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international - Page 840

  • 128 morts, 200 blessés, 8 terroristes tués

    8 terroristes sont morts dans les attentats :

    • 3 se sont fait exploser aux alentours du Stade de France.
    • 3 se sont fait exploser à l'intérieur du Bataclan, et un quatrième à avoir été tué lors de l'assaut des forces de l'ordre.
    • Un autre s'est fait exploser boulevard Voltaire.

    6 lieux ont été attaqués simultanément :

    • Bataclan : 82 morts<. Plusieurs hommes armés à visage découvert font irruption et ouvrent le feu,aux cris de "Allah Akbar", dans la salle de spectacle du Bataclan où se produit le goupe de blues américain Eagles of Death Metal. Une prise d'otages de près de trois heures.
    • Stade de France : 4 morts. Une première explosion se produit à 21H20 aux abords du Stade de France. Le président français François Hollande, qui assistait à un match de football France-Allemagne, est immédiatement évacué, les entrées et sorties du stade sont bouclées. Trois explosions retentissent au total autour de l'enceinte sportive. Une personne est morte, ainsi que trois terroristes.
    • Rue de Charonne : 18 morts. Un homme dit avoir entendu des tirs pendant "deux, trois minutes", "des rafales". 
    • Rue Alibert : au moins 12 morts. Un peu plus au nord, une fusillade éclate à l'angle des rues Bichat et Alibert, sur la terrasse du restaurant Le Petit Cambodge. 
    • Rue de la Fontaine au roi : au moins cinq morts. A quelques centaines de mètres du Bataclan, rue de la Fontaine au roi, la terrasse d'une pizzeria, La Casa Nostra, est visée. Cinq personnes sont abattues par plusieurs rafales d'une "mitrailleuse automatique".
    • Boulevard Voltaire : un mort. Une attaque a également eu lieu boulevard Voltaire, pas très loin du Bataclan. Le terroriste est mort.

    Bachar Al-Assad, que des députés doivent rencontrer aujourd'hui, a déclaré :

    "La France a connu hier ce que nous vivons en Syrie depuis 5 ans". 

    Le décret instaurant l'état d'urgence est en ligne.

    A propos du Batacla, on découvre :

    "Eagles of Death Metal défendait sur scène devant 1500 personnes son nouvel album Zipper Down («braguette baissée»). Un disque qui à en croire les membres du groupe aurait le mérite de «stopper le réchauffement climatique» et de «guérir le problème de la faim dans le monde». Parce que, comme l’explique Jesse Hughes, «il n’y a aucun souci qui ne peut être résolu en baisant un cul». Bref, un état d’esprit très poil à gratter qui n’est sûrement pas pour déplaire à Charlie Hebdo. [...]

    Pour Le Point, le choix du Bataclan ne serait pas forcément une cible au hasard. La salle de concert située boulevard Voltaire, là même où les chefs d’État ont défilé le 11 janvier dernier après l’attaque de Charlie Hebdo et de l’Hypercacher, serait régulièrement menacée par des groupes radicaux car ses propriétaires sont juifs et que plusieurs organisations juives ont pour habitude de s’y rassembler. Comme l’explique le site de l’hebdomadaire, des membres de Jaish al-Islam, l’Armée de l’Islam, soupçonnées de l’attentat qui a coûté la vie à une étudiante française au Caire en février 2009, voulaient ouvertement la prendre pour cible en 2011. Plusieurs sites israéliens ont ainsi rappelé qu’Eagle of Death Metal s’est produit dans l’État hébreu cet été, malgré les appels au boycott du groupe."

    Michel Janva

  • Athènes appelle Ankara à stopper le trafic de migrants « organisé »

    La Turquie n’est évidement pas étrangère à l’intensité du flux de migrants venant de ses côtes. La Grèce commence à le dénoncer timidement…

    Le trafic de migrants au départ de la Turquie est une opération « organisée » qui fonctionne au vu et su de tous, a affirmé vendredi le ministre grec de la politique migratoire, Iannis Mouzalas, appelant la Turquie à y mettre fin.

    Côté turc, « vous pouvez voir des images » montrant « en plein jour des villages entiers se rassembler pour voir des réfugiés être embarqués par des trafiquants dans des bateaux » à destination des îles grecques, a lancé le ministre dans une conférence de presse.« Il n’y a rien de secret », a-t-il affirmé, citant des images de la station Kanal 7 de Cesme, une localité située sur les côtes occidentales turques, en face de l’île grecque de Chios. La Turquie doit faire de preuve de « la volonté de stopper les flux », a-t-il insisté. Il s’est toutefois défendu d' »accuser » la Turquie, où le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, doit se rendre le 17 novembre pour discuter des moyens de « limiter » les passages, comme le réclame l’Union Européenne.
    La Grèce a exclu des patrouilles communes avec la Turquie au vu du différend bilatéral sur les limites territoriales en Egée, mais « nous demandons que Frontex (agence de surveillance des frontières externes de l’UE, ndlr) aille jusqu’aux côtes turques « , a avancé le ministre.

    La Grèce s’était jusque là gardée d’épingler ouvertement l’inaction voire la complaisance de la Turquie envers l’industrie migratoire qui prospère depuis des mois sur ses côtes.

    Mais Athènes, mise elle même sous pression par l’UE pour stopper les flux et prendre en charge les arrivants sur son sol, s’impatiente des lenteurs européennes à convaincre Ankara de coopérer

    Source

    http://www.contre-info.com/athenes-appelle-ankara-a-stopper-le-trafic-de-migrants-organise#more-39880

  • Le Nouvel Ordre Mondial passe par Damas

    Ex: http://sans-langue-de-bois.eklablog.fr

    Si la Syrie tombait, la Russie serait, en plus d’une humiliation diplomatique, menacée dans son intégrité territoriale, ce qui pourrait induire un éclatement de la Fédération de Russie. Les événements qui se déroulent actuellement en Syrie ne sont en aucun cas liés à la question de démocratisation de la société ni pour plus de liberté pour les Syriens. 

    Il s’agit d’un ordre mondial que cherchent à imposer les États-Unis avec leurs vassaux occidentaux prédateurs à un autre monde qui, la Russie en tête, réclame plus de participation dans la gestion des affaires internationales desquelles ils ont été exclus depuis des décennies.

    Le point de départ pour la nouvelle configuration géopolitique du monde passe aujourd’hui par Damas. L’avenir de la Russie s’y joue actuellement. Poutine sur la ligne de Catherine II (1) qui considérait que « Damas détient la clé de maison Russie » comprend bien que « Damas est la clé d’une nouvelle ère ». Depuis le début des contestations en Syrie, la Russie, appuyée notamment par la Chine et l’Iran, a décidé de faire échouer toutes les tentatives d’un changement de régime car elle était persuadée que si le plan des Occidentaux réussissait, elle serait confinée dans un rôle de second plan et serait menacée dans son intégrité territoriale.

    C’est pourquoi, dès le début de la crise, la Russie s’était montrée très ferme et s’est opposée à toute intervention militaire, et ce malgré les pressions du Conseil de sécurité, de l’assemblée générale de l’ONU et de la Ligue arabe. A chaque tentative visant la reproduction du scénario libyen ou yéménite, elle opposa un refus catégorique. Hypocritement, les Occidentaux semblent ne pas comprendre les raisons de la position russe en avançant que Moscou avait, en Syrie, des intérêts économiques et de soutiens logistiques pour sa flotte militaire.

    Ce ne sont nullement les contrats d’armement passés avec ce pays, ni le port de Tartous qui sont les enjeux stratégiques russes dans la région au point de mener une lutte atroce pour éviter que l’État syrien ne tombe. Cela est confirmé en partie par le directeur du Centre d’analyse sur les stratégies et les technologies-Moscou Rousslan Poukhov, qui a déclaré : « penser que la Russie soutient Damas en raison des ventes d’armes est une aberration !

    C’est totalement hors sujet ». (2)Loin de l’instauration de la démocratie ou des libertés, c’est le rôle résistant de la Syrie qui est visé. En soutenant les mouvements des résistances palestiniennes et libanaises, la Syrie a fait avorter tous les plans américains pour la mise en place du Grand Moyen-Orient dans lequel les États arabes seront atomisés et soumis au diktat israélien. Par ailleurs, son alliance stratégique avait l’Iran a fait que l’axe hostile aux plans étatsuniens se consolide dans la région.Pourquoi la Russie n’admettra-elle pas une victoire des prédateurs de la Syrie ?

    Si la Syrie venait à tomber, de sérieuses menaces pèseraient sur elle, et les plus manifestes sont :A- AU PLAN ECONOMIQUEPoutine sait parfaitement que pour que son pays puisse prétendre au statut de grande puissance il faut qu’au travers de son économie il renforce sa force militaire et rende sa politique étrangère plus agressive en vue d’une influence réelle au niveau mondial. Il affiche ses prétentions en disant « en d’autres termes, nous ne devrions tenter personne en nous autorisant d’être faibles. » (3).

    Dans cette notion de puissance, le facteur économique est déterminant. Si l’opposition syrienne l’emportait, cela signifierait que la bataille féroce pour le contrôle des sources d’énergie tournerait en faveur des États-Unis et de leurs alliés, permettant à ceux-ci d’étendre leur influence de la Syrie jusqu’en Australie. Les implications qui en découleraient seraient : l’avortement du programme ambitieux de développement économique basé sur la réduction de la dépendance de l’économie vis-à-vis des matières premières et sur l’innovation articulée autour des hautes technologies pour devenir une grande économie mondiale.

    Dans une interview à la BBC, Douglas MC Williams, Chef du Centre de Recherches Britannique (CBER), déclarait : « La Russie arrivera en quatrième position dans le classement des plus grandes économies mondiales d’ici l’horizon 2020 » (4)Les ressources du financement de ce projet provenant essentiellement des exportations gazières seraient compromises.

    Les recettes de Gazprom 2011 qui contrôle plus de 80% de la production de gaz s’élèvent à 118 M $. En vue d’empêcher que ces recettes atteignent le niveau escompté,, il devient impératif, de torpiller l’exportation du gaz russe vers l »Europe à travers les gazoducs paneuropéens en projet ; le South Stream et le Nord Stream. Les pays européens devraient être approvisionnés par le gaz iranien par le Nabucco (5), gazoduc reliant l’Iran à l’Europe centrale via la Turquie.

    Le Qatar pourrait faire transiter son gaz pour l’Europe également par la nouvelle Syrie amie, écartant définitivement l’alimentation de ce continent par le gaz russe. Dans cette hypothèse, la Russie ne peut qu’enterrer son programme de développement, notamment son ambitieux programme militaire d’armement 2011/2020 d’armement pour l’équipement de ses forces armées pour lequel elle prévoit une enveloppe financière de 650 milliards de dollars » (6) au titre d’un programme et « 114 milliards de dollars au titre de la modernisation des équipements ». (7)

    Les USA contrôleraient le Liban, la Syrie et l’Iran et, par conséquent, maitriseraient les sources d’approvisionnement énergétique situant dans un espace géographique et stratégique énergétique Liban Syrie, Irak et Iran. D’où cette lutte acharnée pour faire tomber la Syrie.B – AU PLAN SECURITAIRE :La chute de B. Al-Assad, ouvre la politique d’endiguement mis en place en 1946 par Georges. F. Kennan (8). Les actions d’encerclement de la Russie seront relancées. Cette stratégie, en matière de géopolitique, est fondée sur la ligne Brezinski (9) qui prévoyait la domination de l’Union Soviétique en deux étapes, l’encerclement de la Russie en premier lieu, pour ensuite passer à sa déstabilisation, pour mieux contrôler son espace périphérique. Cette stratégie est aussi valable pour la Russie d’aujourd’hui.

    La politique de Gorbatchev que Poutine qualifiait de « La plus grande catastrophe du XXème siècle » (10) serait de retour pour démanteler définitivement la Fédération de Russie. Ce démantèlement induirait probablement un transfert, au nord du Caucase, des Djihadistes qui opèrent actuellement en Syrie en vue d’instaurer une république islamique. Il est rappelé que le nord du Caucase (Daghestan et Tchétchénie) est à prédominance musulmane.

    Doku Umarov (11) n’avait-il pas proclamé « l’Emirat caucasien. » en 2007. (12)Un des pivots américains dans la région montrera ses crocs pour la restauration de l’Empire Ottoman. Il s’agit de la Turquie qui, base avancée des intérêts américains en Eurasie, rêve toujours d’un empire qui s’étendrait jusqu’à l’Asie centrale, ex territoires soviétiques. Une aubaine pour qu’elle étende son hégémonie jusqu’aux confins de Moscou sur les républiques turcophones qui sont l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Turkménistan, le Tadjikistan et le Kirghizistan.

    L’éventualité de leur intégration dans une alliance avec l’ancien occupant pourrait être envisagée. Elle est encouragée par les États-Unis pour faire désintégrer la Communauté des États Indépendants, composée de 11 sur 15 anciennes républiques soviétiques, créée le 8 décembre 1991 par le Traité de Minsk. Il est clairement établi que cette puissance soutient discrètement les mouvements séparatistes et ethno-religieux dans l’optique de briser définitivement la Communauté des États Indépendants (CEI).C – AU PLAN STRATEGIQUE.

    Dans le prolongement de la ligne de Catherine II, Poutine considère Damas comme étant le point de départ du nouvel ordre mondial. Si cette capitale tombait, la Russie perdrait définitivement son rêve de retrouver son statut de grande puissance dans le monde du temps de la guerre froide. L’inflexion des rapports serait à son désavantage, avec en plus une humiliation diplomatique.En effet, une fois la Syrie soumise, l’Iran à son tour sera attaqué. L’axe chiite Syrie-Irak-Iran brisé sera sous la botte de l’Arabie Saoudite qui imposera la normalisation des relations avec Israël aux autres pays arabes.Ainsi, le proche orient sera modelé géographiquement au profit exclusivement des États-Unis et d’Israël, et de leurs vassaux occidentaux et arabes.

    L’espace sunnite » modéré » dominera l’espace géographique qui s’étend du Maghreb, au Pakistan et l’Afghanistan en passant par la Turquie et la corne Africaine. La barrière séparant la Turquie des autres pays de confession musulmane sunnite n’existera plus. La Turquie, membre de l’Otan, qui constitue pour la Russie le chemin le plus court pour rejoindre les eaux chaudes, deviendrait une menace stratégique pour ce pays tant que celle-ci peut bloquer et assiéger sa flotte militaire de la mer Noire.Ainsi, la Russie aura devant elle un espace hostile qui s’étendra alors de la France à l’ouest jusqu’à la Chine à l’est. Elle sera chassée définitivement de la région du Grand Moyen-Orient où elle était naguère fortement présente.

    A la lumière de ce qui précède, nous estimons que le soutien de Moscou à Damas est indéfectible car dicté par des impératifs liés à l’existence même de la fédération de Russie en l’état actuel. Pour contrer toutes les manoeuvres de l’Occident pour la déstabiliser et la fragiliser sur la scène internationale, elle fera tout ce qu’elle peut pour que l’ordre géopolitique du Moyen-Orient ne subisse aucun changement.Grâce au levier énergétique, elle cherche à renverser les alliances en se rapprochant de l’Europe, de la Chine, de l’Iran et de l’Inde.

    Elle compte créer un espace eurasien pour contrer l’hyperpuissante Américaine.

    Laid SERAGHNI

    Références :

    1- Catherine II, impératrice de Russie (1762-1796), surnommée Catherine la grande. Elle disait « je laisse à la prospérité de juger impartialement ce que je fais pour la Russie. ». Durant le plus long règne de l’histoire de la Russie, outre le développement et la modernisation de la société russe, elle tint tête à tous les envahisseurs voisins ou lointains.

    2- Le Figaro du 31 mai 2012.

    3- Atlantico du 21 février 2012.

    4- RIA Novosil du 27 décembre 2012.

    5- Nabucco dont le titre initial est Nabuchodonosor est un opéra de Verdi. Il évoque l’épisode de l’esclavage des juifs à Babylone. Cela dénote que tout l’enjeu en Syrie est centré autour de la sécurité d’Israël.

    6- Voix de la Russie 14 décembre 2012.

    7- Géostratégique.net du 6 mars 2012.

    8- Diplomate, politologue et historien américain dont les thèses eurent une grande influence sur la politique américaine envers l’Union Soviétique au sortie de la deuxième guerre mondiale.

    9- Z Brezinski : politologue américain, il a été entre autres, conseiller à la sécurité nationale du Président des Etats-Unis Jimmy Carter, de 1979 à 1981.

    10- La dépêche.fr du 20 février 2012

    11- Né en 1964 en Tchétchénie, Doku Umarov fut en 2005 le cinquième président de la république d’Ichkérie (Tchétchénie). Il abolit cette dernière pour en 2007 pour la remplacer par un « Émirat Tchétchénie » dont il s’autoproclame émir.

    12- affaires géostratégiques.Info du 22 octobre 2012

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Forte hausse des contenus bloqués sur Facebook en France

    Benjamin Ferran, Journaliste au Figaro • responsable du @FigaroTech.

    ♦ Censure à mort… sur Facebook.

    Près de 300 contenus ont été bloqués entre le mois de janvier et de juin, notamment pour apologie du terrorisme et négationnisme.


    Le blocage de contenus sur Facebook s’est fortement accru en France. Entre les mois de janvier et de juin, quelque 295 contenus ont été bloqués, selon un rapport semestriel publié ce jeudi. Cela représente une hausse de 1240% par rapport à la même période l’an dernier.

    La France est l’un des pays où le plus grand nombre de contenus ont été bloqués depuis le début de l’année. Elle est devancée par l’Inde (15.155) et par la Turquie (4496). Israël (195) et l’Allemagne (188) arrivent juste derrière.

    Dans son rapport semestriel, Facebook explique qu’il bloque des contenus en France pour respecter la loi Gayssot sur la contestation des crimes contre l’humanité, comme il le faisait jusqu’alors, et qu’il se plie désormais aussi aux dispositions de la récente loi antiterroriste pénalisant l’apologie du terrorisme.

    Nombre de contenus bloqués sur Facebook en France

    Nombre de contenus bloqués sur Facebook en France : Juillet – décembre 2013, 88 ; Janvier – juin 2014, 22 ; Juillet – décembre 2014, 13 ; Janvier – juin 2015, 295. (pour une meilleure lecture, cliquer sur l’image)

    Le texte, voté il y a tout juste un an et dont les décrets d’application ont été pris après les attentats de janvier à Paris, prévoit jusqu’à 75.000 euros d’amende et trois ans de prison pour les délits d’apologie du terrorisme. Plusieurs condamnations ont été prononcées depuis lors. La loi introduit également un blocage administratif des sites Internet se livrant à une apologie du terrorisme, placés sur une liste noire.

    2520 demandes de renseignement en France

    Facebook a pu être amené à bloquer l’accès à des pages et des messages avant même une décision de justice. Selon la loi, les hébergeurs sont supposés agir promptement pour retirer tout contenu «manifestement illicite». A la suite des attentats, le gouvernement avait pressé les plateformes Internet de répondre plus rapidement aux signalements. Des engagements ont été pris. Les contenus bloqués dans un pays restent visibles ailleurs dans le monde.

    Dans le monde, Facebook dit avoir retiré 20.568 contenus entre les mois de janvier et de juin 2015, soit deux fois plus qu’au cours de la même période un an plus tôt. Le réseau social a reçu par ailleurs 41.214 demandes de renseignement sur des comptes d’utilisateurs de la part des États, soit une hausse de 18% en un an. Une majorité provenait d’agences gouvernementales américaines. Facebook a reçu 2520 demandes de renseignement sur 2847 comptes en France.

    Benjamin Ferran
    12/11/2015

    Source : Le Figaro. Fr, tech & web, 12/11/2015

    http://www.polemia.com/forte-hausse-des-contenus-bloques-sur-facebook-en-france/

  • Thierry Mariani : « Les Russes ont un avantage : quand ils font les choses, ils les font à fond »

    Thierry Mariani, député des Français de l’étranger, vient de partir de nouveau pour la Syrie.
    Au micro de Charlotte d’Ornellas, il donne son point de vue sur la politique étrangère de la France.

    http://www.bvoltaire.fr/thierrymariani/faux-de-politique-etrangere-de-france-dossier-syrien,218686

  • La Légion Française Assyrienne pour combattre Daech

    Lu sur Europe 1 :

    Je-rentrerai-en-France-quand-on-en-aura-fini-avec-l-Etat-islamique"Originaire des Pyrénées-Orientales et âgé de 25 ans, celui qui se fait appeler Hannibal est en Irak depuis deux mois. Son objectif : combattre l'Etat islamique. Cet ancien sapeur-pompier a tout quitté, sa famille et ses amis, vendu ses biens, pour se retrouver en zone de guerre. 

    "Ne pas rester les bras croisés". Hannibal appartient à l'AFL pour Assyrian French Legion (Légion Française Assyrienne), un groupe composé essentiellement d’ex-militaires qui travaille avec les Peshmergas kurdes et les milices chrétiennes. En septembre, Hannibal fait partie des premiers Français du groupe à poser le pied sur le sol irakien.

    Sa motivation est simple : "c’est important de le faire, de ne pas rester en France et de regarder les bras croisés (ce qui s'y passe)". Hannibal prépare son voyage pendant sept mois et n’a d’autre choix que de s’auto-financer : "j'ai tout vendu, que ce soit mes meubles, mes affaires, mon véhicule… J’ai tout quitté en France pour venir ici".

    "L'Etat islamique en visuel tous les matins et tous les soirs". En deux mois, Hannibal a été trois fois sur la ligne de front. Avec ses compagnons irakiens chrétiens et les autres engagés occidentaux, il occupe une caserne "à 600 mètres de la ligne de front". "On a l'Etat islamique en visuel, tous les matins et tous les soirs, on reçoit des tirs de mortiers, des tirs de missiles russes en permanence".

    Le jeune homme donne aussi une vision plus précise des combats qui se jouent dans la région. "Les combats ici, c’est vraiment des lignes fixes, c’est pas des combats de villes entre villes, c’est deux villages qui s’affrontent. Entre chaque village, il y a entre 1 kilomètre et 600 mètres de distance, c’est des tranchées tout le long".

    Hannibal a l’occasion de voir très souvent les djihadistes de l’Etat islamique : "ils viennent, ils tirent quelques missiles et puis ils s’en vont, ils n'osent pas venir au contact". "C'est très loin des vidéos de propagande sur Internet", poursuit-il, avant d’ajouter : "il y a largement moyen de les vaincre".

    Mais pour Hannibal, la reconquête de l’Irak et de la Syrie, ne viendra pas des frappes de la coalition. "C’est pas grâce à eux que la guerre sera gagnée", assène-t-il, avant d’expliquer que les frappes sont très insuffisantes. "Dans une soirée il y a peut-être une cinquantaine d’avions qui vous passent au-dessus et qui ne font rien".

    [...] En décembre, Hannibal devrait être rejoint par d’autres Français qui sont entraînés en ce moment par Philippe, l’un des chefs de l’organisation. Il confie à Europe 1 avoir en ce moment "un réservoir potentiel énorme de gens de qualité prêts avec un budget plus ou moins important que nous allons essayer d’aider". [...]" 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La France accueille les immigrés clandestins … la Somalie les expulse !

    En France, les « réfugiés » et autres « demandeurs d’asile » somaliens défraient régulièrement la chronique : les médias ne manquent jamais d’attendrir le gogo sur ces malheureux qui « fuient la guerre et la misère » dans leur pays. Le week-end dernier, « vingt-sept réfugiés soudanais et somaliens » sont ainsi arrivés à Confolens, en Charente : « le maire de Confolens, ainsi que le Préfet de Charente se sont engagés à les accompagner dans leurs démarches de demande d’asile ». France 3 leur avait consacré un reportage larmoyant à souhait.

    Pendant ce temps, la Somalie expulse les clandestins présents sur son territoire. Il y a quelques jours, « un tribunal somalien a ordonné l’expulsion de 27 Kényans qui se trouvaient illégalement dans le pays », leurs visas ayant expiré. Les clandestins se sont en outre vu infliger une amende de 10 $ pour chaque jour passé en Somalie en situation irrégulière. Le juge Hashi Elmi Noor a déclaré que

    cette condamnation était un avertissement pour les autres immigrés qui sont illégalement dans le pays

    Comme l’explique le correspondant de la BBC, Mohammud Ali, « le retour progressif de la paix en Somalie a créé des possibilités d’emploi pour les étrangers. Un nombre croissant d’étrangers se font embaucher dans les secteurs du bâtiment et de l’hôtellerie, tandis que d’autres sont engagés comme enseignants dans les collèges et les écoles ». Devant cet afflux, la Somalie a récemment adopté une loi rendant un permis de travail obligatoire pour tous les étrangers, et les employeurs sont incités à donner priorité aux ressortissants somaliens.

    Mais rassurons-nous, la France continue imperturbablement à accueillir, loger, nourrir les clandestins somaliens aux frais des Français.
    C’est la moindre des choses, au pays des droits de l’homme.

    http://fr.novopress.info/

  • Colonel Jacques Hogard : ouf, le Kosovo ne fera pas partie de l’Unesco

    Ce 9 novembre la demande d’admission du Kosovo en son sein a échoué à 3 voix près. Le colonel Jacques Hogard qui a commandé les forces spéciales françaises lors la guerre contre les Serbes souligne que le Kosovo est un Etat fantoche qui n’est pas reconnu par l’ONU.

    Un prêtre orthodoxe serbe arrive à l’église de St Stefan dans le village de Brezovica au Kosovo, un matin de janvier 2014 Crédits photo : VISAR KRYEZIU/AP

    Le 9 novembre 2015, sur proposition de l’Albanie (ce détail n’est pas neutre), l’UNESCO s’est prononcée sur la demande d’admission en son sein, en tant qu’« état-membre », de la soi-disant « république du Kosovo ».

    Cette dernière n’est pourtant pas reconnue par l’ONU, dont la Résolution 1244, de juin 1999, toujours en vigueur, rappelle clairement l’appartenance du Kosovo à la République de Serbie.

    Mais elle s’est de fait détachée par la force en 1999 lorsque l’OTAN l’a arrachée à la Serbie au terme d’une campagne d’intenses bombardements aériens de mars à juin, et surtout elle a autoproclamé unilatéralement son indépendance en 2008, que certains pays, dont la France hélas, se sont alors un peu hâtivement empressés de reconnaître.

    Le Kosovo devrait pourtant faire réfléchir les Européens.

    Sur ce territoire grand comme un grand département français, que les Serbes considèrent à juste titre comme le cœur historique, spirituel, culturel et identitaire de leur nation, la population serbe, de majoritaire qu’elle était encore à la veille de la seconde guerre mondiale, est progressivement devenue minoritaire sous le triple effet de la politique délibérément pro-albanaise menée par le régime communiste du Croate Tito, de la démographie (les familles serbes, chrétiennes , monogames, comptant de moins en moins d’enfants pour en arriver à deux ou trois maximum par famille, tandis que les familles albanaises, musulmanes, polygames, comptent de l’ordre de cinq à six enfants par épouse…), et enfin, bien sûr, de la guerre et de l’épuration ethnique qui s’en est suivie (Des centaines de milliers de Serbes ont quitté ainsi la province arrachée à l’administration serbe en 1999 puis proclamée « indépendante » en 2008 par la guérilla islamo-albanaise installée au pouvoir par l’OTAN, avec le soutien de l’Union européenne et des monarchies pétrolières du Golfe).

    Le Kosovo - de son vrai nom le Kosovo et Métochie, car ce que les Occidentaux appellent Kosovo recouvre en fait l’ensemble des territoires constitués par le Kosovo proprement dit (partie orientale de la province) et par la Métochie, la « Terre d’Eglise » (partie occidentale de la province) - est un résumé de l’Histoire de la Serbie dont il constitue le berceau.

    En son centre se trouve le lieu-dit Kosovo Polje, « le Champ des Merles », théâtre historique de la formidable bataille qui le 15 juin 1389 a opposé la Chevalerie serbe menée au combat par le Prince Lazar, aux Turcs mahométans du sultan Mourad. Cette bataille trop vite annoncée comme victorieuse du côté chrétien - est alors célébrée comme telle jusqu’à Paris, dont les cloches de la Cathédrale Notre Dame sonneront à toute volée en l’honneur des Héros serbes. Elle marquera en fait le début de la domination ottomane dont le joug s’exercera de longs siècles sur la nation serbe. [...

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Colonel-Jacques-Hogard-ouf-le

  • Donbass Janus Putkonen : « il faut construire une ligne Mannerheim »

    Janus Putkonen est Finlandais, né dans une petite localité du nom de Pernaja en 1974. Issu d’une famille attachée aux arts, notamment au théâtre, il deviendra réalisateur et scénariste du théâtre de Porvoo sur les bords de la Baltique. Rien ne le prédisposait donc à entamer une carrière dans les médias jusqu’à une prise de conscience politique au milieu des années 90. A cette date, il comprend dans la grande valse des médias internationaux que quelque chose « ne tourne pas rond ». Cette prise de conscience l’amène à travailler rapidement dans la communication et dans les médias. Il fondera naturellement un média alternatif dans son pays mais c’est dans le Donbass que finalement naîtra dans sa tête un vaste projet : le groupe DONI.

    Questionné sur son engagement pour le Donbass, Janus indique qu’il ne connaissait pas grand-chose à la Russie, à part comme touriste et qu’il ne pratique pas la langue russe. Ayant toutefois senti que la cause de la Novorossia était beaucoup plus complexe et que quelque chose se cachait derrière l’acharnement des médias, il décide de se rendre sur place au mois de mars 2015. Comme il le dit lui-même « ce fut un réel choc, la veille de mon départ après ce séjour immersif, ce fut très difficile, je n’avais pas envie de partir et je ne pouvais dormir. Aussi je me promettais cette nuit-là de revenir, ce que j’avais compris était trop important ». Comme beaucoup de journalistes indépendants venus ici, éloignés du circuit des mass médias, Janus a été terrifié par la situation du Donbass et les enjeux colossaux de cette guerre. Il m’explique, qu’avant son arrivée, il avait déjà pris conscience que manipulations et mensonges étaient à l’œuvre autour des événements du Maïdan et de la guerre de l’Ukraine contre les insurgés du Donbass. Sa venue au milieu des habitants fut toutefois une révélation, le conduisant à l’évidence : il fallait revenir.

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