international - Page 841
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Le traité transatlantique - enjeux et menaces - Michel Drac - Maurice Gendre
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Essor de l'Etat islamique : Tony Blair se confesse
Tony Blair a reconnu une part de responsabilité dans la situation actuelle en Irak et en Syrie. Jusqu'à présent, l'ancien premier ministre avait toujours défendu la légitimité de l'invasion de l'Irak par les troupes britanniques aux côtés des Américains en 2003. Sur CNN hier, il a présenté des excuses partielles pour les conséquences de cette décision et reconnaît le lien entre l'invasion de l'Irak et l'essor de l'Etat islamique.
«Bien sûr on ne peut pas dire que ceux d'entre nous qui ont renversé Saddam Hussein en 2003 n'ont pas de responsabilité dans la situation en 2015».
«Je présente mes excuses pour le fait que les informations que nous avons reçues étaient fausses. Je m'excuse aussi pour certaines des erreurs dans la planification et, évidemment, pour notre erreur à comprendre ce qui se passerait après le renversement du régime».
L'effondrement du régime avait entraîné une vague de terrorisme sous la houlette d'Al-Qaida, qui a conduit ensuite à la proclamation du califat de Daech sur une partie du territoire de l'Irak et de la Syrie en 2014.
L'ancien premier ministre ne peut se déplacer sans protection policière, constamment pourchassé par des militants qui l'accusent de crimes de guerre et demandent sa traduction en justice.
A quand le mea culpa public de Nicolas Sarkozy à propos des conséquences de l'intervention française en Libye ?
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Magouilles & Co : la Commission européenne savait pour Volkswagen depuis 2013
Une nouvelle preuve qui vient allonger la longue liste des complicités (d’escroquerie) qui existent entre le pouvoir technocratique de Bruxelles et certaines grandes entreprises. Si la France regorge de journalistes à la petite semaine qui passent leur temps à diaboliser les patriotes, il manque de journalistes d’investigation qui enquêtent sur les AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) de certains produits pharmaceutiques et biotechnologiques (OGM).
Selon le quotidien britannique Financial Times, la manipulation des tests d’émission par les constructeurs d’automobiles était largement connue aux plus hauts niveaux de l’Union européenne. Sans susciter de réactions.
La Commission européenne a eu connaissance de manipulations des tests d’émission par les constructeurs automobiles plus de deux ans avant les révélations sur la tricherie de Volkswagen aux Etats-Unis, explique le Financial Times. Selon des documents internes de l’institution européenne que le quotidien britannique s’est procurés, le commissaire en charge de l’environnement de l’époque, Janez Potocnik, avait alerté ses collègues en 2013 mais aucune action n’a été prise par Bruxelles pour sévir contre la pratique. Le commissaire a notamment mentionné le problème dans une lettre adressée en février 2013 au commissaire à la Politique industrielle Antonio Tajani, selon le Financial Times.
« Il y a des préoccupations répandues selon lesquelles la performance (des moteurs, ndlr) a été ajustée pour se conformer au cycle de tests, en dépit d’une spectaculaire augmentation des émissions en dehors de ce contexte », a écrit M. Potocnik, selon le journal.
Ces documents «montrent que la manipulation des tests d’émission par les constructeurs d’automobiles était largement connue – et vivement débattue – aux plus hauts niveaux de l’Union européenne bien plus tôt qu’on ne le pensait», explique leFinancial Times.
Fin septembre, l’Agence fédérale de protection de l’environnement américaine a découvert que la constructeur allemand Volkswagen avait équipé ses modèles diesel d’un logiciel capable de tromper les tests de mesure anti-pollution des autorités. Volkswagen a reconnu que jusqu’à 11 millions de véhicules dans le monde, de marques VW et d’autres marques du groupe, étaient équipés du logiciel tricheur.
Source : Le Figaro
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Force impressionnante du Donbass: Vidéo du départ des cosaques du Don partis se battre en Novorossiya
En voyant ces images de l’ impressionnante mobilisation populaire des cosaques du Don en 2014, on comprend pourquoi la Novorossiya ne pouvait pas être vaincue.
« По горам Карпатским » (« Dans les Carpates ») est un chant des Cosaques du Don créé lors de leur départ à l’Ouest pour la première guerre mondiale, en 1914, alors que la Révolution bolchévique n’avait pas encore éclaté. Ici la chanson sert de fond au départ des cosaques du Don à l’été 2014(exactement 100 ans après leurs aînés), non pour affronter les austro-allemands comme un siècle plus tôt, mais pour secourir et prêter main forte à leurs frères de Novorossiya (Est de l’Ukraine), assaillis par l’armée de Kiev commandée par la junte qui s’est emparée du pouvoir suite au coup d’État sanglant. Ce coup d’Etat était l’aboutissement de la révolte de la place Maïdan téléguidée par les USA.
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°415
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Tony Blair : En Irak, les renseignements étaient faux
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Femmes chrétiennes et yézidies : les grandes oubliées de l'Europe
La Commission européenne, en autorité morale suprême, le Vatican de Bruxelles, tresse des lauriers à la France pour l'accueil de sa part des quotas et lui distribue des bons points. Merci Madame la Commission, vous êtes trop bonne, merci pour ce bon point. qu'une Europe, qui tolère en laissant faire, à deux pas de ses frontières, par aveuglement, par bêtise et par lâcheté, la résurgence d'un marché aux esclaves sexuelles Yézidies ou chrétiennes et qui s'enivre de bons sentiments et de bonne conscience en abolissant soudain de facto ses frontières, est une Europe à la dérive, une Europe qui fuit le réel, une Europe qui baigne dans l'hypocrisie, la tartufferie, les bons sentiments et la bonne conscience, la lâcheté, une Europe qui est en train de se livrer, pieds et poings liés, à une nouvelle forme de soumission et de totalitarisme de la pire espèce.
Maxime Tandonnet s'insurge contre l'hypocrise de la classe politique européenne qui, malgré «les leçons de morale», laisse prospérer, à deux pas de ses frontières, un marché aux esclaves sexuell
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Pour Vladimir Poutine les dérives actuelles risquent de mener à une IIIème guerre mondiale (Discours Intégral 22 oct 2015)
L’enregistrement vidéo du discours de Vladimir Poutine au club Valdaï le 22 octobre 2015 est suivi des interventions de différentes personnalités. Une séance de questions-réponses suit les discours.
Le discours de Vladimir Poutine a été traduit oralement en instantané. Le Président russe participe à la dernière journée de la 12ème édition du Club Valdaï qui s’est tenue à Sotchi du 19 au 22 octobre. Parmi les intervenants Ali Ardashir Larijani, président du Parlement iranien et Vaclav Klaus, l’ex-président de la République tchèque. Les orateurs répondent ensuite aux questions qui leur sont posées.
La traduction orale est peu audible durant les toutes premières minutes, mais très vite le son s’améliore.
Transcription du discours du Président Vladimir Poutine durant la dernière séance plénière de la XIe session du Club Valdaï
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Médias US: les Syriens disent "merci" à Poutine
Des migrants syriens ayant trouvé asile dans un camp de réfugiés aux alentours du port de Lattaquié espèrent revenir chez eux après que les Forces aérospatiales russes auront frappé les positions de l’Etat islamique (EI) dans la région, écrit l’agence de presse américaine Associated Press.
"J'espère qu'avec le soutien de l'Armée de l'air russe, nos militaires parviendront à intensifier l'offensive et à infliger une défaite cuisante aux terroristes, si bien que nous pourrons revenir dans nos foyers", a fait remarquer Ahmed Attan, ancien combattant de l'armée syrienne, blessé lors d'une bataille, qui se trouve maintenant dans le camp de réfugiés.
Le cas d'Ahmed n'est pas unique en son genre. Une autre habitante du camp, Fadil Mahmoud Naasan, a raconté que toute sa famille avait été forcée de quitter sa maison après les attaques de djihadistes contre les partisans du président Bachar el-Assad, son fils étant engagé dans l'armée syrienne.
D'après l'agence, au moment où l'autobus à bord duquel se trouvaient les journalistes s'engageait dans le camp de réfugiés, des acclamations "Merci, Monsieur Poutine!" ont jailli de toutes parts.
"Vladimir Poutine a renforcé le rôle de la Russie dans le conflit syrien après avoir organisé une rencontre bilatérale avec le président syrien Bachar el-Assad et avoir entrepris des efforts diplomatiques visant à mettre à table des négociations les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et la Turquie afin de discuter du règlement politique de la crise dans le but de mettre fin à la guerre intestine qui dure déjà depuis cinq ans", souligne l'agence.
Lors d'une rencontre avec les représentants de la diaspora syrienne de Russie, le ministre syrien de l'Information Omran Zoubi a déclaré que l'étape la plus difficile de la guerre était franchie, tout en soulignant que la "victoire était proche" grâce à la coopération étroite avec la Russie dans la lutte contre l'EI. Il a également mis en avant l'amélioration de la situation politique en Syrie suite aux opérations militaires russes, ainsi que l'"échec total du projet américain visant à déposer le gouvernement syrien sur le plan politique et économique".
Le 30 septembre, l'armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad.
Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.
Le 7 octobre, des missiles russes ont également été tirés sur les sites de l'EI depuis des navires en mer Caspienne.
source : Sputniknews lien
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La mondialisation a permis d'augmenter le pouvoir d'achat ? Balivernes !
Quand les ressorts pervers de la mondialisation sont dévoilés, quelques bonnes âmes s’exclament : « Oui ! mais grâce à la mondialisation, les prix baissent, le pouvoir d’achat s’améliore. Qui lutte contre la mondialisation va donc renchérir le coût de la vie des plus pauvres, dont les tee-shirts ou les jouets en plastique vaudront soudain quelques euros de plus. » Cet argument est naïf et faux. H.de B.
Quelques produits ont vu baisser leurs coûts grâce à la mondialisation, comme l’électronique grand public, les jouets et une partie du textile. Mais les produits importés ne sont pas l’essentiel des dépenses obligatoires des ménages. Le coût du logement ne baisse pas grâce à la mondialisation, ni le prix des abonnements téléphoniques, de l’électricité, des transports, de l’assurance ou de la banque. Ni les impôts. Les quelques produits dont les prix ont baissé ont, en outre, souvent vu leur qualité s’effriter, comme les jouets en plastique qui connaissent une fin digne de Toy Story : la benne, vite. Dans le domaine alimentaire, la mondialisation a accéléré l’industrialisation de la production d’aliments, et provoqué une baisse effarante de la qualité des produits : poulets sans goût, saturés de déchets, viande de porc repue d’antibiotiques, viande de bœuf fourrée d’hormones de croissance, tomates hors sol truffées de pesticides, poisson d’élevage saturé d’antibiotiques. Pour cette nourriture sans goût, qui empoisonne à long terme et représente une régression majeure par rapport aux produits moins industriels, la baisse de la qualité a été bien plus forte que la baisse des prix... Le bénéfice pour le client final a été maigre.
Pour d’autres produits, comme le textile ou l’électronique, la baisse des coûts liée au sourcing en Asie a servi à augmenter les marges des grandes marques plus qu’à baisser des prix. Apple, Nike ou Mattel pratiquent des prix élevés et des coûts bas. Ils n’ont guère contribué à l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages occidentaux. Au contraire, les marges fortes rendues possibles par la délocalisation leur ont permis d’investir massivement en marketing pour convaincre les consommateurs occidentaux d’acheter leurs produits de plus en plus cher.
Dans le textile et l’ameublement, les baisses les plus fortes de prix ne sont pas dues à la mondialisation, mais à l’adoption de nouveau business modèles par des entreprises comme Zara ou Ikea. Flux tendus, fabrication européenne mais intégrée, séries finies, rapidité dans la chaîne design/fabrication pèsent davantage sur les prix que la sous-traitance déloca- lisée. Le low-cost a été inventé dans l’aérien par Southwest et a migré en Europe grâce à Ryanair : rien à voir avec la mondialisation, pas plus que le low-cost hôtelier ou que le hard discount dans la distribution.
Voir en la mondialisation la Jeanne d’Arc du pouvoir d’achat des classes moyennes ou inférieures relève de la stupidité ou de l’intégrisme. Il ne reste à la mondialisation venue de Chine que la baisse de prix des tee-shirts, des jouets, d’outils ou de meubles bas de gamme. Mince bilan.
Au contraire, cette même mondialisation a pesé sur le pouvoir d’achat occidental, en faisant grimper le prix des matières premières, de l’énergie et même des produits alimentaire. L’adoption, par les milliards d’habitants des pays émergés, des pires habitudes des pays occidentaux, a créé une bulle des prix, amplifiée par les hedge funds. Les Chinois, vainqueurs et prisonniers de l’hypercapitalisme, veulent eux aussi se gaver de steaks, une des nourri- tures les plus coûteuses, les moins efficaces et les plus polluantes. Les classes moyennes inférieures et les classes pauvres occidentales ont ainsi la joie de combiner, grâce à la mondialisation, aliments de qualité douteuse et prix en augmentation.
Au rebours de la vision des ravis du libre-échange heureux, la mondialisation a fait décliner, depuis vingt ans, le pouvoir d’achat réel de la majorité de la population des pays occidentaux. Des baisses limitées sur un nombre restreint de produits non indispensables ont été largement compensées par une dégradation de la qualité, pendant que s’envo- laient les dépenses de santé, le coût du logement et les tarifs des monopoles. La stagnation voire la baisse des salaires, ou le chômage, liés à la mondialisation, ont empiré la situation. La mondialisation, c’est l’enrichissement de quelques-uns et l’appauvrissement de presque tous.
Henri de Bodinat
président de TIME Equity Partners
27/01/2013