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international - Page 858

  • « La Russie, un ours malade selon Le Point. » de Alexandre Latsa

    Alexandre Latsa, journaliste, analyste, écrivain et consultant français vivant à Moscou.

    Il est de bon ton, dans la bien-pensance européenne et particulièrement française, de dénigrer la Russie. Il est vrai que ce pays, dans sa politique intérieure en infraction totale avec le politiquement correct des 28 européens, se démarque complètement de celles menées par ces derniers.

    On le voit tous les jours avec les commentaires accompagnant l’arrivée, pas toujours désirée du grand public, des « migrants » appelés par les journalistes en cour sur un ton très protecteur« réfugiés ». Le Point, sous la plume de Michel Colomès, vient de se signaler en développant l’antienne de la « pitoyable » démographie russe (1).

    Alexandre Latsa, contributeur régulier de Polémia et grand connaisseur de la Russie et de son peuple, pour vivre à Moscou depuis de nombreuses années, répond à l’hebdomadaire. On trouvera en notes toutes les références nécessaires à son argumentation.

    Polémia

    La question de la démographie russe a durant la dernière décennie été l’une des thématiques les plus fréquemment associées à l’effondrement inévitable de la Russie, un effondrement prophétiquement annoncé en 2001 par un Américain vivant et travaillant en Russie (2).

    Par inertie et sans doute surtout par manque de recherches sérieuses et documentées, la thèse de l’effondrement démographique du pays s’est répandue au sein du mainstream médiatique et au sein des différents instituts d’analyse stratégiques, hormis l’IRIS qui a publié en 2011 une note d’analyse prévisionnelle à contre-courant mais qui avec le temps s’avère totalement juste (3).

    Le catastrophisme accompagnant l’évolution démographique russe a pourtant de façon incompréhensible continué alors même que dès l’année 2000, le nombre de naissances ré-augmentait et que dès 2005 le nombre de décès diminuait.

    Le lancement en 2005 d’une grande politique composée d’un volet financier (versements d’allocations importantes) et moral (promotion de la famille traditionnelle et incitation forte à faire des enfants) achevait le renversement de la situation démographique du pays au-delà de toutes les prévisions les plus optimistes.

    En conséquence la baisse continue des avortements et du nombre de décès pour causes extérieures (alcools, suicides, accidents de la circulation…) ainsi que la diminution de la mortalité infantile traduisaient l’amélioration des infrastructures médicales et par conséquent la rapide normalisation de la situation sanitaire et démographique du pays. Une normalisation qui n’a visiblement échappé qu’aux « experts » et autres « spécialistes ».

    Dans ce contexte, l’article publié dans Le Point ce 27/08/2015 et intitulé : « La Russie un ours dangereux mais malade » semble être extrait de la presse française de 2003 ou 2004 et traduit surtout la forte méconnaissance par l’auteur du sujet qu’il aborde. Celui-ci nous indique en effet que :

    • la population de la Russie se monte à 143,5 millions d’habitants mais diminue à une allure record (…) Et devrait diminuer de moitié au cours de la prochaine génération (!) (…) Mais atteindre 80 millions vers 2050 ;
    • la hausse constante de la mortalité due à l’alcoolisme et la diminution dramatique des naissances sont provoquées par le manque de confiance des Russes dans l’avenir ;
    • l’espérance de vie en Russie est tombée à 63 ans.

    La réalité est en fait toute autre et les lecteurs intéressés peuvent trouver de nombreuses analyses documentées à ce sujet ici (4).

    Concrètement :

    • la population de la fédération de Russie ne se monte pas à 143,5 millions d’habitants, ce qui était sa population en 2013, mais à 146,3 millions d’habitants au 1er janvier 2015 ;
    • la population totale de la Russie ne diminue plus depuis 2009 où elle avait atteint 141,9 millions d’habitants. Au contraire elle augmente depuis 2009 et depuis 2012 la population augmente même naturellement et sans l’immigration, le nombre de naissances étant désormais supérieur à celui des décès ;
    • la mortalité n’est pas en hausse mais en baisse puisque le nombre de décès annuel est passé de 2,37 millions en 2004 à 1,91 millions en 2014 ;
    • la Russie ne connait pas un effondrement des naissances mais au contraire une incroyable hausse puisque le nombre de naissances est passé de 1,2 millions en 1999 à 1,94 millions en 2014. Dans le même temps le taux de fécondité est lui passé de 1,1 à 1,75 enfant par femme soit un taux supérieur à celui de l’Union européenne ;
    • la hausse des naissances est précisément survenue durant les années Poutine, traduisant tant l’amélioration du niveau de vie mais aussi des infrastructures que le retour de la morale et de la confiance des Russes dans l’avenir ;
    • l’espérance de vie n’est pas de 63 ans mais de 71 ans pour 2015 ;
    • l’auteur de l’article semble être le seul à imaginer que la population puisse diminuer de 50% sur une génération pour malgré tout se maintenir à 80 millions en 2050, c’est totalement incohérent.

    En réalité les prévisions démographiques les plus sérieuses et qui sont consultables envisagent à ce jour une population allant de 147 à 152 millions d’habitants en 2031 (5).

    Quant à l’alcoolisme, problème historique grave en Russie, les indicateurs sont cependant plutôt positifs sur la longue durée. La mortalité par empoisonnement lié à l’alcool est passé de 37,8/ 100.000 en 1994 à 6,5/ 100.000 en 2014 tandis que suicides et homicides connaissaient la même tendance, comme on peut le constater ici (6). Malgré tout la consommation d’alcool joue un rôle direct dans de nombreuses autres causes de décès que sont les homicides, les suicides, les accidents de circulation ou encore les décès pour causes de maladies cardio-vasculaires.

    En résumé la situation démographique de la Russie, si elle pouvait laisser imaginer le pire à la fin des années 90, s’est très rapidement normalisée et stabilisée au cours de la dernière décennie comme les lecteurs de Stratpol ont pu s’en rendre compte dans cet article (7) publié en octobre 2014 et qui retrace l’évolution démographique incroyable du pays de la sortie de l’URSS à nos jours.

    Une évolution démographique dont contrairement à ce que Le Point prétend, le président Vladimir Poutine se vante régulièrement en confirmant que la bataille démographique est la principale des batailles et le principal succès des autorités russes.

    Alexandre Latsa, 28/08/2015

    Notes de la rédaction :

    (1) « La Russie, un ours dangereux, mais malade » Michel Colomès, Le Point.fr, 27/08/2015
    (2) « Russia is finished »
    (3) « Déclin démographique russe : la solution sera dans la croissance » Alexandre Latsa – septembre 2011.
    (4) « Où en est la démographie russe à la mi-2015 ? »
    (5) « Statistiques »
    (6) « Evolution des facteurs de mortalité en Russie de 1990 à 2014 »
    (7) « Regard sur la démographie de la fédération de Russie » par Alexandre Latsa

    http://www.polemia.com/la-russie-un-ours-malade-selon-le-point-de-alexandre-latsa/

  • Vers un nouvel ordre au Moyen-Orient ? La Russie serait prête à intervenir en Syrie

    D’un précédent article mercredi, intitulé Poutine, un homme à abattre? il ressortait que d’une part des opérations semblent préparer la déstabilisation de la Russie pour contrer « la politique indépendante inaugurée par Vladimir Poutine », et d’autre part que la Russie a les moyens de l’indépendance de sa politique, notamment du fait de sa supériorité technologique en matière d’armement, en effet: La Russie « a paralysé les forces US et françaises prêtes à intervenir contre la Syrie, en 2013, simplement par la neutralisation des systèmes missiles, radars et autres technologies de pointe sans lesquelles la force de frappe alliée se retrouve sourde et aveugle, incapable de diriger un missile sur une cible donnée, ou même de se protéger d’une attaque. »

    La mise en garde de Poutine  contre toute attaque de la Syrie par les USA début août, suivie des subtiles tractations par Sergeï Lavrov, le ministre de la diplomatie russe, pour une coalition anti-terroriste alternative à celle de la Coalition menée par l’Empire du chaos, sont autant d’éléments concordants qui semblaient indiquer la volonté d’une implication de la Russie dans le conflit de Syrie.  la Russie « n’entend pas abandonner la Syrie où sa marine dispose de la base de Tartous, » écrivions-nous mercredi, « même si les forces de Bachar el Assad semblent de plus en plus acculées vers Damas. Selon plusieurs sources, d’ailleurs, notamment une en provenance d’Israël, la Russie serait actuellement prête à s’impliquer directement auprès de Damas où elle aurait envoyé des avions et des hommes, contre l’Etat islamique. » 

    La coalition alternative proposée par Moscou devait être menée en coopération avec Damas, contrairement à la coalition occidentale qui prétend d’une part, lutter contre l’Etat islamique, mais  tout en soutenant entrainant et armant, d’autre part, les islamistes opposés à Bachar-el-Assad.

    En réalité lorsque les Yankees ont lancé leurs deux premiers et derniers missiles pour attaquer la Syrie en 2013, lesquels sont allés se perdre en mer, paralysés par les systèmes russes, les Américains ont compris qu’ils ne pouvaient pas mener une attaque frontale contre la Syrie, parce que les Russes les en empêcheraient; ils ont donc immédiatement trouvé la parade classique chez eux, ils ont mis sur pied l’Etat Islamique avec leurs complices du Moyen-Orient intéressés à la disparition de la Syrie.  En Afghanistan ils avaient mis sur pied contre les Russes, Al Qaida. Al-Qaïda qui s’était constituée à partir de l’organisation Maktab al-Khadamāt, durant la première guerre d’Afghanistan  contre l’ex-URSS. Autant d’organisations islamistes qui avancent sous faux drapeau et contre lesquels les oligarques américains prétendent se battre. De sorte que lorsque Moscou  s’implique pour trouver une solution pour anéantir l’Etat islamique, les Yankees sont un peu coincés: ils prétendent vouloir combattre l’EI, ils leur est donc difficile de dénier aux Russes de s’y employer.  Le porte-parole de la diplomatie américaine Mark Toner, répondant mercredi aux rumeurs sur une implication russe en Syrie a fait cette réponse sibylline: « Actuellement, environ 37 pays participent à la coalition qui lutte contre Daesh. Nous serions sensibles aux efforts de la Russie si elle était plus activement impliquée dans ces opérations ».  Nous ignorons si des efforts de la Russie en dehors « de la coalition » seraient appréciés de la même façon par Washington. Or, une intervention de la Russie, ne saurait se faire dans la cadre de la présente coalition menée par les USA.

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  • Courageuse Rania de Jordanie

    Les propos tenus par la Reine Rania de Jordanie il y a quelques jours concernant les musulmans sont passés quasiment inaperçus dans les médias.

    Certes, ceux-ci ont informé de la visite à Paris de la Reine et de ses filles, mais peu d’entre eux ont évoqué son passage à l’université d’été du MEDEF où elle a déclaré :

    Les musulmans modérés à travers le monde ne font pas assez pour gagner la lutte idéologique qui est au cœur de cette bataille.

    Ce n’est pourtant pas rien ! Voilà une personnalité de premier plan, femme et musulmane, qui dit sans craindre et sans risquer de se faire accuser d’islamophobie, d’amalgame ou de fascisme ce que beaucoup chez nous pensent. Cela devrait faire réfléchir et interpeller. Eh bien non, c’est passé dans l’indifférence générale.

    Et pourtant, son propos est de bon sens.

    Attentats ou tentatives d’attentats de Charlie Hebdo, de l’église de Villejuif, de Saint-Quentin-Fallavier en Isère, du Thalys… auxquels on peut ajouter les prétendus malades mentaux qui foncèrent dans les marchés de Noël de Nantes, Dijon et Joué-lès-Tours et peut-être aussi l’incendie des cuves de pétrole de Fos-sur-Mer… tout ceci en 8 mois… seuls nos ministres visionnaires et grands stratèges se permettent encore de nier l’existence d’un ennemi de l’intérieur prêt à mourir pour la cause de l’islam.

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  • Ignoble : les mondialistes jouent avec les cadavres d’enfants pour arriver à leurs fins


    Par Thibaut de Chassey :

    Utilisant cyniquement la photo d’un enfant syrien mort noyé alors que sa famille tentait de se rendre en Europe, les médias et leurs compères politiciens lancent une offensive de grande ampleur, fondée sur la tyrannie de l’émotion.

    Par le choc des photos, la tragédie que connaissent certains « migrants » est utilisée pour abolir la raison et – dans un émoi rendu plus puissant car collectif – pour culpabiliser les Européens afin de les amener à ouvrir totalement les frontières à des millions d’immigrés supplémentaires, pour le bonheur des mondialistes.

    Ces derniers peuvent compter sur la complicité perverse ou idiote du clergé moderne qui, globalement, confond comme d’habitude morale individuelle et morale politique (c’est-à-dire relative à la Société) et exige avec une inconscience consommée des mesures politiques qui entraîneraient rapidement le chaos chez les peuples européens et accélérerait leur disparition par changement de population.

    Il convient de rappeler les responsabilités dans la situation qui prévaut au Proche-Orient :

    La photo de cet enfant de Gaza tué par l'armée israélienne a-t-elle fait réagir BHL ? Non, bien sûr.

    La photo de cet enfant de Gaza tué par l’armée israélienne a-t-elle fait réagir BHL ? Non, bien sûr.

    – d’une part les États-Unis, l’État israélien et certains pays européens (au premier rang desquels le nôtre, hélas) se sont acharnés à déstabiliser l’Irak et la Syrie et à soutenir des groupes islamistes, le tout pour servir des intérêts qui n’étaient ni ceux des Français, ni ceux des populations locales. A ce titre, voir un Bernard-Henry Lévy invité dans les studios et sur les plateaux pour verser des larmes de crocodile et donner hypocritement des leçons (mauvaises) est insupportable.

    – d’autre part, ces mêmes États européens appliquent une politique d’immigration délirante qui crée un appel d’air pour de très nombreux étrangers convoitant notre pays et ce qui leur est promis, quitte à prendre de grands risques au lieu de se réfugier – pour ceux qui en ont vraiment besoin – dans des zones plus proches.

    La responsabilité du Système politico-médiatique est écrasante et les Français ne doivent se sentir coupables que de tolérer un tel régime.

    Cette vague d’émotion savamment orchestrée est l’occasion de pointer du doigt les méthodes répugnantes et inhumaines de ces médias et des « bonnes consciences » qui s’y expriment (mais qui n’accueilleront jamais un immigré sous leur toit), et qui jouent avec les cadavres d’enfants.

    Pourquoi ne diffusent-ils pas d’ailleurs avec la même indignation les photos des milliers de Français parfois très jeunes, tués, violés, estropiés du fait de l’immigration ?

    Enfin, pourquoi ne pas rappeler le cas de l’Australie, qui est convoitée par de nombreux immigrés clandestins potentiels ?
    Ce pays immense ne connaît pas ces drames et ces polémiques : en effet tout le monde sait désormais dans cette région du monde que le gouvernement australien ne tolère – dans les discours et dans les faits – aucune entrée en force.
    Résultat : aucun mort en 2014 ni en 2015.

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    « Pas question, vous ne serez pas chez vous en Australie »

    http://www.contre-info.com/ignoble-les-mondialistes-jouent-avec-les-cadavres-denfants-pour-arriver-a-leurs-fins

  • Les Chevaliers de Colomb soutiennent les chrétiens persécutés

    Lors de sa 133ème Convention suprême qui s’est tenue à Philadelphie (Pennsylvanie) du 4 au 6 août, l’association catholique fraternelle et philanthropique des Knights of Columbus (Chevaliers de Colomb) des États­-Unis, a adopté plusieurs résolutions dont l’une avait pour objet la « Solidarité avec les chrétiens persécutés ». Christianophobie Hebdo l'a traduite. Extrait :

    Unknown"[...] Attendu que les Knights of Co­lumbus ont constitué en 2014 le Christian Refugee Relief Fund [Fonds de secours pour le réfugié chrétien] qui a, depuis, fourni près de 3 millions de US$ en aide aux chrétiens déplacés d’Irak et de Syrie et à d’autres minorités religieuses persécutées,

    Il est résolu que les Knights of Columbus sont solidaires de tous les chrétiens, dans le monde en­ tier, souffrant d’une persécution violence,

    Il est encore résolu que nous félicitons le gouvernement ré­gional du Kurdistan, la Jordanie et le Liban pour leur protection envers ceux qui cherchent à s’y protéger de la persécution en Irak et en Syrie,

    Il est enfin résolu que les Knights of Columbus s’engagent à pour­ suivre leur aide à ceux qui ont été victimes de crimes contre l’humanité, et en particulier aux chrétiens qui ont été violemment persécutés à cause de leur foi."

    Michel Janva