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insécurité - Page 954

  • Demande de dissolution des milices "antifa"

    Wallerand de Saint-Just, candidat du Front National à la mairie de Paris, écrit à Manuel Valls :

    "Ce dimanche 25 août à 17 heures nous étions un certain nombre de militants du Front National parisien venus assister sur le parvis de l’hôtel de ville aux cérémonies patriotiques commémorant la libération de Paris. Nous avons été très rapidement entourés de très près par plus d’une vingtaine d’individus très reconnaissables, particulièrement menaçants et qui manifestement ne nous voulaient pas du bien. Ces individus, clairement, attendaient le moment propice pour se jeter sur un certain nombre d’entre nous et nous faire, comme le dit familièrement, « la peau ».

    Heureusement les forces de police ont parfaitement réagi et sans leur efficacité, je crois que nous aurions passé un sale quart d’heure.

    Il est tout à fait intolérable que des individus s’organisent dans le but d’agresser gratuitement et le plus violemment possible des militants politiques venus assister à une cérémonie patriotique. Cette détermination prouve que ces groupes, particulièrement violents et ne reculant devant rien, sont évidemment tout à fait en marge de la République et de ses lois. Un état démocratique ne peut tolérer l’existence de tels groupes et je vous demande de décider officiellement de leur dissolution dans les mêmes conditions utilisées par vous pour des dissolutions récentes. Ces groupes sont, par exemple, « Action Antifa Paris Banlieue », « Antifa75 », « La Horde »."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Bombardement imminent contre la Syrie ? Poutine menace d’attaquer l’Arabie Saoudite en représailles

    cercledesvolontaires.fr: Selon le quotidien The European Union Times (édité conjointement aux États-Unis et au Canada), le président russe Vladimir Poutine a distribué Mardi aux forces armées russes un « ordre d’action urgente » autorisant « une frappe militaire de grande envergure contre l’Arabie Saoudite au cas où les menaces occidentales contre la Syrie seront exécutées ».

    La situation internationale est particulièrement tendue. Les gouvernements américain, français et britannique soufflent le chaud et le froid depuis la soit-disant « attaque chimique du président syrien contre son peuple ». Plusieurs sources (russes, israéliennes, syrienne, américaines) indiquent que les frappes pourraient commencer dès demain jeudi 28 août (*), à l’aide de missiles Tomahawks. Ces missiles sont de type « sol-sol », c’est-à-dire qu’ils sont conçus pour être tirés du sol (en l’occurrence, depuis des destroyers américains), pour viser une cible également au sol.

    En cas d’attaque contre la Syrie, Poutine attaquerait l’Arabie Saoudite. Il faut préciser que, auparavant, l’Arabie Saoudite avait fait une « proposition qu’on ne peut pas refuser » à la Russie : ou bien la Russie lâche Damas, et obtient ainsi des gains et des avantages sur le contrôle du marché pétrolier mondial, ou bien c’est l’Arabie Saoudite qui lâchera ses hordes de terroristes tchétchènes sur les J.O. d’hiver en Russie. L’information peut paraître surprenante, mais elle tout de même révélée par le journal britannique The Telegraph.

    A noter que l’Égypte a annoncé, par le biais du général Abdel-Fattah al-Sissi, qu’aucun bateau de guerre n’aurait le droit de passer par le canal de Suez, pour attaquer la Syrie.

    Aujourd’hui, le Conseil de Sécurité de l’ONU examinait une résolution rédigée par la Grande-Bretagne à l’encontre de la Syrie. La Chine et la Russie ont claqué la porte du conseil en cours de session. Nul doute qu’ils opposeront leur Véto dans les prochains jours, lorsque cette résolution sera soumise au vote…

    Raphaël Berland

    Source: cercledesvolontaires.fr

  • OTAN + égorgeurs musulmans : même combat !

    Dans la cacophonie européenne ambiante, la religion droit de l’hommiste se taille un franc succès lorsqu’il s’agit de s’apitoyer sur des images de tueries sanglantes en provenance de pays des mille et une nuit.

    Concernant le Proche-Orient, l’ONU avertit : « toute action devra recevoir l’aval du Conseil de Sécurité » et son secrétaire général, Ban Ki Moon demande du temps « afin que les inspecteurs puissent terminer leur travail à Damas » pour établir les faits. De son côté, la Maison Blanche répète qu’elle ne cherche pas à destituer Bachar al Assad par une offensive militaire en Syrie et qu’elle « agira avec les alliés »…par des frappes « ciblées » ?

    L’Histoire nous a enseigné que les anglo-américains sont passés orfèvres en matière de bombardements :
    *12-15 février 1945 à Dresde plus de 8.000 bombes explosives et 600.000 bombes incendiaires ont conduit 135.000 civils au royaume des cieux.
    *9-10 mars 1945 à Tokyo l’opération « Typhon de feu » fit 200.000 morts grâce au largage de 700.000 bombes M.29 (napalm).
    *Le 6 août 1945, Hiroshima fut rayée de la carte et l’on dénombra 180.000 victimes.
    *Le 9 août suivant 90.000 habitants de Nagasaki subirent le même sort.
    *Durant la guerre du Viêt-Nam entre 1964 et 1975, des centaines de milliers de victimes furent anéanties par le fer, par le feu et par les produits chimiques, dont il reste encore des séquelles aujourd’hui.
    *23 mars 1999, c’est au tour de Belgrade de connaître les bombardements des avions de l’OTAN, dans l’opération « Force alliée », avec des milliers de victimes innocentes, tout au long des 25.000 sorties aériennes. La destruction de l’Ambassade de Chine conduira l’OTAN à s’excuser…de cette bavure.
    *N’oublions pas les bombardements en Afghanistan depuis 2002, ni les deux guerres en Irak (1992 et 2003) déclarées sous de fallacieux prétextes avec une mise en scène pitoyable (armes de destruction massive, 4ème armée du monde, etc., etc.,.).
    *En mars 2011, par une vague résolution de l’ONU, destinée à protéger la population civile de Benghazi, les forces de l’OTAN -encore elles- aiguillonnées par les déclarations incendiaires de Nicolas Sarközy, bombardent la Libye, étendent la guerre à tout le pays et obtiennent in fine le lynchage de Mouammar Kadhafi le 20 octobre 2011.

    On assiste depuis des mois à une désinformation généralisée concernant les conflits et les manipulations des médias à propos des « révolutions de Jasmin », le « Printemps arabe » ou le bourbier du Proche Orient, afin de faire gober à Margot l’inverse de la réalité.
    Et il est étrange que les yankees (et aussi leurs alliés du Golfe) s’obstinent à vouloir détruire les régimes qui existaient, quand on constate les résultats a posteriori en Tunisie, en Libye, en Egypte, et très certainement en Irak et en Afghanistan, sans parler du Kosovo….
    Les marchands de canons et les gnomes de Wall Street ont encore de beaux jours devant eux, grâce au chaos organisé par le Nouvel Ordre Mondial !

    Pieter KERSTENS.

    http://fr.altermedia.info/guerre/otan-egorgeurs-musulmans-meme-combat_50570.html

  • La police ne fait rien contre les supplétifs d'extrême-gauche du gouvernement

    Plusieurs veilleurs, qui s'étaient fait agresser physiquement lors de la veillée de la veille Coueron et qui ont porté plainte ont reconnu le lendemain à Nantes leurs agresseurs. Ils ont naturellement demandé aux forces de l'ordre de les arrêter.

    Réponse : "C'est impossible, sinon il y aurait des émeutes contre le commissariat."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Peines de probation : L’indécence d’État

    Taubira entend donner ses lettres de noblesse au laxisme – Chronique de Philippe Bilger.
    Le président de la République, certes, ne fait pas honte à ceux qui l’ont élu à cause de son comportement personnel et de sa pratique du pouvoir. Le fond de sa politique, c’est autre chose ! Le Premier ministre ne cesse de rappeler, tant l’inverse est éclatant, que la seule ligne du gouvernement est de vouloir instaurer une justice à la fois ferme et efficace (France 2). Mais, quand on a pris acte de cette dignité présidentielle et de cet affichage de rigueur, il y a le reste. Tout le reste.
    Ce rapprochement ne regarde que moi mais je n’ai pu m’empêcher de relier ces derniers jours les reniements à répétition faussement habiles de Manuel Valls, le délire des jeunes socialistes éperdus devant Christiane Taubira, le triomphe de celle-ci à La Rochelle, l’annonce de la peine de probation et la mort héroïque, à 61 ans, de Jacques Blondel à la suite d’un vol à main armée à Marignane, dans un bar-tabac, par deux jeunes malfaiteurs dont l’un a tué celui qui avait eu le courage d’intervenir (Le JDD, Le Parisien, Le Figaro).
    Une indécence déchirante et scandaleuse entre la réalité d’une société et ses tragédies au quotidien d’une part et de l’autre les jeux politiciens, le laxisme auquel l’idéologie de Christiane Taubira prétend donner ses lettres de noblesse et les applaudissements frénétiques de militants aveuglés.
    Il est évident que le garde des Sceaux n’est pas coupable de chaque transgression délictuelle et /ou criminelle. Elle n’est pas embusquée derrière chaque acte odieux, chaque sauvagerie, chaque dysfonctionnement judiciaire mais le climat qu’elle crée par sa politique ou plutôt son absence oralement somptueuse de politique – attendons le 30 août – ne manque pas d’avoir une incidence sur l’inventivité sombre de notre société et de certains de ses membres, tant la faiblesse proclamée, théorisée et approuvée au plus haut niveau facilite la libération des pulsions délétères de citoyens qui s’accommodent fort bien d’une France qui se laisse aller, qui laisse aller.
    Comment en effet ne pas s’émouvoir de l’unique préoccupation de la ministre qui est de réduire la surpopulation carcérale au risque, démontré chaque jour, d’amplifier l’insécurité ? Comment les transgresseurs d’aujourd’hui ou de demain, qui ne sont pas tous obtus et engendrés par la désinsertion sociale, seraient-ils retenus d’accomplir le pire quand seule la prison est dénoncée, et ses conséquences néfastes réelles ou fantasmées, mais jamais son utilité et sa triste nécessité affirmées ?
    Le problème crucial, en ces temps où, quoi qu’on pense des statistiques, la délinquance et la criminalité ne baissent pas impose non pas d’éviter coûte que coûte l’enfermement à ceux qui le méritent mais au contraire de mettre fin à la scandaleuse inexécution d’au moins 100 000 peines. Si on tient à s’apitoyer avec efficacité, il s’agit au moins en même temps de composer avec cette surpopulation – qui est une donnée incontestable – en tentant par diverses modalités d’y remédier, tout en assurant la sauvegarde des personnes et des biens. La surpopulation ne démontre pas qu’il y a trop de condamnés mais qu’il n’y a pas assez de prisons. Et qu’on me fasse la grâce de ne pas prendre une telle pensée pour une sévérité maladive mais pour un constat lucide.
    Ce qui me semble vicier fondamentalement la mansuétude doctrinaire de la garde des Sceaux est le soupçon absurde, implicitement ou explicitement exprimé, qu’une pluralité de possibles, en face des infractions de toutes sortes, est à la disposition des magistrats qui pourraient choisir à tout coup les solutions non carcérales sans offenser l’intérêt social ni sous-estimer la dangerosité de certains parcours de rupture et de violence.
    Cette approche si peu fondée est d’autant plus aberrante que notre système judiciaire, gauche et droite confondues, a poussé jusqu’à ses extrêmes limites, voire ses limites insupportables, l’exigence de la répression, notamment avec le recours carcéral, et sa négation immédiate avec les aménagements. Christiane Taubira n’est pas l’initiatrice de cette contradiction entre la fermeté de la décision pénale et, sans attendre, l’indulgence de son exécution. Rachida Dati, le 28 juillet 2008, avait déjà évoqué la prison hors les murs avant de faire voter la loi pénitentiaire, par certains côtés burlesque, du 24 novembre 2009 qui permettait de désavouer sur-le-champ les jugements des tribunaux correctionnels.
    La différence considérable entre l’une et l’autre de ces gardes des Sceaux est que la première agissait avec un empirisme dévastateur et sans souci de logique tandis que la seconde se pique de doctrine, de philosophie et de dogmatisme. Dati improvisait avec désinvolture tandis que Taubira prend sans cesse l’air important pour faire illusion. Le flou désordonné puis le flou pédant maintenant.
    Maintenant – quelle gloire d’annoncer cela à La Rochelle devant des militants en manque de vraie gauche compassionnelle, abstraite et absolument pas opératoire ! -, Christiane Taubira sort de l’imagination de ses services influencés et de sa Commission du consensus gouvernée, la peine de probation. Comme si elle faisait un cadeau à la société.
    Pour les infractions punies par 5 ans d’emprisonnement au maximum, le tribunal correctionnel pourra ajouter à sa panoplie la peine de probation excluant la prison et prévoyant un encadrement et un soutien pour le prévenu laissé en liberté parmi nous.
    Cette sanction, outre qu’elle va encombrer une palette répressive déjà fournie et largement suffisante pour des juges capables d’appréhender la complexité des situations et des mis en cause, la nature de leur profil judiciaire – notamment le sursis avec mise à l’épreuve du même registre -, va obérer encore davantage, sur le plan des moyens humains et matériels, la pénurie des services de l’application des peines.
Celle de probation doit être vraiment inadaptée et impraticable puisque la gauche judiciaire, représentée médiatiquement par Le Monde, en dépit de son inconditionnalité pour la ministre et de son hostilité pour son collègue de l’Intérieur, n’a pas hésité à l’apprécier déjà négativement. C’est dire !
    Pour finir, penchons-nous sur le jeune destin – 18 ans – de l’un des deux malfaiteurs, l’autre étant toujours recherché, impliqué dans le vol à main armée et directement ou indirectement dans le meurtre de Jacques Blondel. On a appris qu’il avait été condamné pour une douzaine de délits, notamment pour des vols avec dégradation ou effraction, et à trois reprises par des juges pour enfants. Lors de la perpétration du “braquage”, il exécutait une sanction de quatre mois avec sursis probatoire (quasiment la peine de probation !) et avait répondu à la plupart des convocations. Ce contrôle et cette surveillance avaient été aisément compatibles, pour lui, avec l’acte criminel commis avec un jeune inconnu dans l’intervalle de son apparente normalité (nouvelobs.com).
    La peine de probation, si elle est adoptée, aura-t-elle cet effet nul et lamentable sur la sécurité de tous et la sauvegarde des commerces ? A force de vouloir éviter la prison même quand elle est nécessaire, va-t-on laisser les citoyens à la discrétion de la seule bonne volonté de tel ou tel, penchant du bon côté ou acharné à récidiver gravement ?
    Je ne veux pas voir se multiplier les victimes, les héros comme Jacques Blondel. Dans une démocratie exemplaire, les caractères d’élite et de courage, les civismes admirables renforcent l’action persévérante et efficace de l’État.
    Ils ne s’y substituent pas.
    Philippe Bilger
    Le Causeur. Fr
    27/08/2013 http://www.polemia.com/peines-de-probation-lindecence-detat/

  • Les Occidentaux sont-ils prêts à bombarder la Syrie ?

    Faisant mine de croire à une attaque chimique du gouvernement syrien contre son propre peuple, Washington, Londres et Paris battent les tambours de la guerre. Faut-il prendre ces menaces au sérieux de la part d’États qui annoncent comme imminente, depuis plus de deux ans, la chute de la Syrie ? Bien qu’il ne faille pas exclure cette option, Thierry Meyssan pense qu’elle est moins probable qu’une intervention organisée par l’Arabie saoudite. Cette agitation aurait plutôt comme objectif de tester les réponses de la Russie et de l’Iran.

    Quelle mouche a donc piqué le Prix Nobel de la Paix Barack Obama ? Dimanche 25 août, la Maison-Blanche a diffusé un communiqué dans lequel un haut-fonctionnaire anonyme explique qu’il y a « très peu de doutes » de l’usage par la Syrie d’armes chimiques contre son opposition. Le communiqué ajoute que l’accord de la Syrie pour laisser pénétrer les inspecteurs de l’Onu dans la zone concernée vient « trop tard pour être crédible ».

    Si l’usage d’armes chimiques dans la banlieue de Damas, le mercredi 21 août 2013 est fort probable, le Conseil de sécurité des Nations-Unies n’a pas conclu qu’il était le fait du gouvernement syrien. Réuni en urgence à la demande des Occidentaux, les ambassadeurs ont eu la surprise de voir leur collègue russe leur présenter des photos satellites montrant le tir de deux obus, à 01h35 du matin, depuis la zone rebelle de Douma dans les zones rebelles affectées par les gaz (à Jobar et entre Arbin et Zamalka) à des heures coïncidant avec les troubles relatés. Les photos ne permettent pas de savoir s’il s’agit d’obus chimiques, mais elles laissent penser que la « Brigade de l’islam », qui occupe Douma, a fait d’une pierre trois coups : d’une part éliminer les soutiens de ses rivaux au sein de l’opposition, d’autre part accuser la Syrie d’avoir recours aux armes chimiques, enfin perturber l’offensive de l’armée arabe syrienne pour dégager la capitale.

    Si le gouvernement syrien —comme son ennemi israélien— n’est pas signataire de la Convention contre les armes chimiques et dispose de stocks importants, les jihadistes en ont aussi, comme l’a confirmé Carla del Ponte à la grande fureur du haut-Commissaire aux Droits de l’homme. En décembre, l’Armée syrienne libre avait diffusé une vidéo montrant un laboratoire chimique et menaçant les alaouites. Cette semaine, le gouvernement a découvert plusieurs caches d’armes chimiques, de masques à gaz et d’antidotes, dans la banlieue de Damas. Les produits provenaient d’Arabie saoudite, du Qatar, des États-Unis et des Pays-Bas. C’est d’ailleurs à la demande du gouvernement syrien, et non des Occidentaux, que des inspecteurs de l’Onu sont présents en Syrie pour deux semaines, afin d’enquêter sur les allégations d’usage. Enfin, le 29 mai 2013, la police turque a arrêté une douzaine de membres du Front Al-Nosra et saisi des armes chimiques qui devaient être utilisées en Syrie.

    Pourtant, vendredi le président Obama réunissait son Conseil national de sécurité pour examiner les options d’attaque contre la Syrie en présence de l’ambassadrice Samantha Power, chef de file des faucons libéraux. Il décidait de renforcer la présence militaire US en Méditerranée en y envoyant un quatrième destroyer, chargé de missiles de croisière, l’USS Ramage. Il s’ajoute à l’USS Gravely, l’USS Barry et l’USS Mahan qui est maintenu sur zone alors qu’il devait rentrer au port.

    Samedi il appelait au téléphone le Premier ministre britannique David Cameron. Et dimanche, il parlait avec le président français François Hollande. Les trois hommes convenaient qu’il fallait intervenir sans préciser de quelle manière. Dimanche encore, le secrétaire d’État John Kerry appelait ses homologues britannique, français, canadien et russe pour leur dire que les États-Unis avaient la conviction que la Syrie avait franchi la « ligne rouge ». Si ses trois premiers interlocuteurs l’écoutaient petit doigt sur la couture du pantalon, le Russe Sergey Lavrov s’étonna que Washington se prononce avant le rapport des inspecteurs des Nations Unies. Il lui répondit sur les « conséquences extrêmement graves » que représente une intervention dans la région.

    Lundi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian était au Qatar et devait se rendre aux Émirats pour se coordonner avec eux. Tandis que le conseiller de sécurité nationale israélien, le général Yaakov Amidror, était reçu à la Maison-Blanche. Lors d’un entretien téléphonique entre le premier ministre britannique David Cameron et le président russe Vladimir Poutine, ce dernier a souligné qu’il n’existait aucune preuve de l’usage d’armes chimiques par la Syrie. De son côté, le vice-ministre des Affaires étrangères chinois, Li Baodong, a téléphoné à son homologue US, Wendy R. Sherman, pour appeler les États-Unis à la retenue. Conscient du risque de guerre régionale dont les chrétiens seraient les premières victimes, le pape François Ier a réitéré ses appels à la paix.

    Doit-on pour autant penser que les Occidentaux vont entrer en guerre sans mandat du Conseil de sécurité, comme l’Otan le fit en Yougoslavie ? C’est peu probable car à l’époque la Russie était en ruines, aujourd’hui elle devrait intervenir après avoir émis trois vétos pour protéger la Syrie ou renoncer à toute action internationale. Cependant Sergey Lavrov a sagement écarté une Troisième Guerre mondiale. Il a indiqué que son pays n’était pas prêt à entrer en guerre contre qui que ce soit, même à propos de la Syrie. Il pourrait donc s’agir d’une intervention indirecte de soutien à la Syrie, comme le fit la Chine durant la guerre du Vietnam.

    L’Iran a alors fait savoir, par le biais de son chef d’état-major adjoint, Massoud Jazayeri, que pour lui l’attaque de la Syrie serait le franchissement de la « ligne rouge » et que, si elle passait à l’acte, la Maison-Blanche endurerait de « graves conséquences ». Certes l’Iran n’a ni les moyens de la Russie, ni ses alliances, mais elle fait certainement partie des 10 premières puissances militaires mondiales. Dès lors, attaquer la Syrie, c’est prendre le risque d’une riposte sur Israël et de soulèvements dans une grande partie du monde arabe, notamment en Arabie saoudite. L’intervention récente du Hezbollah libanais et les déclarations de son secrétaire général Hassan Nasrallah, comme celles de l’organisation palestinienne FPLP-Commandement général, ne laissent aucun doute.

    Interrogé par la presse russe, le président syrien Bachar el-Assad, a déclaré : « Les déclarations émises par des politiciens états-uniens, occidentaux et d’autres pays constituent une insulte au bon sens et une expression de mépris envers l’opinion publique de leurs peuples. C’est un non-sens : d’abord on accuse, ensuite on rassemble les preuves. Cette tâche est menée par un pays puissant, les États-Unis (…) Ce genre d’accusation est exclusivement politique, elles répondent à la série de victoires enregistrées par les forces gouvernementales sur les terroristes ».

    En Russie, le président de la Commission des Affaires étrangères de la Douma, le journaliste et géopoliticien Alexeï Pouchkov, a commenté sur son compte Twitter : « Washington et Londres ont déclaré Assad coupable bien avant les conclusions des inspecteurs de l’Onu. Ils n’accepteront qu’un verdict de culpabilité. Tout autre verdict sera rejeté ».

    Le principe d’une nouvelle guerre en Syrie cadre mal avec les problèmes économiques des États-Unis et des Européens. Si vendre des armes est un moyen de gagner de l’argent, détruire un État sans espérer de retour sur investissement à court ou moyen terme, ne pourra qu’aggraver la situation.

    Selon un sondage Reuters/Ipsos réalisé après l’attaque du 21 août, 60 % des États-Uniens sont opposés à une intervention en Syrie contre 9 % qui y sont favorables. S’ils étaient convaincus de l’usage d’armes chimiques par la Syrie, ils resteraient 46 % à s’opposer à la guerre et deviendraient 25 % à la soutenir. Le même sondage indique que les États-uniens apprécient encore moins la guerre secrète : ils sont 89 % à déclarer qu’il ne faut pas plus armer les rebelles, contre 11 % qui veulent les armer encore. Enfin, quatre options étaient proposées aux sondés : des frappes aériennes (soutenues par 12 %), la création d’une zone de non survol (11 %), le financement d’une force multinationale (9 %), et une intervention US directe (4 %).
    En France, Le Figaro, édité par le marchand d’armes Dassault, a posé la question à ses lecteurs : au bout d’une journée, ils étaient 79,60 % à s’opposer à la guerre contre 20,40 % à la soutenir.
    Il sera certainement difficile pour les Occidentaux de renverser leur opinion publique et d’entrer en guerre.

    Une autre interprétation des événements est possible : certaines des vidéos montrant les victimes des attaques chimiques ont circulé sur Internet quelques heures avant les attaques. Il sera donc toujours possible aux Occidentaux de « découvrir » la supercherie le moment venu et de faire machine arrière. Cependant l’affaire des armes chimiques en Irak a montré que les Occidentaux pouvaient mentir à la communauté internationale et le reconnaître sans conséquence une fois leur forfait accompli.

    Les accusations des jihadistes et de leurs sponsors occidentaux interviennent alors que l’Armée arabe syrienne lançait une vaste offensive, « Bouclier de Damas », pour dégager la capitale. Le tir des deux obus de la « Brigade de l’islam » correspondent au début de cette offensive qui s’est déroulée durant 5 jours et s’est soldée par d’importantes pertes parmi les jihadistes (au moins 1 500 blessés et tués, sur les 25 000 présents). Toute cette agitation peut n’être qu’une guerre psychologique à la fois pour masquer cette défaite et pour tenter de paralyser l’offensive syrienne. C’est surtout un moyen pour Washington de tester la réponse iranienne après l’élection de cheikh Hassan Rohani à sa présidence. Et il est désormais clair que celui-ci ne pourra pas s’opposer à la politique du Guide de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei.

    Cependant, durant la guerre contre la Libye, j’avais sous-estimé la possibilité des États-Unis de violer toutes les règles, y compris celles de l’Otan. Alors que, me basant sur des documents de l’Alliance atlantique, j’insistais sur la longue capacité de résistance de la Jamahiriya face à son opposition armée, j’ignorai la tenue d’une réunion secrète sur la base Otan de Naples, dans le dos du Conseil atlantique. À l’époque, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Turquie, ainsi qu’Israël, le Qatar et la Jordanie planifiaient en secret l’usage des moyens de l’Alliance pour bombarder Tripoli [1]. Ne faisant pas confiance à leurs alliés, qu’ils savaient opposés à une attaque si coûteuse en vies humaines, ils ne les avaient pas prévenus. L’Alliance atlantique n’était plus une Alliance proprement dite, mais une Coalition ad hoc. En quelques jours, la prise de Tripoli fit au moins 40 000 morts, selon les rapports internes de la Croix-Rouge. Un tel dispositif est peut-être en cours d’organisation : les chefs d’état-major d’à peu près les mêmes États, plus l’Arabie saoudite et le Canada, sont réunis depuis dimanche et jusqu’à ce soir à Amman, sous la présidence du commandeur du CentCom, le général Lloyd J. Austin III. Ils envisagent cinq options possibles (fournitures d’armes aux Contras ; bombardements ciblés ; création d’une zone de non-survol ; mise en place de zones tampons ; et invasion terrestre).

    La presse atlantiste appelle à la guerre. Le Times de Londres l’annonce.

    Le président Barack Obama pourrait ainsi suivre le plan de guerre établi par son prédécesseur George W. Bush, le 15 septembre 2001, qui prévoyait, outre les attaques de l’Afghanistan et de l’Irak, celles de la Libye et de la Syrie, ainsi que l’a révélé l’ancien commandeur de l’Otan, le général Wesley Clark [2]. Sauf que, pour la première fois, la cible dispose d’alliances sérieuses.

    Toutefois, la nouvelle rhétorique US contredit l’ensemble des efforts de l’administration Obama depuis un an qui s’est appliquée à éliminer les obstacles à la tenue de la conférence de Genève 2 : démission du général David Petraeus et des partisans de la guerre secrète ; non-renouvellement du mandat d’Hillary Clinton et des ultra-sionistes ; mise en examen des opposants irréductibles à une alliance avec la Russie, notamment au sein de l’Otan et du Bouclier antimissiles. Il contredit également les efforts de John Brennan de provoquer des affrontements au sein de l’opposition armée syrienne ; d’exiger l’abdication de l’émir de Qatar ; et de menacer l’Arabie saoudite.

    Côté syrien, on se prépare autant que se peut à toute éventualité, y compris un bombardement par l’Otan contre les centres de commandement et les ministères coordonné à un assaut des jihadistes contre la capitale. Cependant, l’option la plus probable n’est pas le déclenchement d’une guerre régionale qui déborderait les puissances occidentales. C’est une attaque, à l’automne, supervisée par l’Arabie saoudite, et endossée par les combattants qu’elle recrute actuellement. Éventuellement, cette opération pourrait être soutenue par la Ligue arabe.

    [1] Le relevé des décisions de cette réunion comprend une longue liste de cibles et les moyens qui leurs sont attribués. Un alinéa prévoyait d’envoyer un commando m’éliminer à l’hôtel Radisson où je résidais. Cependant, lors de l’attaque, je me trouvais au Centre de presse de l’hôtel Rixos.

    [2] Ce plan prévoit de détruire également le Liban, puis le Soudan et la Somalie et de finir avec l’Iran.

  • Guerre Iran-Irak : les États-Unis coupables de complicité de crimes de guerre et de complicité de génocide

    1980 : mécontent de la tournure que prend la Révolution islamique (avec en point d’orgue la prise en otage du personnel de l’ambassade des États-Unis à Téhéran) et de ses conséquences géopolitiques, Washington rompt ses relations diplomatiques et instaure des sanctions économiques contre l’Iran.

    Le projet de conquête par Saddam Hussein des champs de pétrole du Khuzestan en territoire iranien enthousiasme les États-Unis, qui y voient de nombreux avantages. Pendant que les deux nations s’épuiseront dans une lutte implacable, elles ne s’occuperont pas des projets d’Israël et de l’Oncle Sam au Moyen-Orient... C’est aussi une opportunité de vente massive d’armes aux deux camps [1].

    En septembre 1980, Saddam Hussein donne l’ordre à son armée de pénétrer en Iran. C’est en 1983 que celle-ci procède à l’utilisation de l’arme chimique sur le front, en la combinant avec des tirs d’artillerie conventionnelle pour masquer son usage.

    Reagan et son administration sont parfaitement au courant de l’existence d’usines de fabrication de gaz moutarde ou de gaz sarin, et de l’achat d’équipement, facilitant la production d’obus pouvant contenir des agents neurotoxiques, à des fournisseurs italiens.

    « Les Irakiens ne nous ont jamais dit qu’ils avaient l’intention d’utiliser un gaz neurotoxique. Ils n’avaient pas besoin de le faire. Nous savions déjà  [2].

    Déclaration du colonel de l’US Air Force en retraite Rick Francona (ayant servi pour la NSA, la DIA, la CIA au Vietnam, au Laos et au Moyen-Orient).

    L’Iran tente, en vain, d’alerter l’opinion publique sur ces attaques chimiques.

    « Au fur et à mesure que les attaques irakiennes se poursuivent et s’intensifient, les chances augmentent de voir les forces iraniennes mettre la main sur un obus au gaz moutarde non-explosé et portant des marques de fabrication irakienne. Téhéran présentera de telles preuves devant l’ONU et accusera les États-Unis de complicité de violation de lois internationales  [3].

    Rapport top secret de la CIA de novembre 1983.

    Saddam Hussein (tout comme les « combattants de la liberté » afghans qui luttent contre l’Armée rouge) est alors dans le camp du « Bien ». Les médias ne se mobiliseront que pour dénoncer l’usage de ces armes... par l’Union soviétique en Afghanistan.

    Bien que l’utilisation du gaz de combat ne permette pas de remporter une victoire décisive, elle est un moyen de contrer la stratégie iranienne, inspirée des Soviétiques, de vagues d’assauts successives de fantassins.

    En 1987, l’état-major iranien aperçoit une faille dans le dispositif militaire irakien à la hauteur de la ville de Bassorah. Le cours de la guerre risque de basculer au profit de Téhéran. Ronald Reagan informe ses collaborateurs, à la lecture du rapport de la CIA à ce sujet qu’« une victoire de l’Iran est inacceptable ».

    Fort des informations livrées par le Pentagone, l’armée irakienne déjoue le projet d’offensive décisive de l’Iran et lance quatre attaques chimiques de grande envergure pour affaiblir ses adversaires.

    Du 16 au 19 mars 1988, La dernière de ces attaques aura pour cible la ville d’Halabja, dont vient de s’emparer l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), allié de la République islamique. Le bombardement massif de la ville, sur ordre du général Ali Hassan al-Majid (dit « Ali le Chimique »), fera près de 5 000 morts, victimes d’un mélange de gaz moutarde et des neurotoxiques Tabun, Sarin et VX [4].

    Le 22 juillet 1988, un cessez-le-feu entre en vigueur entre les deux belligérants, épuisés par 8 ans de guerre.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Guerre-Iran-Irak-les-Etats-Unis-coupables-de-complicite-de-crimes-de-guerre-et-de-complicite-de-19780.html

    Notes

    [1] La vente d’arme à l’Iran servira à financer la lutte contre-révolutionnaire des Contras au Nicaragua.

    [2] http://www.huffingtonpost.com/2013/08/26/us-gave-iraq-intel-ignored-chemical-attacks_n_3817868.html

    [3] http://www.huffingtonpost.com/2013/08/26/us-gave-iraq-intel-ignored-chemical-attacks_n_3817868.html

    [4] Une vingtaine de victimes de cette attaque ont porté plainte contre X en juin 2013 à Paris pour « génocide et crimes contre l’humanité » à l’encontre d’entreprises françaises, qui auraient une part de responsabilité dans la fourniture de matériel ayant faciliter la production de gaz de combat.

  • Syrie : Hollande à la remorque des Américains avec la complicité du pays légal

    Communiqué : C’est avec la plus grande inquiétude que l’Action française voit François Hollande se ranger aux côtés des Etats-Unis dans la volonté d’engager une intervention militaire en Syrie en vue de "punir" l’Etat syrien.

    Alors qu’aucun élément objectif ne permet d’attribuer à l’Etat syrien l’emploi d’armes chimiques contre son peuple , cette "nouvelle guerre pour le droit" rappelle trop les prétextes fallacieux ayant servi à justifier les agressions contre la Serbie et contre l’Irak pour que l’Action française ne condamne pas une politique va-t-en guerre contraire à la souveraineté d’un Etat, à l’équilibre déjà précaire du Proche-Orient, aux bonnes relations internationales de la France, notamment avec la Russie, et aux intérêts fondamentaux du pays.

    Manifestement, les leçons afghane et libyenne n’ont servi de rien au pays légal.

    Conformément à sa longue tradition atlantiste, et afin de détourner l’opinion française des graves soucis de l’heure (insécurité, réforme des retraites, situation économique, politique migratoire offensive), le gouvernement socialiste se lance dans une aventure dont l’onde de choc risque d’atteindre rapidement la France.

    Il appartient à la diplomatie d’imposer en Syrie une solution politique, la seule à même de mettre un terme à un conflit dont les ressorts fondamentaux n’ont aucun rapport avec le respect des droits de l’homme.

    L’Action Française http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-Syrie-Hollande-a-la

  • Comité de Lépante : NON à l’intervention française en Syrie !

    COMMUNIQUÉ du Comité de Lépante
    Dans la situation confuse et terrible qui est celle de la Syrie, où les ennemis et les amis sont indissociables, où ils le sont tour à tour, et où chacun peut avoir commis l’attaque chimique servant de prétexte à l’opération militaire en préparation, le comité de Lépante s’élève :
    Contre l’engagement de la France aux cotés des combattants d’Al Quaïda que nous combattons au Mali.
    Contre l’insupportable compagnonnage qui s’en suivrait avec des tueurs d’enfants et de chrétiens opérant en Syrie en se drapant dans les oripeaux d’une liberté qu’ils n’accordent pas à leurs victimes civiles qu’ils tuent sauvagement.
    Contre le dévoiement de notre Armée au service d’une administration américaine présidée par Barak Hussein Obama, soutien des Frères musulmans, et attelée à la destruction des États-Unis et de l’Europe.
    Contre le risque de voir des nations européennes ou d’origine européenne et chrétienne comme les USA, la France, l’Angleterre et la Russie s’opposer ou se détruire au profit de la barbarie musulmane des pays du golfe et du Moyen Orient en général.
    Contre les dépenses invraisemblables que cette expédition va entraîner pour un pays exsangue et dont le taux de chômage est au plus haut.
    Dans cette opposition à la guerre stupide qui menace, le Comité de Lépante rejoint Résistance Républicaine dans son appel à manifester devant les mairies et souhaite qu’un rassemblement national se tienne dans les plus brefs délais.