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international - Page 860

  • Puissance bancaire, crise financière et guerre: les liens entre Goldman Sachs et l’Otan

    Puissance bancaire, crise financière et guerre: les liens entre Goldman Sachs et l’Otan

    Après avoir été de 2009 à 2014 secrétaire général de l’Otan (sous commandement USA), Anders Fogh Rasmussen a été embauché comme consultant international par Goldman Sachs, la plus puissante banque d’affaires étasunienne.

    Le curriculum de Rasmussen est prestigieux. En tant que Premier ministre danois (2001-2009), il s’est employé à « l’élargissement de l’Ue et de l’Otan en contribuant à la paix et à la prospérité en Europe ». En tant que secrétaire général, il a représenté l’Otan dans son « pic opératif avec six opérations dans trois continents », parmi lesquelles les guerres en Afghanistan et Libye et, « en riposte à l’agression russe contre l’Ukraine, il a renforcé la défense collective à un niveau sans précédents depuis la fin de la guerre froide ».

    Il a en outre soutenu le « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements (Ttip) » (ou Tafta, ndt) entre Etats-Unis et Ue, base économique d’ « une communauté transatlantique intégrée ».

    Compétences précieuses pour Goldman Sachs, dont la stratégie est simultanément financière, politique et militaire. Ses dirigeants et consultants, après des années de travail dans la grande banque, ont été placés dans des postes clé dans le gouvernement étasunien et dans d’autres : parmi ceux-là Mario Draghi (gouverneur de la Banque d’Italie, puis président de la BCE) et Mario Monti (nommé chef du gouvernement par le président Napolitano en 2011).

    On ne s’étonne donc pas que Goldman Sachs mette la main à la pâte dans les guerres conduites par l’Otan. Par exemple, dans celle contre la Libye : elle s’est d’abord appropriée (en causant des pertes de 98%) de fonds d’Etat pour 1,3 milliard de dollars, que Tripoli lui avait confiés en 2008 ; elle a ainsi participé en 2011 à la grande rapine des fonds souverains libyens (estimés à environ 150 milliards de dollars) que les USA et l’Ue ont « congelés » au moment de la guerre. Et, pour gérer à travers le contrôle de la « Central Bank of Libye » les nouveaux fonds retirés de l’export pétrolier, Goldman Sachs s’apprête à débarquer en Libye avec l’opération projetée par USA/Otan sous bannière Ue et « conduite italienne ».

    Sur la base d’une lucide « théorie du chaos », on exploite la situation chaotique provoquée par les guerres contre la Libye et la Syrie, en instrumentant et en canalisant vers l’Italie et la Grèce (pays parmi les plus faibles de l’Ue) le tragique exode des migrants conséquent à ces guerres. Cet exode sert d’arme de guerre psychologique et de pression économique pour démontrer la nécessité d’une « opération humanitaire de paix », visant en réalité l’occupation militaire des zones stratégiquement et économiquement les plus importantes de la Libye. Tout comme l’Otan, Goldman Sachs est fonctionnelle à la stratégie de Washington qui veut une Europe assujettie aux Etats-Unis.

    Après avoir contribué avec l’escroquerie des prêts subprimes à provoquer la crise financière, qui depuis les Etats-Unis a investi l’Europe, Goldman Sachs a spéculé sur la crise européenne, en conseillant « aux investisseurs de tirer avantage de la crise financière en Europe » (cf. rapport réservé rendu public par le Wall Street Journal en 2011). Et, selon des enquêtes documentées effectuées en 2010-2012 par Der Spiegel, New York Times, BBC, Bloomberg News, Goldman Sachs a camouflé, par des opérations financières complexes (« prêts cachés » à des conditions assassines et vente de « titres toxiques » étasuniens), le vrai montant de la dette grecque. Dans cette affaire, Goldman Sachs a manœuvré plus habilement que l’Allemagne, la BCE et le FMI, dont le joug mis au cou de la Grèce est évident.

    En recrutant Rasmussen, avec le réseau international de rapports politiques et militaires qu’il a tissé dans ses cinq années à l’Otan, Goldman Sachs renforce sa capacité d’influence et de pénétration.

    Notes:

    Traduction Marie-Ange Patrizio

    Apostille de la traductrice pour la version française

    On trouvera dans Le groupe Bilderberg, l’ « élite » du pouvoir mondial, de Domenico Moro (Delga, juin 2015, 19 euros, voir pièce jointe), des éléments présentant et analysant ce « réseau international de rapports politiques et militaires » dont parle M. Dinucci pour A. F. Rasmussen et financiers et économiques pour M. Monti et M. Draghi : tous trois bons exemples du phénomène des « revolving doors » (pantouflage) fonctionnant dans le réseau : « une “personnalité multiple”, profes­sionnellement parlant, c’est-à-dire changeant de rôle et de secteur d’une rencontre à l’autre. (…) véritables “transformistes” de l’élite mondiale, capables de changer d’habit professionnel plusieurs fois en l’espace d’un petit nombre d’années.(…) dans un passage tourbillonnant de la politique nationale à la bureaucratie européenne aux grandes entreprises, à la finance, aux think tanks et à l’université» (p. 203).

    Extraits :

    « Les deux derniers secrétaires généraux de l’OTAN ont participé aux rencontres du Bilderberg. Anders Fogh Rasmussen en 2000, l’année précédant son accession au poste de premier ministre du Danemark, et le social-démocrate Jens Stoltenberg en 2002 » (p. 93).

    […] « Goldman Sachs, la banque qui a le plus grand nombre de représentants au Bilderberg et à la Trilatérale et dont le président, Peter Sutherland, siège au direc­toire des deux organisations […] [a] été définie par Matt Taibbi comme une « gigantesque pieuvre vampire ». Du reste, Goldman Sachs fait partie des premiers respon­sables non seulement de la crise des subprimes mais aussi de la crise de l’euro, ayant incité les autorités grecques à falsifier les budgets au moment de l’entrée dans l’euro et ayant bénéficié de l’instabilité de la monnaie unique et de l’augmentation des taux d’intérêt sur les dettes souveraines, au moment où la vérité a surgi » (p. 174).

    […] Dans la campagne présidentielle de 2008, Goldman Sachs fut le principal bailleur de fonds d’Obama, qui, une fois élu, plaça deux hommes de la banque d’affaires, Mark Patterson et Gary Gensler, res­pectivement à la tête du secrétariat au Trésor et à la direction de la com­mission qui régule le marché à termes. Ce ne fut donc pas un hasard si 700 milliards de dollars du programme Tarp furent alloués en 2008 pour sauver Citibank et d’autres banques sans oeuvrer à une réglemen­tation efficace ; tout cela malgré les nombreuses promesses électorales, en continuant la politique de la précédente administration Bush, dont le secrétaire au Trésor, Paulson, était un ancien PDG de Goldman Sachs » (p. 175).

    Le lecteur trouvera aussi dans l’ouvrage publié aux Editions Delga une Présentation au lecteur français par Bernard Genet (comaguer, comité comprendre et agir contre la guerre) fournissant quelques éléments de l’aspect français (direction, membres et invités) de ces réseaux (Bilderberg et Trilatérale).

  • La marque américaine derrière les afflux de réfugiés

    La marque américaine derrière les afflux de réfugiés

    Dans l’émission d’hier soir - « Les afflux de réfugiés dans l’UE sont une stratégie US-américaine » – nous avons expliqué la stratégie de globalisation des quatre soit-disant « flows ininterrompus » (en français flux). Celle-ci provient du géostratégie militaire US-américain Thomas P.M. Barnett. Je cite Barnett: « Comme condition préalable pour le fonctionnement sans heurts (de la globalisation), nous devons permettre quatre ‘Flows’ durables et sans entraves. » Les afflux actuels, presque surdimensionnés, de réfugiés vers l’Europe, font partie de la stratégie du « Flux sans entraves », qui en l’occurrence vise l’Europe et n’a le droit d’être empêché par aucun gouvernement ou institution selon Barnett.

    Sources / Liens :

    http://metatv.org/guerre-moderne-cont...

    http://www.kla.tv/5788

    Lire aussi : 

    Les USA accusés de financer l’envoi de réfugiés en Europe http://metatv.org/les-usa-accuses-de-...

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • La scandaleuse récupération politicienne du drame de Charleston

    La poudre n'était pas encore retombée sur les bancs de l'église de Charleston que tous les média américains reprenaient mot à mot la même antienne sur le racisme des Blancs, sur la nécessité de leur supprimer le libre accès aux armes à feu, de l'urgence de contrôler tout ce qui touche à leur nationalisme, à la défense de l'identité euro-américaine, à leur plus infime respiration ethnique. Comme si en somme la récupération de ce drame affreux était planifiée de longue date parce qu'elle permettrait une fois encore de renforcer les contrôles sur la silencieuse majorité américaine. On ne dira pas que l'événement ait pu être téléguidé, ou comme la bombe d'Oklahoma City voire le 11-Septembre, connu du FBI et de la CIA, mais qu'ils ont probablement laissé faire afin d'en tirer le meilleur parti. En revanche nous imaginons bien à qui profite le crime. A nouveau on a pu vérifier la célérité avec laquelle l'ultra-gauche sait utiliser le moindre forfait commis par un individu solitaire à peau blanche et le retourner contre la majorité caucasienne. Aussitôt les média de sac et de corde de ressortir l'antédiluvienne incantation antiraciste du pauvre noir martyrisé par le vilain blanc. A 2h55 le matin du 18 juin, on pouvait déjà lire ce genre de tweet : « Massacre de Charleston, plus vite on parvient à retirer les armes des Blancs et delà police et mieux nous serons ». Ou bien, une heure plus tôt « Ce qui s'est passé à Charleston va provoquer un débat sur le Second Amendement. Je propose un compromis. Juste enlevez leurs armes aux Blancs ». Obama se précipitant devant le premier micro ne dira pas autre chose les blancs sont des "terroristes" racistes, il faut leur enlever leurs armes. Eux seuls commettent des crimes de masse sur les Noirs. Ces derniers étant, chacun le sait depuis 400 ans, les victimes expiatoires éternelles engendrées par l'esclavage. Il importe peu - nous l'avons écrit si souvent -, qu'outre-Atlantique les Noirs aussi fussent esclavagistes et qu'il fallût des lois pour leur interdire d'exploiter des esclaves Blancs. Peu importe que chaque année, dans un mutisme hermétique, des milliers de Blancs soient tabassés dans les rues américaines par des bandes de jeunes Noirs. Peu importe si le Noir a 47 fois plus de chance que le Blanc de commettre un meurtre, si la plupart des Noirs qui sont tués le sont par des congénères, si ces fameuses "bavures" des policiers Blancs ne sont que de la propagande et que la police tue deux fois plus de Blancs que de Noirs. Or on ne parle jamais des premiers quand on ne cesse de monter en épingle les autres.

    Pourtant les chiffres ne manquent pas

    Il est faux de dénoncer un déferlement de crimes racistes de Blancs contre des Noirs (aux Etats-Unis on dit « hâte crimes » parce que le racisme y est confondu délibérément avec la haine) Ce sont des chiffres publiés par le ministère de la Justice de M. Holder. Entre 2003 et 2008,63 % d'hommes et 37 % de femmes en furent victimes : 61 % de Blancs, 7 % de Noirs et 20 % de Latinos. Entre 2007 et 2011, sous Obama donc, le ratio hommes/femmes avait légèrement bougé : 61 % pour les premiers, 39 % pour les secondes. Quant aux victimes, si les Latinos n'étaient plus que 15 %, les Noirs se retrouvaient à 13 %, leur taux dans la population globale, et les Blancs à 65 % c'est-à-dire légèrement au-dessus de leur représentation.

    Et pourtant la population blanche a bien des raisons d'être excédée par la criminalité des Noirs qui va de pair avec l'élévation de leur niveau social et la place considérable qu'on est en train de leur donner dans la société américaine. Bien au-delà de leurs 13 %. Il suffit de regarder les média, le sport, le cinéma, la police, l'ensemble de l'industrie et de l'administration où la loi impose un quota de 13 % dans les postes de direction, que par crainte des sanctions la plupart ont monté à 15%.

    Toujours selon les statistiques de M. Holder, entre 1980 et 2008, 50,3 % des victimes de meurtres étaient Blanches et 47,4 % Noires (dont 80 % tuées par des Noirs). En revanche 45,7 % des meurtriers étaient Blancs et 52,5 % Noirs. Sera-t-on surpris d'apprendre que les victimes blanches dans 45,5 % des cas seulement et Noires dans 51,4 % ont été tuées par arme à feu ? Alors que 41,2 % des criminels blancs et 56,9 % des criminels noirs en ont utilisé. Ainsi bien qu'ils soient 5 fois moins nombreux que les Blancs, les Africains-Américains, selon le FBI, commettent 8 fois plus de crimes contre les Blancs que ceux-ci n'en commettent contre eux. Hélas, c'est ce contraire justement qui est exploité par les charlatans du pouvoir médiatique. On a calculé qu'un homme noir a quarante fois plus de chances d'agresser un Blanc que de l’être par l'un d'eux. Si les média de masse se taisent, Internet est là, avec des centaines de vidéos qui montrent d'insupportables violences gratuites exercées sur des Caucasiens Blancs isolés par des bandes sauvages ivres de haine. Ceci en plus démontre la perfidie des discours d'Obama. Lequel ne cesse de faire une fixation sur la criminalité par armes à feu des racistes blancs et ne parle jamais de celle des Noirs. Ce serait, il est vrai, convenir qu'il existe un problème de violence paroxystique à l'intérieur de cette communauté. Et pas seulement aux Etats-Unis. Les auteurs des grandes campagnes de divinisation africaine sont aussi responsables d'une véhémence à laquelle répond une autre véhémence née d'exaspérations.

    Tout dépend de la couleur

    Le métis de la Maison-Blanche aura commencé sa tirade de Charleston par un gémissant « J'ai dû faire trop de déclarations de cette sorte. Des communautés comme celle-ci ont dû trop souvent supporter de telles tragédies ». Sauf que lorsqu'il intervient c'est toujours, depuis 7 ans, pour « des tragédies comme celles-ci » dans lesquelles on peut incriminer un Blanc raciste et "maniaque" de la gâchette. Dans les milliers de cas qui, chaque année, remplissent les annales de la Police, majoritairement imputables à des armes à feu détenues - illégalement - par des Noirs, Obama n'intervient pas. Il est muet. Il se tait. A deux reprises il se rendit sur la base de l'US Army de Fort Hood où des militaires avaient tiré sur des collègues. A chaque fois il se livra à un plaidoyer pour la limitation du port d'armes. Ce qui en effet est tout à fait approprié dans des casernes ! Pourtant les deux événements furent traités différemment.

    Dans le premier cas, un officier psychiatre d'origine palestinienne et qui n'avait jamais caché sa détestation de l'Amérique, le major Hasan, tue 13 de ses collègues et en blesse 32. Le discours du président dura trois minutes. Terne. Sans émotion. Il choqua beaucoup d'Américains en niant tout motif idéologique à l’action du meurtrier. Interrogé, le porte-parole de la Maison-Blanche, Camey, s'emporta. La religion et l'idéologie n'avaient rien à voir à l'affaire, Hasan était mécontent de la façon dont le traitait sa hiérarchie. Point.

    Dans le second fait divers, en avril 2013, un sergent porto-ricain, tua trois militaires et en blessa 16. Le ton présidentiel n'était plus le même. « Cette attaque, proféra-t-il, menaçant, est terroriste, sans aucun doute ». Ajoutant « Nous avons mené une guerre outre-mer pendant plus d'une décennie. Mais, hélas, environ 2,6millions de terroristes potentiels vivent parmi nous ». Avec cette précision que les 2,6 millions qui forment cette potentielle 5° Colonne, sont les organisations nationalistes. Le ministre de l'Intérieur avait d'ailleurs en son temps accusé Ron Paul ou l’American Légion d'en faire partie. Obama, lui, désigna nommément l'auteur du massacre, Ivan Lopez, ancien combattant d'Irak, Porto-Ricain parfaitement Blanc.

    Le 22 septembre 2013 il est de nouveau de sortie/obsèques au Navy Yard de Washington. Cinq jours plus tôt, une fusillade a tué 13 personnels de la Marine (11 Blancs, 2 Noirs) et blessé trois autres.

    Le président se fend d'une émouvante homélie, pleine de compassion et d'humanité. Il entrera dans l'intimité de chacun des disparus l'espace d'une ou deux phrases attendrissantes. Soit. Mais il reviendra sans cesse sur son mantra imposé « Aucune nation développée ne subit cette sorte de violence. Aucune. Ici en Amérique le taux des meurtres est trois fois plus élevé que dans les autres nations développées. Le crime par armes à feu est dix fois supérieur. Or cela tient aux décisions que nous prenons ou ne prenons pas. Il nous appartient de décider qu'il en aille autrement ». Le verbe est fait pour prendre aux tripes. Si ce n'est que pas une fois il ne mentionnera le meurtrier ni ne dira de lui qu'il est un terroriste. Qu'il cherche à diviser le pays sur des clivages raciaux. Qu'il n'a pas le sens de la Justice. Aaron Alexis est un ancien Marine qui travaillait comme "contracteur" pour elle. Il n'a eu aucune difficulté à se procurer au noir une Remington 870 dont il aura scié le Canon et un Beretta 9mm volé. Ayant été tué par la police, la justice n'aura pas à s'en mêler et considérera son geste comme celui d'un fou. Obama ne prononcera même pas son nom. Il est vrai Alexis était Africain-Américain. Ça explique...

     

    Jim REEVES. Rivarol du 25 juin 2015

  • Signes d’une résolution pacifique de la guerre civile en Syrie

    Après une série de confrontations, menées sur le font invisible des services secrets, par le biais de menaces, diffusion de fausses informations, mais aussi de mouvements concrets sur le terrain, les Etats-Unis et la Russie ont enfin trouvé un point de vue commun en ce qui concerne la Syrie. C’est à dire que les deux pays craignent que le groupe de l’État islamique et les rebelles radicaux affiliés à Al-Qaïda, qui contrôlent une partie de la Syrie, pourraient arriver au pouvoir si l’armée de Bachar al-Assad subissait une défaite.

    Il s’avère que Washington et le Kremlin sont parvenus à un accord de principe et ont convenu de prendre toutes les dispositions pour trouver un règlement pacifique à la guerre civile en Syrie, d’ici à la fin de cette année. C’est la seule façon de désarmer les militants radicaux islamistes et de les expulser de Syrie. En marge de cet accord en vue d’une solution, il semble que les États-Unis comptent sur la Russie pour sa réalisation pratique.

    La preuve de cet accord est devenue de plus en plus claire en août 2015, avec la décision des Etats-Unis d’utiliser pour la première fois ses drones MQ-9 Reaper lourdement armés dans les missions dans le nord de la Syrie, pour le compte des troupes syriennes de Bachar al-Assad, qui se battaient contre l’État islamique. Les drones opéraient à partir de la base d’Incirlik en Turquie, malgré l’opposition du Président Erdogan. Donc, sans avoir à le reconnaître, les Etats-Unis sont devenus l’allié circonstanciel de Bachar al-Assad.

    La Russie a mis en place la Commission militaire russo-syrienne, à travers laquelle elle fournit à la Syrie les armes, les informations (en particulier celles obtenues par satellite) et les conseillers militaires. Toutes ces activités exercées par les russes ont été portées à la connaissance de Washington dans un délai raisonnable.

    Ce changement d’attitude est dû au fait que, dans cet été chaud, derrière des portes closes du Kremlin, s’est tenu un véritable tour de force de la diplomatie russe, aidé dans les moments critiques par un excellent négociateur avec de solides relations dans le monde arabe : Mohammad Javad Zarif, le ministre des affaires étrangères de l’Iran. Le soutien de l’Iran pour trouver une solution pacifique à la guerre civile en Syrie et sa détermination à combattre ISIS, ont été les principales raisons de la levée des sanctions par le groupe 5 + 1 (Chine, France, Russie, Angleterre, USA, plus l’Allemagne). Soutien récompensé par la Russie à travers le lancement d’un programme de reconstruction de l’Iran.

    Initialement, la Russie avait négocié une alliance régionale contre l’État islamique, qui comprenait l’Arabie Saoudite, la Syrie et la Turquie. Mais l’Arabie Saoudite et la Turquie ont changé d’avis. Ankara a annulé le contrat pour le gazoduc Turkish Stream et créé avec l’Ukraine la « Brigade internationale islamique » pour se battre en Crimée. La Turquie a apporté son aide à l’État islamique de façon inattendue en bombardant les Kurdes du PKK et YGP qui luttent contre ISIS. Pour ces raisons, la Russie a changé sa stratégie.

    Ensuite la Russie a négocié intensément avec Damas et des forces insurgées modérées de la Syrie, par le biais de deux États influents du Golfe qui ont recruté, armé les rebelles islamistes, et les ont infiltrés en Syrie. Outre l’Iran, il semble que la Russie ait lancé un appel à Oman en tant qu’intermédiaire dans les négociations, en parvenant à imposer sa propre feuille de route : une période de transition, avec un gouvernement d’union nationale, avec Bachar al-Assad à la tête du pays.

    Le point culminant a été la réception à Moscou de la délégation conduite par Khaled Khoja, Président du Conseil National Syrien, c’est-à-dire le premier responsable politique des rebelles. Par les canaux de ses services d’information, l’Arabie Saoudite a suivi étroitement tous les mouvements du jeu d’échecs à Moscou, liés à la Syrie, et a proposé au Kremlin des offres qu’il ne pouvait refuser, pour être admis à la table des négociations.

    La dernière déclaration de Sergei Lavrov sur la question est transparente : « il n’y a dans nos plans aucun accord avec l’Arabie Saoudite, la Turquie et le Qatar, pour qu’ils puissent participer aux décisions concernant l’avenir de la Syrie ».

    Des sources proches de ces négociations, ont déclaré que le compromis principal était lié à la nomination du nouveau chef des services de renseignements syriens, fonction clé dont dépend la survie de n’importe quel régime. L’Arabie Saoudite a choisi son homme, et il semble que John Kerry et Sergueï Lavrov aient convenu que le poste fût occupé par un homme neutre, le général sunnite Mustafa Tlass.

    Mustafa Tlass a connu le pilote militaire Hafez al-Assad, père de Bachar al-Assad, à l’Académie militaire de Homs. Les deux officiers ont été affectés au Caire dans la période de 1958-1961, lorsque la Syrie et l’Egypte étaient unies en un seul Etat, la République Arabe Unie (RAU).

    Hafez al-Assad a rejoint un groupe de nationalistes qui pensaient que la Syrie était à la remorque de l’Egypte. Le Président Nasser le fait donc arrêter, mais Tlass réussit à s’enfuir, sauvant la femme et le fils d’Al-Assad en Syrie. Après le coup d’État en 1963, Hafez al-Assad devient le président de la Syrie, soutenu par le parti Ba’ath, d’orientation socialiste. Le lieutenant-colonel Mustafa Tlass devient le plus proche collaborateur militaire de Hafez al-Assad. Il a été entre autres, chef d’état-major de l’armée Syrienne (à partir de 1967) et ministre de la défense (1972-2004).

    Après la mort de Hafez al-Assad, son fils, Bachar al-Assad prolonge sa mise à la retraite de deux ans au bout desquelles il quitte le ministère de la défense, et en 2005, il prend définitivement sa retraite. En 2011, avec le début de la guerre civile en Syrie, Mustafa Tlass qui avait des divergences avec Bachar al Assad mais n’adoptait aucune des idéologies des rebelles islamistes, a préféré aller vivre en France.

    Valentin Vasilescu

    source Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuupylZyFpsMBUECYQ.shtml

  • En Afrique du Sud aussi les cafards de la gauche médiatique tiennent le haut du pavé

    Le 26 mai la chaîne d'Etat, la South African Broadcasting Corporation, truffée de kollabos libéraux blancs à la totale dévotion de l'ANC s'inquiétait brusquement de l'engouement pour la pétition en faveur des Blancs persécutés en Afrique du Sud qui s'était emparé de l'Internet. Ne pouvant l'interdire il s'agissait pour le pouvoir et ses sbires de faire tout ce qui leur était possible pour empêcher qu'elle ne s'étende. Ce matin-là la domestique blanche de service officiant dans le programme Morning Live qui, quotidiennement porte aux nues la "diversité" et stigmatise l'apartheid et le racisme blanc, débattait sur cette pétition qui secoue l'Afrique du Sud blanche depuis quelques semaines. Deux invités. Angel Jones d'abord, économiste et publicitaire. L'essentiel de sa carrière s'est déroulée à l'agence de publicité juive londonienne de Saatchi&Saatchi. Elle a créé et dirige désormais une association qui a pour but de faire revenir en Afrique du Sud, à la demande du gouvernement noir enfoncé dans son chaos, le maximum de cadres disséminés dans le monde. Le second est notre ami Dan Roodt, fondateur de Praag, le dernier mouvement identitaire afrikaner vraiment efficace existant encore dans le pays. Un universitaire qui combattit jadis le développement séparé légué par Hendrik Verwoerd et qui depuis que le pays a été désintégré par les communistes et les analphabètes de l'ANC a effectué un virage à 360 degrés. La parole lui sera peu donnée, alors que sa position est forcément équivoque : il participe activement à la défense et au renouveau de la nation et de la culture afrikaner et ne saurait se réjouir de la fuite des élites blanches. En même temps il soutient une démarche qu'il estime justifiée par l'état de déréliction dans lequel se trouvent une grande partie des Afrikaners, boucs émissaires de la nation arc-en-ciel et baromètre tragique du racisme d'Etat qui infeste ce pays.

    Face à lui par conséquent, deux vipères blanches, adoratrices de Mandela et, bien entendu, indignées par le thème de la pétition et,surtout, par son succès inattendu. C'est d'ailleurs à Jones qu'est aussitôt donnée la parole par la présentatrice « Je suis furibarde s'enflamme-t-elle aussitôt. Je ne supporte pas l’expression « nettoyage ethnique sont des sornettes, ce genre de foutaises qui souillent l'image de l’Afrique du Sud à l'étranger et abîment toutes les belles réalisations réussie dans ce pays depuis 20 ans. » Et d'enfoncer le clou cher aux bourgeoises libérales enfermées dans leurs beaux quartiers, qui prêchent la tolérance à longueur d'interviews mais dégoulinent de sectarisme et d'intransigeance, se répandant en jugement insultants pour tous ceux qui ne partagent pas leur doxa. « Ces brochettes d'abrutis, ces gens qui diffusent ces inepties et qu'à l'extérieur de l'Afrique du Sud ceux qui n'y sont jamais allés, prennent pour paroles d'Evangile » C'est en effet à se demander où vit cette dame. Dans quelle tour d'ivoire de Pretoria ou de Johannesburg ? Dans quels quartiers luxueux sévèrement gardés du Cap où se presse une faune glauque et friquée évadée du monde pourri du spectacle, de la mode, du luxe, qui virevolte entre Marrakech, les Iles de la mer Tyrrhénienne ou les zones protégées de la Méditerranée, des Alpes et de l’ouest californien. Elle n'a jamais entendu parler des centaines de milliers d'Afrikaners qui survivent dans des taudis parce que la politique "d'empowerment" les a expulsés de leurs emplois, des plus de 4 000 fermiers torturés et mis à mort par des bandes formées à la violence et aux slogans de haine de l'ANC, des 70 000 Blancs assassinés au cours des 20 dernières années parce qu'ils étaient Blancs et pas parce qu'ils avaient une belle voiture. Des "inepties" ! Ailleurs, elle prendra prétexte des 360 000 personnes qui seraient "revenues" au pays oubliant de mentionner qu'aucun de ceux qui furent accueillis en Australie ne l'ont quittée. Que la plupart des adeptes de cette "alya" avaient tenté l'aventure européenne ou américaine et durent s'en aller leur visa expiré.

    Mais surtout, on apprend en parcourant les sites de son organisation La Révolution du Retour-Africa, que la plupart de ceux qui ont écouté son message sont en réalité des cadres africains qui avaient fui le chaos dans lequel a sombré l'Afrique australe, du Nigeria au Cap. « Vous êtes un technicien africain et vous voulez rentrer au pays ou dans les affaires et vous cherchez un professionnel africain de haut niveau, entrez en contact avec HomecomingRevolution. » 

    « Je ne vois aucun sentiment anti-Blancs, de quelque nature qu'il soit », poursuivit-elle.

    « Les Blancs ne sont pas les bienvenus ici »

    Roodt rétablira un peu les faits. L'expression « nettoyage ethnique » peut paraître rude, à certains mais quand on s'intéresse « à la législation anti-Blancs, les mesures allant dans ce sens, il, semble bien que sur le long terme ceux-ci ne sont pas les bienvenus en Afrique du Sud et qu’ils devraient trouver quelque autre place dans le monde ». Il fera d'ailleurs remarquer que l'Union Européenne soutient massivement les régimes racistes anti-Blancs. Mugabe, par exemple, vient de recevoir 1 milliard d'euros, alors qu'en visite en Afrique du Sud il ne manqua pas de remarquer « qu'on voyait beaucoup trop de faces blanches par ici ». En effet ils les a pratiquement toutes éliminées chez lui au prix de la famine et du chaos. Roodt rappellera qu'au moment où il parle, on interdit la langue afrikaans dans les écoles jusque-là fréquentées par les écoliers afrikaners et métis auxquels les tartuffes de la « nation arc-en-ciel » veulent imposer l'usage de l'anglais. D'innombrables monuments historiques symboles de la nation afrikaner sont souillés et profanés, souvent en plein jour, par des responsables politiques comme Malema. Au cours des récents congrès syndicalistes, monopolisés par les Noirs radicaux, des discours incendiaires ont exigé la disparition de tous les Blancs des postes de responsabilité.

    Après, les idiotes de gauche comme cette Jones peuvent jouer les naïves émerveillées par la Diversité, battre des mains avec enthousiasme lorsque le dernier refuge des Blancs solidement campés à gauche, l'Alliance Démocratique, financée par la famille Oppenheimer, se donne finalement un président africain et s'indigner qu'il y ait des Afrikaners pour étaler sur la place publique leur espoir de trouver un pays plus accueillant à leur race. Il n'empêche, elle fera comme les autres et si ses riches amis noirs ne lui ont pas encore fourni un cercueil capitonné, il lui restera peut-être juste assez de temps pour boucler sa valise.

    Elle conclura d'ailleurs sa péroraison sur une argumentation d'une stupidité abyssale : « nous sommes tous des êtres humains finalement issus du même berceau africain et notre destinée est de vivre ensemble »...

    Dan Roodt rappellera néanmoins à la donzelle que le Docteur Gregory Stanton, qui est une autorité morale mondialement reconnue, fondateur et président de Génocide Watch, en décembre 2014 déclarait que si le processus de génocide n'était pas encore en cours en Afrique du Sud, il n'en était pas moins une menace sérieuse et imminente. Au demeurant seul Génocide Watch, qui n'a jamais eu aucun accès aux média de France, s'est préoccupé de cette question. Ni Amnesty International, ni Human Rights Watch (George Soros) qui monopolisent nos antennes et nos écrans dès que meurt un enfant basané et ont pignon sur rue en Afrique du Sud ne sont intervenus depuis 20 ans sur les massacres et le racisme visant les Blancs. Perpétrés à 95 % par des Noirs. Mme Jones, comme ses acolytes progressistes, ignore à l'évidence ces faits.

     

    Jim REEVES. Rivarol du 25 juin 2015 

  • Corée du Nord : La grande illusion

    En 2012, après deux ans de tractations, Michaël Sztanke et Julien Alric avaient obtenu un visa pour pénétrer en Corée du Nord. De ce premier voyage, ils sont revenus avec des images officielles. Jamais ils n’ont pu observer ce qui se cachait derrière la vitrine de Pyongyang.

    En 2014, ils ont obtenu un nouveau visa afin de terminer leur film. Cette nouvelle plongée dans le royaume ermite leur a permis de répondre aux questions restées en suspens lors de leur premier voyage.

    Comment vivent les Nord-Coréens ? Quelle est la véritable nature de ce régime ubuesque ? Ils se sont également rendus en Corée du Sud afin de rencontrer des réfugiés nord-coréens qui, miraculeusement, ont pu s’échapper vers le sud et témoigner.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Ni Mistral, ni Rafale… mais tempête sur l’Élysée

    « Le dossier est clos », tranchait l’Elysée le 5 août après la décision de ne pas livrer à la Russie deux navires dont la commande s’était élevée à 1,2 milliard d’euros. Tel n’était pas l’avis de Présent (voir Présent du 8 août) qui, outre l’incalculable perte de crédit frappant désormais, et sans doute durablement, nos industries d’armement, s’interrogeait sur « le montant exact de l’ardoise » laissée par le refus de vente des Mistral.

    Sans doute informé par un ponte de la Direction des constructions navales (DCNS) constructrice des deux porte-hélicoptères et furieuse du mauvais coup qui lui a été porté, Le Canard enchaîné vient de répondre à la question : plus de 2 milliards d’euros. Au remboursement à Moscou des arrhes déjà versés (896 millions d’euros), il faudra en effet ajouter ceux des « frais engagés pour aménager le port de Vladivostok afin d’accueillir les nouveaux navires », de « l’adaptation en version maritime des 32 hélicoptères K52 emmenés par les navires », ainsi que « la formation de 400 marins russes pendant un an et demi ». Soit 300 millions d’euros. Mais il faudra aussi dédommager la DCNS (350 millions d’euros environ), « dérussifier » les navires en les adaptant aux normes de l’OTAN (200 millions) et continuer à assurer jusqu’à leur revente – éventuelle – le gardiennage et la maintenance, évalués à un million par jour, des Mistral à quai dans le port de Saint-Nazaire. Alors que l’argent manque si cruellement pour secourir les agriculteurs et les entreprises touchées par la crise, la servilité de Paris face au diktat de Washington va donc nous coûter 2 milliards d’euros. Et il y a encore plus grave : avant de reprendre sa parole, la France aurait en effet effectué un transfert de technologie par la transmission de 150.000 pages de spécifications techniques à la Russie… qui a donc maintenant tous les éléments en main pour construire des clones du Mistral ! Comme on sait, un malheur n’arrive jamais seul.

    En même temps que Paris et Moscou arrivaient au « meilleur accord possible » (cf. l’inénarrable Le Drian dont on espère que, probable tête de liste socialiste aux régionales en Bretagne, il paiera cher sa complicité dans cette dilapidation des deniers publics), le premier ministre indien Narendra Modi, qu’un Hollande épanoui avait reçu avec faste à Paris en avril dernier, lançait le 3 août sa bombe à fragmentation : réflexion faite, il « annulait » le fabuleux contrat de 22 milliards d’euros pour 126 Rafale envisagé avec Dassault, ces bijoux étant décidément trop chers et trop sophistiqués (voir Présent du 5 août). L’aviation indienne ayant cependant un besoin urgent de renouveler sa flotte, quels appareils seront donc choisis à la place ? Sans doute des… Mig-35 russes, auxquels ses pilotes sont habitués ! Vladimir Poutine n’est pas seulement un pêcheur et chasseur émérite. C’est aussi un judoka et un redoutable joueur d’échecs, sachant anticiper les coups. Le contraire du paltoquet Hollande à l’éternel sourire de ravi de la crèche, qui vient de s’auto-infliger le pire désastre de son quinquennat.

    Camille Galic, 16/08/2015

    Source : Présent

    http://www.polemia.com/ni-mistral-ni-rafale-mais-tempete-sur-lelysee/

  • Tactique hégémonique bien rôdée : Les coups d’Etat fomentés par les USA – Vidéo

    L’art de mettre de l’huile sur le feu, une spécialité yankee pour dominer.

    Parmi les révolutions à mettre au compte du procédé états-unien on peut compter la série les révolutions dites de couleurs :

    – L’Ukraine avec ces deux révolutions orange en 2004 et 2014; la première ayant échouée, la seconde à réussi.

    – La Yougoslavie en 2000

    – La Géorgie, Révolution des Roses en 2003.

    – Le Kyrgyzstan, la révolution des Tulipes en 2005

    – Le Liban, la révolution des Cèdres en 2005 

    La Macédoine est actuellement menacée, peut-être d’autres pays encore ?

    Il y a également eu une tentative à Moscou en 2011 et 2012.

    Lire la suite 

  • Francis Cousin - Comment casser la dynamique de mort de Daesh pour les jeunes en perdition ?