent sur l’île, participant d’un rouleau compresseur mondialiste uniquement basé sur la consommation et appauvrissant l’artisan ou le petit commerçant, la précarité augmente sans cesse. Il n’est que de voir fleurir bon nombre d’actions caritatives portées par diverses associations comme « les Restos du cœur ». Méconnue, mal connue, cette précarité insidieuse dont le Corse bien souvent, dans une fierté toute naturelle, n’ose porter à la connaissance des différents services publics est bien présente. Une pincée de charité chrétienne, un questionnement altruiste pourraient évidemment faire prendre conscience aux grands patrons et chefs d’entreprises que les leurs souffrent, souffrent d’une concurrence déloyale venue parfois d’ailleurs, souffrent d’une fiscalisation outrancière où RSI et autres charges salariales continuent de pleuvoir tandis que les marchés sont de moins en moins nombreux et la sous-traitance rendue difficile par une mise en concurrence déloyale.
    Oui effectivement, comme le dit le pape François, l’argent corrompt. Pour ne reprendre que quelques lignes de son discours en Sardaigne, « pour préserver ce système idolâtre, on abandonne les plus faibles, les vieux, ceux qui n’ont nulle part où loger. On est en train de parler d’une euthanasie dont on tairait le nom », on est bien obligé de constater que la spéculation et le profit sont devenus, au cours du temps, des valeurs plus fortes que celle de la charité.
    Une charité qui bien ordonnée commence par soi-même, par le fait de s’occuper des siens qui souffrent, par le fait de limiter ses propres profits en embauchant et en payant notre propre jeunesse en souffrance, un moyen incontournable de lutter contre l’oisiveté pourvoyeuse de violence.
    Estelle Massoni
    Source: Nation presse info

  • Panorama des 30 pays les plus christianophobes 2/2

    L'Aide à l'Eglise en détresse (AED) dresse le tableau de la situation des chrétiens entre 2011 et 2013 dans les 30 pays les plus christianophobes. En voici une traduction (le rapport étant rédigé en anglais) :

    Les pays où les persécutions ou l'oppression contre les chrétiens sont extrêmes :

    • Erythrée : forte dégradation. Persécution reforcée début 2013 avec l'arrestation d'au moins 191 chrétiens. Entre 2 000 et 3 000 chrétiens continuent de subir torture ou mauvais traitements en prison.
    • Afghanistan : forte dégradation. La seule église officielle encore debout a été détruite en mars 2010. Les personnes engagées dans des associations humanitaires chrétiennes ont été expulsées pour prosélytisme.
    • Vietnam : forte dégradation. Le décret 92, prenant effet le 1er janvier 2013, a étendu le contrôle du gouvernement dans un pays déjà très restrictif sur le plan de la liberté religieuse.
    • Pakistan : dégradation. Des chrétiens tués et des maisons détruites à la suite d'accusations de blasphème. Les femmes issues des minorités religieuses subissent davantage de harcèlements sexuels ou d'autres abus.
    • Chine : dégradation. Le gouvernement contrôle étroitement les activités religieuses : les prêtres "officiels" qui défient l'Etat sont punis, les communautés non reconnues font l'objet de descentes de police.
    • Maldives : dégradation. En vertu de la Constitution, les non-musulmans sont privés de citoyenneté et les lois doivent être islamo-compatibles. Appels à l'application complète de la charia.
    • Corée du Nord : situation inchangée. Officiellement athée, l'Etat fait exécuter les personnes surprises en train de prier. Les prisonniers religieux subissent la torture et les pires abus.
    • Arabie saoudite : situation inchangée. Le pays reste en tête de ceux qui bafouent le plus la liberté religieuse - par exemple, une simple réunion de prière chez soi justifie une descente de police.

    Persécutions ou oppression élevées, voire extrêmes :

    • Syrie : forte dégradation. Les chrétiens ont été menacés, chassés de leurs maisons et parfois tués à cause de leur foi. Des évêques et des prêtres kidnappés, certains toujours portés disparus.
    • Egypte : forte dégradation. Exode d'au moins 200 000 chrétiens depuis février 2011. Rapts de jeunes filles, assauts, meurtres de chrétiens à cause de leur foi, destructions et fermetures d'églises.
    • Iran : forte dégradation. Augmentation des arrestations, tortures, séquestrations de croyants, mais également des raids contre les églises et des confiscations de bibles.
    • Nigeria : forte dégration. Augmentation des attaques contre les édifices religieux et les maisons des chrétiens. Depuis 2007, plus de 700 églises ont été attaquées, la plupart par des islamistes voulant imposer la charia.
    • Irak : légère amélioration. L'exode des chrétiens continue avec les attaques contre les personnes et les édifices. Mais les attaques de grande échelle qui ont marqué la période 2009-10 se sont réduites.

    Lire la suite "Panorama des 30 pays les plus christianophobes 2/2"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les chrétiens de plus en plus persécutés dans le monde 1/2

    L'Aide a l'Eglise en détresse examine chaque année la situation des chrétiens dans les 30 pays les plus christianophobes. Les conclusions du rapport 2013 (en anglais), qui porte sur les 30 derniers mois, font froid dans le dos :

    "Selon John Pontifex, directeur de l’Information du bureau britannique de l’AED, « la principale conclusion du rapport est que dans les deux-tiers des pays où la persécution des chrétiens est la plus sévère, les problèmes ont sans doute encore empiré. En fait, dans certaines régions – notamment au Proche-Orient – la survie même de l’Église est maintenant en jeu. »

    Pour les chrétiens, le soi-disant « printemps arabe » est devenu dans de nombreux cas ce que le rapport appelle un « hiver chrétien ». (...) Le rapport décrit l’exode comme atteignant des « proportions presque bibliques ».

    Selon les informations présentées dans ce rapport, l’influence des groupes islamistes fondamentalistes a considérablement augmenté au cours des trente derniers mois. Ils représentent peut-être la plus grande menace à l’encontre de la liberté religieuse dans le monde aujourd’hui. Leur objectif est l’élimination, ou au moins l’assujettissement des chrétiens.

    Dans les pays communistes aussi, les efforts visant à exercer un contrôle sur les populations chrétiennes ont augmenté. Toutefois, dans ces pays les chrétiens tendent à être persécutés avant tout en raison de leurs contacts avec des dissidents et avec l’Occident et non pas uniquement en raison de leur foi. (...)

    Comme l’explique John Pontifex, « (...) le rapport « Persécutés et oubliés ? » soulève de profondes interrogations quant à l’engagement de la communauté internationale à se dresser en faveur de la liberté religieuse. »"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • En Russie, on crie : « la Russie aux Russes » !

    380 personnes ont été interpellées dans la nuit de dimanche à lundi après des émeutes qui ont secoué un quartier moscovite. Ces émeutes ont été provoquées par le meurtre d’un russe par un immigré qui a pris la fuite.  Des protestataires ont crié : « la Russie aux Russes » demandant un durcissement dans la lutte contre l’immigration illégale.  Quel paradoxe alors qu’en France, la simple mort d’un délinquant poursuivi par la police réussit à mettre les banlieues en révolte.  Au Trocadéro, les casseurs ont réussi en toute impunité à mettre le bazar et à piller un bus de touristes.  On assiste des affrontements entre forces de l’ordre et casseurs des cités. Décidément en Russie, on ne fait jamais pareil qu’en Europe de l’Ouest. Notons qu’au passage, les policiers russes ne font pas que réprimer des manifestations de LGBT, non déclarées, ou mettre en prison des activistes de Greenpeace. Cela devrait en  rassurer certains de savoir que tout de même, il y a une justice en Russie et que tout n’est pas totalement à rejeter !

    http://medias-presse.info/?p=1083