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insécurité - Page 978

  • Hurlement ! (1)

    On sait maintenant les développements de ce qu'il faut bien appeler le paradigme de Trappes, consécutifs à un banal contrôle d'identité. Pour rappel, c'est ainsi qu'une femme portant voile intégral s'est normalement vue abordée par trois policiers à des fins de vérification d'identité comme la loi l'impose. Le copain de la femme s'est interposé puis a fait appel à des « relations ». Les trois policiers furent alors roués de coups et plusieurs interpellations s'ensuivirent. Le soir même et les soirs suivants se déclenchèrent des explosions de violence par l'intermédiaire d'émeutes de type ethnique.

    Le fait est d'autant plus grave que la même semaine eurent lieu plusieurs déraillements de train commis par des jeunes du même acabit. On sait aussi que certaines des victimes ainsi que sauveteurs furent détroussés et volés sur place.

    Bien loin désormais de se limiter au seul fait de délinquance, c'est maintenant de terrorisme dont il s'agit. Voire même d'actes de guerre: «Une cinquantaine d'individus ont causé des troubles avec notamment des tirs de mortiers et de fusées sur la police».

    On prendra bien note d'effectuer un parallèle qui est aussi un distinguo entre l'extrême célérité avec laquelle le gouvernement s'est attaqué aussi bien à Troisième voie qu' Kristian Vikernes, dans les deux cas à tort, et la volonté de baisser le pantalon devant la canaille, pourtant facile à mâter.

    Amusant de constater que le personnage situé à la tête du parti socialiste n'est autre qu'Harlem Désir, fondateur de sos racisme. Et le clochard décérébré de postuler à l'époque qu'une société, c'est comme une mobylette, devant tourner au mélange. Jean Marie le Pen de lui répondre à l'époque que le mélange ne devait être que partiel sous peine de briser le moteur.

    Sur la voie du capitalisme, aussi bien les Etats-Unis que l'Angleterre sont «en  avance » sur nous. Et le fait ethnique d'avoir donc encore plus d'importance là bas qu'ici. Dans ces contrées américanisées, l'immigration constitue une des clés de voûte du système. Qui méconnaît d'ailleurs le rapport privilégié qu'entretiennent ces deux pays avec la variable immigration ? Fatalement, dès lors où les gouvernements français – de droite comme de gauche – décidèrent de mettre les pas de la France dans ceux de ces deux pays, ils choisirent aussi d'accepter toutes les tares consécutives à ce choix. C'est donc la politique menée depuis plusieurs décennies dont les Français ont à souffrir aujourd'hui.

    Je sais ce qu'est l'islamophobie si présente dans nos milieux, islamophobie que j'ai toujours contestée et avec un argument imparable: si l'islam était le problème, alors toutes les communautés ethniques liées à l'islam auraient des comportements similaires. Je constate que tel n'est pas le cas. Ainsi, par exemple, je constate que la communauté turque qui est musulmane, ne pose pas de problèmes majeurs dans notre pays. Tel n'est pas le cas, d'une autre communauté, elle aussi musulmane, dont nous avons à souffrir au quotidien les actes de barbarie. Bien sur, je sais les pesanteurs de la loi qui s'applique à tous, interdisant de poser certains problèmes et de les verbaliser. Soyons clairs – sourire - sur le sujet: quand bien même interdirait-on le théorème de Pythagore, qu'il resterait toujours opérationnel et utilisable. C'est ainsi que les actes de barbarie, de terrorisme – quand bien même certains le qualifient pour le problème qui nous concerne de « bas » - ne sont majoritairement pas d'essence musulmane.

    Encore une fois – sachant que j'ai déjà verbalisé le fait sur d'autres supports – ce n'est pas vous cher lecteur, ou moi, qui serions les premières victimes de l'application de la Charia conduisant à l'amputation de la main du voleur...

    Je ne crois toujours pas que ces phénomènes puissent déboucher sur une guerre ethnique ou qu'ils puissent aller plus loin. Aux Etats-Unis comme en Angleterre, le fait ethnique n'a jamais débouché sur rien de sérieux. En revanche ma crainte majeure, c'est que la communauté dont il est ici question, s'organise dans le cadre français, lors des prochaines consultations électorales, à commencer par celles de 2014. Si la constitution d'une liste postulant l'ethnicisme est prohibée par la loi, rien n'empêche des candidats de se présenter avec leur photo sur une affiche électorale, avec un visage et un nom très révélateurs, induisant ainsi un réflexe grégaire.

    Aujourd'hui déjà, mais demain ce grand danger...

    Alain Rebours http://www.voxnr.com

    note

    (1) « S'il me fallait renoncer à mon dilettantisme, c'est dans le hurlement que je me spécialiserais.» Cioran

  • Racailles de Brétigny : de quel côté sont Valls et Taubira ?

    Des policiers ont trouvé des SMS explicites dans le portable de jeunes interpellés le jour du drame. Une enquête doit être menée pour savoir si les victimes du déraillement du train ont bien été volées.

    Les forces de l’ordre ont-elles été « caillassées » à Brétigny, comme elles l’affirment, ou simplement accueillies « de façon un peu rude », selon l’expression du ministre des Transports, Frédéric Cuvillier ?

    Y a-t-il eu « un vol ou deux », comme le concède la préfecture de l’Essonne, ou bien de véritables « scènes de pillage » ? Un rapport de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS), révélé jeudi par Le Point , évoque non seulement des « jets de projectiles » après le déraillement du train, mais aussi des « vols d’effets appartenant aux victimes ». Une « réalité sans doute dérangeante pour les autorités », mais confirmée par deux syndicats aussi différents qu’Alliance (classé à droite) et l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa, classé à gauche). Des policiers « scandalisés qu’on puisse remettre en cause leur parole » et outrés d’avoir vu leurs agresseurs repartir « en vainqueurs »…

    Selon ce rapport, les CRS ont dû repousser « des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles ». [...]

    Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net

  • Accident de Brétigny : le parquet est-il amateur ou complice ?

    La fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac) ne cache pas sa colère vis-à-vis des pouvoirs publics, dans l'affaire du déraillement du Paris-Limoges à Brétigny. La belle unité née de la «transparence» promise par le patron de la SNCF au soir du drame est aujourd'hui mise en doute. Me Georges Holleaux, l'avocat de la Fenvac n'a pas de mots assez durs pour critiquer le procureur. Il déclare être

    «stupéfait que plus de huit jours après l'accident, aucun juge d'instruction n'ait encore été désigné. Pire que cela, le Parquet se devait au moins de demander l'intervention d'un expert judiciaire placé sous son autorité en application de l'article 77-1 du code de procédure pénale».

    Cet article prévoit en effet que

    «s'il y a lieu de procéder à des constatations ou à des examens scientifiques qui ne peuvent être différés, le procureur de la République (...) a recours à toutes personnes qualifiées».

    Me Holleaux va plus loin:

    «Le procureur d'Evry est même resté en vacances! L'urgence commandait pourtant de faire le nécessaire rapidement puisque le site est remis en l'état afin de permettre aux trains de circuler normalement».

    Selon lui, le fait que les expertises ne soient confiées qu'aux experts de la SNCF et du ministère des transports, parties prenantes dans l'affaire, ne fera que générer des suspicions puisqu'elles ne sont pas réalisées sous contrôle de juges.

    «En d'autres termes, si la justice avait voulu ne surtout pas mettre son nez dans le dossier de Brétigny, elle ne s'y serait pas prise autrement».

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Catastrophe de Brétigny-sur-Orge : les racailles se sont régalées

    BRETIGNY-SUR-ORGE (NOVOpress) – « A-t-on voulu cacher une réalité trop dérangeante ? », interroge LePoint.fr. Car une synthèse de la direction centrale des CRS révèle que des scènes de vol et de caillassages des forces de l’ordre ont éclaté en marge de l’accident de train à Bretigny-sur-Orge. La catastrophe avait fait six morts et des dizaines de blessés le 12 juillet dernier.

     

    Quelques heures après le drame, des personnes rapportaient des actes de « détroussage de cadavres » et de caillassage des secours par de jeunes racailles venues des cités proches du déraillement. Des témoignages vite démentis par les autorités afin de ne pas faire une mauvaise publicité au « vivre ensemble ». « A leur arrivée, les effectifs de la CRS 37 devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles », note le rapport, soulignant que « certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s’emparer d’effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes ». Très agacé par ces révélations, le ministère de l’Intérieur socialiste préfère parler pudiquement d’« incidents isolés »

    http://fr.novopress.info/

  • Kristian Vikernes : c’était bien de l’enfumage

    Le jour même de l’arrestation de Vikernes et de sa femme nous émettions des doutes concernant la solidités des preuves contre le couple dans notre billet « Néo-nazi » interpellé : ca sent l’enfumage… Après la libération de sa femme mercredi soir (voir ici), Kristian Vikernes est sorti libre hier du commissariat de Brives car « son audition n’a mis en évidence aucune préparation de projet terroriste ». Bref, c’était du vent qui a pu servir le gouvernement en monopolisant les ondes. Exit les caillassages des flics et des secouristes lors de la catastrophe de Brétigny-sur-Orge, exit les « chances pour la France » qui détroussent les victimes. Exit le train de Fromental qui déraille le même jour que celui de Brétigny à cause d’un sabotage, exit l’horreur du vote à l’assemblée nationale sur la marchandisation de l’être humain (embryon) mais focus sur le péril brun !

    Un lecteur scrupuleux nous répondra que l’erreur est humaine et que la DCRI a pu se planter. Ils ont pu foncer tête baissée sans avoir correctement recoupé les informations, de l’amateurisme en d’autres termes.
    Dans ce cas, pourquoi Manuel Valls quelques heures seulement après l’arrestation de Vikernes couvre ses arrières en disant qu’il n’y a pour le moment « ni cible, ni projet identifié » ? C’est un aveux ! le dossier est vide et il le sait.
    Si c’est du flan et qu’il l’admet, comment justifier des arrestations abusives ? En jouant au justicier ! Défenseur de la femme et de l’orphelin face à la barbarie Néo-nazi. Dormez sur vos deux oreilles et surtout ne réfléchissez pas trop braves Français,  Manualito veille sur vous :
    Il faut agir « agir avant, et non pas après » en effet « il présentait un profil particulièrement dangereux pouvant porter atteinte aux intérêts fondamentaux du pays. »

    Histoire de ne pas rentrer totalement bredouille, Vikernes est poursuivi pour provocation à la haine raciale.

    http://www.contre-info.com/

  • L’affaire Méric II : les remous d’une imposture

    « Quant à l’information de RTL précisant que le militant antifa n’a pas été “lynché une fois par terre”, tout le monde le savait ».

    D’abord instruments d’une récupération politique, les médias ont fini par opérer une prudente volte-face devant l’affaire Méric, à deux ou trois journaux près pour qui le réel, comme en ex-URSS, n’a de valeur que s’il démontre la doxa.

     

    Quand le pouvoir médiatique est devenu globalement univoque, ses réactions trahissent presque toujours le même élan collectif et l’on assiste, pour le moins intrigué, à de grands emballements proches de l’hystérie de masse, puis à de subits revirements un peu honteux. C’est en tout cas très clairement l’impression que notre classe médiatique a donnée au sujet de l’affaire Méric.

    Le phénomène ne laisse pas d’inquiéter, d’abord pour la dimension chaotique et frivole que cela traduit de son travail, et ensuite parce que cela témoigne d’une démocratie en très mauvais état de fonctionnement. En effet, dans une démocratie saine, ou dans n’importe quel régime « bien tempéré », les médias n’auraient pas été aussi grossièrement manipulés par un pouvoir aux abois comme nous le démontrions dans le précédent dossier, et, étant donné les éléments que tous avaient sous les yeux, si l’on tenait absolument à faire sortir l’affaire du champ des faits divers, on aurait dû avoir droit à des éclairages contradictoires. Une telle attitude ne réclamait même pas des qualités particulières, mais seulement la déontologie minimale de professionnels de l’information. L’évolution de l’histoire eût du moins paru moins calamiteuse… Or, après la furie initiale, la désignation tous azimuts des responsables de la mort d’un enfant, la martyrologie spontanée et le Chant des partisans entonné Place Saint-Michel, nous avons assisté, notamment après les révélations de RTL au sujet des films de vidéo-surveillance ayant enregistré la rixe entre Skins et Antifas, à un étrange et soudain retournement de situation…

     

    Une nouvelle version ?

     

    Les images de vidéo-surveillance et le procès-verbal des vigiles accablent les Antifas et confirment les allégations d’Esteban Morillo et de ses acolytes : les Antifas auraient bien rempli la fonction qui est la leur, c’est-à-dire « chasser du Skin » et Clément Méric, s’il était le plus faible du groupe, aurait également été le plus virulent. Attaquant dans le dos un adversaire déjà confronté à deux hommes, le futur martyr, initiateur de la confrontation, ne s’encombrait visiblement pas de principes chevaleresques. Après la révélation choc de RTL le 25 juin, les autres médias la reprennent, sans le moindre mea culpa, mais comme s’il s’agissait, au fond, d’un rebondissement inattendu. Le Figaro du lendemain raconte comment la vidéo-surveillance montre l’affaire « sous un jour nouveau ». Dans la presse locale, on trouve le même genre d’expression : « L’autre version », titrent Le Bien public, Les Dernières Nouvelles d’Alsace comme Le Dauphiné libéré. Pourquoi, l’autre version ? Avant cette vidéo, nous montrions ici comment les éléments connus et divulgués par ces mêmes journaux tendaient bien tous vers cette interprétation des faits. Les révélations de la radio RTL n’ont fait que confirmer ce qui était déjà connu à propos des éléments concrets et insister encore sur le fait que la victime était bien l’agresseur originel.

     

     Chute de fièvre

     

    S’il y a eu une autre version, une version seconde, superposée à la première, c’est celle fomentée par les Antifas, d’abord, qui jouent aux loups tigrés rouge et noir sur leurs blogs, et aux agneaux immaculés s’ils tombent dans la rue. C’est surtout, essentiellement, celle des politiques qui se sont galvanisés d’un lyrisme hallucinatoire en dépit des faits et ont inventé de toutes pièces la thèse de l’assassinat politique. La fièvre délirante est retombée avec cette piqûre de rappel, et on est simplement revenu à la première version, la seule véritablement établie et qu’avait d’ailleurs retenue le juge d’instruction, lequel, au contraire des politiques et des médias, avait gardé la tête froide et inculpé Morillo au vu des faits connus, c’est-à-dire de « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».

     

    Les éditorialistes, les militants associatifs, la plupart des politiques et les ados camarades de classe de Méric n’ayant pas assisté à la rixe ont pu scander leur récit en boucle, les fondements de ce récit ne tenant, pour les derniers, qu’à leur désir légitime d’auréoler leur ami perdu, pour les autres, qu’à leur désir de désigner leurs opposants à la vindicte publique par n’importe quel raccourci.

     

    Retour critique

     

    À la suite de ce dégrisement, de ce brusque démenti, quelques voix, dans la profession, ont tout de même commencé de pointer ce qui peut s’apparenter à une faute collective. « La récupération politique de ce fait divers n’a échappé à personne. Vous avez tous jugé ces jeunes, mais avez-vous jugé le gouvernement ? » s’interrogeait ainsi M. Vleirick dans Nord Littoral, le lendemain des révélations de RTL. « Avez-vous jugé les médias qui ont joué le jeu de cette récupération politique avec autant de zèle ? », aurions-nous envie d’ajouter. « A en juger par les réactions que ces révélations ont suscitées hier sur la Toile et les sites des journaux – de droite ou de gauche – on peut penser que la polémique sur cette affaire un peu trop vite qualifiée de “crime fasciste” ne fait que commencer », lisait-on dans 24 heures. Si elle ne fait que commencer, elle avait déjà été initiée en amont par l’OJIM… « Avec les “révélations“ de RTL hier matin, puis les “contre-révélations” de Libération, la mort de Clément Méric, pour tragique qu’elle soit, est retombée dans la chronique des faits divers. Son classement en rubrique politique était d’ailleurs un peu prématuré », remarquait le Courrier Picard. C’est le moins que l’on puisse dire. Et cette vérité va même être énoncée avec davantage de force par… Laurent Ruquier, le 29 juin dernier, sur France 2, dans son émission On n’est pas couchés.

     

    L’animateur évoque en effet l’affaire dans la rubrique « Top flops » et, après l’avoir résumée à une rixe entre bandes rivales, il enjoint ses confrères à une extrême prudence, taclant leur emballement qui venait de se révéler si grotesque.

     

    « Libé », « l’Huma », ou la vérité au goulag

     

    Mais il y a également des journalistes qui, dans cette pathétique histoire, n’ont jamais pris la fièvre, ou alors chez qui la fièvre idéologique est la grille naturelle d’analyse du réel, seule possibilité, sans doute, pour ces militants, de maintenir une méthode d’approche du monde totalement périmée : périmer le monde lui-même. On trouve alors chez eux le déni le plus parfaitement décomplexé. Pour L’Humanité : « Clément Méric passe de victime à agresseur par la grâce de RTL ». La possibilité qu’un agresseur puisse finir victime du conflit qu’il a déclenché semble une proposition sans doute beaucoup trop complexe et alambiquée pour entrer dans les cases bien définies de la doctrine du journal communiste. Et l’on remarquera que ce ne sont pas les faits qui sont en cause, ni les vidéos qui les retranscrivent, mais la radio qui les rapporte, de la même manière, sans doute, que la violence des banlieues françaises est une création de TF1. « Grâce » est le terme juste à employer, dans ce cas de figure, quoiqu’il paraisse si dissonant sous la plume des tenants du matérialisme athée. En effet, il faut vraiment une rupture de l’ordre rationnel pour que le messager intervienne sur la réalité qu’il rapporte et en soit tenu pour responsable. Une superstition, du reste, archaïque. Mais on trouve aussi d’autres interprétations qui sont moins magiques que simplement d’une mauvaise foi débil  : « Selon les écoutes de la police, Esteban Morillo aurait été appelé en renfort par sa copine et serait donc venu avec l’intention claire d’en découdre. » S’il a été appelé en renfort, c’est donc qu’il est venu défendre sa copine qui se sentait menacée… Le renversement de l’initiative d’agression se résout ici désespérément par un simple abus de langage.

     

    Touche pas mon icône

     

    Mais le summum de la gauche religieuse, qui emploie le langage de la mystique pour mieux éviter le réel, a été atteint dans cette affaire par Libération. C’est ce journal qui a sanctifié Méric sur sa couverture le jour suivant son décès et qui est allé le plus loin dans la mystification : « Clément Méric, antifa devenu icône », titre le journal le lendemain des révélations de RTL. Pour le coup, Méric n’est devenu icône que par la grâce de Libé, que par la profération autoréalisatrice de ses journalistes. Il semble en effet peu probable que le visage poupin de l’étudiant de Sciences-Po rivalise demain avec celui, barbu, du Che, sur les tee-shirts des fils de bobos. Néanmoins, cet argument, fût-il illusoire, est cardinal dans la vision des choses exposée par Libération. Il conditionne tout le reste. Si Méric est une icône, il n’a pas à être traité comme un citoyen ordinaire. Aussi Fabrice Rousselot, dans son édito, peut-il tranquillement affirmer : « On pourrait alimenter la polémique vaine de savoir “qui a commencé”. Qui a donné le premier coup, qui a insulté un peu plus ou un peu moins, qui voulait la bagarre. » Eh bien, oui ! Pourquoi faire un procès équitable ? Pourquoi s’intéresser aux faits ? Pourquoi vouloir savoir ce qui s’est réellement produit ? Pourquoi vouloir juger en connaissance de cause ? Puisqu’on vous dit que Méric est une icône. Or, une icône, on l’encense ou on ferme sa gueule. Toute autre attitude est déplacée. « Les fascistes sont une menace pour la démocratie, pas ceux qui les combattent. » Donc ? Doit-on en conclure que Libé donne son blanc-seing à l’extermination à vue des fascistes ? Ceux qui combattent leurs adversaires politiques par la traque, la dénonciation, l’appel au meurtre et la violence seraient donc des démocrates exemplaires ?

     

    La dissolution du réel

     

    Mais le point sur lequel Libération n’a pas tort, c’est quand il note que la vidéo, contrairement à ce qu’affirme la majorité des médias après le 25 juin, n’apporte en effet pas d’élément fondamentalement neuf au dossier, et, comme nous le remarquions plus haut, qu’il n’y a pas lieu de parler de « nouvelle version », formule qui trahit surtout un cafouillage du relais médiatique. L’attitude de Libé a le mérite, si ce n’est de la justice, du moins de la cohérence. On nous dit en somme que, bien sûr, les faits ne plaident pas en faveur de la thèse d’une victime innocente assassinée gratuitement, que, non, Méric n’a pas été lynché au sol et qu’il est certain qu’il était belliqueux, mais qu’au fond le problème n’est pas là, que les faits n’ont en eux-mêmes strictement aucune importance. Ce qui compte, c’est qu’en tant qu’antifa Méric était ontologiquement pur, quelle que soit la manière dont il ait pu se comporter, en conséquence de quoi, remettre en cause son statut de martyr et d’icône relève du blasphème. C’est en fonction de cette métaphysique de poster de chambre d’ado que nous sommes censés juger des choses, point. Le réel est un domaine réservé aux ergoteurs funestes et demeure toujours suspect de ne pas collaborer à ce que Philippe Muray appelait « L’Empire du Bien ». Votons sa dissolution !

     

    Le lieu du scandale

     

    « Quant à l’information de RTL précisant que le militant antifa n’a pas été “lynché une fois par terre”, tout le monde le savait, les témoins, la PJ et le procureur de Paris l’ayant bien expliqué », précise donc encore Rousselot. Cela est juste et cependant, si cette non-information a été rapportée de cette manière, c’est bien parce que l’affabulation d’un lynchage avait circulé, et, si elle avait circulé, c’est parce que des faits semblables auraient correspondu à la rhétorique précisément employée par des journaux comme Libération, sans quoi Libé se retrouve avec un martyr dépourvu de son auréole. Non, le pauvre étudiant n’a pas été lynché et sa mort, si elle est tragique, ne tient pas du scandale politique. En revanche, si la plupart des médias sont donc revenus piteusement de ce faux scandale, il est étonnant que n’ait été nulle part désigné le vrai scandale : comment ce fait divers a été manipulé par le gouvernement pour organiser un lynchage symbolique de ses opposants, ceux-ci tenus implicitement pour responsables de la mort d’un adolescent et de la résurrection du nazisme par une chaîne de syllogismes proprement aberrante. Que les médias, abusés avec autant de facilité, aient participé à l’organisation de ce lynchage, voilà qui aurait mérité toutes les épithètes accolées hâtivement à l’événement : « lâche » et « odieux », par exemple. Et voilà ce qui ressortit bien, en effet, au scandale politique.

     

     M.D.
    Observatoire des journalistes et de l’information médiatique
    15/07/2013 http://www.polemia.com

  • Marseille : des femmes transformées en esclaves

    Un médecin marseillais raconte :

    "Jamais je n'aurais imaginé qu'en 2013 je serais séquestrée dans un appartement au milieu d'une dizaine de personnes qui me demandent d'établir un certificat de virginité pour l'une de leurs filles."

    "J'ai envie de rester en vie".

    "Vous savez, dans ce quartier, on n'est plus en République."

    "Au départ, on vous demande avec insistance des ordonnances et puis un jour cela dérape et on se retrouve face au canon d'une kalachnikov".

    "J'ai arrêté les visites à domicile pour des raisons de sécurité. L'épisode du certificat de virginité m'a convaincue".

    "Il m'arrive d'être confrontée à des situations de violences intrafamiliales sordides, touchant des enfants maltraités et des femmes séquestrées".

    Elle révèle ainsi le cas d'épouses venues directement de pays du Maghreb, ne parlant pas le français, transformées en "esclaves" par leurs maris, qui justifient ce traitement par la religion.

    "La plupart d'entre elles ne se confient pas directement. Parfois, elles viennent me voir à l'insu de leurs époux. J'apprends qu'on leur a confisqué leurs passeports et que certaines sont venues en France contre leur volonté".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Faux », « escroquerie » et « blanchiment » : l’affaire Thomas Fabius commence…

    PARIS (NOVOpress) – Comment un homme de 31 ans n’étant pas assujetti à l’impôt sur le revenu peut-il s’offrir un appartement parisien de plus de 7 millions d’euros ? Voici la question que se pose le parquet de Paris. Il vient d’ouvrir une enquête pour « faux », « escroquerie » et « blanchiment », visant Thomas Fabius. Les enquêteurs ont découvert que le fils du ministre des Affaires étrangères a acheté, en juin 2012, un somptueux appartement de plus de 280 m² à St-Germain-des-Prés (Paris, VIème arrondissement) pour 7,5 millions d’euros. Transaction d’autant plus suspecte que Thomas Fabius ne paie donc pas d’impôt sur le revenu en France

     

    D’où venaient les 3,4 millions d’euros d’apport ? Comment a-t-il obtenu un prêt pour le reste de la somme, alors que son père, Laurent Fabius, a assuré que son fils « n’a bénéficié d’aucune dotation ou héritage familial ? » Autant de questions que se pose la justice. Ce n’est pas la première fois que le fils de Laurent Fabius trempe dans des histoires d’argent. Il a été condamné en 2011 à 15 000 euros d’amende pour « abus de confiance ». Deux personnes l’accusaient d’avoir fait disparaître des sommes d’argent destinées à lancer une nouvelle forme de carte à puce. Ses accusateurs le soupçonnent alors d’avoir « réglé des dépenses de casino » avec l’argent détourné. Dans une autre affaire, le fils du ministre des Affaires étrangères est visé pour « tentative d’escroquerie et faux ». Il est soupçonné d’avoir laissé une fausse montre de valeur en gage à un casino marocain, fin 2011…

    http://fr.novopress.info/

  • Terroriste ?!

     

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    Alors que le Système perd complètement les pédales en France et le montre bien, il vient maintenant, en cette période estivale, de frapper un grand coup dans la guerre contre le terrorisme et la barbarie fasciste. Varg Vikernes, musicien/compositeur norvégien bien connu pour son projet Black Metal Burzum et pour des incendies d’églises et le meurtre d’un autre musicien norvégien en 1993, vient d’être arrêté en Corrèze en compagnie de sa femme. Tous les médias, n’ayant rien d’autre à se mettre sous la dent alors que les Français qui le peuvent encore sont partis en vacances, en ont fait leurs gros titres. Il faut dire que le couple est accusé de préparer rien de moins que des attentats terroristes. Suivi par la DCRI depuis des mois, « nos » forces de l’ordre, bien connues pour leur efficacité à contrôler la circulation d’armes dans nos banlieues, ont mis Varg et sa femme en garde à vue ce matin car cette dernière aurait acheté des carabines… légalement.

    La Droite a ses terroristes anarchistes fantasmés (affaire de Tarnac) et la Gauche ses terroristes néo-nazis tout autant fantasmés. Le terme « néo-nazi » est, une fois encore, totalement abusif pour parler de Varg Vikernes qui, certes, s’est désigné comme tel dans sa jeunesse, mais a bien évolué depuis, même s’il reste un défenseur acharné de l’Europe et de sa culture.  L’affaire Méric (ou plutôt l’affaire Esteban…) se déboulonnant de jour en jour dans un silence assourdissant, le Système se devait de trouver un nouveau bouc émissaire pour tenter de faire oublier l’impopularité totale du gouvernement, les mesures anti-sociales imposées par Bruxelles et les marchés financiers mais aussi pour continuer son « taillage en pièces » de l’extrême-droite.  

    Varg Vikernes est, il faut bien le dire, un personnage sulfureux qui, depuis longtemps, permet aux médias de faire leurs choux-gras avec des reportages ridicules sur le Black Metal et le néo-nazisme. C’est le personnage idoine pour effrayer le bon peuple dans les chaumières et pour taper sur un Front National ayant pourtant bien changé car le sieur Vikernes a osé – ô crime suprême- déclarer son amour de la France et appeler à voter pour le parti à la flamme.

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    Mais, regardons Varg Vikernes aujourd’hui… alors qu’il est bien plus proche du fermier que du skinhead tant dans son mode de vie que dans ses idées, on a du mal à imaginer ce bon père de famille et sa fidèle épouse renverser la Ripoublique française avec des pétoires à lapin.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/