
La Chine s’émancipe de plus en plus de l’Occident en général et des États-Unis en particulier. C’est ce que Alice Ekman appelle la « bimondialisation », deux mondes séparés qui poursuivent chacun de leur côté leur propre développement. Champs communs, le laboratoire d’idées de la reterritorialisation de Guillaume Travers, se penche sur le phénomène.
La « bimondialisation » ? C’est un néologisme heureux que forge Alice Ekman pour désigner le découplage progressif de l’ordre mondial entre, d’une part, les États-Unis et leurs alliés et, d’autre part, la Chine et son « cercle d’amis » de plus en plus large. En toile de fond, c’est la lutte pour la suprématie mondiale au XXIe siècle qui se joue.