Le Système, cette caste qui contrôle les pouvoirs, ne maîtrise plus ses coups. Contre le peuple qui se réveille, les « élites » tiennent des propos de guerre civile. Elles usent de l’assommoir pour faire taire les protestataires, à quelques jours de l’échéance présidentielle. La haine, qui déborde des accusations portées par ces « humanistes », dit le mépris dans lequel ils tiennent près de la moitié du corps électoral, assimilé à des sous-citoyens. Samedi, lors du meeting clairsemé du président-candidat à Marseille, Mourad Boudjellah, soutien du macronisme, a déclaré : « A tous ceux qui votent Front National (sic), regardez vous, vous êtes racistes ». Ce lundi, dans Libération, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, assure que Marine Le Pen veut « mettre au pas les artistes, les journalistes et les responsables d’institutions culturelles ». Vendredi, dans Le Parisien, 500 personnalités du monde de la culture ont appelé à voter contre « la xénophobie et le repli sur soi », en assurant : « Nous ne mettons pas sur le même plan la démocratie et le populisme ».
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Le précédent Trump : « Le peuple n’écoute plus ses élites »
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Conflit russo-ukrainien, un autre son de cloche
Il est quand même inimaginable que l’ensemble des chefs d’Etat européens n’aient pas mesuré à leur juste valeur les conséquences du conflit ukrainien sur l’avenir de ce que l’on appelle l’Europe. Une Europe unie dans la condamnation d’une guerre prévisible et désunie quant à l’application des sanctions. Ici, les intérêts divergent. Tous les médias européens nous vendent la même soupe, Poutine c’est le méchant et les Ukrainiens, les gentils. Guy Mettan, journaliste suisse, ancien rédacteur en chef de La Tribune de Genève ne le voit pas de cet œil et nous livre une analyse implacable des tenants et des aboutissants d’un conflit que l’on aurait pu éviter. Et c’est bien ce que nous pensions et n’avons cessé de clamer, c’est l’Europe et pas les Etats-Unis qui vont payer l’addition. Petite leçon passionnante de géopolitique.
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L'Ukraine s'engage dans une guerre sale : des bataillons d'anciens criminels pour contrôler la population et l'armée
La guerre en Ukraine est en train de prendre un tournant : la constitution de bataillons, non plus néonazis, mais purement criminels.
C'est le cas dans la ville de Kharkov, prise en otage par les condamnés de droit commun de Kiev - dans le sens littéral du terme. L'Occident a besoin d'une guerre sale.
Kiev ne peut pas gagner proprement la guerre, autant qu'une guerre puisse être propre, l'Ukraine a donc accepté de se battre contre son peuple, voire contre son armée régulière, trop affaiblie par la Russie et en grande partie désarmée.
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La voie verte vers la Troisième Guerre mondiale
Par Willy Wimmer
Source: https://www.world-economy.eu/nachrichten/detail/der-gruen...
Les cartes sont sur la table. Les États-Unis veulent une prise de contrôle hostile de la Russie. La Russie ne veut pas être poussée hors d'Europe et veut vivre dans des frontières sûres. Nous, Européens, sommes confrontés à la question de savoir si nous allons survivre à cette lutte ? Un regard en arrière apparaît utile. Il montre clairement où a été donné le coup d'envoi de l'évolution actuelle, d'une guerre au milieu de nous. C'était assez inattendu lorsqu'il y a presque un an, le nouveau président américain Biden a parlé du président russe Poutine comme d'un "tueur". Jusqu'à cette interview, le monde pensait que la Chine et l'Occident étaient sur le point de s'affronter par armes interposées à propos de Taïwan, des Ouïghours ou de quoi que ce soit d'autre.
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La Russie avertit les États-Unis que les nouvelles aides matérielles à l’Ukraine pourraient “mener à des conséquences imprévisibles”
Après que la Russie a subi un de ses plus gros revers matériels depuis le début de son opération militaire en Ukraine, à savoir la perte du croiseur Moskva, vaisseau amiral de la flotte de la mer Noire, Moscou a averti les États-Unis que les nouvelles aides matérielles à l’Ukraine pourraient “mener à des conséquences imprévisibles”.
Un avertissement lancé par la Russie vendredi dans une note diplomatique partiellement dévoilée par CNN, qui dénonce l’envoi d’armes « plus sensibles » à l’Ukraine, jugeant que de tels équipements militaires mettaient de l’« huile sur le feu » et pourraient de ce fait provoquer des « conséquences imprévisibles ».
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Emmanuel Macron, une comète dans la galaxie Soros ?
Quelle est la proximité idéologique entre le président de la République française, Emmanuel Macron et le milliardaire américain George Soros ? Si cette question mérite d’être posée, c’est parce que certains faits mis en lumière par l’Observatoire du journalisme en avril 2021 sont pour le moins troublants. D’un côté, un milliardaire qui ne cache pas sa stratégie d’influence libérale libertaire. De l’autre, un président de la République française qui partage de nombreuses convictions de George Soros et les met en application. Il nous a paru important de sortir de l’oubli deux articles de l’OJIM publiés l’année dernière, quelque peu remaniés, consacrés à cette question.
George Soros, agent d’influence
Faut-il encore présenter George Soros ? Pour les uns, il figure « parmi les plus grands philanthropes du monde ». Pour d’autres, il utilise sa fortune au profit d’une stratégie d’influence résolument politique.
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En France et aux Etats-Unis, la violence des bien-pensants
Il n’a pas manqué grand-chose à Jean-Luc Mélenchon pour atteindre le second tour de l’élection présidentielle. Ses militants, en rage, ont attaqué des permanences du PCF et d’EELV, accusés d’avoir trahi la gauche. Des méthodes violentes qui ne surprendront que les naïfs mais qui en disent long sur l’état d’esprit du « camp du bien ».
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Les opérations militaires en cours et les conséquences pour la Russie et l’Europe – Analyse du Général Pinatel
Billet rédigé par le Général (2s) Jean Bernard Pinatel, Vice-Président de Geopragma et auteur de « Histoire de l’Islam radical et de ceux qui s’en servent ».
Dans le premier paragraphe de mes mémoires destinés à ma famille et à mes amis, j’écrivais en 2020 : « les cinquante prochaines années seront décisives pour la planète tant du point de vue écologique que géopolitique et civilisationnel. Ces défis sont liés. Nous ne pourrons malheureusement pas relever le défi écologique si, d’une part, le monde dépense des ressources immenses dans la course aux armements et qu’il revienne à l’affrontement militaire des puissances du XXe siècle qui a entraîné 70 millions de morts sur notre continent et, d’autre part, fonctionne avec des lois et des pratiques sociales qui existaient en l’an mil. C’est à l’Europe, où la conscience écologique est la plus forte et où se sont déroulées au siècle dernier deux guerres meurtrières, de devenir en la matière le phare du monde. L’humanité ne peut donc se permettre qu’une guerre civile s’y installe parce que nous n’aurons pas su traiter à temps le défi civilisationnel que nous lance l’islam radical, au moment même où tant de décisions sont à prendre pour assurer l’avenir de l’humanité. Les Européens ne peuvent pas non plus accepter sans agir la course actuelle aux armements entre les États-Unis et la Chine dans leur recherche d’une suprématie mortifère. Et quoi qu’il arrive, il faut éviter qu’au Pacifique, champ de bataille désigné de l’affrontement sino-américain, les États-Unis ajoutent un deuxième front en Europe. C’est le risque inadmissible que nous générons en encourageant les provocations américaines et celles de l’OTAN envers la Russie. Elles contraignent ce grand pays à n’avoir d’autre choix stratégique que celui de rejoindre le camp chinois. Nous acceptons ainsi de perdre notre autonomie stratégique et de nous ranger de facto dans le camp anglo-saxon, avec le risque d’être entraîné contre notre volonté dans une troisième guerre mondiale. »
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GAFA, Big Pharma… Qui gouverne le monde ?
Intervention de Michel Geoffroy, table ronde « GAFA, Big Pharma… Qui gouverne le monde ? », IXème colloque de l’Institut Iliade, samedi 2 avril 2022.
Gouverner le monde ? Il ne faut pas se laisser impressionner par la propagande des mondialistes occidentaux : ils sont bien incapables de gouverner le monde et le monde ne se dirige pas vers son unification mais devient au contraire multipolaire.
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De la démocratie et autres fariboles, par Jean-Paul Brighelli
Violemment attaqué par certains commentateurs sur ce qui leur apparaissait comme une prise de distance vis-à-vis de l’Ukraine et une condamnation molle de la Russie, Jean-Paul Brighelli élargit le débat : sommes-nous bien aptes à juger de régimes qui n’ont rien à voir avec le nôtre — si tant est que nous soyons nous-mêmes en démocratie ?
En toutes choses il faut remonter à l’origine : la démocratie a été instaurée par de minuscules États grecs vers le Ve siècle av. JC. Elle supposait une participation générale des citoyens, ce qui excluait les femmes, les métèques (qui étaient nés hors les limites de la cité, qu’ils soient Grecs ou non) et les esclaves. Soit les 9/10ème de la Cité.