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international - Page 852

  • Allons-nous intervenir en Libye au profit d’Al Qaïda et des Frères musulmans ?

    Bernard Lugan : En Libye, près de 300 kilomètres de littoral sont aux mains d’un État islamique que rien ne semble pouvoir arrêter. A partir de cette fenêtre sur la Méditerranée, des terroristes mêlés aux clandestins rebaptisés « migrants » s’infiltrent en Europe. (NDCI : Daesh n’a pour l’instant aucun intérêt à infiltrer des combattants sur notre sol. Il cherche au contraire à recruter le plus possible. Par contre, des « rebelles » de l’ASL et des miliciens chiites ont été retrouvés. Ils fuyaient la guerre.) Contrairement aux annonces de la presse internationale, les efforts désespérés de M. Bernardino Leon, Émissaire des Nations unies pour la Libye, et qui, depuis plus d’un an, cherche à obtenir un accord inter-Libyen, n’ont pas débouché sur une solution politico-militaire viable.

    Face à cette situation plus que périlleuse pour notre sécurité, une opération militaire serait donc envisagée. Or, celle à laquelle pensent nos diplomates aurait pour résultat de donner le pouvoir à des islamistes aussi dangereux que ceux de l’Etat islamique…

    Comme en Syrie où, si le président Poutine n’avait pas sifflé la fin de la récréation, (NDCI : il est probablement un peu tôt pour l’affirmer) le Quai d’Orsay voulait faire remplacer le président Assad par de « gentils démocrates » salafistes. En Libye, ce serait au profit des Frères musulmans et d’Al-Qaïda (ou de ses diverticules) que nos forces pourraient être engagées. Comme elles le furent hier à l’avantage des musulmans de Bosnie et du Kosovo…

    L’idée française serait en effet  de miser sur la cité-Etat de Misrata, fief des Frères musulmans et base avancée turque en Libye. Ses milices [1] sont certes parmi les plus opérationnelles du pays, mais elles sont détestées par la plupart des tribus de Tripolitaine et de Cyrénaïque. Intervenir en appui de Misrata permettrait peut-être de freiner les forces de l’Etat islamique, mais en nous aliénant les vraies forces vives du pays.

    Ce plan envisagerait également un renforcement de la coopération avec les islamistes de Tripoli qui reçoivent actuellement des renforts jihadistes acheminés par voie aérienne depuis la Turquie. Comme si, pressé en Syrie par la Russie, le président Erdogan voulait ouvrir un second front en Libye.

    Or, et il importe de ne pas perdre de vue deux éléments essentiels :

    1) Comme notre ami-client égyptien est en guerre contre les Frères musulmans d’Egypte, l’arrivée au pouvoir de cette organisation en Libye ferait courir un danger mortel au régime du général Sissi.

    2) Aucune intervention franco-européenne ne peut se faire sans, au moins, la neutralité de l’Algérie. Or, qui commande à Alger ? Les clans qui guettent la mort du président Bouteflika pour s’emparer du pouvoir ont en effet des positions contradictoires à ce sujet. Certains sont farouchement opposés à toute intervention étrangère, d’autres l’accepteraient sous certaines conditions, cependant  que ceux qui espèrent obtenir le soutien des islamistes feront tout pour torpiller une opération franco-européenne.

    La réalité est donc cruelle. Ce n’est pourtant pas en la niant que nous avancerons. Face au chaos libyen il n’existe en effet pas de solution miracle qui permettrait de refermer les plaies ouvertes par MM. Sarkozy et BHL.

    La solution consisterait peut-être à « renverser la table » et à changer de paradigme en oubliant les « solutions électorales » et les constructions européo-centrées fondées sur les actuels acteurs libyens. Comme rien ne pourra se faire sans les tribus, c’est donc en partie sur ces dernières que toute opération viable devrait être fondée. Autrement, dans le théâtre d’ombres libyen, nos figurants politiques ne feront que traiter avec des figurants locaux.

    Le problème de fond est que les alliances tribales sur lesquelles reposait l’ordre socio-politique libyen ont été éclatées par l’intervention franco-otanienne de 2011. Dans le vide alors créé se sont engouffrés des acteurs secondaires devenus artificiellement les maîtres du jeu. Qu’il s’agisse de Misrata, des islamistes de Tripoli et de Derna, puis ensuite de ceux de l’Etat islamique.

    Toute pacification de la Libye passe donc par :

    1) Le rééquilibrage entre les vrais acteurs tribaux et ces acteurs secondaires devenus incontournables et qu’une intervention franco-européenne aboutirait à installer seuls au pouvoir.

    2) La levée du mandat d’arrêt international lancé contre Saïf al-islam Kadhafi qui est le seul actuellement en situation de pouvoir reconstituer les alliances tribales libyennes (voir mon communiqué en date du 24 septembre 2015).

    Très modestement, il faut bien voir que ce sont là des mesures de long terme. Or, dans l’immédiat, il est urgent de bloquer la progression de l’Etat islamique tout en coupant le flot migratoire partant essentiellement des zones tenues par ceux que nos diplomates considèrent déjà comme nos « alliés », à savoir les  islamistes de Tripoli et les Frères musulmans de Misrata…

    Alors, oui à une intervention, mais à la condition de ne pas la lancer à la légère.

    Bernard Lugan, 15/10/2015


    [1] Ce sont elles qui lynchèrent le colonel Kadhafi.

    http://www.contre-info.com/allons-nous-intervenir-en-libye-au-profit-dal-qaida-et-des-freres-musulmans#more-39586

  • Un assourdissant silence médiatique sur la crise migratoire en Europe

    Après avoir tenu la chronique quotidienne de l’invasion migratoire de l’Europe, les grands médias sont totalement muets depuis trois semaines sur le sujet.

    La crise migratoire est-elle donc terminée ? 
    Malheureusement, non. Les clandestins sont toujours coincés aux portes de l’Europe occidentale, aux confins de la Serbie, de la Hongrie et de la Croatie. L’Allemagne a déclaré hier qu’elle maintiendrait ses contrôles aux frontières jusqu’à fin octobre. Que se passera-t-il après, c’est-à-dire dans quinze jours ? Nul ne le sait.

    Les dirigeants européens chercheraient-ils à gagner du temps ? 
    Repousser la solution d’un problème présente l’avantage d’y habituer l’opinion, tout en rendant inévitable la solution désirée. C’est la stratégie du différé, l’une des dix techniques de manipulation de masse recensées par le linguiste américain Noam Chomsky.
    Il est évident que les dizaines milliers de clandestins ne resteront pas indéfiniment bloqués entre la Hongrie et la Croatie. L’arrivée de l’hiver constituera un argument pour émouvoir l’opinion. On parle déjà d’infections respiratoires chez les enfants. Il sera alors mal venu de rejeter ces populations aux abois.

    Les gouvernements ont-ils pris toute la mesure de cette invasion ? 
    Les gouvernements européens se sont réparti 120 000 immigrants alors que 710 000 sont déjà arrivés depuis janvier d’après l’agence européenne de surveillance des frontières.
    Plus grave, les autorités se fourvoient sur la nature de ces mouvements de population. François Hollande évoquait des « familles de réfugiés » demandant le « droit d’asile ». Or, le camp de Calais accueille une écrasante majorité de « jeunes hommes en bonne santé » pour l’ONG Human Relief. Et ceux-ci sont « de plus en plus agressifs » selon les syndicats de police, rejoignant en cela l’avis du gouvernement hongrois à l’autre bout de l’Europe.

    En attendant, la France semble prête à s’offrir à l’occupant… 
    En plus des traditionnels CMU, allocations, gîtes et couverts, les envahisseurs pourront gratuitement accéder aux trains et aux musées. Il est en outre demandé aux Français de s’adapter aux nouveaux venus. Ainsi, l’étude de la langue arabe sera encouragée à l’école.

    Maurras disait « la République est le règne de l’étranger ». C’est plus vrai que jamais.

    http://fr.novopress.info/

  • Syrie : il n'y a pas de rebelles "modérés"

    Soeur Anne-Marie est l’une des soeurs de Saint Joseph de l’Apparition, ordre qui s’occupe de l’hôpital Saint-Louis, à Alep. Elle répond à Christianophobie Hebdo :

    C

    "Vous savez, cela fait maintenant quatre ans que nous souffrons d’une situation insupportable. Nous sommes régulièrement privés d’eau et d’électricité. Nous sommes comme coupés du monde.Sachez que les djihadistes que vous appelez “modérés”, ça n’existe pas. Ce sont ces “rebelles” qui nous privent d’eau et d’électricité. En ce moment, nous avons par exemple une heure d’électricité par jour, pas une minute de plus. Ces rebelles détruisent sans cesse les installations ; le gouvernement les répare mais cela ne dure jamais longtemps. [...]

    Mais, depuis quelques jours, le sourire est revenu sur plusieurs visages : l’arrivée de l’armée russe est pour nous un véritable espoir. La Russie ne nous a jamais abandonnés dans cette guerre. Elle passe désormais à l’acte et les Aleppins sont évidemment soulagés. Ils bombardent enfin efficacement ! Je me répète : ceux que vous appelez “modérés” ne le sont pas ! Ce sont eux qui bombardent les civils Aleppins chaque jour depuis quatre ans. Peut-être que cette intervention étrangère va enfin changer notre situation, nous permettre d’espérer des jours meilleurs rapidement. [...]

    Les Américains et leur coalition n’ont cessé de bombarder pour rien ! Les Russes, en quelques jours seulement, ont ciblé des points stratégiques. Il y a des résultats, et les Aleppins sont nécessairement reconnaissants. Que dire aux Français ? Priez pour nous. Merci à ceux qui le font déjà mais surtout, ne nous oubliez ni dans vos prières ni dans vos pensées. Nous avons besoin de vous."

    Michel Janva

  • L’Arabie saoudite ne vaut pas mieux que l’État islamique

    L’Arabie saoudite est une dictature islamiste qui entretient des relations extrêmement ambiguës avec les terroristes de l’État islamique, et les autres « rebelles » qui ne valent pas mieux, tels le Front Al-Nosra ou le Front islamique.

    Le gouvernement français a beau tout faire pour exonérer le régime saoudien, rien ne pourra effacer ses crimes. Ali Mohammed al-Nimr a été condamné à mort par décapitation et crucifiement, parce qu’il a participé, en 2011, à une manifestation d’opposition à la monarchie islamiste et totalitaire saoudienne, alors qu’il n’était âgé que de 17 ans. Le grand ami de François Hollande, Salmane d’Arabie saoudite, doit ratifier sa peine de mort dans les semaines à venir. Afin de réfréner tout mouvement d’opposition dans le futur, le corps d’Ali Mohammed al-Nimr sera exposé publiquement jusqu’au pourrissement de ses chairs à titre d’exemple. Un procédé sanglant, inhumain, révoltant.

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  • Bernard Lugan prédit l’année 2017 !

    2017: le Califat du Ponant, fédérant la Libye et l’Algérie, déclenche l'opération Prophète des mers.
    En 2017, la Libye et l'Algérie sont passées sous le contrôle de Daesh qui en a fait le Califat du Ponant. Profitant du désarmement moral des Européens, les islamistes décident de l'envoi, par vagues successives, de 4 millions de migrants vers l’Europe et plus spécifiquement vers la France, nouveau dâr al-harb[1]. A bord de certaines embarcations, ont pris place des kamikazes chargés de couler les navires portant secours aux forceurs de frontières et cela, afin de déstabiliser encore davantage l'ennemi. L'opération est baptisée Prophète des mers.
    Face à cette guerre navale asymétrique, les rares frégates ultra-sophistiquées de la marine française, taillées pour la lutte de haute mer, sont débordées. A l’inverse les navires garde-côtes qui auraient dû être construits depuis longtemps afin de sécuriser les frontières maritimes, manquent cruellement. Faute de prise en compte par les autorités politiques des enjeux stratégiques vitaux que constitue la frontière maritime méditerranéenne, la marine française est impuissante.
    Au sud, harcelé le long d'un front ouvert depuis la Mauritanie à l'ouest jusqu'au Soudan à l'est, le dispositif Barkhane s'est replié sur le Burkina Faso afin de protéger la Côte d'Ivoire. Quant aux dernières réserves opérationnelles françaises disponibles après des années de déflation des effectifs, elles ont été positionnées autour de N'Djamena afin de couvrir le Cameroun. Boko Haram, un moment affaibli, a en effet refait ses forces grâce à des cadres venus de Libye, d'Algérie mais aussi de Syrie.
    En France même, alors que se déroule la campagne présidentielle, plusieurs banlieues se sont soulevées à la suite de contrôles d'identité ayant dégénéré. En raison de la dissolution de plusieurs escadrons de gendarmes mobiles opérée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les forces de l'ordre qui n'ont pas les effectifs suffisants pour intervenir doivent se contenter de boucler les périmètres insurgés. Les associations d'aide aux migrants dénoncent l' "amalgame"  et leurs mots d'ordre sont abondamment relayés par les médias. Vingt cinq mille réservistes de la gendarmerie sont rappelés cependant qu’ un peu partout, face à la passivité de l'Etat, se constituent clandestinement des groupes de résistants prêts à passer à l'action. La France est au bord de la guerre civile.
    Comment en est-on arrivé là ? Entre 2011 et 2017, conduite au chaos par l'intervention franco-otanienne, la Libye est passée de la plus totale anarchie au califat, Daesh ayant réussi à y engerber les milices. Quant au général Haftar, sur lequel la "communauté internationale" comptait pour constituer une troisième force, il n'a pas pesé lourd face aux jihadistes.  Impuissante, l'Egypte s'est illusoirement retranchée derrière un mur électronique cependant que, quotidiennement, des attentats y entretiennent un climat de guerre civile. Quant à la Tunisie, une artificielle quiétude y règne car les jihadistes qui ont besoin d'un pays-relais, se gardent de trop y tendre la situation, se contentant d'y maintenir une pression calculée. Après plus d'un demi-siècle de gabegie, de détournements de fonds publics, de népotisme et de récriminations à l'égard de l'ancienne puissance coloniale, l'Algérie, cible principale des islamistes de toutes obédiences depuis la décennie 1990, a, quant à elle, basculé dans l'islamisme à la suite d'émeutes urbaines déclenchées par l'effondrement de la rente pétrolière.
    Tel est le scénario auquel nous pourrions nous attendre à la veille de l'élection présidentielle française. Avec une Marine sans moyens, mais en première ligne face à la déferlante venue du sud, une Armée de terre aux effectifs rognés et isolée sur le rideau défensif sahélien et une Gendarmerie démotivée en raison de son alignement sur le modèle policier.
    Bernard Lugan, 07/08/2015
    [1] Pays des infidèles contre lequel les musulmans  sont en guerre jusqu'à la conversion de ces derniers.
    source

  • « Quand Daech a attaqué, les avions américains ont survolé la zone, sans intervenir »

    Mgr Hindo, archevêque syro-catholique d’Hassaké, au Nord-Est de la Syrie a répondu aux questions de l’agence de presse américaine CNS. Son point de vue est catégorique : la stratégie américaine en Syrie est « ambiguë ».

     

    L’intervention russe est « positive » car « elle cible réellement Daech »

    Au cours de cet entretien, relayé par le quotidien La Croix, l’archevêque est revenu sur les interventions américaine et russe et raconte ce qu’il a vu. Il témoigne. A son sens, l’intervention de la Russie en Syrie est « positive » car « elle cible réellement Daech ». Effectivement, il assure que les récentes frappes russes ont « démontré leur efficacité contre le groupe Daech » et auraient permis de faire battre en retraite l’organisation terroriste, vers le désert irakien. « Ils ont fui la région dans l’empressement, à bord d’environ 20 véhicules. Ils ont dû abandonner 20 autres voitures sur place. C’est le signe qu’ils ont vraiment dû battre en retraite », raconte-t-il.

    Les terroristes continuent d’agir librement, grâce à l’intervention américaine.

    S’il affirme que les frappes russes sont utiles et efficaces sont les terroristes de l’Etat islamique, il considère en revanche la stratégie américaine « inefficace et ambigüe ». Selon lui, l’intervention américaine serait faite « pour la galerie ». En outre, Washington ne bombarderait pas les groupes djihadistes mais le gouvernement syrien, assure-t-il. La conséquence ? Les terroristes continuent d’agir librement, grâce à l’intervention américaine.

    Par ailleurs, l’archevêque souligne que les Kurdes et les Russes ne peuvent à eux seuls, résoudre le conflit. Il déplore que « les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ne parlent que d’attaquer Daech, mais pas le Front al-Nosra et les autres milices islamistes liées à Al-Qaida ». Mgr Hindo garde en mémoire les frappes américaines qui n’ont pas permis d’empêcher l’enlèvement de centaines de chrétiens dans la vallée du Khabour : « La nuit du 23 février, quand Daech a attaqué, les avions américains ont survolé la zone pendant longtemps, sans intervenir, raconte-t-il. Ensuite, pendant trois jours, nous n’avons plus vu d’avions. Ils ont laissé le champ libre aux militants. Ceci nous fait penser que, d’une certaine manière, les djihadistes ont été aidés par l’attitude ambiguë des Américains ». [....]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quand-Daech-a-attaque-les-avions

  • L’ancien chef de la CIA contrôle la plupart des médias en Serbie

    Inimaginable il y a à peine quelques années !

    Le Fonds américain “KKR investment”, dirigé depuis octobre 2013 par le général David Petraeus (photo), ancien chef de la CIA, a mis sous son contrôle, en moins d’un an et demi, une partie importante des médias serbes, selon le portail internet “Vaseljenska”.

    Les Américains ont d’abord acheté SBB, le plus grand réseau de télévision par câble en Serbie. Ils sont devenus ensuite propriétaires de “Grand production” par lequel ils exercent un contrôle sur “Prva TV”, puis ils ont fondé le canal CNN “TV N1″, ils ont acheté des actions du portail internet du quotidien serbe “Blic”, et plus récemment, selon certaines sources, ils ont acheté dans le plus grand secret un quotidien de Belgrade.

    Le fait est que les Américains peuvent, par le plus grand opérateur par câble “SBB” et leurs médias, contrôler le flux des informations en Serbie et sont en mesure d’y fabriquer l’opinion publique.

    Comme l’a découvert le portail internet “Vaseljenska”, “KKR investment” va, dans les prochains mois, prendre formellement le contrôle des quotidiens dans lesquels il a déjà investi des ressources financières substantielles.

     

    “Bien que, dans ce cas, nous pourrions peut-être parler de concentration inappropriée ou même de monopole, les Américains ont parié sur la prise de contrôle du journal. Ils sont, en fait, convaincus qu’on ne permettra à personne dans le gouvernement [serbe] d’interdire l’achat d’un autre média … “, affirme une source du quotidien “Informer”.

    Coïncidence ou non, l’année dernière la Serbie a modifié la loi sur l’information et permis à un propriétaire de posséder à la fois des médias électroniques et imprimés, ce qui était précédemment interdit pour garantir le pluralisme des médias.
    Le ministère de la Culture et de l’Information n’a pas souhaité commenter ces révélations, et s’est borné à dire brièvement que “les nouvelles règles d’enregistrement d’un média s’appliquent dès le 13 février.”

    Avant de prendre la tête de “KKR investment”, David Petraeus a été directeur de la CIA, de septembre 2011 à novembre 2012. Auparavant, il fut commandant des forces internationales en Afghanistan et en Irak…

    Source Arrêtsurinfo

    http://www.contre-info.com/lancien-chef-de-la-cia-controle-la-plupart-des-medias-en-serbie#more-39564

  • Nous sommes à un tournant décisif dans l’équilibre des puissances

    Le monde commence à se rendre compte qu’un bouleversement dans les affaires du monde était en train de se passer le 28 Septembre, lorsque le président Poutine de la Russie a déclaré dans son discours à l’ONU que la Russie ne peut plus tolérer la politique vicieuse, stupide et vouée à l’échec de Washington qui a déclenché le chaos déversé sur le Moyen- Orient et maintenant l’Europe.

    Deux jours plus tard, la Russie a pris la situation militaire en main en Syrie et a commencé la destruction des forces de l’Etat Islamique.

    Peut-être que parmi les conseillers d’Obama, il y en a quelques-uns qui ne sont pas submergés d’orgueil et peuvent comprendre ce bouleversement. Spoutnik News rapporte que certains conseillers en sécurité de haut niveau de Obama lui ont conseillé de retirer les forces militaires de la Syrie et de renoncer à son plan pour renverser Assad. Ils lui ont conseillé de coopérer avec la Russie afin d’endiguer le flot de réfugiés qui est en train de submerger les vassaux de Washington en Europe. L’afflux de populations indésirables est en train de sensibiliser les Européens sur le coût élevé de la mise en œuvre de la politique étrangère des États-Unis. Les conseillers ont dit à Obama que l’idiotie de la politique des néoconservateurs menace l’empire de Washington en Europe.

    Plusieurs commentateurs, tels que Mike Whitney et Stephen Lendman, ont conclu, à juste titre, qu’il n’y a rien que Washington puisse faire contre les actions russes contre l’État islamique. Le plan des néoconservateurs pour une zone d’exclusion aérienne des Nations Unies sur la Syrie afin de faire partir les Russes est une chimère. Aucune résolution ne sortira de l’ONU. En effet, les Russes ont déjà établi de facto une zone d’exclusion aérienne.

    Poutine, sans aucune menace verbale, ni aucune insulte, a résolument changé l’équilibre des puissances, et le monde le sait.

    La réponse de Washington consiste à proférer des insultes, des fanfaronnades et encore plus de mensonges, dont une partie est reprise par certains de ses vassaux plus que jamais douteux. Le seul résultat est la démonstration de l’impuissance de Washington.

    Si Obama avait un peu de bon sens, il écarterait de son gouvernement les abrutis néoconservateurs qui ont dilapidé la puissance de Washington, et il se concentrerait plutôt à conserver l’Europe en travaillant avec la Russie pour détruire, au lieu de le parrainer, le terrorisme au Moyen-Orient qui envoie des vagues de réfugiés en Europe.

    Si Obama ne peut pas admettre ses erreurs, les Etats-Unis vont continuer à perdre leur crédibilité et leur prestige dans le monde entier.

    Paul Craig Roberts

    notes : 

    Par Paul Craig Roberts: Economiste et journaliste américain au Wal Street Journal entre autre, a été sous-secrétaire du Trésor dans l'administration Reagan et s'est vu discerner la Légion d'Honneur en France pour son « renouvellement de la science économique et politique.

    source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuuZAAlApPwzYocwn.shtml

  • Réinfo du 12 octobre 2015


    • Le couple Merkel-Hollande au Parlement de Strasbourg… Dans les pas de François Mitterrand et d’Helmut Kohl, François Hollande et Angela Merkel n’auront réussi qu’à faire mettre un pied dans la tombe, à une Europe qui n’en demandait pas tant… Analyse des discours prononcés à cette occasion.

    • Réforme des collèges. Nous vous faisions part la semaine dernière du chiffre alarmant des jeunes lycéens ne sachant ni lire ni écrire correctement. L’actualité, la manifestation des enseignants, ce samedi 10 octobre, contre la réforme du collège, et la parution du dernier numéro des enquêtes du contribuable, nous permettent d’y revenir.

    • Une manifestation berlinoise « monstre ». C’est le qualificatif employé par toute la presse mainstream pour parler de la mobilisation berlinoise contre le traité Transatlantique. Une manifestation qui a traversé la capitale allemande ce samedi 10 octobre, regroupant entre 150 000 et 250 000 participants, pour dénoncer ce traité de libre-échange, négocié dans le plus grand secret, entre les États-Unis et l’Union européenne.

    • À force de mettre la pression sur les Grecs et de menacer toute l’Europe d’un Grexit,Bruxelles a peut-être sous-estimé la réalité d’un Brexit, une sortie de la Grande Bretagne de l’Union européenne qui, sous la pression du leader charismatique de l’UKIP, Nigel Farage, a contaminé toute la classe politique britannique.

    • et, pour finir, nous détaillerons l’actualité du Parti de la France, avec les succès rencontrés par les fédérations d’Alsace et de Charente, face à la déliquescence continue des Fédérations FN et aux départs de ses cadres.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/reinfo-du-12-octobre-2015_143988.html