« L’opinion publique se mobilisera de plus en plus fortement et facilement »
Un correspondant de Polémia nous a transmis, relevé sur le site de « L’Express », un article publié, le 15 septembre 2013, concernant l’afflux de messages de soutien au bijoutier de Nice sur les réseaux sociaux.
L’article s’avère intéressant puisque l’auteur admet l’évidence d’une mobilisation spontanée des abonnés aux réseaux sociaux en rejetant l’hypothèse d’une action factice par l’usage groupé de faux messages. Se trouve ainsi évincé l’argutie commode d’une manipulation qui viserait à occulter la réalité d’un phénomène, reflet de la pensée des Français dans ses profondeurs, allant à l’encontre d’une idéologie dominante pour laquelle la transgression, quelle qu’elle soit, trouve une approbation ou une justification. Le journaliste de « L’Express » reconnaît - puisse-t-il faire école - que l’occultation ne peut avoir que l’effet inverse de l’objectif visé.
En ces temps de mensonges, de bluffs, de manipulations en tout genre, cette manifestation spontanée entrave toute forgerie toujours possible. Nous n’avons pas fini d’être étonnés par les effets secondaires de ces réseaux sociaux.
Polémia
Nouveau cas d’école en matière de mobilisation digitale des Français. L’émotion suscitée par la mise en examen de Stephan Turk, le bijoutier niçois qui a tué mercredi un des braqueurs de son magasin semble pousser certains commentateurs dépassés à faire naitre un mouvement digital tentant d’expliquer l’ampleur de la mobilisation des Français sur les réseaux sociaux qu’ils n’arrivent pas à comprendre par l’achat de faux followers.
L’analyse du contenu conversationnel de la page révèle très objectivement que mis en lumière par les médias, ce fait divers est apparu comme une injustice sociale suffisamment flagrante aux yeux des Français pour qu’ils se mobilisent sur Facebook pour exprimer leur soutien à l’un de leurs compatriotes et faire pression sur la justice pour tenter d’influer sur le cours de sa décision.
Tenter d’expliquer la mobilisation digitale et sociale par l’achat de Fake followers ou nier la sincérité de leur engagement, c’est comme espérer masquer la fumée qui s’échappe d’un feu de cheminée en y jetant de l’huile. C’est surtout risquer d’attiser encore plus la colère des Français qui tentent de se faire entendre face à ce qu’ils considèrent comme une injustice.
Le questionnement qui nait de cette mobilisation est étonnant en ce qu’elle révèle la sous-estimation du pouvoir mobilisateur des réseaux sociaux sur un fait divers alors même que l’émotion et l’empathie sont exacerbées dans le monde virtuel.
L’expression du mécontentement des Français a évidemment subi une profonde mutation. Alors que tous les résultats indiquent qu’une mobilisation sociale de ce genre n’est possible que sous certaines conditions optimales, un mouvement digital tendant à remettre en question la véracité de l’engagement social des Français pour nier et minimiser cette mobilisation.
Confronter les arguments est très difficile parce que l’analyse des données livrées par Facebook est très compliquée. Surtout, tous ceux qui cherchent légitimement à analyser cette mobilisation sociale en temps réel sont confrontés au fait que Facebook ne livre pas l’intégralité de ses données en temps réel.
Chacun a pu mesurer le véritable élan de solidarité qui s’est déclenché sur le web depuis la mise en examen du Bijoutier. La mobilisation citoyenne a été immédiate et exceptionnelle.
La puissance des réseaux sociaux a opéré. L’émotion et la solidarité se sont emparées des internautes. Les communicants savent à quel point un fait divers couplé à une injustice peuvent constituer un facteur de mobilisation sociale particulièrement puissant.
Avec un million de « J’aime », la page « Soutien au bijoutier de Nice » a été approuvée par un membre français de Facebook sur 26.
Il est étonnant de constater que personne ne se soit rendu compte que grâce aux réseaux sociaux, les Français peuvent aisément partager leur mécontentement. Suffisamment diffusé, Facebook est une technologie démocratisée et accessible qui permet au Français mécontent de pouvoir de diffuser ses critiques au monde entier.
Plus qu’une réponse, le Français qui s’engage sur cette page attend une prise en compte de sa demande comme un client mécontent attend de la marque une réponse à sa remarque négative sur une page Facebook corporate.
Aucun dispositif digital gouvernemental ne semble pourtant en mesure de répondre aux attaques qui se multiplient contre la justice sur cette page.
En s’engageant sur cette page, les Français expriment clairement un sentiment d’utilité et de contribution sociale.
Tenter d’atténuer la mobilisation des Français sur Facebook n’a tout simplement aucun sens. Il révèle surtout le manque de prise en compte du fait que les réseaux sociaux ont bouleversé les modalités traditionnelles de mobilisation.
Cette exceptionnelle mobilisation dans un nouvel espace d’expression et de mobilisation non modéré permet à chacun de s’exprimer librement et fortement. Les doutes émis sur cette mobilisation démontrent à quel point le temps de l’action politique est bouleversé par l’instantanéité et l’effet de masse immédiat que peut, tel l’effet boule de neige, engendrée une opinion publiée par n’importe quel citoyen.
Alors oui, sans détour, il faut admettre qu’un simple « j’aime » Facebook peut difficilement être à la hauteur de la complexité du traitement des réponses à apporter aux difficultés juridiques posées par ce fait divers. Recomposée, l’opinion publique se mobilisera de plus en plus fortement et facilement et ce sont là tous les équilibres traditionnels de la communication qui sont remis en cause.
Chacun savait que les médias sociaux avaient bouleversé la communication. Chacun mesure désormais à quel point ces réseaux digitaux ont avant tout le pouvoir du nombre. Facebook et Twitter permettent de rassembler en quelques jours des millions de personnes autour d’une cause. Par le pouvoir du nombre et l’instantanéité de la diffusion d’une mobilisation, un simple fait divers tragique est transformé en facteur d’indignation nationale qui interroge sur la société et ses valeurs.
Ce sont ainsi aujourd’hui, bien démunies face aux critiques ainsi exprimées et relayées, les institutions judiciaire et policière, avec les désastreuses et durables conséquences sur leur image qui pèsent sur elles, qui sont mises en cause par un outil gratuit.
Alors acte fondateur d’une « démocratie 2.0 » ou mobilisation éphémère des Français ? Chacun pourra tenter d’apporter son œuvre à l’édifice de la réponse mais personne ne pourra plus douter du fait que les réseaux sociaux ont fait émerger une opinion publique qui, relayée par les médias traditionnels, a une puissance de saturation de l’espace médiatique à ne pas sous-estimer.
Il est d’ailleurs particulièrement intéressant de remarquer que c’est surtout sur les avocats de chacune des parties prenantes que va peser la gestion de cette mobilisation sociale digitale alors que la communication sous contrainte judiciaire est une discipline qui nait à peine en France. Chacun peut mesurer à quel point dans l’affaire de fraude à la Société Générale, cela a couté cher à Jérôme Keviel alors que les cabinets de conseil en communication de crise œuvraient dans l’ombre pour réhabiliter la réputation de leurs clients tout en accablant la partie adverse.
Florian Silnicki, l’express.fr, 15/09/2013
http://www.polemia.com/comment-expliquer-la-mobilisation-des-francais-au-bijoutier-de-nice-sur-les-reseaux-sociaux/
insécurité - Page 977
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Comment expliquer la mobilisation des Français au bijoutier de Nice sur les réseaux sociaux ?
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Milices "antifas" : le député Moreau interpelle Manuel Gaz
Le député Yannick Moreau alerte le Ministre de l'Intérieur sur la question des groupuscules d'extrême-gauche, surnommés "antifas", qui se sont encore manifestés violemment :
""Les fascistes de demain se feront appeler anti-fascistes" disait Winston Churchill. Effectivement, les méthodes de ces bandes qui parcourent nos rues encagoulées, parfois armées de battes de baseball, de couteaux ou de barres de fer, hurlant des slogans haineux et terrorisant les habitants ne sont pas différentes de celles de certains autres groupuscules.
Le 14 septembre dernier, une dizaine de ces activistes antifascistes, cagoulés, s'en sont pris violemment à des jeunes gens attablés à la terrasse d'un café du XVème arrondissement qui fut complètement saccagée. Plusieurs plaintes ont été déposées.
Jeudi 19 septembre, un attroupement massif de ces extrémistes tentait de récidiver vers ce même café, autour duquel d'importants moyens policiers avaient été déployés. Trente-huit individus ont été interpellés et conduits au poste de police.
Les Français ne comprennent pas pourquoi ces groupuscules, qu'il est quasiment impossible de distinguer de prime abord de ceux qui ont été à ce jour dissouts peuvent encore troubler l'ordre public et se livrer à de tels actes de violence dans nos rues. Ces groupes sont un terreau de haine et de violence inadmissible, dont les conséquences peuvent se révéler tragiques comme l'a tristement rappelé une rixe mortelle en juin 2013. C'est pourquoi Monsieur Yannick MOREAU réclame avec insistance que ce deux poids deux mesures cesse et que la dissolution de ces groupuscules dangereux soit étudiée dès le prochain Conseil des Ministres."
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Illuminatis Le juge anti mafia Imposimato accuse le groupe Bilderberg de terrorisme FM
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Bernard Lugan : Derrière l’attentat de Nairobi
L’attentat islamiste qui a ensanglanté Nairobi le 21 septembre 2013 est le dernier d’une longue série [1]. Même si les réseaux jihadistes en sont les responsables, il cache le jeu complexe qui se joue actuellement dans cette partie de l’Afrique et qui dépasse l’habituelle dénonciation de l’ « ennemi de confort » islamiste.
Quatre points méritent d’être mis en évidence :
1) La Somalie est en guerre depuis 1991 après que, au nom des « droits de l’homme » et de la démocratie postulée salvatrice, la communauté internationale eut applaudi le renversement du général Syad Barré, autocrate certes, mais seul capable de maintenir l’unité de ce conglomérat de clans baptisé Somalie. Depuis, tout y fut tenté pour y rétablir la paix : interventions militaires directes puis indirectes des Etats-Unis suivies de celles de l’ONU, de l’Ethiopie, des Etats africains, puis enfin du Kenya. Sur ce terreau propice, se sont développés les jihadistes dont, mais pas exclusivement, les Shabaab. Ils sont soutenus à la fois par l’Erythrée qui continue à mener sa guerre indirecte contre l’Ethiopie, et par certaines pétromonarchies qui pensent acheter leur survie en subventionnant le terrorisme.
2) Depuis le mois d’octobre 2011, l’armée kenyane mène la guerre en Somalie, officiellement afin de protéger la partie nord de son territoire de la contagion terroriste. Cette intervention s’est faite à la suite de l’enlèvement de touristes au Kenya par les Shabaab somaliens. Comme le tourisme est sa seconde source de devises, le Kenya ne pouvait pas ne pas réagir.
3) Dans tout le nord du Kenya, la contagion islamo-tribale somalienne est réelle. [...]
La suite sur Afrique Réelle
[1] Le 24 octobre, une grenade fut lancée dans une discothèque Nairobi ; au mois de décembre 2011, de nombreuses attaques se produisirent dans le nord du Kenya, le dimanche 30 septembre 2012, une église de Nairobi fut attaquée, le 1°juillet 2013, 17 morts furent à déplorer dans l’attaque de deux églises à Garissa près de la frontière avec la Somalie, etc.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Bernard-Lugan-Derriere-l-attentat
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Devant Europe 1 contre la pédocriminalité.
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Dossier spécial Nice/bijoutier (màj)
Addendum 19.09.2013 : Editorial de François Sergent (Libé)
Mais, comment des hommes politiques qui tiennent fond de commerce de la lutte contre la délinquance, Estrosi ou Ciotti pour ne citer que les locaux, peuvent-ils défendre un criminel ? Un règlement de compte à Marseille devient un acte de justice à Nice.
Les réseaux sociaux dont on avait salué l’importance et la leçon de liberté à l’heure de la révolution iranienne et du printemps arabe fédèrent aussi des milliers de soutiens à Stéphan Turk, un homme qui selon le procureur de la République de Nice «a agi volontairement pour donner la mort à un malfaiteur».
On n’est pas devant un cas ambigu de légitime défense mais devant un meurtre. […]
Addendum 18/09/13
[...] Le bijoutier de Nice Stephan Turk s’exprime pour la première fois depuis le drame. Au micro d’Europe 1, il affirme ne pas sentir « coupable » du meurtre du jeune cambrioleur même s’il le « regrette ».
« Pourquoi coupable ? Je me défends. C’est lui qui décide de venir chez moi avec des armes et m’agresser. Il a violé mes droits au magasin. Il a pris mes marchandises, mais bon c’est un accident », affirme-t-il.
Le bijoutier donne des précisions sur les circonstances du drame. « Je ne sais pas ce qui s’est passé, ça a été trop rapide. Je voulais arrêter le scooter c’est tout. Je ne voulais toucher personne. Si j’avais voulu tirer sur lui, j’en avais l’occasion. Il était devant moi à un mètre ».
Stephan Turk donne son sentiment sur la jeune victime et ses responsabilités.
« Ce n’est pas lui le responsable, mais c’est son père ! Le jeune homme avait déjà été impliqué dans 14 affaires. Où est sa famille ? Où est son père ? Qu’est-ce qu’il dit son père au journal ? ‘Mon fils avait besoin d’argent’. Mais ça ne va pas ça » [...]
Addendum 17/09/13
La famille d’Anthony Asli, le malfaiteur de 18 ans tué mercredi par le bijoutier de Nice, s’est constituée partie civile. Pour la première fois, Alexandra Asli, la sœur aînée de la victime, s’exprime.
Le Figaro – Que vous inspire ce mouvement de soutien au bijoutier ?
Alexandra Asli – Je ne comprends pas comment on peut le considérer comme un héros alors qu’il a tué mon frère. On nous téléphone à la maison pour nous insulter, on poste des choses horribles sur Facebook, on fait la fête place Masséna alors que mon frère est toujours sur la table d’autopsie. C’est indécent.
Faites-vous confiance à la justice ?
Oui, nous avons même appelé les jeunes au calme. Si on l’avait voulu, cela aurait pu vraiment dégénérer. Mais nous avons été élevés ainsi, dans le respect de la justice. [...]
[...] « La justice, c’est pas Facebook, c’est pas Twitter », s’est insurgé lundi l’un des quatre avocats de la famille d’Anthony Asli, le braqueur tué par un bijoutier à Nice, estimant que la justice « ne peut être rendue sous la pression de l’opinion publique ». [...]
A ses côtés, en pleurs, Alexandra Asli, la soeur du jeune homme tué, dont le corps n’a pas encore été autopsié. Elle dit ne pas « comprendre l’ampleur » que cette affaire a prise, ni pourquoi « on salit la mémoire de (son) frère ». « Il n’était pas violent, les armes qu’il avait sur lui, c’était des fausses », a-t-elle assuré devant les journalistes.
« Il était plein de vie, il était amoureux », a-t-elle ajouté, dressant aussi le portrait d’un jeune homme « influençable », qui « n’avait pas 19 ans dans sa tête ». « D’accord c’était un petit délinquant. Mais aujourd’hui on prend la défense d’un assassin ! », s’est insurgée la jeune femme, faisant allusion au bijoutier mis en examen. « Qu’il aille en prison comme n’importe quel délinquant. Il lui a tiré dans le dos, l’a abattu comme un chien », a-t-elle dit, réfutant la thèse de la légitime défense.
16/09/13
La manifestation en soutien au bijoutier qui a tué, à Nice, la semaine dernière, un braqueur, a débuté vers 14h. Un sentiment de ras le bol et d’insécurité. De nombreuses personnalités politiques sont présentes mais aussi des bijoutiers et des anonymes.
http://www.fdesouche.com/406187-un-braqueur-grievement-blesse-par-un-bijoutier-a-nice#more-406187
Rappel : je participerai à 14h au rassemblement #SoutienBijoutierNice Place Masséna, j'invite tous ceux qui le peuvent à être présents.
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Italie : Il fait l’aumône à un immigré… et se fait tabasser en récompense
TREVISE (NOVOpress) – Il s’appelle Pasquale Bianco, Bianco, Blanc, comme un nom prédestiné. Il a 86 ans, est bien connu dans la ville de Trévise, en Vénétie, où il a été percepteur pendant plusieurs décennies. Jeudi après-midi, alors qu’il rentrait chez lui après être allé acheter son billet au bureau de loterie du coin, un homme à vélo l’aborde : « certainement un étranger, très robuste, au teint olivâtre ». Il lui explique, dans un italien balbutiant, qu’il n’a pas mangé depuis huit jours, lui demande dix euros pour nourrir ses enfants.
Le vieillard naïf sort son portefeuille, constate qu’il ne lui reste plus de billet de dix euros – il l’a dépensé à la loterie –, donne cinq euros à l’immigré en lui disant qu’il lui en donnera cinq autres la prochaine fois qu’ils se verront. Puis il reprend son chemin, tout ragaillardi par ce qu’il pense être sa bonne action.
Un peu plus loin, Pasquale Bianco se sent attrapé par les épaules. C’est l’immigré, à présent descendu de son vélo : il donne au vieil Italien une série de violents coups de poing au visage – sept ou huit –, le fait tomber par terre, le dépouille de son portefeuille et s’enfuit. En tombant, Pasquale Bianco s’est cassé le fémur. Il est actuellement à l’hôpital, en attendant d’être opéré.
L’épisode a suscité une vive émotion parmi les habitants, confrontés, comme l’explique La Tribuna di Treviso, à des mendiants de plus en plus nombreux et agressifs. Dans le centre-ville, ce sont « presque tous des pendulaires contrôlés par le racket des “Roumains” », qui débarquent à Trévise en train depuis Padoue. Un peu plus loin, sur le parking du supermarché, « on assiste au phénomène parallèle des mendiants d’origine africaine, plutôt insistants avec les clients qui tentent de vider leurs chariots».
Faut-il, pour des Français, en rire ou en pleurer ? La Ligue du Nord a appelé le maire de Trévise à des mesures énergiques « en s’inspirant de la candidate à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, laquelle veut expulser les Roms qui molestent les Parisiens ». Kosciusko-Morizet, modèle européen de fermeté contre la criminalité rom ! Kosciusko-Morizet prônée par la Lega Nord ! Les habitants de Trévise ont décidément de beaux lendemains en perspective.
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États-Unis : La bombe H a failli détruire New York
Une bombe atomique américaine 260 fois plus puissante que celle d’Hiroshima a failli exploser en janvier 1961 en Caroline du Nord, selon un document “déclassifié” repris vendredi 20 septembre par le Guardian.
Selon ce rapport obtenu par le journaliste Eric Schlosser en vertu de la loi sur le droit d’informer, un bombardier B-52 s’est alors disloqué en vol, laissant échapper deux bombes Mark 39 à hydrogène au-dessus de Goldsboro.
L’une des deux s’est comportée exactement comme si elle avait été larguée intentionnellement, malgré les mécanismes de sécurité. Son parachute s’est ouvert et le processus de mise feu s’est enclenché. La catastrophe a été évitée d’extrême justesse grâce à un modeste interrupteur à faible voltage.
Déni des autorités
Washington, Baltimore, Philadelphie et même New York auraient pu être touchées, ce qui représente plusieurs millions d’habitants. A l’époque, l’incident a donné lieu à d’intenses spéculations quant à sa gravité, mais les autorités américaines ont toujours nié que des vies aient été menacées en raison de mesures de sécurité insuffisantes.Dans le rapport rédigé huit ans après, Parker Jones, ingénieur aux laboratoires nationaux de Sandia chargés de la sécurité mécanique de l’arsenal nucléaire, écrit que trois des quatre dispositifs censés empêcher une mise à feu accidentelle n’ont pas fonctionné correctement.
“La bombe MK 39 Mod 2 ne possédait pas les mécanismes de sécurité appropriés pour un usage aéroporté à bord d’un B-52″, conclut-t-il dans ce rapport intitulé “Goldsboro revisité, ou comment j’ai appris à ne méfier de la bombe H” – en référence du sous-titre du film Docteur Folamour. Eric Schlosser l’a découvert au cours de recherches en vue de la rédaction d’un ouvrage sur la course aux armements, précise le Guardian.
http://fortune.fdesouche.com/323665-etats-unis-la-bombe-h-failli-detruire-new-york#more-323665
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La loi Taubira développe le sentiment d'impunité
Le Collectif de parents et d’associations de familles de victimes, présidé par Philippe Schmitt (le père d’Anne-Lorraine), a refusé de se rendre à la réunion de présentation de la réforme pénale, organisée par le garde des Sceaux. Il répond à Valeurs actuelles :
[...] Nous avons décidé de pratiquer la « politique de la chaise vide ». Nous ne voulions pas donner l’impression que nous donnions notre accord à cette réforme. Nous avons refusé d’être manipulés.
Que reprochez-vous à la réforme pénale envisagée par Mme Taubira ?
Sans doute, la prison est-elle excessive pour certains délits, quand la personne n’est pas dangereuse. Mais le dispositif prévu va laisser en liberté des délinquants particulièrement dangereux. Ce projet de réforme met donc en danger la vie d’autrui. Désormais, si un mari est violent, qui va oser témoigner ? Qui va oser porter plainte ? Le proxénète n’ira plus en prison ? Quelle prostituée osera porter plainte ? Cette loi sert les forts au détriment des victimes.
De plus, c’est une réforme qui risque d’inciter les gens à assurer eux-mêmes leur propre défense puisque la justice ne le fait plus.
Les dispositifs prévus pour encadrer les délinquants ne sont-ils pas suffisants ?
C’est une plaisanterie. Ce n’est pas avec 400 agents de probation que l’on va suivre tous ces délinquants à la trace. Et par principe, la mesure est un signal catastrophique envoyé aux délinquants. Elle ne fait que développer le sentiment d’impunité. Surtout dans un contexte où les chiffres de la délinquance explosent.
Où en est la plainte contre X que vous avez déposée suite à l’affaire du Mur des cons ?
Je viens d’apprendre qu’enfin un juge d’instruction avait été désigné. J’ai déposé plainte le 14 mai. Il aura fallu quatre mois."
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Tribune : Manifestation cosmopolite contre les voyous
Ah ! qu’elle était belle cette manifestation à Nice en faveur du bijoutier que certains voulaient emprisonner directement sans bracelet électronique. Tout le peuple était là, en soutien à un des leurs, conscient que n’importe quel commerçant aurait pu être attaqué de la même manière.
Il faisait plaisir ce cosmopolitisme d’honnêtes gens, ces vendeurs de kebab, ces pizzaiolo, des femmes voilées (eh oui !), un vrai melting-pot spontané que SOS-Racisme ou le Mrap n’atteindra jamais. Ce peuple venait soutenir l’honnête homme contre le braqueur, vous savez « cet homme au visage d’enfant » « qui avait besoin d’argent » (je n’invente rien, hélas, ces phrases ont bien été prononcées).
Peu importait au peuple que le principal protagoniste ne fût pas de leur ethnie (eh oui, un bijoutier turc ça peut exister) et le braqueur de la leur, c’était un homme qui, bien qu’il fût assuré (on se demande parfois où les défenseurs des malfaiteurs vont chercher leurs arguments), avait essayé d’appréhender les malfaiteurs au lieu de les laisser partir avec le fruit de leur larcin. Il avait empêché des truands de triompher et il allait être emprisonné ? Le peuple a réagi immédiatement et si cela n’a pas empêché la mise en examen, la détention provisoire a été évitée.
Bien évidemment la bien-pensance toujours prête à défendre un voyou, a vu dans le soutien Facebook et dans cette manifestation, un visage de la haine (dixit Libé) alors que ce n’est qu’un ras-de-bol contre l’impunité dont bénéficient souvent les délinquants.
On pouvait se demander en voyant cette manifestation si la France n’avait pas raté l’intégration simplement en étant laxiste. Est-ce que la simple application des lois en vigueur aurait permis la continuité d’une France propre ? Par "France propre", je veux dire une France où le délinquant, le braqueur sait qu’il joue avec le feu, que le soir du braquage il sera peut-être en prison ou mort et que sa famille n’aura que ses yeux pour pleurer et s’abstiendra de traiter la victime d’assassin.
Espérons que ce fait divers mettra un peu de plomb dans la cervelle des voyous.