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international - Page 1054

  • L’opposition politique en Syrie : mythe ou réalité ?

    Le Carré Parisien d’Olivier Demeocq recevait le mardi 1er juillet Roueida Khoury, présidente de  l’association Chrétiens de Syrie pour la Paix, à l’initiative de laquelle a été présentée une conférence sur « L’opposition politique en Syrie : mythe ou réalité ? ». Animée par les témoignages par vidéoconférence d’une citoyenne arménienne chrétienne d’Alep et d’un député syrien indépendant, l’événement avait pour vocation de présenter la vision orientale des événements syriens, trop souvent transformés ou traités unilatéralement par les médias occidentaux[1].

    SyrieSonia Kaprielan a en premier lieu évoqué sa situation quotidienne ; cette citoyenne arménienne d’Alep dénonce les conditions dramatiques dans lesquelles sont plongés les habitants de la ville. « La ‘’rébellion’’ a coupé les ressources d’eau en fermant deux des quatre canaux alimentant la ville », explique-t-elle, insistant sur la gravité de cette situation au plan humain. L’eau est en effet utilisée pour l’alimentation quotidienne mais également pour les hôpitaux et organismes sanitaires ; par ailleurs, des quartiers d’Alep sont de façon récurrente privés d’électricité et bombardés[2]. Désormais, la population vit de la charité de ses voisins ; certains réfugiés parviennent à s’abriter dans les sous-sols des églises. Sonia Kaprielan a tenu à faire part des espoirs des habitants de la ville quant à une prochaine intervention de l’ONU et a dénoncé le concours de la Turquie dans ce conflit, qui permettrait le passage des troupes ‘’rebelles’’ armées vers Alep. A l’aube du centenaire du génocide arménien, cette situation se doit d’être soulignée.

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  • “Tueurs de masse” : une malédiction américaine?

    1984-2014, trente ans de meurtres de masse aux Etats-Unis 
    Elliot Rodger avait 22 ans et la tête du fils de votre voisin de palier. Plutôt joli garçon, timide et bien élevé, il étudiait au Santa Barbara City College, dans cette paradisiaque Californie du sud toujours nimbée de soleil.

    Or le 23 mai 2014, Rodger poignarde à mort ses trois voisins de cité universitaire, puis sillonne Santa Barbara en voiture, tirant sur les passants – d’abord, sur les jeunes femmes. Il se loge enfin une balle dans la tête. Bilan du massacre : 6 morts, 13 blessés. Dans sa voiture, deux pistolets automatiques 9mm, un Glock, un Sig Sauer et dix chargeurs pleins – le tout acquis légalement.
    Fils d’un producteur d’Hollywood, Elliot Rodger a tout pour être heureux : vols en première classe, BMW personnelle, accès à volonté à des concerts privés, etc. Mais de longue date, le jeune eurasien brûle sourdement d’une folle rage intérieure. Solitaire, rejeté, frustré par l’indifférence féminine, la vue des couples enlacés sur les plages de Santa Barbara le torture toujours plus. Dans sa confession, il se déplore “puceau à 22 ans”.
    Pour en finir, Rodger bricole son petit “crépuscule des dieux” personnel. Et prend tout le temps d’en imaginer et exécuter le scénario, partant d’indiscutables “références” :

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  • Pékin encourage la création d'un rival à la Banque mondiale

    La Chine veut doubler à 100 milliards de dollars la dotation de la banque de développement qu'elle souhaite créer avec plusieurs autres pays asiatiques et du Moyen-Orient pour concurrencer la Banque mondiale.

    La Chine souhaite accélérer la mise en place d'une institution visant à concurrencer la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement, qu'elle juge trop influencée par les États-Unis et leurs alliés.

    Un concurrent sérieux à la Banque asiatique de développement

    C'est pourquoi, elle aurait envisagé lors de réunions avec d'autres pays de doubler à 100 milliards de dollars la dotation pour le projet, selon deux sources anonymes citées par le Financial Times.

    Ce qui représenterait pas moins des deux tiers de la surface financière de la Banque asiatique de développement (165 milliards de dollars), basée à Manille et sous la coupe de l'Organisation des nations unies.

    Construire une nouvelle Route de la Soie

    Jusque-là, 22 pays ont pris part à ce projet qui a pour ambition de créer une nouvelle Route de la Soie, la route commerciale qui reliait autrefois la Chine à l'Europe. Cette nouvelle banque devrait porter le nom d'Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB) et devrait couvrir une zone s'étendant de la Chine au Moyen-Orient.

    La plupart des financements proviendront de la Chine et devraient servir à développer des infrastructures dans toute la région, dont une ligne de chemin de fer colossale reliant Pékin à Bagdad, selon les sources du Financial Times.

    Ambition internationale des entreprises chinoises

    Cette impatience de Pékin à mettre en place un concurrent à la Banque mondiale reflète sa frustration devant la domination des pays occidentaux dans les différentes institutions internationales, telles que le Fonds monétaire internationale ou la Banque mondiale par exemple. Les changements dans la gouvernance de ces institutions peinent en effet à suivre le rythme auquel la Chine prend de l'importance dans l'économie mondiale.

    "La Chine l'impression de ne pas réussir à faire ce qu'elle veut à la Banque mondiale et au FMI, alors elle a décidé de monter sa propre banque mondiale qu'elle peut contrôler à son gré", explique ainsi l'une des sources directement impliquée dans les discussions sur la création de l'AIIB.

    Cette accélération du mouvement par Pékin intervient aussi au moment où la Chine, selon un rapport de l'Organisation des nations unies, dont dépend la Banque mondiale, devrait voir ses investissements à l'étranger dépasser ses investissements à l'intérieur du pays. Les entreprises chinoises ont en effet de plus en plus tendance à s'implanter à l'international.

    source : http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20140625trib000836942/pekin-pousse-pour-creer-un-rival-a-la-banque-mondiale-dote-de-100-milliards-de-dollars.html

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupuuZpkFpnsyeOZsw.shtml

  • L’Occident tenterait de préparer une « révolution de couleur » en territoire russe

    Le gouvernement régional de Kaliningrad1 a communiqué ce jeudi qu’il s’inquiétait de l’afflux massif de jeunes Ukrainiens ayant probablement participé aux manifestations de l’hiver dernier à Kiev. « D’après les informations fournies par les organismes compétents, ces derniers mois, on observe  un afflux de jeunes gens qui arrivent dans notre région par la frontière avec la Pologne sans pouvoir expliquer le but précis de leur séjour. A ma connaissance, plusieurs ne se cachaient pas d’avoir été membres de l’Euro-Maïdan à Kiev. Selon les sondages, les prétendues aspirations séparatistes sont inexistantes dans la région. Mais en développant notre région, nous devons tenir compte de ce qui se passe dans les pays voisins. » a indiqué à la presse le vice-premier ministre de la région de Kaliningrad.

    Précédemment, le gouverneur de la région avait été encore plus explicite en déclarant qu’arrivaient par la frontière polonaise « de jeunes gens âgés de moins de 30 ans, musclés, sans parents et désireux de trouver du travail. C’est un secret de Polichinelle que les services spéciaux de l’Occident cherchent à organiser un Maïdan à Kaliningrad. »

    Ne mesurant pas l’ampleur de ce qui se passait dans son pays et n’osant pas maintenir l’ordre établi par la force, Viktor Ianoukovitch a eu la main molle et, par conséquent, a vite été balayé par la révolution. En cas de tentative de « révolution colorée » sur le territoire de la Fédération, les autorités russes seront vraisemblablement moins naïves et moins pusillanimes.

    Baudouin Lefranc

    1 Territoire russe enclavé entre la Pologne et la Lituanie, Kaliningrad -anciennement Königsberg- est un territoire conquis par la Russie au détriment de l’empire allemand en 1945. Königsberg fût au Moyen-Age un célèbre bastion des chevaliers teutoniques aux confins de la Prusse orientale.

    http://medias-presse.info/loccident-tenterait-de-preparer-une-revolution-de-couleur-en-territoire-russe/12364

  • Le projet de loi espagnol sur l’avortement bientôt discuté

    Plusieurs dizaines de députés d’Europe et d’Amérique du Sud se retrouvent à Madrid jeudi 3 et vendredi 4 juillet au Parlement espagnol pour soutenir le projet de loi espagnol améliorant la protection de l’enfant à naître ainsi que les droits de la femme enceinte. Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, a été invité à s’y exprimer. Une « déclaration de Madrid » devrait y être adoptée.

    « L’Action Mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la Vie et la Famille », est à l’origine de cet important séminaire parrainé par le Parti Populaire (Partido Popular en espagnol, PP) et qui se tiendra dans l’enceinte même du Parlement. Ce sera l’occasion d’introduire le « Projet de loi sur la protection de la vie de l’enfant à naître et des droits de la femme enceinte »dont l’objectif est de revenir sur la libéralisation de l’avortement effectuée par le Gouvernement de M. Zapatero.

    Le Parti Populaire espagnol possède à présent la majorité absolue au Parlement. Cette loi pourrait être adoptée avant mi juillet.

    Le séminaire permettra à différentes personnalités de compétences pluridisciplinaires de souligner toutes les problématiques auxquelles le projet de loi tente de répondre. Le Dr. Nicolás Jouve s’exprimera sur l’aspect scientifique du commencement de la vie, et analysera les dernières données scientifiques sur la grossesse. Ana Martin, Docteur en médecine complètera le propos de ce dernier sur la question des soins palliatifs pédiatriques, tandis que le Professeur Christophe Tollefsen rappellera l’enjeu public général de l’avortement.

    Enfin le Dr. Grégor Puppinck mettra en perspective ce projet de loi avec les conventions internationales.

    L’ECLJ a déjà publié une analyse détaillée de ce projet de loi au regard du droit international, en le confrontant au droit en vigueur dans d’autres pays européens ainsi qu’à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) (Document accessible en français ici). Il en ressort d’une part que ce texte ne viole aucune norme européenne ou internationale et d’autre part que tant les critiques des « pro-avortement » que l’optimisme des « pro-vie » sont excessifs.

    Le panel devant lequel ces intervenants s’exprimeront sera très riche : près d’une centaine de députés espagnols, mais aussi européens et d’Amérique du Sud seront présents (Argentine, Arménie, Chili, Equateur, El Salvador, Slovaquie, Espagne, France, République fédérale de Yougoslavie Macédoine, Hongrie, Italie, Mexique, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et République tchèque).

    José Eugenio Azpiro, membre du Congrès espagnol et secrétaire général de l’Action Mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la Vie et la Famille ouvrira ce séminaire avec Angel Pintado, sénateur et Président de cette organisation.

    Les organisateurs de l’événement prévoient l’adoption d’une déclaration qui pourrait faire date : « La Déclaration de Madrid », afin de la présenter aux députés espagnols.

    Au-delà du droit, ce projet de loi témoigne d’une nouvelle tendance politique en Occident tendant non plus à considérer l’avortement comme une « liberté et un progrès », mais comme une violence à limiter. Cela étant, l’application future de ce projet de loi demeure imprévisible et dépendra largement des discussions ainsi que des amendements des députés.

    Michel Janva

  • La France et l’ami américain ? Poutine met les pieds dans le plat !

    Certains Français couchèrent jadis avec l’Allemagne parce qu’ils n’avaient pas le choix. Ceux qui forniquent à répétition avec les USA, ça doit manifestement être par goût.   

    François Hollande a beau changer de lunettes, il persiste à mener la même politique, frappée du sceau de la myopie. Laquelle se résume à un Barnum permanent, fondé sur une perpétuelle lutte destinée à défendre « les droits de l’homme » – alors que la paternité du truc revient historiquement aux Anglais, avec la Magna Carta et l’Habeas Corpus, puis aux Américains et leur fameux Bill Of Rights. Remarquez, Nicolas Sarkozy ne faisait pas mieux, lui, qui du temps de son quinquennat, était tout pareillement obnubilé par le cousin d’outre-Atlantique, cousin ayant déjà tout d’un parrain des plus encombrants.

    Certains de nos lecteurs iront dire qu’il s’agit là d’une obsession « anti-américaine », laquelle dissimule forcément une « arabophilie » galopante, d’où une « islamophilie » militante dissimulant, il va de soi, un « antisémitisme » larvé. Bref, l’auteur de ces lignes sera fatalement tenu pour « bobo », « salaud » et « islamo-fellateur », pour reprendre les termes de certains commentateurs des plus mal embouchés.

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  • Alexandre Del Valle plaide pour un Occident décomplexé

    Après avoir consacré plusieurs ouvrages aux dangers qui menacent l’Europe depuis l’extérieur – comme l’hyperconsumérisme anglo-saxon surnommé Mc World ou encore le totalitarisme islamiste – le géopolitologue et essayiste Alexandre Del Valle nous livre dans ce « petit traité » une réflexion très documentée sur « l’idéologie de la haine de soi et du désespoir », menace la plus grave, selon lui, pour notre continent étant donné qu’elle ronge celui-ci de l’intérieur. L’auteur, qui considère ce phénomène comme une maladie, établit un diagnostic détaillé (chapitres I et II) et propose ensuite des remèdes (chapitres III et IV) à ce mal certes funeste mais heureusement pas incurable.

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    Le diagnostic.

    L’auteur effectue une analyse psychologique détaillée de la « dépression collective » dont souffrent les Occidentaux en général (Europe et Amérique du Nord) et les Européens en particulier. Leur comportement « pathologique », caractérisé par une perte de fierté et un mépris pour leur propre culture façonnée par la philosophie grecque, le droit romain et la morale judéo-chrétienne, conduit l’Occident à n’être plus qu’un espace cosmopolite dépourvu de toute identité propre, dédié à l’économie de marché et à la diffusion, parfois arrogante, des droits de l’homme dans le monde.
    Le diagnostic une fois posé, l’auteur recherche les causes de ce mal civilisationnel dans le processus de désinformation dont il dénonce le langage qu’il appelle « cosmopolitiquement correct » et qui entretient cette idéologie mortifère de la culpabilisation appelée par d’autres analystes, comme Jean Sévillia, le « terrorisme intellectuel ».

    Les remèdes.

    Pour A. Del Valle, la situation est donc grave mais heureusement pas désespérée. L’Occident peut guérir de son mal et doit à cette fin suivre un double traitement. Le premier est une « thérapie de réarmement moral » qui consiste, pour les Occidentaux à se réconcilier avec eux-mêmes en faisant le deuil de cet esprit de domination universelle qui fut le leur depuis plusieurs siècles et en acceptant la réalité d’un monde désormais multipolaire. Cette acceptation leur permettra de ne plus se sentir responsables de tous les malheurs du monde et de retrouver la fierté de ce qu’ils sont. En d’autres termes, les Occidentaux ne pourront survivre en tant que civilisation qu’en effectuant un travail introspectif de déculpabilisation et en faisant respecter d’abord chez eux des valeurs qu’ils souhaiteraient faire rayonner dans le monde.
    Mais ce n’est pas tout, le second traitement que doivent suivre les Occidentaux consiste en un travail de réadaptation d’ordre géostratégique. Malgré la fin officielle de la Guerre froide au début des années 1990, l’Amérique du Nord et l’Europe continuent à entretenir des relations difficiles avec la Russie qui partage pourtant avec l’Occident une civilisation commune – depuis la chute de Constantinople au profit des Ottomans (1453), Moscou n’est-elle pas devenue la troisième Rome ? Pour que l’Occident surmonte définitivement sa culpabilité maladive, l’auteur propose dès lors une redéfinition des alliances pour l’établissement d’un « Panoccident » englobant Amérique du Nord, Europe et Russie, cette dernière étant manifestement un allié plus naturel que les régimes islamistes du Golfe.

    Conclusion
    Mêlant les questions politiques, économiques, sociales et culturelles qui sont trop souvent la cible d’une désinformation génératrice d’un profond malaise voire d’un mal-être parmi les Occidentaux, Alexandre Del Valle nous offre, au fil d’un exposé dense et haletant, une cure de déculpabilisation salutaire dans un traité qui n’a de petit que le nom.

    Alexandre Del Valle, Le complexe occidental. Petit traité de déculpabilisation, Paris, Éditions du Toucan, 2014, 410 pages, 22 euros.

    Source: NDF

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/alexandre-del-valle-plaide-pour-un-occident-decomplexe_111021.html#more-111021