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international - Page 856

  • ONU : Cinglante défaite du lobby homosexuel

    Comme chaque année à l’ONU, le lobby homosexuel tente de faire reconnaître les couples de même sexe comme étant une forme naturelle de la vie en société. Ce principe a été reconnu « au nom des droits sexuels » dans un certain nombre de pays comme la France ou l’Amérique. Or de nombreux pays ne participent pas à cette manière de voir, même si conjointement ils sont matraqués par les organisations internationales faisant la promotion du gender. Pour les contrer, les pays opposés à la promotion de l’homosexualité contre-attaquent en faisant voter des motions défendant la famille traditionnelle auprès du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU. Ainsi en 2014, une motion visant à la protéger avait été votée par 26 voix contre 14, six abstentions et un membre absent. Cette année le 10 juillet, les destructeurs de la famille en ont pris un sérieux coup pour leur grade. Les défenseurs de la famille ont fait voter leur résolution par 29 voix contre 14 et quatre abstentions. Les 14 voix irréductibles : ce sont celles des pays occidentaux décadents ; en gros l’Europe et l’Amérique du Nord. Dépité, l’an dernier, le lobby LGBT, dans sa déception, avait argué grosso modo qu’il n’appartenait pas à une « majorité accidentelle » de statuer sur cette affaire.

    La résolution qui a été votée la semaine dernière, demande à l’ONU de reconnaître que l’unité familiale traditionnelle se voit « incroyablement vulnérabilisée ». Elle demande que les organisations internationales lui accordent la place qu’elle mérite dans l’ordre du jour concernant le « développement global ». Elle rappelle que la famille est l’environnement naturel du développement de l’enfant et qu’elle est « la première à avoir la responsabilité l’éducation et la protection » de celui-ci.

    Les tenants des « droits sexuels » estiment bien sûr que la définition de la famille ne saurait être exclusive aux couples formés d’une femme et d’un homme. Elle devrait concerner aussi ceux de même sexe ou uni-parentaux.

    Sans entrer dans les détails des positions respectives, il est possible de dire que la résolution votée est une réponse directe à l’Amérique qui vient de reconnaître le droit aux homosexuels de se marier.

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  • L’Autriche et l’Espagne prônent un rapprochement avec Bachar al-Assad

    L’Autriche et l’Espagne se sont démarquées des autres pays de l’Union européenne dans l’attitude à prendre à l’encontre du président syrien Bachar al-Assad

    Par la voix de leur ministre des Affaires étrangères respectifs, en visite séparément dans la capitale iranienne, ils ont prôné plus de rapprochement avec le président syrien que quatre années de guerre soutenue par les puissances occidentales et les monarchies arabes ne sont pas parvenues à faire renverser.

    La priorité de combattre Daesh

    Selon l’Autrichien Sebastian Kurz, l’Occident devrait joindre le président syrien, la Russie et l’Iran à la lutte contre la milice wahhabite takfiriste Daesh (Etat islamique).

    « A mon avis, la priorité revient au combat contre le terrorisme. Ceci ne pourra être possible sans des puissances comme l’Iran et la Russie », a-t-il dit lors d’un point de presse avec les journalistes, en marge d’une visite officielle en Iran du président autrichien, la première depuis dix années d'un président européen.

    Et de conclure, selon l'agence Reuters : « Nous avons besoin d’une action commune qui puisse garantir la participation d’Assad pour faire face au terrorisme de l’organisation de Daesh».

    La paix se fait avec les ennemis

    Selon le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo, il faut "négocier" avec le président syrien Bachar al-Assad "un cessez-le-feu", faisant valoir que "la paix se fait toujours avec les ennemis".

    En visite officielle en Iran jusqu'à mardi, il a jugé qu'il fallait "négocier" avec le président syrien "un cessez-le-feu partiel, commençant par Alep (nord-ouest de la Syrie), pour arriver à un cessez-le-feu global", dans une interview accordée à la radio Cadena Ser, rapportée par l'AFP.

    "Une des parties (impliquées), c'est le gouvernement de Bachar al-Assad qui personnellement ne me plaît absolument pas (...) mais la paix se fait toujours avec les ennemis, il faudra négocier et arriver à un cessez-le-feu sinon nous allons arriver à une situation humanitaire désespérée".

    Le ministre espagnol a défendu l'option militaire contre l'organisation Etat islamique (EI), ajoutant attendre "désespérément" une décision de la communauté internationale en la matière.

    "Avec Daesh (acronyme arabe de l'EI), il n'est possible ni de négocier ni de dialoguer, une solution militaire est nécessaire, mais dans un cadre de la légalité internationale", a-t-il dit.

    L'intervention doit être légitimée, par exemple via "une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies", a déclaré M. Margallo, dont le pays est actuellement membre non permanent du Conseil.

    Mais "si cela n'était pas possible - et il semble que cela ne sera pas car la Russie soutient le gouvernement de Bachar al-Assad (...) -, il nous suffirait d'une décision de l'OTAN, d'une décision de l'Union européenne", a dit José Manuel Garcia-Margallo.

    source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuElVZuZFlaxlpPZg.shtml

  • Syrie : le djihadiste qui imposait le statut de dhimmi aux chrétiens a été tué

    Capture

    Il y a quelques jours, l’État Islamique sortait une vidéo ou un djihadiste faisait signer un document à des chrétiens. Il s’agit du « pacte de la dhimma » édicté par le calife Omar ibn al Khattab, compagnon du prophète,  qui régna de 634 à 644. En signant ce pacte les non-musulmans reconnaissent leur statut de dhimmi. Les chrétiens ont alors l’obligation de payer la Jizya (impôt obligatoire pour les mécréants), l’interdiction de faire tout prosélytisme (une construction d’une église ou d’un monastère, affichage de signes religieux, les cloches d΄une église, procession etc..)

    Le djihadiste de la vidéo se nommait Hazem Abu Rumman ( alias « Abu Qaqaa ») agé de 30 ans et de nationalité jordanienne. Il a été neutralisé dans un bombardement des forces aériennes syriennes. L’EI confirme la mort de son Emir. Justice divine ?

     

    Abu al Qaqaa

    http://www.contre-info.com/syrie-le-djihadiste-qui-imposait-le-statut-de-dhimmi-aux-chretiens-a-ete-tue#more-39189

  • La France tente d’entraver le déploiement militaire russe en Syrie

    Trouvé sur le Réseau Voltaire :

    La Russie poursuit la préparation de son déploiement militaire en Syrie [1]. Des équipes syriennes s’activent jour et nuit pour agrandir l’aéroport de Lattaquié et y construire une nouvelle piste et des hangars pour les avions russes. Répondant à des journalistes en marge du Forum de Vladivostok, le président Poutine a confirmé ses intentions tout en précisant qu’il était encore trop tôt pour évoquer ce déploiement [2].

    Selon toute vraisemblance, la Russie devrait annoncer son entrée en guerre contre Daesh à la demande de la Syrie, avant la fin septembre. Il est peu probable que les forces aériennes russes puissent être coordonnées avec celles de la Coalition conduite par les États-Unis. On assistera alors à une répartition des rôles, Moscou bombardant l’ensemble des jihadistes en Syrie, sans intervenir dans le conflit entre le gouvernement et son opposition autochtone, tandis que Washington et ses alliés se concentreraient sur le seul Émirat islamique (« Daesh ») en Irak.

     

    Depuis un an, la Coalition anti-Daesh s’est contentée d’empêcher les jihadistes de gagner du terrain, mais n’a pas cherché à les détruire. Bien au contraire, de très nombreux témoignages attestent du largage répété d’armes aux jihadistes. Toutefois, la Coalition semble avoir changé de stratégie en juillet. Elle a ainsi bombardé Daesh et a aidé l’Armée arabe syrienne à défendre Hassaké, tuant environ 3 000 jihadistes.

    Le déploiement russe contre Daesh en Syrie mettrait fin aux ambitions de la France de renverser la République.

    Le président François Hollande, qui déclarait le 25 août son intention de « neutraliser » son homologue syrien [3] cherche donc à s’y opposer. Il faut comprendre « neutraliser » au sens militaire du terme, c’est-à-dire éliminer du jeu au besoin en tuant.

    C’est pourquoi la France devrait annoncer le 7 septembre son intention de bombarder Daesh en Syrie, sans l’accord de la République arabe syrienne. Les avions français voleraient ainsi au secours du Front al-Nosra (al-Qaïda) et entraveraient le déploiement militaire de la Russie.

    Cependant, au sein des armées françaises, on relève que la France a déjà brièvement participé aux actions de la Coalition en Syrie, même si cette participation est restée secrète [4]. Lorsque le président Hollande ordonna de se retirer, Washington réagit en cessant tout partage de renseignement. Par conséquent, la France, qui a fermé l’ensemble de ses installations en Syrie depuis le début du « Printemps arabe », ne dispose aujourd’hui d’aucune information sur ce qui s’y passe et parle d’un sujet dont elle ignore tout. L’état-major français fait remarquer qu’il lui faudra des semaines d’observation avant de comprendre la situation au sol et de pouvoir débuter des bombardements efficaces ; un délai qui pourrait réduire à néant les ambitions de François Hollande. Delicious

     

    [1] « L’armée russe commence à s’engager en Syrie », par Thierry Meyssan,Réseau Voltaire, 24 août 2015.

    [2] “Vladimir Putin answered Russian journalists’ questions”, by Vladimir Putin, Voltaire Network, 4 September 2015.

    [3] « Discours de François Hollande à l’ouverture de la semaine des ambassadeurs », Réseau Voltaire, 25 août 2015.

    [4] « Le Royaume-Uni et la France bombardent Daesh en Syrie », Réseau Voltaire, 21 juillet 2015.

    http://www.contre-info.com/la-france-tente-dentraver-le-deploiement-militaire-russe-en-syrie#more-39182

  • Dictature Merkel : non, l’Allemagne n’est pas une démocratie

    Angela Merkel - utilisant la sidération provoquée par l’image d’un enfant mort sur la côte turque - impose une vague d’immigration supplémentaire.

    Angela Merkel a pris la décision de laisser entrer en Allemagne 800.000 immigrés supplémentaires (plus qu’il n’y a de naissances en Allemagne). Des immigrés appelés, pour la circonstance, « réfugiés ». Et d’imposer aux länder et aux communes de les accueillir en échange d’une aide du budget fédéral.

    Même s’il y a aussi derrière ce choix politique une opération de propagande internationale (montrer que, cette fois, l’Allemagne est dans le camp du bien !), cette décision ne manque pas de surprendre.

    En 2010, l’ancien ministre des Finances du land de Berlin et membre du collège des directeurs de la Bundesbank, Thilo Sarrazin, a publié un livre choc consacré à l’immigration : L’Allemagne disparait a été vendu à 2 millions d’exemplaires. Preuve de l’ampleur des préoccupations du peuple allemand à propos de l’immigration.

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  • Présence russe en Syrie : beaucoup de bruit médiatique pour pas grand-chose

    Source : RT en FrançaisTandis que les médias occidentaux parlent de l’intensification de la présence militaire russe en Syrie, l’analyste américain en politique étrangère Derek Monroe, interrogé par RT, estime que cela ne fait que dramatiser ce qui se passe vraiment.

    RT : Pourquoi cette histoire provoque-t-elle autant de battage médiatique ? Est-ce qu’il existe des preuves de l’implication russe en Syrie ?

    Derek Monroe : Je crois que le gouvernement russe, comme tout autre gouvernement qui fournit des armes, ne faisait pas grand secret de ses rapports commerciaux avec la Syrie, ainsi qu’avec d’autres. Une chose dont il faut bien se rappeler, nous sommes au milieu d’une campagne électorale aux États-Unis où les problèmes de politique étrangère, tel que l’implication en Syrie ainsi que l’implication russe dans d’autres endroits sont assurément considérées comme une question cruciale.
    Ainsi, ce qui se passe en ce moment n’est pas extraordinaire, puisque nous avons connu des situations similaires qui ont enflammé les médias occidentaux qui ont fait monter la sauce là où il n’y avait rien. En prenant un peu de recul, cela sert surtout à attirer l’attention du public qui va bientôt se rendre aux urnes.

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  • Vers une 3e Guerre Mondiale ?

    Pour comprendre le monde qui nous entoure, il ne suffit pas de lire les ouvrages de ses exégètes préférés. Il faut aussi sortir de son confort de secte recluse et confronter ses idées à celles qui leur sont radicalement opposées. Nous proposons ici un exercice périlleux.

    http://www.les7duquebec.com/7-au-front/vers-une-3e-guerre-mondiale/

    (Pour comprendre le monde qui nous entoure, il ne suffit pas de lire les ouvrages de ses exégètes préférés. Il faut aussi sortir de son confort de secte recluse et confronter ses idées à celles qui leur sont radicalement opposées. Nous proposons ici un exercice périlleux. Nous présentons le texte d'un "économiste" - professeur à l'université Paris-Dauphine, président du Cercle des économistes - ayant convaincu quelques hobereaux que son coeur de droite saigne à gauche. Le docteur Jean-Hervé Lorenzi est un national-socialiste universitaire sans complexe, présentant des sophismes pour des vérités révélées, et déclinant des apparences comme des évidences. D'une plume acerbe le professeur résume en quelques libelles la planification politique que cogite les ploutocrates pour les trente prochaines années, un chemin de Calvaire devant nous mené à la Troisième Guerre nucléaire (TGM), notre destiné assurée selon Hervé Lorenzi. La classe prolétarienne a intérêt à connaître ces élucubrations métaphysiques afin d'éviter d'y sombrer. Nous parsemons les allégations de l'universitaire de nos commentaires. En annexe, nous présentons un texte de Paul Craig Roberts confirmant les plans de guerre de la puissance impérialiste américaine. Robert Bibeau. Directeur, LES7DUQUEBEC.COM).

     Pour commencer une citation de Karl Marx à propos de l'organisation et de la consicince de classe du prolétariat : “L’organisation du prolétariat en classe, donc en parti politique, est sans cesse détruite par la concurrence que se font les ouvriers entre eux, mais elle renaît toujours, toujours plus forte, plus ferme, plus puissant.” Karl Marx.

     La Troisième guerre mondiale : prédictions

    Jean-Hervé Lorenzi 

    Une Troisième guerre mondiale, d’une ampleur probablement égale ou supérieure aux deux précédentes est en préparation et éclatera dans la première moitié de ce siècle. Voici pourquoi et voici quels seront ses protagonistes. La guerre de 1914-1918 dont nous fêtons le centenaire et qui fut une catastrophe majeure pour l’Europe était prévisible bien des années auparavant. La Seconde Guerre mondiale ne fut que son prolongement et, elle aussi, était prévisible dès la signature du Traité de Versailles et surtout dès l’arrivée de Hitler au pouvoir et du parti belliciste au Japon (1).

    La Guerre froide (1945-1991) qui opposa les Alliés, sous direction américaine, au camp soviétique (et, partiellement communiste chinois) ressembla à un avortement. Parce que c’était un affrontement sans enjeux forts. L’URSS s’est effondrée comme un soufflet, sans violences. Pourquoi la guerre froide, communisme contre monde libre, n’a-t-elle jamais débouché sur une guerre chaude ? Parce qu’elle était idéologique et non ethnique, religieuse ou économique. Les trois ressorts passionnels et belliqueux de l’humanité, ceux qui donnent naissance aux guerres, sont le nationalisme ethnique, la religion et l’intérêt économique sous toutes ses formes. La sacralité et le matérialisme vital. L’affrontement communisme/capitalisme, purement idéologique, relevait d’une forme froide de conflit qui n’a jamais débouché sur une confrontation générale, mais seulement sur des guerres limitées (Corée, Vietnam). C’est cette raison, et non pas la crainte d’une apocalypse nucléaire, qui a évité la guerre généralisée entre l’OTAN et l’URSS. Dans l’Antiquité, les guerres puniques étaient prévisibles parce que Rome et Carthage étaient dans une rivalité économique vitale pour le contrôle des circuits économiques de la Méditerranée occidentale. La Première Guerre mondiale était prévisible (et tout le monde s’y préparait) à cause de l’exacerbation nationaliste des États européens et de leurs peuples, opinions publiques chauffées à blanc. De même, aujourd’hui, une troisième grande confrontation mondiale est prévisible, nous allons le voir. 

    (Une pose s'impose. Le docteur universitaire a totalement raison d'affirmer que la Première et la Seconde Guerre mondiale étaient parfaitement prévisibles, mais les motifs qu'il invoque en sont les conséquences et non pas les contingences. Exemple, ce n'est pas la montée en puissance de ses amis nationaux-socialistes qui a entraîné la guerre, mais les nécessités de la guerre impérialiste incontournable qui ont amené au pouvoir les nazis allemands et les militaristes japonais. Par contre, l'érudit économiste ment effrontément quand il présente l'affrontement URSS - OTAN comme une bataille entre deux idéologies opposées. L'URSS était une puissance capitaliste monopoliste d'État, leader du camp social impérialiste soviétique, affrontant les États-Unis, chef du camp impérialiste occidental plus puissant économiquement et donc militairement. L'alliance impérialiste la plus puissante l'emporta comme elle l'avait fait dans l'affrontement contre l'alliance Allemagne-Italie-Japon quelques années auparavant. Une guerre, petite ou grande, est d'abord et toujours l'aboutissement d'un affrontement économique entre diverses puissances. La guerre est le prolongement du politique, qui est lui-même le prolongement des tensions dans l'instance économique. Robert Bibeau). 

    Depuis l’Antiquité, le déclenchement des guerres est, au fond, prévisible. Il repose sur les mêmes mécanismes que les lois de la physique : une tension finit toujours par éclater en déflagration. La montée en température d’un gaz donne lieu à une explosion, la poussée de plaques tectoniques se termine en séisme, l’accumulation de cumulo-nimbus finit par provoquer un orage, des précipitations trop fortes provoquent des inondations, etc. On peut parfaitement prévoir, donc, le déclenchement des guerres. En revanche, on ne peut pas pronostiquer la forme qu’elles prendront.

    Comme l’éthologie humaine le démontre, l’état de paix ne correspond pas à la nature humaine. L’agressivité intra spécifique est la règle dans notre espèce. L’idéal kantien ou chrétien moderne de la paix perpétuelle n’a jamais fonctionné. L’histoire humaine est véritablement structurée par la guerre. L’état de paix n’est qu’une transition passagère entre deux états de guerre. La guerre est très ambiguë, ambivalente plutôt, comme la fameuse innovation destructrice de Schumpeter. Elle est à la fois un facteur de destruction et d’évolution. Contrairement à une idée reçue, depuis la fin du néolithique les guerres n’ont représenté qu’une cause marginale de la mortalité. Vouloir éliminer la guerre (idéologie pacifiste), c’est aussi stupide que de vouloir éliminer la sexuation (idéologie du genre), la religion et l’économie privée (idéologie marxiste) ou le sentiment d’appartenance et d’identité ethniques (idéologie cosmopolite).

    Le problème n’est pas d’éliminer les guerres, c’est de les gagner ; et le plus rapidement possible, pour que les effets positifs de la victoire l’emportent sur les effets négatifs de l’effort guerrier trop prolongé. L’auteur de cette vision de la guerre n’est ni Sun-Tzu ni Clausewitz, c’est un certain Jules César.

    Pourquoi parler de guerre mondiale ? Depuis 1945, on s’imagine qu’il n’y aura plus jamais de guerre mondiale, mais seulement des guerres locales et régionales, et que l’ONU parviendra à éviter une Troisième guerre mondiale. On avait commis la même grave erreur après 14-18 qu’on appelait d’ailleurs la Der des Ders et la création de la SDN. Or, dans un environnement mondialisé, ce qui est le cas, en gros, depuis 1880, il est inévitable qu’éclatent des guerres mondiales. Dire il n’y aura plus jamais de guerre mondiale, c’est comme dire je ne mourrai jamais ou l’été durera éternellement. Étudions maintenant le scénario de la future Troisième guerre mondiale, la TGM. Les foyers de tensions sont multiples et ne cessent de s’aggraver. Jamais, dans toute l’histoire de l’humanité, d’une humanité devenue globalisée et de plus très nombreuse (9,5 milliards bientôt), sur une planète rapetissée, les risques d’un incendie général n’ont été aussi forts. 

    (Voici que l'économiste se révèle être aussi un éthologue malthusien qui ressort de l'enfer nazi les théories eugéniques, l'arianisme, la guerre des races et le nationalisme bourgeois réactionnaire. Ceci donne un aperçu du désespoir de la classe au pouvoir pour qu'elle déterre ces rengaines éculées ayant déjà servi à provoquer les deux premières guerres mondialisées. Cependant, ne nous faisons aucune illusion, compte tenu du rapport de force des classes en présence la bourgeoisie a les moyens d'imposer sa Troisième Guerre mondiale, quels que soient les prétextes qu'elle invoquera. Il nous revient à nous communistes révolutionnaires de trouver la façon de transformer l'insurrection que cette guerre ne manquera pas d'engendrer en une révolution prolétarienne qui devrait mettre fin aux guerres de partage et de rapine. Robert Bibeau). 

     

    La globalisation est un facteur de confrontation géante, plus que de création d’un État universel qui n’aurait que des problèmes de police à régler. Cette globalisation (ou mondialisation poussée au maximum) n’est pas un facteur de paix, mais de guerre généralisée. Voici quels sont les foyers de tension qui risquent d’interagir et de provoquer un embrasement général :

    1) L’immigration massive en Europe (surtout de l’ouest) sous la bannière de l’islam va progressivement dériver vers une guerre civile ethnique. L’incapacité de l’Europe à endiguer l’immigration invasive en provenance du Maghreb et de l’Afrique continentale en explosion démographique débouchera inévitablement sur un conflit majeur. (2) La présence en Europe de très fortes masses de jeunes, d’origine arabo-musulmane, de plus en plus islamisées, avec une minorité formée militairement et voulant en découdre dans un djihad d’émeutes insurrectionnelles et de terrorisme, sera le facteur déclencheur d’une spirale incontrôlable. 

    (Les communistes révolutionnaires doivent prendre acte du projet de guerre civile qui est mis de l'avant au point précédent. L'immigration massive en provenance d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient est le résultat de trois facteurs combinés soient : a) les guerres de rapines où s'affrontent différentes puissances impérialistes concurrentes en Afrique et au Moyen-Orient ; b) la crise économique systémique qui détruit les moyens de production, les forces productives, et les rapports de production capitalistes dans les pays de la périphérie impérialiste ; c) la volonté des capitalistes européens d'accroître la concurrence dans les rangs de la classe ouvrière européenne. Ce dernier objectif est toutefois difficile à rencontrer, car les travailleurs immigrés qu'ils importent ou qu'ils forcent à se déplacer sont souvent non qualifiés - catégories de salariés déjà surreprésentés sur le marché alors que les ouvriers spécialisés font défaut. Les communistes révolutionnaires devront imaginer de nouvelles tactiques de lutte insurrectionnelle. Robert Bibeau). 

    2) La confrontation globale entre islam et Occident (y compris Russie) en dépit de la guerre de religion entre sunnites et chiites va peu à peu dominer le paysage et prendre une forme militaire, avec conflits interétatiques. Impossible actuellement de prévoir leur forme. À l’échelle du monde, l’islam, qui est une idéologie-religion, ou idéaux-religion fortement ethnicisée, ne cesse de se renforcer et de s’extrémiser dans le monde entier. L’islam est un facteur majeur de l’explosion mondiale inévitable.

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