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Rencontre avec SOS Chrétiens d'Orient
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Avec ou sans sanctions, les affaires des Européens en Russie en souffrance
Adidas manquera ses objectifs cette année, les fabricants allemands de machines-outils aussi: le mal est déjà fait pour beaucoup d’entreprises actives en Russie, avant même l’entrée en vigueur de sanctions économiques contre Moscou dont l’impact supplémentaire est difficile à évaluer.
Sur fond de crise ukrainienne, l’Union européenne a décidé d’interdire à partir de vendredi d’exporter certains produits vers la Russie et de bloquer l’accès aux marchés financiers européens à certaines banques russes.
Mais pour les entreprises implantées en Russie, cela fait déjà des mois que les affaires sont en souffrance, souligne la fédération allemande VDMA des fabricants de machines-outils.
Pour ce secteur, l’un des plus importants de l’économie allemande, la Russie est un gros client, gourmand en centrales électriques, en machines agricoles. Or les commandes russes de machines avaient déjà plongé au seul premier trimestre de plus de 17%, et l’ensemble des exportations allemandes de 14% vers le pays entre janvier et avril.
L’Allemagne la plus exposée
Les sanctions financières imposées à Moscou vont renforcer cette tendance en empêchant potentiellement les clients russes d’accéder à des financements. Qui plus est, le conflit avec la Russie «freine la demande dans plusieurs gros marchés pour notre secteur», expliquait jeudi Ralph Wiechers, économiste de la VDMA.
En conséquence, les fabricants de machines-outils ne sont plus en mesure d’atteindre leur objectif de production pour cette année, selon la fédération.
«Parmi les grands pays européens, l’Allemagne est la plus exposée au risque russe», souligne Holger Schmieding, économiste en chef de la banque Berenberg.
L’équipementier sportif allemand Adidas a nettement revu à la baisse jeudi ses prévisions de bénéfices pour cette année, citant notamment le cours du rouble et les risques pesant sur la confiance des consommateurs en Russie, un gros débouché pour lui, avec plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel.
Pour le fabricant de baskets, les sanctions – qui visent des technologies sensibles dans l’énergie et le secteur de la défense – n’auront un impact que par leur effet de ricochet sur la conjoncture russe et le pouvoir d’achat des ménages. Et éventuellement par le biais de mesures de rétorsion russes.
Cela vaut aussi pour beaucoup d’autres acteurs européens, par exemple le distributeur Metro, ou les constructeurs automobiles. Selon Ferdinand Dudenhöffer, expert automobile de l’université de Duisbourg-Essen, ce sont les fabricants généralistes, comme Ford ou Opel, qui seront en première ligne. Le français Renault a jugé cette semaine très difficile d’évaluer l’impact des sanctions.
Risque de débordement
De manière générale même ceux qui pourraient être touchés directement par celles-ci répugnent à pronostiquer quoi que ce soit. Le pétrolier français Total, qui est en train de construire une usine géante de liquéfaction de gaz naturel en Russie, explique qu’il est «prématuré» d’évaluer l’effet des mesures décidées cette semaine.
L’énergéticien allemand EON préfère rester muet sur le sujet, de même que Wintershall, filiale du chimiste BASF très implantée en Russie. Chez le conglomérat Siemens, qui exporte vers la Russie trains et turbines à gaz pour 2 milliards d’euros par an, le patron Joe Kaeser ne voit pas d’effet notoire sur les résultats cette année mais ne se prononce pas sur l’année prochaine. Le britannique BP, partenaire du russe Rosneft, s’est tout de même ouvertement inquiété pour «(sa)situation financière et le résultat de (ses) opérations».
Mais ce n’est pas le manque à gagner des industries sous le coup des sanctions qui pèsera le plus, juge Marcel Fratzscher, de l’institut économique allemand DIW. «Le plus gros facteur de coût c’est l’incertitude» qui diffère commandes et projets d’investissement, ce qui «peut rapidement déborder de secteurs précis à l’ensemble de l’économie», dans une zone euro en convalescence.
Moscou a également agité cette semaine la menace de prix de l’énergie en hausse, une éventualité qui serait lourde de conséquences pour l’économie européenne. Mais le gros des contrats d’approvisionnement en gaz russe sont des contrats de long terme à prix fixe.
AFP (via 20 minutes)
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Les sanctions d’Obama contre la Russie sont vouées à l’échec
Une nouvelle Guerre Froide était bien la dernière chose qu’Obama avait encore à l’esprit lorsque la nuit tombait sur le campus universitaire de l’université Lynn, en Floride, le 22 octobre 2012. C’était la nuit des longs couteaux, celle du fameux débat de politique étrangère de la campagne présidentielle, durant lequel Obama a vertement mouché son opposant républicain, Mitt Romney, en ridiculisant son assertion selon laquelle la Russie constituait la plus grande menace géopolitique pour les Etats-Unis au 21ème siècle.
Voici comment Obama administra sa fameuse rebuffade à Romney : « Monsieur le gouverneur, je suis content que vous reconnaissiez qu’al-Qaïda est une menace, car lorsque que l’on vous demandait, il y a quelques mois, quelle était la plus grande menace pour les Etats-Unis, vous avez répondu la Russie – et non pas al-Qaïda – vous avez dit la Russie. Et les années 1980 n’appellent pas au retour de leur politique étrangère parce que, savez-vous, la Guerre Froide est terminée depuis plus de 20 ans. Mais, Monsieur le gouverneur, lorsqu’il s’agit de politique étrangère, vous semblez vouloir importer la politique étrangère des années 1980 ».
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CEDH: Le mariage homo n'est pas un droit... de l'homme
Alors là, cela m'en bouche un coin ! Saisi du cas d'un homme finlandais devenu femme qui voulait épouser... sa femme, ce que la justice de son pays lui refusait, la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) vient de rendre dans ce jugement une décision étonnante, une triple décision même, décision s'appliquant à l'ensemble des pays européens:
- Le mariage homosexuel ne peut être revendiqué comme un droit de de l'homme,
- Qu'une simple union civile pouvait faire office de mariage pour un couple de même sexe,
- Que le droit européen des droits de l’homme n’exige pas des Etats membres qu’ils « ouvrent l’accès au mariage aux couples de même sexe »,
La CEDH a aussi confirmé que la protection du mariage traditionnel était un intérêt légitime à protéger, acceptant par là que les relations entre les personnes de même sexe ne sont pas identiques au mariage homme-femme, et peuvent dès lors être l’objet de différences de traitement en droit.
Encore plus fort, dans son jugement, la CEDH reconnaît que « l’homme et la femme ont le droit de se marier et de fonder une famille » ce qui de fait attribue aux couples hétérosexuels des droits que ne peuvent automatiquement revendiquer les homosexuels! Et ce tant qu'il n'y aura pas un consensus européen sur le sujet puisque seulement dix Etats membres du traité ont légalisé le mariage homosexuel.
Avec ce jugement, la CEDH, Cour Européenne des Droits de l'Homme, envoie un message clair à l'ensemble des militants de la cause du monde entier: le mariage homo n'est pas un droit de l'homme !
Pour mémoire, la Cour Constitutionnelle italienne a déclaré le mois dernier que les unions civiles suffisaient à protéger les intérêts des couples de même sexe et la Cour Suprême des Etats Unis avait déjà refusé l'an dernier de déclarer que le mariage entre deux personnes de même sexe était un droit constitutionnel ou un droit international.
On attend avec impatience les réactions de mam' Taubira et de Belkacem ainsi que de tous ceux qui lors de la bataille pour le mariage zinzin défendait l'idée même que le droit au mariage entre couple de même sexe était un droit... de l homme et un droit universel, "une question de civilisation" !
Et tout de même cette question: Si ce jugement avait été rendu il y a un peu plus d'un an, la France aurait-elle cédé aussi facilement à la tentation progressiste de légaliser ce que la CEDH reconnait aujourd'hui ne pas être un Droit de l'Homme ...
Et prenons les paris, on trouvera bien quelques militants du mariage zinzin pour accuser la CEDH d'homophobie...
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Libye : le bilan BHL / Sarkozy
Pas foutus de faire respecter la loi dans les « quartiers », ils estimaient établir un ordre nouveau au sud de la Méditerranée. On voit le résultat. En Libye, on en a pendu pour moins que ça.
C’était il y a trois ans ; autant dire hier pour les médias français, mais une éternité pour le peuple libyen. Le début des « Printemps arabes », l’armée française, bras armé de la démocratie à Tripoli, Kadhafi le monstre et Sarkozy le sauveur. Bon, certaines mauvaises langues prétendent que le premier aurait un peu financé le second à l’occasion de sa campagne présidentielle de 2007. Ce que les gens peuvent être méchants…
Aujourd’hui ? Aujourd’hui le chaos. À en croire l’agence Reuters : « En raison de l’insécurité à Tripoli, l’ambassade américaine a été évacuée ce samedi. 70 diplomates ont été transférés en Tunisie. Pour les habitants de Tripoli, cette situation de guerre replonge la ville à l’été 2011 lorsque les insurgés anti-Kadhafi avaient repris la capitale. “On manque de fioul, depuis une semaine. Il y a une pénurie d’eau. Il n’y a plus d’eau dans les robinets. […] La différence avec 2011, c’est qu’on était sûrs qu’on n’allait pas avoir un canon sur la tête”, rapporte un habitant. »
Dans le même temps, selon Le Parisien : « Plus de cent morts en deux semaines d’affrontement, des combats qui s’intensifient près de Tripoli et à Benghazi. […] La Libye est entrée dans un conflit d’autant plus menaçant qu’il présente des dimensions multiples, mélangeant facteurs locaux et internationaux. »
Il est donc un peu loin, le temps où Bernard-Henri Lévy posait devant les photographes, lors du Festival de Cannes, flanqué de deux « démocrates » libyens d’opérette, affublés de lunettes noires et de keffiehs, façon Dupond et Dupont dans les aventures de Tintin au pays de l’or noir. Même silence radio chez les protagonistes de l’époque, cette UMP donnée pour être parti de gouvernement ; voire chez les socialistes d’alors, et pas seulement ceux victimes de l’ouverture sarkozyste, qui applaudissaient la politique de la canonnière.[...]
Nicolas Gauthier
La suite sur Boulevard Voltaire
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Libye-le-bilan-BHL-Sarkozy
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« Il est interdit aux femmes de montrer leurs yeux »
Lu sur 7sur7.be : Les jihadistes sunnites de l’Etat islamique (EI) ont imposé un nouveau code vestimentaire aux femmes, les rendant quasiment invisibles, dans la province syrienne de Deir Ezzor qu’ils contrôlent, indique jeudi une ONG.
« Il est interdit aux femmes de montrer leurs yeux », affirme un communiqué de ce groupe ultra-radical distribué dans l’ouest de la riche province orientale de Deir Ezzor.
Selon ce texte, dont l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) s’est procuré une copie, les femmes « n’ont pas le droit de porter des abayas pouvant laisser apparaître des vêtements colorés » en dessous.
Les abayas (cape noire longue couvrant tout le corps) « ne doivent être ornées d’aucune perle, paillette ou autres objets », précise l’EI, et les femmes « ne doivent pas se promener avec des chaussures à hauts talons ».
« Quiconque viole ces interdictions sera puni », préviennent les jihadistes sans préciser la nature du châtiment.
L’EI a proclamé le mois dernier l’établissement d’un califat à cheval sur la Syrie et l’Irak.
Dans les quartiers de la ville de Deir Ezzor, les jihadistes ont annoncé aussi l’interdiction des narguilé, tabac et cigarette », relève l’Observatoire.
Citant des jihadistes, l’OSDH indique que « dans le cadre de sa tentative de faire appliquer la loi islamique et de lutter contre le mal, il est totalement interdit de vendre des cigarettes et des narguilés et de fumer en public ».
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Marine Le Pen dénonce «l’incapacité de l’Etat à maintenir l’ordre»
La présidente du Front national a critiqué sur BFMTV la politique menée par le gouvernement et s’est exprimée pour la première fois sur la crise israélo-palestinienne et les manifestations de soutien à Gaza qui ont émaillé ces quatre dernières semaines.
« Les Français savent très bien ce que nous pensons. Nous luttons contre le communautarisme », explique-t-elle renvoyant dos à dos l’UMP et le PS.
Absente depuis une dizaine de jours des médias et réservant pour l’instant sa parole sur le conflit israélo-palestinien, Marine Le Pen a rompu jeudi un prudent silence. A propos de ce mutisme qui contraste avec les positions tranchées du Front national sur la Syrie, la Libye ou l’Ukraine, la présidente du FN rappelle «qu’elle ne se sent pas obligée de commenter une position qui n’a pas varié de la part du Front national». «La France doit conserver une position d’équilibre passant par deux Etats», insiste-t-elle.
Concernant les manifestations de soutien aux Palestiniens, Marine le Pen dénonce «l’incapacité de l’Etat à maintenir l’ordre». Quant à une éventuelle interdiction de ces manifestations qui ont été ponctuées de violences, notamment à Paris et à Sarcelles, la présidente du FN assure être «pour la liberté», mais affirme qu’une fois que la décision est prise, il faut «se donner les moyens» de la faire respecter.
La députée européenne dénonce la multiplication des «émeutes» en France et la montée «des communautarismes». Selon elle l’Etat est une fois de plus «laxiste». «Il y a toujours une excuse pour amener le chaos et la violence», insiste-t-elle encore.
Interrogée par Véronique Jacquier sur les déclarations de Louis Aliot, son compagnon, qui a dit à propos des chrétiens d’Irak, « qu’on ne peut accueillir toute la misère du monde», la présidente du FN déplace le débat. Selon elle, ces chrétiens aspirent avant tout «à vivre chez eux ».
A propos du braquage d’un bar-tabac à Dolomieu qui a coûté la vie à un témoin et dont le maigre butin s’élève à 200 euros, il faut selon Marine Le Pen: «appliquer la loi avec fermeté, ces gens-là devraient être en prison ».
«Madame Taubira est un véritable drame pour la nation», car «son laxisme, il y en a qui le payent», a-t-elle martelé.
http://www.fdesouche.com/492507-marine-le-pen-denonce-lincapacite-de-letat-a-maintenir-lordre
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Il a tout fait pour se retenir…
Mais le responsable des réfugiés palestiniens pour l’ONU n’a pas pu.
(Suite au nouveau bombardement d’une école dans la bande de Gaza)
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TVL : Journal du 31/07/2014
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Israël, Palestine, la guerre et l’horreur de l’homme sans le Christ
Le conflit israélo-palestinien est d’une extrême complexité. Il trouve son origine dans des causes historiques, raciales, nationales, ethniques, religieuses, etc… Toutes les lectures simplistes d’une telle tragédie sont les fruits d’une idéologie.
Un petit retour en arrière honnête demande d’abord de rappeler que l’Etat d’Israël est une fabrication d’après guerre, concrétisation de l’idéologie sioniste qui se fait très pressente dés la fin de la première guerre mondiale. Mais à cette époque, la Palestine est colonie britannique, il n’est donc pas question d’y installer un état.
La seconde guerre mondiale modifie le cours des événements : l’heure est à la décolonisation. Les persécutions subies par les juifs en Europe semble apporter un argument décisif aux sionistes : il serait nécessaire de rétablir un état juif qui puisse protéger les juifs. C’est naturellement sur Jérusalem et la terre ancestrale du peuple juif que les sionistes jettent leur dévolu.
Un Etat, construit de toute pièce, se retrouve fondé en quelques mois sur une terre alors occupée par les Palestiniens : qu’à cela ne tienne, ceux-ci sont chassés, et s’en suivent alors différents guerres et conflits. Les Palestiniens se retrouvent aujourd’hui parqués pour la majorité dans la bande de Gaza, sans Etat et sans autre ressources que celles qui passent au compte goutte selon le bon vouloir de l’Etat hébreux.
Le fait est qu’aujourd’hui il y a une situation réelle : des générations de juifs ont grandi en Israël, une société vit là, qui existe et qui elle aussi veut défendre ce qu’elle considère comme sa terre. Il y a là un antécédent sur lequel il est impossible de revenir de façon pragmatique. Il est vrai aussi qu’Israël continue, malgré toutes les paroles données et les différents engagements publics, de construire des colonies en territoire palestinien.
Cette guerre qui se prolonge depuis des décennies ne peut être autre chose qu’une vaste horreur : si la guerre n’est jamais belle et si elle constitue toujours une tragédie affreuse, elle peut être menée avec plus ou moins d’honneur et de morale. Ce conflit en est totalement dénué, car les protagonistes adhèrent dans leur majorité à des religions ou des idéologies qui leur permettent toutes les extrémités.