Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

international - Page 1055

  • Les Etats-Unis ont soutenu les djihadistes de l’Etat Islamique en Irak et au Levant

    Une démonstration supplémentaire de la géopolitique d’apprenti sorcier menée par les Etats-Unis.


    RT. le soutien américain à l’EIIL S/T par hussardelamort

    http://medias-presse.info/les-etats-unis-ont-soutenu-les-djihadistes-de-letat-islamique-en-irak-et-au-levant/12300

  • Meriam : "Ma fille est handicapée parce que j'ai accouché les jambes enchaînées"

    Actuellement réfugiée à l'ambassade américaine de Khartoum, la jeune Soudanaise a raconté son accouchement en prison à des media britanniques :

    Meriam

    "J'ai accouché enchaînée. Ce n'étaient pas mes poignets qui portaient des chaînes, mais mes jambes. Je ne pouvais pas écarter les jambes, les femmes ont donc dû m'enlever de la table. Je n'étais pas allongée sur la table. (...) Il est arrivé quelque chose au bébé. J'ignore si ma fille pourra marcher ou non à l'avenir."

    Accusée par des musulmans d'avoir apostasié, Meriam, qui dit avoir toujours été chrétienne, a accouché de son second enfant en prison. Sous la pression internationale, sa condamnation à mort a été annulée le 23 juin. Mais dès le lendemain de sa libération, Meriam a été arrêtée à l'aéroport, les autorités soudanaises l'accusant d'avoir présenté un passeport étranger pour quitter le territoire. Une nouvelle procédure a par ailleurs été lancée contre elle par les personnes qui l'avaient dénoncée pour apostasie.

    Louise Tudy

  • Face à l'islamo-terrorisme, un signal de réveil

    Dans le délitement de toutes choses que subit notre malheureux pays, quelques rares institutions semblaient jusqu'ici témoigner d'un reflet de ce qui en fit autrefois une puissance. À cet égard, méritaient d'être cités les cas des toilettes publiques des autoroutes privatisées, du service des encombrants de la Ville de Paris et, peut-être moins anecdotique, celui de nos services de Renseignement, apparemment efficaces quoique chichement financés.

    En fermant le livre, fort instructif, signé de Samuel Laurent (1)⇓ on se prend à douter du bien fondé de cette dernière note d'optimisme.

    Recueillons donc aujourd'hui, auprès de cet auteur, que les éditions du Seuil présentent comme un consultant international, un certain nombre d'informations et de considérations propres à nous faire mieux apprécier la situation "d'avant-guerre" bien réelle en face de laquelle nos dirigeants semblent s'être assoupis.

    Il abordera la conclusion de son livre en précisant en effet que "nos services de Renseignement ronronnent comme n'importe quelle bureaucratie française"(2)⇓ Il y voit une cause : "la technologie rend nos espions paresseux, elle leur fait perdre de vue l'essentiel : le courage et l'efficacité… " et il propose un remède : "si des agents décidaient d'infiltrer al-Qaïda il deviendrait certainement possible d'agir… " (3)⇓

    Il s'agit pour l'auteur de faire face, en commençant par prendre conscience du danger que représente la nébuleuse d'ensemble que nous appelons salafiste ou djihadiste. Le péril, en effet, ne se limite pas aux territoires tombés en déshérence entre Irak et Syrie. Il s'agit bien plutôt des retombées de leurs conflits sur le sol européen, à commencer par celui de l'Hexagone.

    Les volontaires islamistes en effet proclament : "Après la révolution, on viendra en France. On égorgera les Français pour ce qu'ils font au Mali." (4)⇓

    Ceux qui les recyclent pour ce combat précisent : "Le Jihad que nous préparons aura lieu en France. Pour nous ce pays ne représente pas un adversaire à combattre mais une terre à conquérir".  (5)⇓

    Les services officiels français évaluent à plusieurs centaines, peut-être 700, les combattants partis de France, en toute légalité apparente, pour mener la guerre sainte que Mme Clinton, si elle est élue en 2015, et de nombreux partisans occidentaux du droit d'ingérence, encensent aujourd’hui.

    À ceux qui, à Washington ou à Paris pensent de soutenir l'Armée dite syrienne de libération, il est rappelé : "Vous devez comprendre que ce qu'on appelle à Paris ou à Washington l'Armée syrienne libre n'a absolument aucune existence. Si les leaders de l'ASL donnent un ordre à 'leurs' brigades, personne n'obéit. L'ASL ne sert qu'à une chose : recueillir des fonds et des armes en provenance de l'occident."  (6)⇓

    Les vraies 'brigades internationales' de l'islamisme filtrent en effet les futurs poseurs de bombes et volontaires pour les opérations meurtrières prévues, notamment, dans l'Hexagone. Une fois sélectionnés les éléments à former, ils opèrent via un pays oublié. On peut le regretter car naguère Kouchner, le grand homme du "droit d'ingérence", s'illustra en y débarquant, pour la photo des sacs de riz livrés à Mogadiscio. Or, "les camps de Somalie ne représentent pas un secret ; qui va les attaquer ?... la Somalie constitue une citadelle imprenable ! La terre la plus hostile et la plus violente de cette planète.(7)⇓

    Ne croyons pas trop à la théorie journalistico-policière, et à l'expression des prétendus "loups solitaires" qu'on nous ressort avec l'affaire Merah ou plus récemment avec le cas de Mehdi Nemmouche. Leur solitude reste tout à fait relative. D'évidents soutiens logistiques existent et ils se manifestent, sous diverses formes, en France même, pays où les islamo-terroristes déclarent : "nous possédons un gigantesque vivier de jeunes hommes séduits par le salafisme et l'islam radical, même si un grand nombre d'entre eux ne possèdent absolument aucune culture religieuse."  (8)⇓

    Ainsi : "al Qaïda possède un véritable cheval de Troie dans l'Hexagone"  (9)⇓

    Particularité du terrain que ces gens se proposent d'ensanglanter et de conquérir :"Les Français sont tellement englués dans leurs idées progressistes et leur complexe post-colonial qu'aucun responsable politique n'osera lancer une chasse aux sorcières contre les Arabes."(10) (10)⇓

    Précisons bien que ces citations, exceptionnellement nombreuses, ne sont nullement tirées d'un pamphlet marginal ou d'un roman policier. Elles sont toutes extraites d'un livre publié par une des plus prestigieuses maisons de l'édition parisienne. Celle-ci est habituellement liée à la plus stricte bien-pensance. On peut d'ailleurs se demander s'il n'a pas été commandité par nos services de renseignement eux-mêmes.

    Voilà ce que je voulais aujourd'hui recenser et inviter mes lecteurs à prendre en considération.

    blockquote>

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  Samuel Laurent "Al-Qaïda en France" ed. Seuil. Révélations sur ces réseaux prêts à frapper. 2014. 426 pages 
    2.  op. cit. page 425. 
    3.  op. cit. page 426.
    4.  op. cit. page 83. 
    5.  op. cit. page 317.
    6.  op. cit. page 49. 
    7.  op. cit. page 401.
    8.  op. cit. page 345.
    9.  op. cit. page 422.
    10.  op. cit. page 385.
  • Centrafrique : 12 000 réfugiés dans la cathédrale de Bambari

    Mgr Mathos lance un appel pour venir en aide aux habitants de Bambari, qui fuient les violences des miliciens musulmans de la Seleka :

    "Nous accueillons actuellement au moins 12 000 personnes dans la Cathédrale Saint-Joseph ; elles sont totalement privées d’assistance."(...) Plusieurs ONG sont venues constater la situation, mais jusqu’à présent aucune aide humanitaire n’est arrivée. Il manque de tout, non seulement de la nourriture, mais aussi des grandes toiles pour permettre aux gens de s’allonger. Seule la Croix-Rouge nous apporte de l’eau, alors que nous creusons des latrines dans la cour. (...) Je lance un appel pour que l’on intervienne tout de suite pour empêcher un désastre humanitaire."

    Louise Tudy

  • Une nouvelle recession et un nouveau monde débarrassé de l’arrogance américaine ?

    « Une économie délocalisée n’est pas une économie »

    Le chiffre définitif de la croissance réelle du PIB des Etats-Unis pour le premier trimestre 2014 est tombé aujourd’hui : pas de progression de 2,6%, comme l’avaient prédit en janvier les économistes qui ne savent rien, mais une baisse du PIB de 2,9%.

    Cette croissance négative de -2,9% est en elle-même un euphémisme car, si l’on obtient ce chiffre en déduisant l’inflation du PIB nominal, la mesure de l’inflation est minimisée. Sous le régime Clinton, la Commission Boskin a truqué la mesure de l’inflation afin de tromper les bénéficiaires de l’aide sociale sur les ajustements indiciels. Quiconque achète des aliments, du carburant ou autre chose sait que l’inflation est beaucoup plus élevée que le chiffre officiel, et il se peut que la chute du PIB au premier trimestre soit trois fois supérieure au chiffre officiel. Néanmoins, la différence entre la prévision de janvier (+2,6%) et la récession à fin mars (-2,9%) est déjà importante.

    Tout véritable économiste (c’est-à-dire qui n’est pas rémunéré par Wall Street, le gouvernement fédéral ou l’Establishment) savait que cette prévision de +2,6% était du pipeau. Les revenus des Américains n’ont pas augmenté, à l’exception du fameux 1% de la population (les plus riches), et l’unique croissance du crédit concerne les prêts aux étudiants, alors que tous ceux qui ne peuvent trouver un emploi se tournent à tort vers «L’éducation c’est la solution».

    Dans une économie basée sur la consommation, l’absence de croissance des revenus et du crédit signifie aucune croissance économique. L’économie des Etats-Unis ne peut pas croître parce que les grandes entreprises, poussées par Wall Street, ont délocalisé l’économie. Les produits manufacturés américains sont fabriqués à l’étranger.

    Regardez les étiquettes sur vos vêtements, vos chaussures, votre vaisselle et vos casseroles, vos ordinateurs, etc. ! Les emplois américains qualifiés, comme dans l’ingénierie informatique, ont été déplacés à l’étranger. Une économie délocalisée n’est pas une économie. Tout cela s’est déroulé à la vue de tous, tandis que les comparses grassement payés du libéralisme déclaraient que les Américains étaient bénéficiaires de ce système, un système qui donne les emplois de la classe moyenne aux Chinois ou aux Indiens.

    Cela fait près de vingt ans que j’expose ces mensonges, raison pour laquelle je ne suis plus invité à m’exprimer dans les universités américaines ou devant les associations économiques américaines. Les économistes adorent l’argent qu’ils reçoivent pour mentir. Ils ne veulent surtout pas parmi eux d’une personne qui dit la vérité.

    Une baisse officielle de 2,9% au premier trimestre implique une baisse du PIB pour le deuxième trimestre. Deux baisses consécutives, c’est la définition d’une récession.

    Imaginez les conséquences d’une récession. Cela signifie que les années d’assouplissement quantitatif sans précédent n’ont pas réussi à ranimer l’économie. Cela veut dire que les années de déficits budgétaires keynésiens n’ont pas réussi à ranimer l’économie. Ni la politique budgétaire ni la politique monétaire n’ont marché.

    Alors, qu’est-ce qui pourrait ranimer l’économie ? Rien, à part le retour forcé de l’économie que les grandes entreprises antiaméricaines ont déménagée à l’étranger. Pour ce faire, il faudrait un gouvernement crédible. Malheureusement, le gouvernement américain a perdu toute crédibilité. Depuis le deuxième mandat du régime de Clinton [1996], il n’en a plus.

    Aujourd’hui, personne dans le monde ne croit plus le gouvernement américain, à l’exception des Américains eux-mêmes, qui lisent et écoutent les «médias du courant dominant» et qui sont en état de mort cérébrale. La propagande de Washington règne sur les esprits des Américains mais ne produit que railleries et mépris partout ailleurs.Les mauvaises perspectives économiques ont conduit les deux plus grands lobbies d’entreprises des Etats-Unis – la Chambre de commerce des Etats-Unis et la National Association of Manufacturers (ou ce qu’il en reste) – à entrer en conflit avec la menace, par le régime d’Obama, de nouvelles sanctions contre la Russie.

    Selon Bloomberg News, à partir de demain (26 juin), ces groupements d’entreprises publieront des publicités dans le New York Times, le Wall Street Journal et le Washington Post s’opposant à de nouvelles sanctions contre la Russie. Les associations d’entreprises américaines disent que ces sanctions nuiront à leurs profits et entraîneront de nouveaux licenciements.

    Donc, les deux plus grandes associations d’entreprises des Etats-Unis, sources importantes de financement pour les campagnes électorales, ont finalement ajouté leurs voix à celles des entreprises allemandes, françaises et italiennes.

    Tout le monde, à part le peuple américain dont le cerveau a été lavé, sait que cette «crise en Ukraine» est entièrement l’œuvre de Washington. Les entreprises américaines et européennes demandent : «Pourquoi nos profits et nos employés devraient-ils encaisser les coups au nom de la propagande de Washington contre la Russie ?»

    Obama n’a aucune réponse. Peut-être ses raclures néoconservatrices de Victoria Nuland, Samantha Powers et Susan Rice peuvent-elles trouver une réponse ? Obama peut se tourner vers le New York Times, le Washington Post, le Wall Street Journal et le Weekly Standard pour expliquer pourquoi des millions d’Américains et d’Européens devraient souffrir afin que le vol de l’Ukraine par Washington ne soit pas compromis.

    Les mensonges de Washington rattrapent Obama. Angela Merkel, la chancelière allemande, a beau être la prostituée absolue de Washington, les industriels allemands disent à la prostituée de Washington que leurs affaires avec la Russie leur importent plus que de souffrir pour le compte de l’empire washingtonien. Les chefs d’entreprise français demandent à Hollande ce qu’il propose de faire de leurs employés au chômage s’il suit Washington. Les entreprises italiennes rappellent à leur gouvernement, dans la mesure où l’Italie en a encore un, que ces rustres d’Américains n’ont aucun goût et que les sanctions contre la Russie signifient un coup dur porté au secteur économique le plus reconnu d’Italie – ses produits de grand luxe.

    Le désaccord avec Washington et les deux grands dirigeants fantoches de l’Europe se creuse.

    Le dernier sondage en Allemagne révèle que les trois-quarts de la population allemande rejettent les bases permanentes de l’Otan en Pologne et dans les Etats baltes. L’ancienne Tchécoslovaquie, la Slovaquie et la République tchèque, bien qu’Etats membres de l’Otan, ont rejeté l’installation de troupes et de bases américaines et de l’Otan sur leurs territoires. […]

    Les pressions qu’exercent les imbéciles de Washington sur l’Otan pourraient faire voler l’organisation en éclats. Prions pour que cela se produise ! L’excuse de l’Otan pour justifier son existence a disparu avec l’effondrement de l’Union soviétique, il y a 23 ans. Pourtant, Washington a accru la présence de l’Otan bien au-delà des frontières de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. A présent, l’Otan s’étend de la Baltique à l’Asie Centrale.

    Afin de justifier la poursuite des opérations coûteuses de l’Otan, Washington a dû se fabriquer un ennemi avec la Russie.

    La Russie n’a aucune intention d’être l’ennemie de Washington ou de l’Otan et l’a bien fait savoir. Mais le complexe militaro-sécuritaire de Washington, qui absorbe environ 1.000 milliards de dollars par an de l’argent des contribuables en difficulté, a besoin d’une justification pour maintenir le flux de ses profits.

    Malheureusement, les imbéciles à Washington ont choisi un ennemi dangereux. La Russie est une puissance nucléaire, un pays aux vastes dimensions et qui dispose d’une alliance stratégique avec la Chine.

    Seul un gouvernement submergé d’arrogance et d’hubris, ou un gouvernement dirigé par des psychopathes et des sociopathes, choisirait un tel ennemi.

    Le président russe, Vladimir Poutine, a fait remarquer à l’Europe que la politique de Washington au Proche-Orient et en Libye est non seulement un échec complet mais qu’elle a également des retombées dévastatrices pour l’Europe et la Russie. Les fous à Washington ont renversé les gouvernements qui réprimaient les djihadistes.A présent, les djihadistes violents sont lâchés. Au Proche-Orient, ils sont à l’œuvre pour redessiner les frontières artificielles établies par les Anglais et les Français dans le sillage de la Première Guerre mondiale.

    L’Europe, la Russie et la Chine ont des populations musulmanes et ont des raisons de s’inquiéter, maintenant que la violence libérée par Washington pourrait apporter la déstabilisation de régions entières d’Europe, de Russie et de Chine.

    Personne, nulle part dans le monde, n’a de raison d’aimer Washington. Personne ! Et encore moins les Américains qui sont saignés à blanc afin que Washington puisse faire étalage de sa force militaire sur toute la planète. La cote de popularité d’Obama est à un lamentable 41% et personne ne veut qu’Obama reste à son poste une fois son second mandat terminé. En contraste, les deux-tiers de la population russe veulent que Poutine reste président après 2018.

    En mars, l’agence de sondages Public Opinion Research Centera publié un rapport montrant que la cote de popularité de Poutine se maintenait à 76% malgré l’agitation fomentée contre lui par les ONG russes financées par les Etats-Unis – des centaines d’institutions de la cinquième colonne que Washington a établies en Russie durant les deux dernières décennies.

    En plus des problèmes politiques des Etats-Unis, le dollar américain a du souci à se faire. Le dollar est maintenu à flot par des marchés financiers manipulés et la pression que Washington exerce sur ses vassaux qui doivent faire tourner leurs propres planches à billets afin de soutenir la valeur de la devise américaine en achetant des dollars. Pour maintenir le dollar à flot, une grande partie du monde connaîtra l’inflation monétaire. Lorsque les gens finiront par piger et se rueront sur l’or, ils s’apercevront que les Chinois ont tout pris.

    Sergueï Glazyev, un conseiller de Poutine, a dit au président russe que seule une alliance contre le dollar pour qu’il s’effondre pourrait arrêter l’agression de Washington. C’est mon opinion depuis longtemps. Il ne peut y avoir de paix tant que Washington pourra créer de la monnaie pour financer plus de guerres.

    Ainsi que le gouvernement chinois l’a déclaré, il est temps de «désaméricaniser le monde». Le pouvoir à Washington a totalement déçu, ne produisant rien d’autre que des mensonges, de la violence, de la mort et la promesse de plus de violence. L’Amérique n’a d’exceptionnel que le fait que Washington a, sans aucun remords, détruit en tout ou partie sept pays depuis le début du XXIe siècle. A moins que le pouvoir à Washington ne soit remplacé par des dirigeants plus humains, la vie sur terre n’a aucun avenir.

    Paul Craig Roberts, 25/06/2014

    Paul Craig Roberts a été secrétaire adjoint du Trésor américain pour la politique économique dans l’administration Reagan. Il était rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week, et le Howard Nouvelles Service Scripps. Il a eu de nombreux postes universitaires. Il est l’auteur de nombreux livres.

    Titre original : « A New Recession and a New World Devoid of Washington’s Arrogance ?» (Foreign Policy Journal, 26/06/014)

    Traduction : [JFG-QuestionsCritiques]

    Source : Les-Crises.fr

    http://www.polemia.com/une-nouvelle-recession-et-un-nouveau-monde-debarrasse-de-larrogance-americaine/

  • Comment une table ronde de banquiers devint le conseil des relations étrangères le plus influent du monde

    Lyndon LaRouche raconte que le 5 février 1891, une association secrète, connue sous le nom de Round Table Group, fut formée par Cecil Rhodes, par son banquier Lord Rothschild, par Lord Rosebery, le Rothschild par alliance, et par Lord Curzon. LaRouche expose que la Table Ronde était représentée aux Etats-Unis par le groupe Morgan. Le Dr Carrol Quigley, dans Tragedy and Hope, parle de ce groupe comme de « La société Secrète Anglo-Américaine » en expliquant que « La principale épine dorsale de cette organisation s’est développée tout au long d’une coopération déjà existante, qui allait de la Banque Morgan à New York jusqu’à un groupe de financiers internationaux à Londres emmenés par les frères Lazard (en 1901). » 

         William Guy Carr, dans son Livre Des pions sur l’Echiquier, expose ceci : « En 1899, J.P. Morgan et Drexel se rendirent en Angleterre dans le but de participer à la Convention Internationale des Banquiers. Lorsqu’ils s’en retournèrent, J.P. Morgan fut nommé à la tête des intérêts de Rothschild aux Etats-Unis. A la suite de la Conférence de Londres, J.P. Morgan & Company de New York, Drexel & Company de Philadelphie, Grenfell & Company de Londres, Morgan Harjes & Cie de Paris, M.M. Warburg Company d’Allemagne et d’Amérique et la Maison Rothschild étaient toutes affiliées. 

         Visiblement, ni conscient du lien entre Peabody et les Rothschild, ni que les Morgan avait toujours été affiliés avec la Maison Rothschild, Carr supposa qu’il avait découvert que cette relation datait de 1899, alors qu’elle remontait en fait à 1835. 

         Après la Première Guerre mondiale, [en 1921,] la Table Ronde adopta le nom de Council on Foreign Relations (CFR) aux Etats-Unis et de Royal Institute of International Affairs (RIIA) à Londres. Les dirigeants officiels des gouvernements anglais et américains et sélectionnés parmi leurs membres. Dans les années 1960, alors que l’attention se concentrait de plus en plus sur les activités gouvernementales discrètes du CFR, des groupes affiliés qui représentaient des intérêts identiques, commencèrent leurs opérations – les Bilderbergers [1954] et la Commission Trilatérale [1975]. Les responsables les plus importants, comme Robert Roosa, étaient membres des trois groupes. 

    Eustace Mullins, Les secrets de la Réserve fédérale

    http://www.oragesdacier.info/2014/07/comment-une-table-ronde-de-banquiers.html