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international - Page 1045

  • Irak: des chrétiennes vendues comme des esclaves au souk de Mossoul

    D'après Tunisia Daily, des chrétiennes auraient été vendues comme esclaves à Mossoul :

    "Une députée irakienne, Vianne Dakhil, a évoqué mardi, le sort de la communauté yazidite et des autres minorités en Irak. En sanglots elle relate le triste sort des femmes vendues en esclaves dans les régions occupées par l’Etat islamique." (Malheureusement les propos de la députée ne sont pas traduits. [NDMB] )

    Femmes-chretiennes-irakiennes

    « Elles sont conduites comme un troupeau de bétail au souk de Mossoul et vendues à la criée comme esclaves » dit-elle !

    « Le Croissant rouge irakien appelle la communauté internationale à intervenir pour sauver les femmes chrétiennes, vendues dans les souks du Mossoul par l’Etat islamique« , information relayée par le site Kapitalis (un site tunisien d'informations).

    Selon Kapitalis :

    «Les djihadistes de l’Etat islamique imposent désormais leurs lois d’un autre âge dans les zones qu’ils occupent au centre et au nord de l’Irak, et notamment à Mossoul. Toutes les communautés sont malmenées et humiliées, et particulièrement les chrétiens.

    Ces derniers, qui vivent dans cette région depuis 2000 ans, sont aujourd’hui dépouillés de leurs biens et chassés de chez eux. Ceux d’entre eux qui résistent sont carrément exécutés. »

    Selon la député :

    "30 000 familles prises en otage dans les collines de Sinjar, sans eau ni nourriture en train de mourir. Déjà 70 enfants sont morts de soif ainsi 50 vieillards."

    Marie Bethanie

  • En Argentine, l'antenne volante de la mort

    En Argentine, le gouvernement a créé une équipe mobile chargée de pratiquer des avortements partout où les femmes seraient confrontées à des médecins objecteurs de conscience. Le blog de Jeanne Smits :

    "Le ministre de la Santé de la province de Buenos Aires, en Argentine, a annoncé le 4 août lors d'une formation de l'équipe de santé de l'université de La Matanza la création d'une équipe mobile chargée de réaliser des avortements dépénalisés dans le cadre de la réglementation argentine en vigueur, fixée par la jurisprudence de la Cour suprême, partout où des femmes se heurteraient au refus des médecins objecteurs de conscience.
     
    Les équipes déployées dans la province capitale interviendront dans les cas « controversés » d'avortement non punissable – en cas de grossesse résultant d'un viol – a indiqué le ministre Alejandro Collia, qui a également annoncé la création d'une consultation ouverte aux femmes « victimes » jusqu'à 12 semaines de gestation.
     
    C'était la première d'une série de six formations dispensées dans des universités nationales, visant principalement les gynécologues et obstétriciens, en vue de deux objectifs affichés : « garantir » l'accès à ces avortements légaux et à réduire le nombre de morts maternelles liées à l'avortement.
     
    Il s'agit de mettre fin aux « controverses, aux atermoiements et aux doutes des professionnels sur le moment et la manière de pratiquer l'avortement » qui se sont fait jour malgré la confirmation par la Cour du fait qu'il n'est pas nécessaire de passer devant la justice pour obtenir un avortement dépénalisé. « En définitive, on a dressé des obstacles à l'accès aux services de santé ».
     
    Désormais, si tous les médecins d'un hôpital sont objecteurs, l'équipe mobile se déplacera afin d'éviter de « revictimiser » la femme, en « résolvant son problème » dans l'hôpital où elle se présente pour lui éviter d'être renvoyée vers un autre établissement dans des circonstances déjà si angoissantes, a expliqué une responsable locale du Programme de santé sexuelle et de procréation responsable. Le ministre Collia a précisé de son côté qu'il n'était pas question de donner la priorité au droit de la femme ou à celui du médecin objecteur – pour des raisons « morales ou religieuses » – mais de les respecter tous les deux.
     
    Au fait, « Universidad de La Matanza » pourrait se traduire par « université de la tuerie »…  (Larousse : "matanza", nom féminin, "tuerie", "abattage" [NDMB] ) "

    Marie Bethanie

  • Ebola à nos portes : que faisons-nous ?

    La menace Ebola est à nos portes et que faisons-nous ? A priori, rien de spécial. Pourtant, dès le mois d’avril dernier, les autorités sanitaires avaient été alertées. On ne dénombrait qu’une « poignée » de morts : cinq en Sierra Leone, six au Liberia. Aujourd’hui, la situation serait devenue incontrôlable. D’après l’ONG Médecins sans frontières, l’épidémie risque de s’étendre dans d’autres pays et même de gagner le reste du monde. Les facteurs socio-culturels expliquent en particulier l’explosion de cette épidémie : conditions de vie et d’hygiène, peu de protection sanitaire, tissu rural dense qui favorise le « réensemencement » de la maladie. En plus, les Africains rechignent à se faire soigner, de peur de se faire voler leur âme par les Blancs…

    Ebola-Virus

    À l’heure où ces lignes sont écrites, plus de 1.300 cas ont été recensés et plus de la moitié des personnes contaminées sont décédées, ce qui en fait l’épidémie la plus importante depuis la découverte de cette maladie (encore incurable) en 1976 à Yambuku (République démocratique du Congo). Encore ne parle-t-on que des cas dûment recensés. Combien en existe-t-il d’autres en sursis qui ne se manifestent pas ? Car la maladie incube pendant 21 jours avant de se déclarer et la mortalité approche les 90 %. La menace est estimée très sérieuse par le Premier ministre David Cameron. Des mesures de mises en quarantaine sont envisagées.

    L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a consulté l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur ce sujet et des compagnies aériennes africaines ont interrompu leurs liaisons avec les pays en question. Des cas, jusqu’à présent négatifs nous dit-on, ont été signalés en Angleterre, en Espagne et à Hong Kong. Apparemment maîtrisés.

    Je ne suis pas sûr que nous soyons prêts à combattre cet autre virus, certainement plus puissant que le SIDA car, pour le moment, il ne connaît aucun rempart.

    Pour notre ministre de la Santé, Marisol Touraine, cette menace n’est pas une priorité majeure. Pas de restrictions de voyage envisagées vers ces pays. Nos professionnels et nos laboratoires ont, d’après elle, les capacités pour faire face.

    Pour ceux qui ont la mémoire longue, le monde a combattu la grande pandémie du SIDA qui, en 2007, avait déjà tué plus de 33 millions de personnes, sachant que de nombreux pays (notamment la Chine) continuent de dissimuler les vrais chiffres des personnes contaminées et décédées. Le monde n’était pas prêt à combattre cette pandémie. Je ne suis pas sûr que nous soyons prêts à combattre cet autre virus, certainement plus puissant que le SIDA car, pour le moment, il ne connaît aucun rempart.

    Manuel Gomez dans Boulevard Voltaire

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/ebola-a-nos-portes-que-faisons-nous_113504.html#more-113504

  • Patrons et entreprises britanniques contre les sanctions antirusses

    Sans surprise, la Grande-Bretagne est en Europe à la pointe dans l’agressivité vis-à-vis de la Russie. Le premier ministre « conservateur » David Cameron s’est, par exemple, joint à ses amis américains pour réclamer de la France qu’elle renonce à son contrat de livraison de deux navires de projection et de commandement de classe Mistral à la Russie. La France perdrait alors un contrat s’élevant à 1,2 milliards d’euros et faisant vivre des centaines de salariés ; de plus, elle s’exposerait au risque de devoir payer des pénalités pour non-respect de ses engagements commerciaux.

    Mais cette russophobie dont fait preuve le gouvernement du Royaume-Uni semble loin d’être partagée dans l’industrie britannique.

    Cette semaine, le quotidien d’outre-Manche The Telegraph a publié une lettre ouverte signée par les PDG de sept entreprises (SH Landes LLPThe Russia HouseDG LeadershipClassical BrandsExport ExplorerRFIB Groupet Focus on Russia). « Le crash d’un avion de Malaysia Airlines est un crime et ses auteurs doivent être traduits en justice. Toutefois, ni les simples citoyens russes, ni les hommes d’affaires occidentaux qui ont déployé des efforts pour bâtir des relations avec la Russie ne doivent payer le prix de cette tragédie. Les sanctions que l’UE et les USA introduisent à l’encontre de la Russie n’empêcheront pas les autorités russes de s’ingérer dans la situation en Ukraine. Bien plus, le gouvernement russe rendra les sanctions responsables de la dégradation de l’économie nationale. » peut-on lire dans cette tribune.

    Quelques jours plus tôt, Anthony Bamford, PDG du groupe JCB, un des principaux fabricants d’engins de construction dans le monde, avait qualifié les sanctions occidentales d’absurdes. « La Russie constitue depuis 30 ans un marché important pour JCB, est tout porte à croire que les sanctions se répercuteront sur nos activités en Russie, mais il est impossible pour le moment d’évaluer leur impact. Il semble absurde que l’un des principaux exportateurs britanniques, qui réalise avec succès les livraisons d’équipements aux agriculteurs et entreprises russes, soit si sérieusement touché par les sanctions de Bruxelles. » avait-il déclaré au même journal The Telegraph.

    Le 29 juillet, c’est la société pétrolière BP (British Petroleum) qui communiquait son opposition à tout élargissement des sanctions visant la Russie.

    En somme, on n’assiste à rien d’autre qu’à un conflit entre politiciens professionnels aveuglés par l’idéologie et le pragmatisme d’acteurs de l’économie réelle.

    Baudouin Lefranc

    http://medias-presse.info/patrons-et-entreprises-britanniques-contre-les-sanctions-antirusses/13958

  • Les vraies raisons de la guerre israélienne contre Gaza

    Tel-Aviv, qui se présente toujours en victime, voudrait faire croire que son but est de détruire des tunnels. 
En réalité, l’objectif politique est de diviser à nouveau les Palestiniens et empêcher la création d’un État.
    Vingt-cinq jours de guerre aujourd’hui contre la bande de Gaza. L’armée israélienne ne retient plus ses coups. Plus de 1 330 Palestiniens ont été tués et au moins 7 200 blessés. Des quartiers entiers de Gaza-ville ont été détruits, des villes comme Beit Hanoun ont été réduites à l’état de ruines. Des centaines de milliers de personnes sont obligées de trouver refuge dans les écoles de l’ONU, toutes peu sûres.
    Si l’on en croit la propagande officielle du gouvernement de Tel-Aviv, tout aurait été déclenché par le rapt puis le meurtre de trois jeunes étudiants d’une colonie de Cisjordanie. Selon Benyamin Netanyahou, le Hamas serait responsable, il faut le détruire. Il savait pourtant depuis le début que la direction de ce mouvement palestinien n’était en rien impliquée dans ces odieux assassinats. Le prétexte était tout trouvé pour une nouvelle guerre, approuvée par les chancelleries occidentales, Washington et Paris en tête, sous prétexte qu’Israël avait le droit de se défendre. Et les Palestiniens le droit de mourir, si l’on comprend bien  ! Si l’on en croit Netanyahou, l’opération israélienne viserait à détruire les tunnels qui passent sous la frontière. Comme s’il découvrait cette réalité  ! Pourquoi alors mène-t-il cette guerre et pourquoi précisément maintenant  ?
    Celle-ci n’a pas été déclenchée n’importe quand. Elle survient alors qu’après près d’un an, les «  négociations  » menées entre Palestiniens et Israéliens sous l’égide des États-Unis (souvent dans le plus grand secret des thèmes traités et des arguments avancés par les deux parties) ont échoué. Elles ont échoué parce qu’Israël a refusé de stopper son processus de colonisation des terres palestiniennes et n’a même pas respecté ses engagements quant à la libération d’un dernier contingent de prisonniers. Comment discuter des frontières du futur État palestinien quand c’est la politique du fait accompli qui prévaut sur le terrain  ? Année après année, sous prétexte de constructions dans le cadre du «  développement naturel des colonies  », celles-ci s’agrandissent et finissent par constituer un continuum que Tel-Aviv considère alors comme des blocs de colonies qu’il conviendrait d’annexer à Israël, réduisant toujours la Palestine, la transformant en un archipel non viable économiquement et politiquement. D’où l’importance de l’arrêt de la colonisation.
    Autre argument avancé jusque-là en substance par Israël dans ses «  discussions  » avec l’Autorité palestinienne (juridiquement c’est l’OLP qui est le signataire de tout accord)  : vous ne rayonnez que sur la Cisjordanie, vous ne contrôlez pas Gaza, donc vous n’êtes pas représentatifs. L’annonce de la réunification palestinienne scellée entre toutes les organisations palestiniennes – y compris, donc, le Hamas – a résonné comme un coup de massue dans la tête des dirigeants israéliens. L’argument tombait de lui-même  ! Cette division, politiquement mortelle pour le mouvement national palestinien, faisait les beaux jours de Tel-Aviv.
    Le calcul cynique de Netanyahou
    L’unité retrouvée, un processus s’enclenchait visant à l’intégration des mouvements islamistes au sein de l’OLP. Le Hamas et le Djihad islamique, de facto, reconnaîtraient ainsi les accords passés avec Israël, ce qui est une forme de reconnaissance. De cela, Netanyahou et sa coalition d’extrême droite – où certains partis sont d’ailleurs opposés à la création de l’État palestinien sans que personne parmi les Occidentaux n’y trouve à redire – n’en veulent pas. Le but est de conserver et d’étendre les colonies en Cisjordanie, de poursuivre la captation des terres et des puits palestiniens par la construction du mur de l’apartheid et surtout de contrôler les approvisionnements en eau, via le Jourdain et les nappes phréatiques.
    Quoi de mieux qu’une guerre pour attiser les haines, rendre les populations, meurtries, opposées à toute paix avec un tel voisin, diviser à nouveau les organisations politiques et renvoyer la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale aux calendes grecques  ? C’est le calcul cynique de Netanyahou. Voilà pourquoi il a déclenché la foudre sur Gaza. Malgré les morts et les destructions, il pourrait néanmoins être mis en échec. Le peuple palestinien n’est pas prêt à se diviser de nouveau.

    Pierre Barbancey

    http://www.michelcollon.info/Les-vraies-raisons-de-la-guerre.html

    via http://www.voxnr.com/cc/d_antisionisme/EupZkFpEZyxFpkXzYG.shtml

  • Une paroisse catholique du Michigan loue le local occupé par un centre d avortement et le convertit en centre pro-vie

    Etats-Unis – Une paroisse catholique de Lansing (Michigan) a trouvé une méthode innovante pour fermer le seul centre local d’avortement :  elle a loué le bâtiment qui abrite le centre d’avortements WomanCare. L’initiative a été autorisée par l’évêque du diocèse, Mgr Earl Boyea.  L’Eglise a donné deux mois au centre pratiquant l’avortement pour quitter la propriété, maintenant consacrée à la promotion de la Vie.
    L’Eglise accueillera dans ce bâtiment de 4.100 mètres carrés, situé au 1601 Grand River Avenue, des bureaux et les activités du groupe pro-vie ’40 Days for Life’.

    L’un des protagonistes de cette initiative, le prêtre Steve Mattson, a SIGNAL2 qu’il avait déjà notifié par écrit au propriétaire de l’avortoir de WomanCare, Theodore Roumell, l’avis d’expulsion, qui débutera le 1er Octobre.
    Les organisations pro-vie qui ont participé à la campagne de prière et de jeûne pour la fin de l’avortement vont profiter à partir de maintenant de 1.500 m² pour développer leurs programmes, et principalement pour aider les femmes enceintes en situation de besoin.

    Le centre d’avortement de WomanCare était à charge du chirurgien de 78 ans, Theodore Roumell, qui a été contraint de fermer un autre centre quand le scandale de l’avortement forcée d’une femme a été connu. Un autre centre d’avortement, également à Lansing avec le même nom, avait été fermé en 1989, après que les pro-vie aient trouvé les corps de bébés avortés dans une benne à ordures près du centre.

    http://medias-presse.info/une-paroisse-catholique-du-michigan-loue-le-local-occupe-par-un-centre-d-avortement-et-le-convertit-en-centre-pro-vie/13912

  • Le jihad gagne le Liban

    Un article alarmant qui fait écho à ce précédent post. Depuis samedi, l'armée libanaise affronte plusieurs milliers de jihadistes (certains se cachant dans les camps de réfugiés syriens) à Ersal, près de la frontière syrienne :

    "Encore faut-il que la troupe puisse sortir victorieuse de cette bataille dont le sort est absolument déterminant pour l'avenir du pays. Si l'on en croit un haut responsable de l'armée, la situation était « très critique » et la bataille « extrêmement dure » durant les dernières 48 heures où les soldats devaient affronter « quelque 7 000 islamistes » bien entraînés, armés jusqu'aux dents et prêts à tout. La trêve « humanitaire » décrétée en soirée était toutefois porteuse d'espoir. Il reste à voir si les milices islamistes vont obtempérer et répondre favorablement aux conditions posées par l'armée.

    La bataille a été d'autant plus difficile que les jihadistes – un cocktail Molotov de takfiris de tout genre et de tout calibre – ont tenté par tous les moyens de prendre le contrôle de Ersal pour pouvoir accéder aux localités chiites environnantes, l'objectif ultime étant la bataille sunnito-chiite et la reddition de comptes par le sang, exigée du Hezbollah."

    Louise Tudy

  • "Israël" se prépare à la débâcle: retrait total de Gaza

    L'armée d’occupation israélienne s’est complètement retirée de la bande Gaza dès l'entrée en vigueur du cessez-le-feu mardi à 08H00 locales (05H00 GMT), a annoncé un porte-parole de l'armée d’occupation à des journalistes.
    Selon ce porte-parole, Peter Lerner, "aux termes des directives du gouvernement l'armée israélienne sera redéployée en dehors de la bande de Gaza sur des positions défensives dès l'entrée en vigueur du cessez-le-feu".
    Peu avant d'accepter la trêve de 72 heures, « Israël » a annoncé qu'il ne comptait pas encore se retirer.
    "Nous ne partons pas, nous restons dans la bande de Gaza, il y a encore beaucoup d'autres missions à terminer", a indiqué à la télévision Moti Almoz, le porte-parole de l'armée d’occupation, après avoir prétendu que "tous les tunnels repérés avaient été détruits".
    Un régiment de la brigade Golani arrêté, "Israël" craint une guerre d’usure
    Entre-temps, la hiérarchie au sein de l'armée israélienne vient de donner l'ordre d'arrestation de tous les membres d'un régiment de la brigade élite, Golani, pour avoir refusé de poursuivre la guerre, c’est ce qu’a rapporté le site israélien 0404.
    Rappelons que la brigade Golani a subi de très lourdes pertes dès le premier jour de l'offensive terrestre israélienne contre Gaza. Cette brigade élite a été décapitée et a aussi perdu son commandant adjoint tout comme 13 de ses soldats. Au total, 64 soldats israéliens et 3 colons ont été tués depuis le 8 juillet.
    Selon les informations qui parviennent de l'intérieur des territoires occupés, de nombreux militaires, soldats et officiers israéliens ont désormais peur d’entrer dans une guerre d’usure avec les combattants palestiniens !
    La plupart des forces israéliennes affirment pour leur part que le statu quo à Gaza est susceptible de plonger « Israël » dans une situation économique et sociale très critique. 
    Entrée en vigueur d'un cessez-le-feu de 72 heures
    Bien qu’au début de la guerre, « Israël » avait officiellement déclaré qu’il n’y a pas question de négocier avec le Hamas ou de discuter d’un cessez-le-feu. Or, la situation a changé après un mois au début de la guerre, de grands efforts sont actuellement déployés pour parvenir à un accord de cessez-le-feu sauvant la face d' « Israël ». Faute de quoi, il y aura une guerre d’usure.
    Dans ce contexte, l’Egypte a annoncé qu’« Israël » et le Hamas ont accepté lundi soir une proposition égyptienne d'une trêve de 72 heures.
    Le cessez-le-feu est entré officiellement en vigueur mardi à 08H00 locales (05H00 GMT) dans la bande de Gaza.
    Lundi, un responsable égyptien a annoncé que "les contacts de l'Egypte avec les différentes parties ont permis d'obtenir une trêve de 72 heures à Gaza et que le reste des délégations se rendent au Caire pour de plus amples négociations".
    "Israël respectera le cessez-le-feu à partir de demain à 08h00 (05h00 GMT)", a ensuite déclaré à l'AFP un responsable israélien, qui a confirmé qu'une délégation de son pays se rendrait bien dans la capitale égyptienne.
    Alors que le Yediot Aharanot a déclaré qu’une délégation des renseignements israéliens se trouve au Caire depuis plusieurs jours. Les Israéliens prétendaient qu’ils avaient refusé d'aller au Caire.
    Côté palestinien, "le Hamas a informé il y a quelques minutes Le Caire de son approbation de la trêve de 72 heures pour demain", a pour sa part affirmé un porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri.
    Un autre mouvement de la résistance palestinienne, le Jihad islamique, qui doit également prendre part aux pourparlers au Caire a, quant à lui, fait savoir dans un communiqué que "le cessez-le-feu interviendra dans les prochaines heures".
    Echec des objectifs de la guerre sur Gaza
    Pour les experts israéliens, "Israël" a subi une nouvelle défaite. L'armée israélienne n'a pas réussi à stopper les tirs de roquettes contre les colonies.
    Or, quelques minutes avant l'entrée en vigueur du cessez-le feu, les médias israéliens ont fait état de plus de 26 roquettes tirées de l'enclave palestinienne vers dizaine de colonies israéliennes en riposte aux crimes israéliens ayant fait plus de 1850 martyrs, en majorité de civils dont plus de 400 enfants.
    L'aviation israélienne menait pour sa part une série de raids contre plusieurs localités de la bande de Gaza, a indiqué une porte-parole de l'armée d’occupation.
    Rappelons que l’arrêt des tirs de roquettes palestiniennes sur les colonies, et la destruction de tous les tunnels, étaient à la tête des objectifs de l'agression israélienne contre Gaza lancée le 8 juillet.
    Embarras international
    La guerre israélienne contre Gaza et les images des centaines d’enfants tués par l’aviation israélienne avaient ces derniers jours embarrassé les dirigeants occidentaux.
    "Israël peut faire davantage pour empêcher des victimes civiles", a ainsi martelé Jennifer Psaki, la porte-parole du département d'Etat américain. "Mais cela ne change pas le fait qu'Israël reste un partenaire important en termes stratégique et de sécurité. Il a le droit de se défendre", a-t-elle ajouté.
    Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a reconnu le droit "total" d'Israël à se défendre. "Mais ce droit ne justifie pas qu'on tue des enfants et qu'on massacre des civils", a-t-il dit.

    "Combien de morts faudra-t-il encore pour que s'arrête ce qu'il faut bien appeler le carnage de Gaza ?", a-t-il encore demandé. Le président français François Hollande a parlé, quant à lui, de "massacres".
    Devant l'ampleur des souffrances endurées par les 1,8 million de Gazaouis prisonniers de la guerre sur un tout petit territoire, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a joint sa voix à toutes celles ayant réclamé un cessez-le-feu.
    De son côté, l'Assemblée générale de l'ONU tiendra mercredi une "réunion informelle" de ses 193 membres, convoquée à la demande du groupe des pays arabes à l'ONU, pour examiner la situation dans la bande de Gaza, a indiqué lundi une porte-parole.

    source :

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.phpeid=185194&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=20&s1=1

    http://www.voxnr.com/cc/d_antisionisme/EupZkylyFZEfjvqAYz.shtml