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international - Page 976

  • La dictature des juges vient d’Amérique

    Il y a peu, Polémia présentait à ses lecteurs un communiqué de presse émanant du premier parti suisse, l’UDC, qui s’indignait de voir les droits démocratiques helvétiques se restreindre, bridés par des juridictions étrangères, en la circonstance européennes. Le journaliste français Hannibal nous livre une théorie du « Gouvernement des juges » telle qu’elle se développe aujourd’hui en France. Polémia

    Hannibal, journaliste, essayiste, écrivain.

    « Il existe donc une caste de grands sages qui s’arrogent le droit de s’occuper de tout, de prendre tous les pouvoirs, sans rendre de compte à personne qu’à leurs pairs. Les juges contrôlent l’exécutif, remplacent le législatif, arbitrent enfin les comportements politiques et sociaux. »

    Le gouvernement des juges progresse en France à grands pas. Plusieurs signes l’indiquent. Une crèche construite dans le hall du Conseil général de la Vendée a été interdite par le Tribunal administratif de La-Roche-sur-Yon sur plainte du président de la Libre Pensée locale. Cela a suscité l’ironie des uns, l’indignation des autres et la satisfaction des « laïcs ». Nul n’a relevé toutefois le poids que pèse l’institution judiciaire dans les questions religieuses et politiques sensibles, même quand celles-ci se cristallisent sur des objets apparemment anodins comme une crèche ou un voile.

    Même poids indu, dans l’affaire de ce malade dans le coma à Chalons-en-Champagne, Vincent Lambert, que sa femme et une partie de sa famille désiraient débrancher alors que ses parents ne voulaient pas. C’est le Conseil d’Etat qui a statué : le juge administratif acquérait ainsi de fait le droit de vie et de mort sur un homme, et contribuait à fixer le droit de l’euthanasie par sa jurisprudence. Les voies de droit étant épuisées en France, le Conseil d’Etat étant la cour suprême en matière administrative, les parents se sont pourvus devant la Cour européenne des droits de l’homme, ses arrêts s’imposant aux droits nationaux. On contourne les juridictions nationales pour s’en remettre à un arbitre supranational : on avance ainsi vers la gouvernance mondiale, et l’on continue à se mettre dans la main des juges.

    Notons encore un autre exemple flagrant de l’extension du domaine de ceux-ci : les poursuites contre Marine Le Pen pour avoir comparé l’empiètement sur le domaine public des prières de rue à une occupation. Lorsque les députés européens ont levé son immunité parlementaire, Henri Guaino a déploré ce qu’il a nommé la « judiciarisation de la politique ». Le terme méritait d’être précisé : il ne s’agit nullement de reprocher à la justice de condamner un politique s’il a volé, tué ou pour tout autre crime et délit de droit commun, mais lui interdire de s’immiscer dans l’activité politique, comme l’a précisé le député UMP :

    « Le juge n’a à juger ni de l’opportunité des décisions politiques, ni de toutes les paroles prononcées, même excessives, même scandaleuses, même honteuses, par les hommes politiques et les élus. Ça, c’est au peuple d’en décider. »

    On ne saurait mieux dire. Tout le monde a applaudi quand les juges italiens ont mis leur nez dans les affaires d’une démocratie-chrétienne pourrie pendant l’opération Mani Pulite, et nous avons rêvé que les nôtres en fissent autant en France, mais l’on s’aperçoit, hélas, qu’une fois entrés dans une maison pour, ou sous prétexte de, débrouiller un scandale financier, les juges s’y ébattent ensuite en terrain conquis, sans égard pour le droit ni la limite de leurs compétences.

    Une judiciarisation qui mène à la confusion des pouvoirs

    Cette judiciarisation mène à la confusion des pouvoirs, le judiciaire s’immisçant dans l’exécutif, comme au Conseil général de la Vendée. On arrive aussi à des situations cocasses, comme celle du Conseil d’Etat : il rend des arrêts souverains qui font autorité et jurisprudence, alors que les nominations y sont politiques, et les membres pas toujours magistrats ni même juristes ! Celle du Conseil constitutionnel, qui juge de la constitutionnalité des lois et en retoque souvent l’une ou l’autre, est encore pire : il a pris l’habitude de statuer non en fonction des articles de la constitution, qui ont une portée juridique précise, mais en interprétant à sa manière son préambule, texte philosophique. En d’autres termes, une assemblée de neuf sages choisis pour les bons et loyaux services qu’ils ont rendus, peut déposséder la représentation nationale de sa faculté souveraine de faire la loi, par une simple interprétation extensive et personnelle d’un texte philosophique ! La confusion est telle que le juge prétend aussi se faire législateur. Ainsi le fameux arrêt Perruche, rendu le 17 novembre 2000 par la Cour de cassation solennellement réunie en assemblée plénière, a-t-il donné le droit à un enfant né handicapé de porter plainte contre ceux qui ne l’avaient pas avorté : ici l’aberration mentale s’ajoute à l’usurpation. Cet arrêt était malgré tout trop en avance, et il n’a finalement pas fait jurisprudence, mais ceci est une autre histoire : il a bien été rendu.

    Il existe donc une caste de grands sages qui s’arrogent le droit de s’occuper de tout, de prendre tous les pouvoirs, sans rendre de compte à personne qu’à leurs pairs. Les juges contrôlent l’exécutif, remplacent le législatif, arbitrent enfin les comportements politiques et sociaux, et cela sans recours d’aucune sorte. Le peuple ne saurait à aucun moment faire valoir sa volonté contre cette confrérie noire – il est tout juste bon à voir apparaître sa photo sur le mur des cons. Et il n’y a plus d’appel au roi. Saint Louis ne siège plus sous son chêne. Symboliquement, le Parlement a officiellement restreint le droit de grâce présidentiel en 2008, et la pratique avait déjà exclu de son bénéfice les terroristes, les trafiquants de drogue, les tueurs d’enfants, les chauffards et autres racistes. En d’autres termes, une fonction régalienne par excellence n’était plus exercée souverainement, ligotée par les mille liens lilliputiens de la nouvelle morale répandue par la justice. Or, cette judiciarisation qui touche tant la société que l’Etat est importée des Etats-Unis.

    Une frénésie de chicane

    Cela a commencé par la société. Les médecins, en particulier, le savent. Il ne leur est pas nécessaire de regarder des séries télé à la mode pour cela. Régulièrement, leurs responsables syndicaux organisent des colloques et des séminaires sur l’influence américaine en la matière. Une frénésie de chicane commence à se répandre en France à propos de chaque acte, chaque procédé médical, ce qui engendre un souci et une tension constants et multiplie le travail administratif et juridique, oblige à signer des décharges, etc. Cela rappelle Les plaideurs, en moins drôle, met en jeu d’énormes sommes d’argent et enrichit des troupeaux de robins. C’est le système de lawyers américains, qui font miroiter à leurs clients des indemnités mirifiques pour le moindre préjudice et tirent de solides revenus de l’exploitation de ce qu’on peut appeler la mentalité de loterie judiciaire, le jackpot de prétoire. Aux Etats-Unis, la judiciarisation de la société ne touche pas que la médecine, elle ne prétend pas faire son beurre seulement d’un stéthoscope malencontreusement oublié dans une cage thoracique, elle s’étend à toute la vie. Si vous toussez pour avoir fumé une (censuré) ou si vous êtes obèse pour avoir mangé une glace (censuré), vous pouvez vous faire un bon milliard de dollars avec un avocat compétent, surtout si vous êtes noir et homosexuel.

    Conseiller juridique, journaliste, écrivain, le New-Yorkais Philip Howard a publié sur les inconvénients de la judiciarisation de la société américaine plusieurs ouvrages qui font autorité aux Etats-Unis, dont La Mort du sens commun, L’Effondrement du bien commun, Vivre sans lawyers, et Le Gouvernement de personne. Ce sont aussi des best-sellers car, à la différence de nombreux intellectuels français trop férus d’abstraction seule, Howard donne des exemples frappants. Dont celui d’une petite fille de cinq ans en maternelle, qui entra un jour en colère, jeta ses affaires par terre et déchira le papier peint des murs ; aucun maître, aucune maîtresse n’osa intervenir de peur d’enfreindre une loi sur les enfants ; tant et si bien que la direction dut se résoudre à appeler la police, qui intervint et emmena la petite fille… menottes aux poignets ! Ce qui hier relevait de la responsabilité de l’instituteur, et d’une remontrance ou d’une petite tape, est aujourd’hui de la compétence de l’Etat, de la loi, des juges. (La judiciarisation ressemble à la marchandisation : la cuisine qui relevait hier de la maîtresse de maison est confiée aujourd’hui à l’agro-alimentaire. On transfère à l’échelon supérieur ce qui se faisait mieux et moins cher à l’échelon inférieur, réduisant peu à peu la responsabilité et l’autonomie des citoyens.) Howard, et d’autres analystes nord-américains, en particulier canadiens, discernent sous cette peur superstitieuse de la loi la primauté des juges et des avocats qui tiennent la foudre.

    Une oligarchie de robins

    Pourquoi cette omniprésence, et cette omnipotence, des hommes de robe aux Etats-Unis ? Alexis de Tocqueville l’avait déjà notée dans De la démocratie en Amérique : « L’aristocratie américaine est au banc des avocats et sur le siège des juges. » Un récent article du Monde diplomatique montrait la forte proportion d’avocats dans la première équipe d’Obama (il reste encore au moins Biden et Holder), et plus encore au Congrès (peut-être les dernières élections ont-elles changé cela) : 59% des sénateurs et 40% des représentants à la chambre étaient avocats. La démocratie américaine est donc structurellement une oligarchie de robins. Le Monde diplomatique précisait, sans donner malheureusement de statistiques précises, que ces avocats sont souvent démocrates. On a donc affaire à un complexe justicio-congresso-présidentiel d’avocats bobos utopistes pour diriger la plus grande puissance mondiale.

    Et c’est tout naturellement que ces hommes de profils semblables, d’idéologie commune, travaillant en réseau, conjuguent leurs efforts pour exercer le pouvoir et faire évoluer les lois dans la même direction. Là encore, cela ne date pas d’hier. La loi des juges a été dénoncée dès 1803 par le président Thomas Jefferson quand, par un coup de force juridique, la Cour suprême s’est arrogé le pouvoir de contrôle de constitutionnalité. Pour lui, la constitution n’était plus dès lors qu’un « simple objet de cire dans les mains du pouvoir judiciaire » – et d’un pouvoir judiciaire confus et boulimique, puisqu’il conjugue les compétences du Conseil constitutionnel et de la Cour de cassation. Dans ces conditions, il est obligatoire que la politisation de la justice fasse pendant à la judiciarisation de la politique.

    Une redoutable politisation de la justice

    La façon dictatoriale dont Barack Obama gouverne les Etats-Unis en donne quelques exemples en matière de bioéthique. L’avortement suscite une forte opposition dans de nombreux Etats et n’a été autorisé par la loi fédérale que par une décision de la Cour suprême, non par une loi votée. Mais ce n’est pas tout. Quand tel ou tel Etat vote des dispositions pour en limiter l’application (par exemple en faisant fermer certains types de cliniques), il se trouve immédiatement des tribunaux pour contester la constitutionnalité des lois d’Etat. Bien sûr, le cas passe en cour d’appel fédérale, et si, comme cela fut le cas récemment au Texas et en Louisiane, la cour donne raison à l’Etat et à sa loi restrictive, les associations pro-choix portent l’affaire devant la Cour suprême qui, elle, leur donne systématiquement raison. La même chose vient d’avoir lieu à grande échelle en matière de mariage gay : de très nombreux Etats conservateurs ont voté des lois définissant le mariage comme étant l’union d’un homme et d’une femme : tous ont été attaqués, et, chaque fois que le cas est venu devant la Cour suprême, celle-ci a tranché en faveur des groupes de pression LGBT et de la nouvelle « morale ».

    Cette stratégie est connue de tous, et son efficacité dans la subversion du mariage et l’instauration de l’union gay a suscité l’approbation publique de l’ancien président démocrate Bill Clinton : « Je n’ai jamais vu un mouvement pour les droits civiques, au moins dans ce pays, avancer aussi loin et aussi vite, jamais », a-t-il déclaré lors d’un discours au gala annuel de l’association Human Rights Campaign (HRC) a Washington. Les couples de même sexe peuvent désormais se marier dans 32 des 50 Etats américains, ainsi que dans la capitale fédérale, Washington, à la suite de décisions de justice. Début octobre 2014, seuls 19 Etats autorisaient les mariages gays.

    Clinton est un fanatique des droits humains et des LGBT. Il s’est excusé publiquement en 2013 pour avoir promulgué, en septembre 1996, la « loi de défense du mariage ». Cette loi définissait le mariage au niveau fédéral comme l’union d’un homme et d’une femme. Elle a été abrogée par la Cour suprême en 2013. Voilà̀ comment le pouvoir est exercé à partir des Etats-Unis par un petit nombre d’idéologues fanatiques dont l’ambition est de subvertir toutes les mœurs traditionnelles dans le monde en instrumentalisant la justice et en transformant les lois.

    Hannibal, 11/12/2014

    http://www.polemia.com/la-dictature-des-juges-vient-damerique/

    Voir : Suisse : la Convention européenne des droits de l’homme contre la démocratie direc

    Source : Rivarol, n° 3167, 11/12/2014.

  • Chute du rouble : l'opération sauvetage de Poutine décryptée par Jacques Sapir

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que Vladimir Poutine a tenu à rassurer ses concitoyens sur la bonne santé de l’économie russe, durant sa conférence de presse annuelle, le 18 décembre, Jacques Sapir décrypte l’action du président pour contrer la crise du rouble.

    Jacques Sapir dirige le groupe de recherche Irses à la FMSH, et coorganise avec l’Institut de prévision de l’économie nationale (IPEN-ASR) le séminaire franco-russe sur les problèmes financiers et monétaires du développement de la Russie. Vous pouvez lire ses chroniques sur son blog RussEurope.

    Le rouble a connu une séance mouvementée, mais glorieuse, ce mercredi 17 décembre. Il s’est apprécié face au dollar de plus de 15% et de plus de 22% par rapport à l’Euro. Dans le même temps, la Bourse de Moscou a connu une hausse de 17%. Ces mouvements, comparables dans leur amplitude à la baisse spectaculaire de mardi 16, n’ont cependant pas provoqués les mêmes commentaires. Ils n’en sont pas moins intéressants. Ils montrent la capacité de rebond de l’économie russe. Mais, au-delà de ce simple constat, il faut s’interroger sur les choix qui ont été faits par les autorités.

    La validation de la stratégie du gouvernement russe ?

    lla suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Chute-du-rouble-l-operation

  • L’Etat Islamique exécute 150 femmes qui refusaient de se marier avec un djihadiste

    Plus de 150 femmes et jeunes filles, certaines enceintes, ont été mises à mort par les barbares de l’Etat Islamique pour avoir refusé de se marier avec des djihadistes.

    « Au moins 150 femmes, y compris des femmes enceintes, ont été exécutées à Falloujah […] après avoir refusé d’accepter le mariage avec un djihadiste», indique le communiqué d’une organisation irakienne de droits de l’homme.

    Les meurtres ont eu lieu dans la ville irakienne d’Al-Fallujah, dont la mosquée Al-Hadra Al-Muhamadiya a été transformé en prison dans laquelle s’entassent des centaines d’hommes et de femmes.

    La semaine dernière, l’Etat Islamique a fait distribuer des tracts dans les villes qu’il a capturées, détaillant les « droits » de ses combattants à prendre enlever les femmes et les forcer à se marier. Le règlement djihadiste permet également d’épouser des femmes mineures ou d’avoir des esclaves sexuelles qui soient des mineures.

    http://www.medias-presse.info/letat-islamique-execute-150-femmes-qui-refusaient-de-se-marier-avec-un-djihadiste/20798

  • Afrique du Sud : vers une dictature communiste et le génocide des Afrikaners

    Alors que l’Afrique du Sud s’oriente vers ce que ses dirigeants appellent la « seconde phase » de sa révolution communiste, les mises en gardecontre un prochain génocide et une tyrannie communiste généralisée sont de plus en plus claires.

    Derniers préparatifs avant le génocide des Afrikaners

    Dans un communiqué diffusé la semaine dernière, l’association Genocide Watch sonnait une nouvelle fois l’alarme contre les préparatifs, soutenus par le régime, de l’extermination de la minorité des Afrikaners.

    La solvabilité du pays, par ailleurs, était dégradée au plus bas le mois dernier…

    Un scandale a récemment éclaté au parlement après qu’un politicien a accusé le président sud-africain d’être un « criminel » et un « voleur ».

    Alors que les signes deviennent de plus en plus évidents, les médias du monde entier détournent le regard…

    La F.W. De Klerk Foundation, du nom du président qui a volontairement livré le pouvoir à l’African National Congress de Nelson Mandela, soutenu par l’Union soviétique et le parti communiste local, a elle-même sonné l’alarme contre la menace communiste.

     

    La dictature communiste progresse en Afrique du Sud avec le soutien de la Chine

    Et comme pour souligner ce danger imminent, le parti communiste chinois va financer et construire une « école de direction politique » pour former les futures responsables de l’African National Congress à la doctrine et à la stratégie communistes.

    Depuis de nombreuses années, le Dr. Gregory Stanton, qui fut opposé à l’apartheid et reste sans doute l’un des experts en génocide les plus respectés dans le monde, a donné l’alerte contre la tyrannie marxiste et l’extermination des Afrikaner.

    Ces dernières années, l’Afrique du Sud a atteint le stade 6 de l’échelle que Stanton et son équipe ont mis en place pour décrire les différentes phases d’un génocide. Le stade 6 est la préparation et la planification d’un génocide, le 7, l’extermination et le huitième et dernier stade : le déni après l’extermination…

    http://www.contre-info.com/afrique-du-sud-vers-une-dictature-communiste-et-le-genocide-des-afrikaners#more-35926

  • NE DITES-PLUS « DE CHARYBE EN SCYLLA (1) », MAIS DE KABOUL A MOSSOUL.

    Il n’est plus un mystère pour personne que Oussama Ben Laden avait été recruté par le prince Turki al-Fayçal – chef des services de renseignements saoudiens – vieil ami de la famille des milliardaires Ben Laden. Au service des américains, la libération de l’Afghanistan, envahi par les infidèles communistes fin 1979, devient pour Oussama son djihad personnel, sa croisade anti-communiste pour laquelle il recrute sur fonds saoudiens et américains des centaines de moudjahidines, affluant de tous les pays arabes. Après la déroute des armées russes et l’effondrement de l’URSS en 1991, Ben Laden va s’allier à la cause des talibans du mollah Omar et mettre en place Al-Qaïda (la Base), dans différents pays du monde musulman, avec l’aval de la CIA.

    Damas

    Vingt ans après.

    En avril 2006, Al-Qaïda en Irak forme avec 5 autres groupes djihadistes le Conseil des Moudjahidines en Irak, au sein de DAESH contraction de « ad-dawia al islamiyya fi-l Iraq wa-s-sam (2) ». Avec la prise de Mossoul au printemps 2014 et une intense propagande audio/vidéo sur Internet, DAESH acquiert une sinistre renommée mondiale et impose la terreur comme marque déposée. « La Base » a échappé à ses créateurs américanos-saoudiens et a implanté ses métastases au Proche et Moyen Orient. Après l’Irak et la Syrie, le Liban et la Jordanie sont également menacés. Parce que parmi les centaines de milliers de réfugiés, des centaines et sans doute des milliers de salafistes, takfiristes et wahabites se sont aussi infiltrés et recrutent en permanence au nom de DAESH, au grand désespoir des gouvernements concernés.

    Et là où la situation devient franchement nauséabonde, c’est lorsque l’on apprend d’une part, que le calife de l’Etat Islamiste en Irak et au Levant – Abou Bakr al-Baghdadi – a séjourné quelques années dans les prisons américaines, avant d’être libéré, et que d’autre part la télévision israélienne montre des ministres du gouvernement Netanyahu visiter des blessés de Jabhat al-Nostra, soignés dans les hôpitaux de l’état hébreux, et les féliciter pour leur combat contre le régime syrien ! Et que l’Etat d’Israël cherche à envenimer la situation en incitant les djihadistes à ouvrir de nouveaux fronts à Koussaya et Arkoub …au Liban !

    L’enjeu du pétrole et des gazoducs.

    Si les USA voulaient vraiment couper les vivres à DAESH, ils bombarderaient les convois routiers de pétrole, facilement identifiables par les vols de reconnaissance aériens mis en place par la coalition en cours.  La volonté des USA de destruction des pipelines syriens a en réalité rien à voir avec la volonté de tarir les sources de financement de DAESH, mais vise à détruire plutôt les infrastructures pétrolières syriennes. Car l’estimation suivant laquelle DAESH retire 2 millions de dollars chaque jour de la vente de pétrole, ne provient que d’une seule source d’information, non vérifiée par ailleurs, qui est la société IHS, compagnie de consulting, basée au Colorado. Ce chiffre a été repris tel quel par l’administration américaine et les autres agences de presse. Ce montant probablement surévalué masque aussi le fait que DAESH reçoit des fonds de la part d’autres acteurs du conflit, comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, d’autres états du Golfe et de la Turquie et sert de prétexte au ciblage des infrastructures syriennes.

    L’objectif américain serait plus vaste que l’exploitation future du pétrole syrien, parce que les USA essaient de contrôler les flux de pétrole et leur vente aux autres nations ce qui est primordial dans leur projet d’hégémonie globale. Cette stratégie tient compte également des réserves de gaz de la Russie et de l’Iran. Ainsi selon le journal The Guardian : « Le président Assad avait refusé de signer en 2009 un projet avec le Qatar qui prévoyait la construction d’un gazoduc de son champ le plus au nord, contigu du champ iranien South Pars et traversant l’Arabie Saoudite, la Jordanie, puis la Turquie, avec comme but d’alimenter le marché européen et de fait de concurrencer la Russie. L’opinion d’Assad fut de protéger ses alliés russes qui sont les premiers fournisseurs de gaz naturel vers l’Europe.

    Par la suite, Assad a développé un ancien projet de gazoduc alternatif avec l’Iran pour un coût estimé à 10 milliards de dollars. Celui-ci devait connecter l’Iran à la Syrie en traversant l’Irak, ce qui permettait à l’Iran de donner à son gisement de South Pars, commun avec le Qatar, un débouché sur le marché européen. Les documents officiels et les accords pour ce gazoduc seront signés en juillet 2012 entre les différentes parties, en même temps que la guerre civile syrienne gagnait Alep et Damas. Ce projet Iran-Irak-Syrie constituait un véritable camouflet pour les plans du Qatar ».

    Le but du Qatar, en payant les rebelles, consiste à renverser le gouvernement syrien et à installer une opposition inféodée à ses intérêts afin de mener à terme son propre projet de gazoduc. La Turquie, l’Arabie Saoudite et la Jordanie partagent aussi des intérêts dans cette réalisation. Celle-ci rejoint l’objectif des Etats-Unis d’affaiblissement de la position stratégique de la Russie vis-à-vis de l’Europe.

    Constatant leur échec quant à renverser Bachar al-Assad, les USA ont décidé de détruire ce qu’ils ne pouvaient contrôler. Et quand les médias occidentaux titrent : « Les forces coalisées bombardent les pipelines et les installations pétrolières de DAESH », ils oublient que ces infrastructures n’appartiennent pas à DAESH, mais au peuple syrien !

    Les Etats-Unis et l’Europe ont recruté, entrainé, armé et financé des milliers de rebelles (venus aussi d’Europe) pour abattre le président Bachar – désigné comme un ignoble monstre par des ministres européens – et ce, depuis 2011. Aujourd’hui, ces rebelles modérés ont disparu et certaines sources militaires constatent que les katibas de DAESH disposent non seulement de missiles sol-air portables de type Strela et Igla, mais également de missiles anti-aériens chinois FN6 (une arme moderne et bien plus puissante que les missiles russes) livré par le Qatar. Il a été constaté récemment que les « terroristes » de DAESH possèdent aussi quelques missiles Milan qui, eux, ont été livrés par la France à l’ASL….

    Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme et l’intégrisme religieux.

    Organisée par le ministre de la Justice syrienne, Najem Ahmad à Damas les 30 novembre et 1er décembre, cette réunion a rassemblé plus de 300 personnalités politiques, religieuses, culturelles et sociales de 25 pays arabes et occidentaux, dont plusieurs observateurs français, belges et …américains.

    Dans son discours d’ouverture le président du Conseil des Ministres, le Docteur Waël Halaqi a affirmé que la Syrie, son peuple, son armée et son gouvernement devaient aujourd’hui faire face aux gangs terroristes les plus dangereux : Daesh, le front al-Nostra (3) et al-Qaïda qui peuvent tout se permettre comme la destruction des infrastructures et les crimes les plus atroces. Le Docteur Halaqi a précisé que le terrorisme international est un problème mondial dangereux qui menace la sécurité et la paix et qui implique que la communauté assume ses responsabilités, étant donné que le terrorisme international n’exclut pas un peuple ou une région, mais qu’il compromet le monde entier.

    Les participants à la Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme et l’intégrisme religieux ont estimé que le terrorisme est un « système intégral basé sur le pensée wahhabite, takfiriste et extrémiste et parallèlement sur un terrorisme politique, économique, médiatique, psychique, militaire et électronique, pratiqué par les pays occidentaux et les ennemis de la Syrie, contre elle. » Ils ont ajouté que « le terrorisme est un projet impérialiste et sioniste qui vise les politiques, les esprits, les nations et les projets patriotiques et nationaux, au travers des organisations telles que al-Qaïda, le front al-Nostra et DAESH. »

    « Le terrorisme sioniste est l’un des piliers les plus importants du terrorisme international et il vise à réaliser les ambitions sionistes et à mettre en œuvre ses plans dans la région » ont indiqué les participants. En ce qui concerne l’illégitimité des sanctions imposées à la Syrie, les personnes présentes ont bien relevé que les interdictions unilatérales imposées par les Etats-Unis et l’Europe envers la Syrie sont illégales et inhumaines et conduisent à de graves répercussions sur la vie des citoyens, notamment par les crimes commis sur la destructions des infrastructures et installations industrielles, réalisés par des mercenaires entrés en Syrie ; les participants appellent en conséquence à une levée totale des sanctions injustes imposées à la Syrie. »

    En outre, les participants déclarent que « les pays occidentaux et les Etats-Unis utilisent les sanctions économiques comme moyen pour soumettre les nations et comme outil contre les civils, au nom de la liberté et de la démocratie. » et en conclusion : « Les sanctions injustes imposées par les Etats-Unis et l’Union européenne envers la Syrie constituent une grave violation de la Charte des Nations Unies, des lois et des règlements internationaux, des Droits de l’Homme, du droit des peuples à l’autodétermination ainsi que de la souveraineté nationale. »

    Les participants à la Conférence internationale ont recommandé dans le communiqué final la création par le forum d’une cour onusienne et populaire dont les magistrats seront choisis en coordination avec les membres de la Conférence.

    Les participants « ont condamné toutes les parties impliquées dans le financement du terrorisme, en soulignant la nécessité que la lutte anti-terroriste internationale se fasse au sein de l’ONU sans porter atteinte à la souveraineté d’un pays, ou sans ingérence dans les affaires intérieures d’un état sous prétexte de lutte anti-terroriste. » Ils ont aussi affirmé l’importance de la nécessaire révision de la prédication religieuse pour lutter contre la violence.  Ils ont considéré que le blocus imposé à des pays comme la Syrie ou la bande de Gaza, pour des raisons politiques, comme des actes terroristes, relevant que les sanctions économiques unilatérales imposées par les Etats-Unis, l’Union Européenne et d’autres pays contre la Syrie sont illégales et transgressent le droit international.

    Par ailleurs le ministre de la Justice, Najem Ahmad a suggéré la formation d’un forum onusien et populaire pour lutter contre le terrorisme, et dont le siège sera à Damas. Il a souligné la nécessité de lutter contre l’idéologie takfiriste qui n’a rien de commun avec les valeurs de notre société qui, elle, préconise l’esprit d’affection et de tolérance entre les différentes religions, imputant à certains médias la responsabilité de la déformation des faits et la provocation à la violence et la sédition.

    Damas by night…

    Durant les quelques jours passés à Damas, nous avons pu librement circuler (sans chaperon) dans les différents quartiers de la ville, fréquemment contrôlés par l’armée, mais sans voir ni entendre d’affrontements armés. Selon plusieurs témoignages, la situation serait tout à fait différente dans la grande banlieue.  Il est à noter que le centre historique et les souks sont soumis à un couvre-feu, car la disposition urbaine et l’entrelacs des ruelles -sans oublier les souterrains centenaires- favorisent une insécurité permanente.

    Le pays est en guerre, mais cela n’a pas l’air d’émouvoir grand monde dans la capitale où la circulation est trépidante et les commerces bien achalandés. Avec quelques camarades nationalistes nous nous sommes promenés à plusieurs reprises à pied, à plusieurs kilomètres de notre hôtel, entre 22 h et 1 h 30, pour se rendre compte, entre autres lieux, que dans la discothèque « UPstairs », la jeunesse damascène paraissait totalement déconnectée des réalités. Nous avons pu, par ailleurs, admirer à l’hôtel Four Seasons les derniers modèles d’ambulances blindées et de véhicules 4 x 4 au logo de l’U.N (Nations Unies) disponibles pour d’hypothétiques interventions, pendant que leur personnel noyait ses ennuis au bar…

    OUI, Damas est une ville paisible, accueillante et vestige d’une civilisation multimillénaire. Il est lamentable que les médias européens occultent la réalité, propagent des mensonges et distraient leurs population avec des bluettes concernant Julie et Valérie.

    Au lieu d’envoyer nos avions bombarder les barbus dans le désert, il vaudrait peut-être mieux d’abord rétablir l’ordre dans nos quartiers !

    Pieter KERSTENS

    Notes

    (1) Quitter un mal pour un autre encore pire.

    (2) Dirigé par le prince Abdul Rahman al Faiçal, fils du roi d’Arabie Saoudite.

    (3) Contrôlé par le Qatar.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/ne-dites-plus-de-charybe-en-scylla-1-mais-de-kaboul-a-mossoul_123641.html#more-123641

  • Le Hamas retiré de la liste des organisations terroristes par la justice européenne

    Le Hamas a été retiré, mercredi, de la liste européenne des organisations terroristes après un vice de procédure constaté par la Cour de justice de l'Union européenne. Le gel de ses avoirs en Europe est toutefois maintenu. 

    La justice européenne a annulé, mercredi 17 décembre, pour vice de procédure, l'inscription du mouvement palestinien Hamas sur la liste des organisations terroristes de l'UE, tout en maintenant temporairement le gel de ses avoirs en Europe. 

    Le Tribunal de l'Union européenne précise que cette annulation "n'implique aucune appréciation de fond sur la question de la qualification du mouvement Hamas de groupe terroriste". L'UE avait inscrit le Hamas sur sa liste noire en décembre 2001. 

    "Les effets des actes annulés", soit le gel des fonds du Hamas dans l'UE "sont cependant maintenus temporairement pour garantir l'efficacité de tout futur éventuel gel des fonds", a précisé le Tribunal. 

    Le Conseil de l'UE a maintenant trois mois pour prendre une nouvelle décision de gel des fonds, ou deux mois pour se pourvoir en appel auprès de la Cour de justice de l'UE contre cette décision, ajoute le Tribunal dans un communiqué. 

    "Une décision qui me satisfait", affirme l’avocate du Hamas 

    Saisi par le Hamas, le Tribunal constate que son inscription sur la liste est fondée "non pas sur des faits examinés et retenus dans des décisions d'autorités nationales compétentes, mais sur des imputations factuelles tirées de la presse et d'Internet". 

    "Pourtant, la position commune et la jurisprudence exigent que la base factuelle d'une décision" de ce type repose "sur des éléments concrètement examinés et retenus dans des décisions d'autorités nationales compétentes au sens de cette position commune". 

    Le Tribunal ne retient pas, en revanche, l'argument du Hamas selon lequel il ne pouvait pas être inscrit sur une liste d'organisations terroristes "car il était un gouvernement légitimement élu".

    "C'est une décision qui me satisfait" a toutefois commenté pour l'AFP l'avocate du Hamas, Me Liliane Glock. 

    "Le tribunal a jugé en droit et a répondu à la seule question qui vaille : la liste européenne des organisations terroristes doit-elle être calquée sur la liste américaine ? Le tribunal a répondu non", a-t-elle estimé. 

    "Toutes les décisions depuis 2001 instaurant des mesures restrictives, y compris concernant la branche armée, sont annulées", a affirmé l'avocate. 

    Netanyahou demande le retour immédiat du Hamas sur la liste 

    "Maintenant, j'attends de voir les effets en France, car la France a une liste des organisations terroristes unique, qui se borne à collecter les inscriptions des listes européennes. Il faudra que le Hamas en disparaisse", a-t-elle ajouté. 

    Sans surprise, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a, au contraire, aussitôt appelé l'UE à maintenir les sanctions contre le Hamas. 

    "Nous ne nous satisfaisons pas de l'explication européenne selon laquelle le retrait du Hamas de cette liste des organisations terroristes relève d'une question technique. Nous attendons d'eux (les Vingt-Huit) qu'ils remettent immédiatement le Hamas sur la liste", a-t-il dit dans un communiqué qui qualifie le groupe palestinien d'"organisation terroriste meurtrière". 

    L'UE avait créé sa liste des organisations terroristes dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Elle y avait d'abord inscrit la branche armée du Hamas, avant d'y intégrer la branche politique en septembre 2003. 

    Pour les mêmes motifs de procédure que ceux retenus pour le Hamas, la Cour européenne de justice en avait retiré en octobre 2014 le mouvement séparatiste tamoul des Tigres de libération de l'Eeelam, tout en maintenant là aussi le gel de ses avoirs.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Lanceurs d’alerte : coupables ou héros ?

     

    À travers l’histoire de trois lanceurs d’alerte américains, ce documentaire illustre la férocité des États-Unis contre ceux qui osent dénoncer le pouvoir. Un éclairage stupéfiant sur les méthodes des administrations Bush et Obama.

    http://www.contre-info.com/

     

     

  • Talibans : le carnage (Présent 8253)

    Chaque jour apporte son lot de barbarie islamiste aux quatre coins du monde. Les talibans pakistanais ont perpétré mardi la plus sanglante attaque terroriste de l’histoire du pays dans une école d’enfants de militaires, massacrant 141 personnes dont 132 enfants.

    Talibans : le carnage (Présent 8253)L’assaut de l’école de Peshawar s’est achevé après plus de sept heures de combat par la mort des six tueurs. Les récits de survivants racontent comment les talibans sont passés de classe en classe en abattant à la chaîne des enfants parfois âgés d’à peine dix ans. Les traquant jusque sous les bancs pour les achever. Une méthode dont s’était inspirée Mohamed Merah en assassinant chez nous les enfants de l’école juive Ozar-Hatorah de Toulouse.

    Le carnage a été revendiqué par le Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), principal groupe islamiste du pays et auteur de l’attaque contre Malala en 2012, qui a choisi cette école car « les enfants de plusieurs hauts gradés de l’armée y étudient ». Islamabad a en retour réaffirmé sa détermination à éradiquer ce groupe dont les attaques ont tué plus de 7 000 personnes dans le pays depuis 2007.

    Sur son lit d’hôpital, l’un des survivants, Shahrukh Khan, 16 ans, gardera longtemps en mémoire l’image de ce taliban qui criblait de balles les écoliers et comment lui-même s’est tordu de douleur mais retenu de crier lorsqu’il en reçut deux aux jambes, faisant le mort. Après avoir longtemps « attendu d’être fusillé, les yeux fermés », il perdra connaissance mais se réveillera à l’hôpital, miraculé.

     

    Le bilan est effroyable : hors assaillants, l’attaque a fait 141 morts, dont 132 enfants et 124 blessés dont 121 enfants, a annoncé dans la soirée le porte-parole de l’armée, le général Asim Bajwa. L’hôpital public Lady Reading de Peshawar a été assailli par des parents noyés de chagrin en voyant arriver les dépouilles de leurs enfants aux uniformes trempés de sang.

    « La charia la plus stricte »

    Souvent accusée par le passé de liens troubles avec des groupes armés islamistes, l’armée s’est décidée en juin dernier après plusieurs années d’hésitation, à lancer une offensive contre le TTP dans le Waziristan du Nord, une zone tribale située à la frontière afghane et considérée comme son principal bastion. Le TTP n’a pas réagi pendant plusieurs mois et s’est même divisé en factions rivales dont certaines semblent avoir abandonné le « djihad » contre le gouvernement pakistanais décrété en 2007 pour le punir de son alliance avec les « infidèles » américains. Mais d’autres, extrêmement fanatisées et violentes, sont déterminées à massacrer méthodiquement les civils faute de pouvoir affronter l’armée.

    Le TTP, qui réclame l’instauration dans le pays de « la charia la plus stricte », a détruit des centaines d’écoles ces dernières années. C’est ce groupe qui a tenté en 2012 d’assassiner Malala Yousafzaï, la jeune militante pour l’éducation couronnée cette année du Prix Nobel de la paix. Le chef actuel du TTP, le mollah Fazlullah, a encore accentué le radicalisme religieux du mouvement et sa sauvagerie.

    Caroline Parmentier

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