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insécurité - Page 957

  • Le régime syrien est en train de gagner contre les terroristes islamistes

    D'Aymeric Chauprade sur la Syrie :

    "Une nouvelle fois, après l’Irak, la Yougoslavie et la Libye, l’Occident a recours au mensonge le plus grossier qui puisse être : l’accusation d’usage d’armes de destruction massive.

    La vérité est que le régime syrien est en train de gagner la bataille contre les terroristes islamistes et qu’il n’a pas besoin d’armes chimiques pour cela. Fort du soutien de l’Iran, du Hezbollah libanais et de la Russie (soutien politique sans failles), il est en train d’écraser son opposition islamiste, minoritaire dans le pays (bien que les sunnites soient majoritaires) et cela face à une rébellion islamiste internationale qui n’a plus d’autre issue que de tenter d’impliquer la France, le Royaume-Uni et les États-Unis dans la guerre.

    Il faut dénoncer avec la plus grande fermeté ce mensonge de la rébellion islamiste et son soutien par le gouvernement français, soutien qui s’apparente autant à une trahison des intérêts de la France qu’à un crime contre la paix internationale.

    [...] En Syrie comme en Égypte, il faut choisir les gouvernements patriotiques contre les islamistes. Certes ces gouvernements patriotiques répriment violemment, mais lorsqu’un pays sombre dans le chaos, c’est violence contre violence. Il suffit d’ailleurs de voir comment le Ministre Valls a fait récemment usage de la violence, de manière totalement disproportionnée, contre des familles catholiques qui manifestaient pacifiquement, pour imaginer ce qui pourrait se passer en France si l’État sombrait dans le chaos ! Mais nous savons qu’en France, depuis longtemps et bien avant le retour des socialistes, nous avons quitté l’État de droit pour entrer dans l’État du “deux poids deux mesures” (aux anciens Français, surtout quand ils sont catholiques, la sévérité implacable, aux nouveaux, l’excuse et l’impunité permanentes…).

    En France, ces barrières idéologiques qui séparent encore partisans d’une économie libre sans dirigisme et partisans d’une économie libre avec dirigisme, partisans de la laïcité républicaine orthodoxe et partisans de l’identité chrétienne, devront tomber au profit de la seule réalité charnelle qui vaille le combat et l’unité : la France, sa civilisation menacée par l’islamisation et l’africanisation, son État menacé par la banqueroute, sa place dans le monde effacée par le mondialisme, sa prospérité fragilisée par la montée des économies asiatiques. Le principe de réalité devra s’imposer : sacrifier son petit parti “pur”, sa petite mouvance “idéalement conforme” à ce dont on rêve, au profit de la seule dynamique politique capable, autour d’une personnalité forte et légitime, héritière d’un demi-siècle de combat national et d’annonces visionnaires, de coaliser des forces venant d’horizons différents, de sensibilités variées, mais mues par un seul impératif : empêcher la disparition de la France dans ce qu’elle est (son identité) et dans ce qu’elle a (sa puissance économique, géopolitique, culturelle…). [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le véritable problème marseillais ? La corruption…

     » Politique de la ville Libération, toujours : « Des associations fictives ont reçu 800.000 euros en trois ans. » De quoi attendre à l’aise une grosse livraison de haschisch, ou qu’un transport de fonds passe dans votre ligne de mire… »

    Xavier Raufer
    Docteur en géopolitique et criminologue
    Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin).

    Quoi de neuf, à Marseille ? Rien. Une sagesse instinctive conduit les criminels à éviter un appareil répressif qu’ils savent puissant, mais vacillant, privé de persistance ou d’acharnement. D’où un temporaire retour au calme lorsque les ministres tonnent et qu’il y a du « bleu » dans les rues. Les médias repartis et le bon peuple distrait, le cirque reprend de plus belle. Toute la Sicile connaît le proverbe mafieux « Courbe-toi, jonc, la crue passe… » Eh bien, c’est pareil à Marseille : la crue passée, le jonc relève la tête.

    Et les assassinats reprennent.

    Mais pourquoi les bandits s’entretuent-ils ? L’ethnologie criminelle nous renseigne : hors la loi, les malfaiteurs n’accèdent pas à la justice des honnêtes gens. Un bandit ne peut infliger une amende à un « collègue », ni l’envoyer en prison. Le différend est mineur ? Il casse la figure du gêneur. Si c’est grave, il le tue ou le fait tuer. Ce n’est donc pas par plaisir que les bandits s’entre-tuent, mais par exigence territoriale. Le fief est la source de tout business illicite, et qui empiète sur celui d’un gang est bon pour l’hôpital ou la morgue.

    Mais les homicides ne sont pas « le » problème de Marseille – c’en est juste un spectaculaire symptôme. Le vrai problème de Marseille, c’est une corruption monumentale.

    D’abord, un maire bien fatigué, largué entre dénégation puérile du réel – « Marseille n’est pas Chicago » – et tentatives d’apaiser les bandits par travail social interposé.

    Surtout, une « politique de la ville » à la napolitaine, un système de contrôle des quartiers chauds, et des votes qui en émanent, par des nervis qu’arrosent les crédits de la politique de la ville. Oh, les motifs sont nobles : « antiracisme »… « diversité »… et autres balivernes à la mode. Mais en réalité ? Un des caïds en cause, Abderrazak Z., parle de la députée chargée de la politique de la ville au conseil général : « J’ai trouvé une dinde pour nous subventionner. » (Libération, 11 mars 2013). Et qu’arrive-t-il à qui tient tête au caïd ? « Je n’étais pas content, mais il m’a montré qu’il était armé. Je me suis calmé. » (ibidem). Vous ne vous calmez pas ? Passage au stade Kalachnikov.

    Telle est, en 2013 la « politique de la ville », terreau fertile pour le milieu marseillais : « Dans les quartiers, si tu veux avoir un minibus, un scooter et de l’argent, tu montes une association. » (ibidem). De l’argent, beaucoup d’argent. Libération, toujours : « Des associations fictives ont reçu 800.000 euros en trois ans. » De quoi attendre à l’aise une grosse livraison de haschisch, ou qu’un transport de fonds passe dans votre ligne de mire…

    Ajoutons-y une police souvent corrompue. Le mal ronge de longue date l’appareil policier régional – et pas les seuls « ripoux » de la BAC Nord : en cas d’affaire criminelle grave, pourquoi les magistrats locaux se concertent-ils à Paris et surtout pas à Marseille ? Et par quel miracle de gros voyous – quatre selon nos sources, en 2012 – ont-ils pu « s’arracher » à l’aube de leur cachette, les policiers investissant une planque juste désertée, n’y palpant qu’un lit encore chaud ? Un flic de base peut-il « arranger » de telles manigances ?

    De telles écuries d’Augias ne se nettoient pas avec une compagnie de CRS en plus. Il faut, sur place, un véritable outil de renseignement criminel, posant pour toute l’aire marseillaise un diagnostic précis : qui sont les voyous ? Que font-ils ? Où sont-ils ?

    La suite est aisée. Le travail policier classique y suffit amplement. Songeons à la formule de Napoléon : « La guerre est un art simple et tout d’exécution. » Un diagnostic, un plan implacablement réalisé à tous les niveaux. Pas d’autre voie pour durablement pacifier Marseille.

    Mais comment faire quand Mme Taubira et sa cour de Diafoirus-sociologues vident les prisons ? Pour faire sympa, le gouvernement a inextricablement associé en son sein l’eau et le feu. Cette idée idiote se paiera cher.

    Source: BVoltaire

  • RER D : des images trop banales de Français agressés par des immigrés

    Les images, d’une extrême violence, parlent d’elles-mêmes : les caméras de la gare de Cesson ont tout filmé de l’agression gratuite dont a été victime un couple de 23 ans, le 17 août, sur le quai de la station du RER D.

    Les images montrent deux étrangers s’en prendre violemment à 2 Blancs, Léa (en short) et à David en le frappant à coups de pied et de poing, l’étranglant et lui fracturant les deux mâchoires. Sur le quai, presqu’aucun voyageur ne s’est interposé.

    Le Parisien décide, comme c’est de coutume chez les journaleux, de nommer les agresseurs « Sébastien » et « Joseph ».

    http://www.contre-info.com/

  • Tir groupé sur Marseille

    « Le gouvernement va continuer à se battre, […] secouer le cocotier, […]  s’attaquer aux racines du mal, aux portefeuilles des trafiquants » a proclamé le Premier ministre à Marseille.
    Quel sens accorder à cette descente de ministres décidée à chaud hier matin en ouvrant le journal après le 13e assassinat de l’année dans la nuit sur la voie publique à Marseille ?
    Serait-ce l’occasion d’afficher la belle cohésion gouvernementale autour du chef Ayrault dans une ville qui ne s’étonne plus de rien, entre un président du Conseil général renvoyé en correctionnelle, une députée condamnée pour détournement de fonds, des policiers ripous pris la main dans le sac, le tout en quelques mois et sur fond de gangstérisme généralisé ?
    Faut-il plutôt y voir le souci de contrôler le turbulent ministre de l’Intérieur parti pour une échappée solitaire avant que la brigade ministérielle ne le remette dans le rang. L’activisme et le « parler- vrai » de Manuel Valls en agacent beaucoup à gauche et au gouvernement, son chef n’aura pas manqué l’occasion de le remettre à sa place, tout près de lui. A sa gauche Valls, à sa droite Taubira et Touraine.
    Jean-Marc Ayrault s’est donc appliqué à montrer qu’il ne suffisait pas de mettre des uniformes à toutes les entrées d’immeubles pour faire la paix à Marseille. Chacun sait que les quartiers nord de la ville sont ravagés par la pauvreté et le chômage et qu’ils fournissent la main-d’oeuvre de tous les trafics possibles.
    Marseille connaît le plus fort taux de récidive en France, des cités à l’abandon et le poids de l’immigration s’y fait sentir plus qu’ailleurs. Ça vaut largement un déplacement ministériel. Là où la droite ne montrait que bâton et coups de menton, la gauche a encore la faiblesse de croire qu’elle peut rompre la fatalité dans cette ville unique et fascinante. À suivre.
    Il n’échappera pourtant à personne que c’est à Manuel Valls que revient en premier la besogne du champion de l’ordre qu’il veut devenir. Autant la liste des crimes s’allongera à Marseille, autant Valls portera après Sarkozy, Hortefeux et Guéant, le chapeau de l’impuissance publique. La gauche aurait tort de se pincer le nez, l’enjeu est de taille.
    Les politiques marseillais des deux bords trop occupés à leur clientélisme et à leurs rivalités internes voient, élections après élections, une troisième force monter. Aux prochaines municipales marseillaises, c’est le FN qui leur tend une embuscade.
    Jean-Louis Hervois, Edito Charente Libre, 21/08/2013
    http://www.polemia.com/tir-groupe-sur-marseille/

  • Armes chimiques en Syrie : à qui profite ce crime ?

    A propos de la situation en Syrie, Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations-Unies à Genève, déclare :

    T“La communauté internationale est inquiète à juste titre après les derniers évènements survenus en Syrie, qui ont fait des dizaines et des dizaines de morts. La première chose à dire, selon moi, comme le Pape l’a déjà souligné, c’est que la violence n’amène aucune solution et qu’il faut donc reprendre le dialogue pour pouvoir arriver à la conférence de Genève 2, afin que les représentants de toutes les composantes de la société syrienne puissent être présents, exposer leurs points de vue, et ensemble créer une sorte de gouvernement de transition. Pour atteindre cet objectif, aucune condition préalable ne doit être posée qui rende cette initiative impossible, comme par exemple exclure l’un ou l’autre groupe concerné. Cet effort me semble absolument nécessaire pour arrêter la violence. Il faut aussi cesser d’envoyer des armes, tant à l’opposition qu’au gouvernement. Car ce n’est pas en livrant de nouvelles armes aux syriens que l’on crée les conditions de la paix. Pour arriver à une solution juste, c’est du moins mon avis, il faut éviter toute analyse incomplète de la réalité syrienne et du Moyen-Orient en général. J’ai l’impression que la presse et les grands médias ne prennent pas en compte tous les éléments à la base de cette situation de violence et de conflit incessant. Nous avons vu en Egypte comment le soutien inconditionnel aux Frères musulmans a porté à d’autres violences. Certains intérêts sont évidents : ceux qui veulent un gouvernement sunnite en Syrie, ceux qui veulent maintenir une participation de toutes les minorités. Il faudrait donc partir du concept de citoyenneté, respecter chaque citoyen comme un citoyen du pays, et puis permettre que les identités religieuses, ethniques, politiques, puissent se développer dans un contexte de dialogue."

    A la question de l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien qui dément de telles pratiques, Mgr Tomasi recommande la prudence :

    "Il ne faut pas avancer de jugement avant d’en avoir les preuves suffisantes. La communauté internationale, avec les observateurs des Nations-Unies, qui sont déjà présents en Syrie, pourrait faire toute la lumière sur cette nouvelle tragédie. On ne peut, selon moi, partir d’un préjugé, en déclarant que ceux-ci ou ceux-là sont responsables. Nous devons éclaircir les faits, car quel intérêt immédiat aurait le gouvernement de Damas à provoquer une telle tragédie, en sachant qu’il en sera de toute façon rendu directement coupable ? Comme dans les enquêtes pour homicide, il faut se demander : mais à qui profite vraiment ce genre de crime inhumain ?"

    Sur la possibilité d’une intervention armée si l’attaque chimique était confirmée, Mgr Tomasi est encore plus catégorique :

    "L’expérience nous a montré au Moyen-Orient, en Irak, en Afghanistan, que de telles interventions armées n’ont apporté aucun résultat constructif. Et donc le principe qu’avec la guerre on perd tout reste toujours valable."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mais où est la police ?

    Le cauchemar à Nantes :

    "J'habite Bellevue depuis seize ans. J'ai trois fils. Un grand, de 23 ans, qui est indépendant aujourd'hui. Le plus jeune a 12 ans. Le troisième a 15 ans. En septembre, il a commencé à changer, à fumer, à faire des bêtises. Un jour, en avril, je l'ai empêché de sortir... et il s'est battu contre moi ! Il m'a même menacée avec un couteau pour pouvoir franchir la porte.

    C'était allé trop loin. Il a craqué, il m'a tout dit. Comment des garçons de 15 à 17 ans lui avaient d'abord donné un peu de shit, avant de lui faire comprendre que tout ça, ce n'était pas gratuit. Il a fallu qu'il travaille carrément pour eux. Il est devenu leur bonne. En quelques mois, ils lui ont tout appris. À faire le guet pour les trafics de stups, à voler des quads, des scooters.

    Je me suis rendu compte qu'il était déscolarisé. Moi, je travaille, et j'avais repris mes études pour obtenir le master que je viens d'avoir. Il profitait du fait que je n'étais pas là pour sécher le collège. Je l'ai changé d'établissement, il est allé à Saint-Herblain. Mais sa bande est venue le chercher jusque dans sa classe ! Il m'a dit : « Tu ne peux pas me protéger. »

    Les policiers aussi m'ont dit que ça ne s'arrêterait jamais si on restait dans le quartier. Et c'est vrai. Si on déménage, je pourrais récupérer mon fils, vivre avec lui. Pour l'instant, on est séparés, punis, c'est injuste. Grâce à la brigade des violences urbaines et au juge des enfants, mon fils a été envoyé en Vendée dans une famille d'accueil. Il a repris une scolarité normale, il s'est reconstruit. Il a même changé physiquement, il finissait par être marqué. À 15 ans ! Mais même là-bas ils l'ont harcelé. On a dû changer deux fois son téléphone.

    Et depuis son départ de Bellevue, c'est l'enfer pour nous ici. On est assaillis par cette bande qui vient le chercher sans arrêt. Au moins une fois par semaine depuis janvier. On a débranché l'interphone, mais ils arrivent à entrer quand même. Ils cognent à la porte, me menacent de mort. Ils me rackettent aussi (elle montre un SMS) : regardez, ils me réclament 200 €. Ils disent aussi qu'ils vont casser la tête de mon plus jeune fils, au collège. Le 13 juillet, ils sont encore venus. J'ai fini par payer pour qu'ils nous laissent tranquilles. J'ai donné tout ce que j'avais sur moi. [...]"

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  • Les Frères Musulmans sont responsables des drames en Egypte

    Le père Jean-Jacques Pérennès, directeur de l’Institut dominicain d’études orientales du Caire, fait quelques mises au point sur la situation en Egypte : 

    "La destitution de Mohamed Morsi a été le résultat d’un immense mouvement populaire de protestation qui a mobilisé des millions d’Égyptiens, toutes classes d’âge, de confession et de statut social confondus. Cette mobilisation a été beaucoup plus large que celle qui avait renversé Moubarak deux ans et demi plus tôt et conduit à penser qu’une grande majorité de musulmans égyptiens a compris, au bout seulement d’un an, qu’il fallait en finir avec l’islamisme politique. Ceci est une très bonne nouvelle, annonçant, nous l’espérons, un coup de frein sinon un coût d’arrêt à l’islam politique qui empoisonne le destin du Moyen-Orient depuis des décennies. Si cette transition réussissait, ce serait décisif pour l’ensemble de la région qui regarde ce pays avec moins de préjugés que l’Occident, qui, une fois de plus, juge ce qui se passe avec un regard trop simpliste. [...]

    La deuxième clarification est que les Frères musulmans égyptiens sont aujourd’hui démasqués. Profitant de l’ouverture démocratique du printemps 2011 qui leur a permis de constituer leur parti politique, le parti Liberté et Justice, ils ont accédé au pouvoir en tentant de rassurer tout le monde sur leurs intentions. [...] Mohamed Morsi s’est comporté de manière sectaire : non comme le président de tous les Égyptiens mais comme la courroie de transmission de la Confrérie des Frères musulmans devenue, sous des apparences d’une démocratie formelle, le véritable centre du pouvoir politique. [...]

    La troisième clarification a été donnée ces dernières semaines, lorsque, au moment de la destitution de Mohamed Morsi, les dirigeants de la Confrérie ont appelé leurs partisans à « résister jusqu’au martyre ». Immense responsabilité lorsqu’on sait les résonances de cette formule dans l’inconscient musulman : djihad, paradis promis, etc. Le pouvoir intérimaire leur a, pourtant, proposé de revenir dans le jeu politique où il est légitime qu’ils aient une place, car ils ont une vraie base populaire ; des tentatives de médiation ont été menées par l’Union européenne et les États-Unis. Tout cela n’a servi à rien : leur logique jusqu’au-boutiste a conduit aux drames de ces derniers jours, où ceux qui meurent sont les militants de base et non les dirigeants de la Confrérie, dont la responsabilité est grande dans le bain de sang qui a suivi.

    Enfin, comment croire aujourd’hui aux propos lénifiants tenus ces derniers mois par les Frères musulmans pour rassurer les chrétiens égyptiens ? Les discours de haine prononcés trop souvent dans les mosquées et les milieux islamistes ont donné leurs fruits ces derniers jours : des dizaines d’églises, deux monastères et un orphelinat incendiés, des religieuses tabassées alors qu’elles ont passé leur vie à servir les pauvres, et l’on peut craindre que cela ne s’arrête pas là.

    L’Occident – presse et responsables politiques confondus – porte une grave responsabilité en se contentant de condamner unilatéralement la répression en cours, alors que tout le monde s’est tu lorsque Mohamed Morsi s’est arrogé les pleins pouvoirs, a fait passer en force une Constitution destinée à jeter les bases d’un État islamique au terme d’une mascarade d’assemblée constituante que les Frères musulmans s’étaient employés à verrouiller. On parle aujourd’hui de couper les vivres à l’Égypte, ce qui ne ferait que la plonger un peu plus dans la misère et dans les bras des extrémistes. [...]"

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  • Le calvaire des chrétiens en Israël

    Un cocktail Molotov a été lancé sur le monastère de Bet Gemal en Terre Sainte par, selon les premières hypothèses, des juifs "orthodoxes" nombreux dans la région. Ce monastère est occupée par la congrégation des sœurs de Bethléem.

    Le père Louis Hazboun, curé de la paroisse catholique romaine de Bir Zeit, une petite ville des environs de Ramallah, déclare à l’AED :

    « Les colonies juives nous entourent de toutes parts et nous rendent la vie ici très difficile, à nous autres palestiniens ».

    « Les colons ne cessent de nous couper l’eau ou l’électricité, car ils en ont eux-mêmes besoin. Cela nous limite beaucoup. Et cela dans notre propre pays ! Nous faisons quotidiennement l’expérience de ce que signifie une occupation. »

    « Israël détermine ce qui peut être importé. Par exemple, si les israéliens ont un excédent d’olives, ils inondent nos marchés et font s’effondrer les prix de nos agriculteurs. Or, l’agriculture est déterminante pour de nombreuses familles chrétiennes. »

    Yusef Daher, catholique, dirige le « Inter Church Center » à Jérusalem, un organisme œcuménique engagé en faveur des droits des chrétiens en Terre Sainte. Il affirme :

    « Il existe aujourd’hui environ 1 million de chrétiens palestiniens. Mais seulement 20 pourcents d’entre eux vivent dans ce qui est aujourd’hui Israël et les territoires occupés. Le reste est dispersé à travers le monde. »

    « Les chrétiens palestiniens souffrent comme les autres palestiniens. Dès que vous n’êtes pas juif, vous subissez le même traitement discriminatoire. »

    Le Père Hazboun n’attend pas grand-chose des pourparlers de paix qui ont repris entre israéliens et palestiniens :

    « Nous, palestiniens, espérons naturellement que les pourparlers de paix entre nous et les israéliens mèneront finalement à une solution à deux États. Mais pour l’instant, je ne suis ni optimiste ni pessimiste. Il y a déjà souvent eu des discussions qui n’ont abouti à rien. Mais je sais une chose avec certitude : on ne peut pas priver durablement un peuple libre de son propre État. »

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  • Inquiétudes pour l'Égypte et déclin de la France

    Jusqu'au 5 septembre... absent de Paris et hors connexion... votre serviteur et chroniqueur, ne pourra vous livrer ni ses réactions ni ses informations sur les sujets hélas brûlants que nous livre l'actualité.

     

    En attendant il s'inquiète bien évidemment pour l'Égypte et s'interroge à propos de la nouvelle schizophrénie occidentale autour du drame :

     

    - d'un côté "on" a largement armé, financé et formé les militaires, ossature de ce malheureux pays ;

     

    - de l'autre, "on" fait mine de déplorer leur intervention logique contre la présidence islamiste de Morsi. Celle-ci aboutissait à une islamisation ultrarapide du pays. Et, par ailleurs elle conduisait à un échec cinglant. Ce que l'AKP de Erdogan a accompli, de manière rampante, pour la Turquie en 12 ans, les frères musulmans du Caire ont cherché à l'imposer dans leur pays en 12 mois.

     

    Que cela plaise ou non, la France ne peut avoir d'autre politique que de se préoccuper de ceux qui, si souvent, parlent sa langue : non seulement les Coptes et les autres Chrétiens, systématiquement menacés par le délire islamiste, mais aussi les élites évoluées de toutes confessions qui ne peuvent pas accepter le retour obscurantiste à la loi coranique, appelé par une majorité d'illettrés. Ne perdons pas de vue que les musulmans chiites sont eux aussi, comme en Syrie, la cible des "frères" sunnites.

     

    J'emprunte ici à l'équipe catholique du Salon Beige le commentaire suivant en date du 18 août 2013 :

     

    "Berlin appelle à protéger les chrétiens d'Egypte

     

    Un appel que nous aurions aimé entendre de la part du gouvernement français. Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a déclaré :

     

    – La minorité chrétienne en Egypte doit être protégée.

     

    – Nous sommes du côté des gens qui sont pour la liberté et les valeurs démocratiques et qui veulent une société ouverte."

     

    Ne nous illusionnons pas trop cependant. Cette position n'est pas exactement, en tout cas pas officiellement, celle de "Berlin". Il s'agit d'une simple déclaration personnelle de l'ondoyant ministre FDP des Affaires étrangères M. Guido Westerwelle au magazine Focus le 17 août. Jusqu'ici ni l'Union européenne, ni "notre" ministre Fabius, ni le département d'État américain ne sont allés dans ce sens, bien au contraire.

     

    Effectivement, comme le note le Salon Beige, on aurait aimé entendre à "Paris" une prise de position en faveur de ceux qui, en Égypte, combattent pour la liberté des individus et par conséquent contre l'islamisme. On a entendu le contraire.

    Le grand problème reste donc une fois de plus, pour nous, celui du redressement nécessaire de la France.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/