L’éditorial de François Marcilhac
Je n’hésite pas à l’affirmer : ces jours-ci, l’Algérie a bon dos. Mais qu’on ne s’y trompe pas ! Moins que tout autre, nous sommes enclin à l’indulgence à l’égard de cette dictature polycéphale, de ce régime hétérogène (politique, militaire, religieux), de ce régimecorrompu issu d’une indépendance bâclée et qui a vu depuis soixante-trois ans s’appauvrir considérablement une nation riche et prospère au temps de la présence française. Du socialisme, le peuple algérien n’a connu et ne connaît encore qu’une nomenklatura qui se gave et une maigre politique d’assistance, tandis que s’aggrave le poids pesant d’un islamisme chaque jour plus intolérant.