
Les bellicistes en charentaises ont les mains rouges. Après mille et un jours de guerre, l’Ukraine exsangue a perdu sa guerre contre la Russie. Les faits le montrent, même si l’aveu de la défaite est encore indicible pour ceux qui promettaient la victoire à ce peuple courageux. A dire vrai, l’issue était prévisible dès le premier jour du conflit, pour quiconque observait les forces en présence et restait sceptique sur les certitudes des experts parisiens. Une fois de plus, le paresseux unanimisme médiatique aura pris ses désirs pour des réalités. Les mêmes analystes qui pontifiaient sur la défaite de Donald Trump assuraient que Vladimir Poutine allait perdre et que la Russie allait s’effondrer avec lui, sous les assauts de l’Europe unie. Les militaires de plateaux des télévisions, qui prédisaient la déroute russe, ont encore du mal à reconnaître leurs erreurs.






