
C'était un des grands arguments de vente de la guerre économique menée contre la Russie par l'Union européenne : ne plus être dépendant sur le plan énergétique. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, l’avait expliqué dans son discours sur l’état de l’Union en septembre dernier : « Nous avons diversifié notre approvisionnement pour nous affranchir de la Russie et nous nous sommes tournés vers des fournisseurs fiables. Les États-Unis, la Norvège, l'Algérie et d'autres. » Grâce à cette politique, il ne faisait pas de doute que nous allions parvenir à « assurer notre sécurité d'approvisionnement ».