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international - Page 979

  • Kaboul : la France visée (Présent 8251)

    Au moins sept morts et plus d’une vingtaine de blessés : c’est le bilan des deux attentats-suicides perpétrés jeudi à Kaboul par les talibans (photo) qui, en frappant au cœur du fameux lycée Esteqlal où fut formé le commandant Massoud, visaient directement notre pays.

    Une cible symbolique

    Une du numéro 8251 de "Présent"Alors que dans la matinée déjà, un premier attentat-suicide avait tué six soldats dans les faubourgs de Kaboul, en fin d’après-midi, un adolescent de 15 à 17 ans dissimulant les explosifs sous ses habits pénétrait dans le centre culturel français et se faisait exploser au milieu des spectateurs qui assistaient à une pièce de théâtre. Dans la foulée, Zabihullah Mujahid, porte-parole des talibans, adressait aux médias un email revendiquant l’attentat et expliquant que la pièce de théâtre en question « désacralisait les valeurs de l’islam » et représentait « de la propagande contre le djihad ».

    Installé dans le centre de la capitale et tout près du palais présidentiel, dans le complexe du lycée franco-afghan Esteqlal, l’une des écoles les plus connues et les plus réputées du pays, ce lieu symbole de la coopération culturelle franco-afghane, inauguré en 1970 et financé par Paris, a appris le français à plusieurs générations d’Afghans, dont le plus célèbre fut le héros de la résistance contre les Soviétiques Ahmad Shah Massoud. Cette attaque était donc hautement symbolique et visait directement la France.

    La guerre n’est pas finie

    Aussi François Hollande a-t-il immédiatement condamné cet attentat dans un communiqué précisant qu’« en prenant pour cible ce lieu de dialogue, c’est la culture et la création que les terroristes ont visées ». De son côté, Manuel Valls devait également condamner « avec force » cette attaque contre « un symbole de la culture et de l’universalité des valeurs portées par la France » et rappeler que « les terroristes montrent une nouvelle fois qu’ils véhiculent un message de haine et d’obscurantisme ». Avant d’ajouter : « Cet acte lâche renforce la France dans sa détermination à lutter contre la barbarie. »

    Bref, deux attaques qui interviennent un peu plus de deux semaines avant la fin de la mission de combat de l’Otan en Afghanistan et laissent présager le pire pour l’avenir. Alors que l’essentiel des forces de l’Otan doit en effet évacuer le pays d’ici à la fin du mois pour céder la place à la mission « Soutien Résolu », mission d’assistance et de formation de l’armée et de la police afghanes en première ligne des combats contre les rebelles talibans, les attentats sanglants ne cessent de se multiplier à travers l’Afghanistan, notamment à Kaboul, et contre les étrangers. Et lorsque l’on voit aujourd’hui le nouveau président afghan Ashraf Ghani tendre la main de manière ridicule aux talibans pour des négociations, on peut légitimement s’inquiéter pour l’avenir de ce pays.

    Franck Delétraz

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  • South Stream bloqué, la « claque » des USA à l’Europe,

     « La Russie pour le moment est obligée de se retirer du projet South Stream, à cause du manque de volonté de l’Union européenne de le soutenir et du fait qu’elle n’a toujours pas reçu l’autorisation par la Bulgarie de faire passer le gazoduc sur son propre territoire ».

    Voilà comment le président russe Vladimir Poutine a annoncé l’arrêt du projet South Stream, le gazoduc qui aurait dû amener le gaz russe dans l’Union européenne à travers un corridor énergétique méridional, sans passer par l’Ukraine. De cette façon, écrit l’Ansa (principale agence de presse italienne, ndt), Moscou « donne une claque à l’Europe ». En réalité c’est Washington qui donne une autre forte claque à l’Europe, en bloquant un projet de 16 milliards d’euros qui aurait pu être de grande importance économique pour les pays de l’UE, en commençant par l’Italie où aurait dû être construit le terminal du gazoduc.

    Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut reprendre l’histoire du South Stream. Le projet naît de l’accord de partenariat stratégique, stipulé par la compagnie publique russe Gazprom et par l’italienne Eni en novembre 2006, pendant le gouvernement Prodi II. En juin 2007 le ministre pour le développement économique, Pierluigi Bersani, signe avec le ministre russe de l’industrie et de l’énergie le mémorandum d’entente pour la réalisation du South Stream. Le projet prévoit que le gazoduc sera composé d’un tronçon sous-marin de 930 Km à travers la Mer Noire (en eaux territoriales russes, bulgares et turques) et par un tronçon sur terre à travers Bulgarie, Serbie, Hongrie, Slovénie et Italie jusqu’à Tarvisio (Province d’Udine). En 2012 entrent aussi dans la société par actions qui finance la réalisation du tronçon sous-marin la société allemande Wintershall et la française Edf à hauteur de 15% chacune, alors qu’Eni (qui a cédé 30%) détient 20% et Gazprom 50% des actions. La construction du gazoduc commence en décembre 2012, avec l’objectif de lancer la fourniture de gaz pour 2015. En mars 2014, Saipem (Eni) s’adjudique un contrat de 2 milliards d’euros pour la construction de la première ligne du gazoduc sous-marin.

    Entre temps, cependant, éclate la crise ukrainienne et les Etats-Unis font pression sur les alliés européens pour qu’ils réduisent les importations de gaz et de pétrole russes. Premier objectif étasunien : empêcher la réalisation du South Stream. A cet effet Washington exerce une pression croissante sur le gouvernement bulgare pour qu’il bloque les travaux du gazoduc. D’abord il le critique pour avoir confié la construction du tronçon bulgare du gazoduc à un consortium dont fait partie la société russe Stroytransgaz, sujette à des sanctions étasuniennes. Puis l’ambassadrice US à Sofia, Marcie Ries, avertit les hommes d’affaires bulgares d’éviter de travailler avec des sociétés sujettes à des sanctions de la part des USA. Un grand coup de main est donné à Washington par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui annonce l’ouverture d’une procédure Ue contre la Bulgarie pour de présumées irrégularités dans les appels d’offre du South Stream. Le moment décisif est celui où, en juin dernier, arrive à Sofia le sénateur étasunien John McCain, qui rencontre le premier ministre bulgare Plamen Oresharski en lui transmettant les ordres de Washington. Immédiatement après Oresharski annonce le blocus des travaux du South Stream, dans lequel Gazprom a déjà investi 4,5 milliards de dollars.

    En même temps la compagnie étasunienne Chevron commence les perforations en Pologne, Roumanie et Ukraine pour extraire les gaz de schiste bitumineux, par la technique de fracturation hydraulique : on injecte dans les strates rocheuses profondes des jets d’eau et de solvants chimiques à haute pression. Cette technique est extrêmement dangereuse pour l’environnement et la santé, à cause surtout de la pollution des nappes phréatiques. Le projet de Washington de remplacer le gaz naturel russe, importé par l’Ue, par celui extrait des schistes bitumineux en Europe et aux Etats-Unis, est un véritable bluff, à la fois par ses coûts élevés et par les dommages environnementaux et sanitaires de cette technique d’extraction. Et, en effet, en Pologne et en Roumanie plusieurs communautés locales se rebellent.

    A la suite du blocus de South Stream, a annoncé Poutine, la Russie est obligée de « réorienter ses fournitures de gaz ». Celles destinées à la Turquie vont augmenter, à travers le gazoduc Blue Stream. Et vont augmenter surtout celles vers la Chine. Gazprom lui fournira, d’ici 2018, 38 milliards de mètres cubes de gaz par an, c’est-à-dire environ un quart de celui qu’elle fournit aujourd’hui à l’Europe. Se servant aussi d’investissements chinois prévus pour 20 milliards de dollars, Moscou projette de potentialiser l’oléoduc entre la Sibérie orientale et le Pacifique, en l’accompagnant d’un gazoduc de 4000 Km pour approvisionner la Chine. Pékin est aussi intéressé pour des investissements en Crimée, notamment pour la production et l’exportation de gaz naturel liquéfié.

    Les perdants sont les pays de l’Ue : la Bulgarie, par exemple, devra renoncer à des droits de transit de l’ordre de 500 millions de dollars annuels. En Italie, à peine annoncée l’arrêt du projet South Stream, l’action Saipem en bourse a subi, à la suite des ventes, une chute continue, descendant au niveau le plus bas des six dernières années. Avec le blocus de South Stream, Saipem perd, outre le contrat pour la construction de la première ligne du gazoduc sous-marin, un autre contrat pour les travaux de support de la seconde ligne, pour une valeur totale de 2,4 milliards d’euros, auxquels se seraient ajoutés d’autres contrats si le projet avait été poursuivi.

    On prévoit de lourdes répercussions sur l’emploi. A la suite de l’effacement du projet South Stream seront annulées ou re-dimensionnées les nouvelles embauches que Saipem prévoyait pour augmenter ses propres effectifs en Italie. On n’exclut pas non plus une coupe dans les effectifs actuels. L’effacement du projet South Stream assène donc un coup dur non seulement à Saipem mais à d’autres secteurs de l’industrie et des services, au moment critique où chute la production et, en conséquence, l’emploi. Il suffit de penser que le terminal de Tarvisio, prévu dans le projet originaire, aurait pu être le hub de distribution du gaz russe et donc source de fortes recettes et augmentation de l’embauche.

    Tout cela est à présent devenu vain. Tandis que tirent avantage de cet arrêt du South Stream les compagnies étasuniennes comme Chevron, engagées à remplacer le gaz russe fourni à l’UE.

    Il ne reste qu’à remercier « l’ami américain ».

    Manlio Dinucci 3/12/2014

    Sources :

    -Edition de mercredi 3 décembre de il manifesto sous le titre South Stream, USA e getta
    Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
    -Avenir en face.blogspot.fr

    http://www.polemia.com/south-stream-bloque-la-claque-des-usa-a-leurope/

  • États-Unis : De plus en plus de SDF “cachés”

    Selon un récent rapport 2,5 millions d’enfants auraient passés au moins une nuit dans la rue l’année dernière, et dans la capitale américaine, tous les foyers affichent complet.

    Si le gouvernement américain a pris des mesures drastiques pour réduire le taux de sans-abris parmi ses vétérans, aux États-Unis le nombre d’enfants vivant dans la rue n’a jamais été aussi élevé, conséquence d’un taux national de pauvreté en hausse et d’un manque de logements abordables dans les grandes villes.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Regard sur l’actu (7)

    Une rue Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc !

    C’est le nom que Robert Ménard souhaite donner à une rue de Béziers (celle du « du 19 mars 1962 ») qu’il compte évidemment débaptiser pour l’occasion… Levée de boucliers chez les bien-pensants qui n’ont jamais eu de problèmes avec les tonnes de rues à la gloire de Lénine (plus de 80 villes ayant des voies portant son nom dans notre pays…) et autres ordures communistes ou non. Hélie de Saint-Marc, seulement, ressemble trop à une certaine idée de la France, cette France qui avait des couilles et qui s’engageait envers et contre tout. Et puis, n’est-ce pas de bonne guerre ? Ils oublient bien vite que les noms de lieux publics, tant des édifices que des voies de communication, ont toujours été utilisés comme une arme par tous les régimes et toutes les municipalités. La France étant gouvernée par des salopards depuis des décennies, combien doit-on supporter de noms de rues à la gloire de criminels, de politiciens corrompus et d’ennemis de la France et de l’Europe ? Plus aucune rue ne porte le nom du vainqueur de Verdun alors ne venez pas nous les briser avec Hélie de Saint-Marc ! Qui entamera, je l’espère, un renouveau de ce type de noms en France ? Tant de rues aux patronymes datant parfois du Moyen Age ayant été débaptisées pour y accoler la gloire éternelle d’un Stéphane Hessel, d’une Golda Meir ou de Nadia Guendouz !

    Marion Maréchal-Le Pen, je l’aimais bien avant car elle est jolie mais elle vient de tout trahir !

    Amusant de voir tant de gens, tant de camarades, s'enflammer pour le moindre sujet d'actualité... Aujourd'hui, c'est vis à vis de Marion Maréchal-Le Pen et de son abstention vis à vis de la reconnaissance de la Palestine en tant qu'Etat... Ah, la traitresse! Elle a pourtant suivi la ligne du bureau politique du FN... En somme, elle est disciplinée, non? Quoi qu'on puisse en penser (du FN et de la question palestinienne), la discipline dans un parti est fondamentale et son acte n'a rien d'infamant. Elle a favorisé le parti et a oublié son ego (sachant très bien que tous les donneurs de leçons la voueraient aux gémonies). Cela ne fait pas d'elle une pro-israëlienne ! Si???

    La SNCF paiera !

    Je sais, ça ne vous étonne pas. Moi non plus. Depuis que la SNCF avait été pointée du doigt par diverses voix aux Etats-Unis (par celle de l’ADL de l’increvable Abraham Foxman par exemple) comme « complice de crime contre l’humanité », on se doutait bien qu’elle allait s’exécuter… D’abord pour ne pas être marquée du sceau de l’infamie… mais il suffit souvent de banquer pour devenir blanc comme neige, ici ça va coûter à l’Etat français soi-disant en difficulté 60 millions de dollars ! Et puis, surtout, la SNCF pourra, éventuellement, espérer remporter des marchés chez les Ricains qui exigeaient d’abord repentance avant d’accepter de travailler avec elle ! Ce sera chose faite pour l’entreprise française qui en plus d’avoir œuvré pour Hitler, Hades, Mephistopheles et Dracula, a longtemps été utilisée par les armées de Satan lui-même. Certes la gravité n’est pas la même… Citons le Nouvel Observateur : « Réquisitionnée par le régime nazi, la SNCF a transporté 76.000 juifs à travers la France vers les camps d'extermination entre 1942 et 1944. Environ 3.000 d'entre eux ont survécu, selon le groupe ferroviaire. » Lisez-vous comme moi ? « Réquisitionnée » ne serait pas synonyme d’une forme d’obligation ? Donc la SNCF a été obligée de collaborer mais on la fait raquer quand même… Y a pas de petits profits je dis !! Surtout quand la culpabilité est illimitée dans le temps et l’espace ! Qui sera indemnisé ? Voyez donc : « Le nombre exact de bénéficiaires sera en fait connu "rétrospectivement", quand les victimes auront fait valoir leurs droits, a précisé la diplomate française. Chaque déporté survivant devrait ainsi recevoir environ 100.000 dollars, tandis que leur conjoint ou leurs descendants pourront prétendre à plusieurs dizaines de milliers de dollars, selon les négociateurs. »

    La France est dans la merde mais n’est pas seule !

    Si la France, la Belgique et le Royaume-Uni semblent les pays les plus mal barrés en Europe à tous niveaux, on sait que les autres nous suivent de peu. Voyez les pays scandinaves qui peuplaient pourtant les rêves de tant de sympathisants nationalistes depuis des décennies… Oui, ni la rune d’Odal ni le marteau de Thor n’ont pu empêcher la dégénérescence de la Norvège ou de la Suède. L’immigration y est massive, s’y est implantée très vite et en profondeur car, démographiquement, ces pays sont peu peuplés par rapport à la France. Parlons plus spécifiquement de la Suède. En 2014 sont entrés à titre d’exemple 80.000 clandestins. La population n’y est que d’à peine 9 millions d’âmes. La présence de ces étrangers entraîne évidemment crimes par milliers, émeutes, développement de ghettos et modification des mentalités et de la société. Comme vous vous en doutez, le gouvernement et les politiciens entraînent le pays vers sa chute et un rapport récent de l’ONU prédit ainsi qu’en 2030, la Suède sera quasiment devenue un pays du tiers-monde… Pour couronner le tout, toute tentative de résistance est fortement pourchassée, la liberté d’expression n’existe plus et, à partir de Noël, entre en vigueur une nouvelle loi scélérate. Eh oui, toute critique de l’immigration, des immigrés ou du manque d’action des politiciens sur ce sujet pourra désormais faire l’objet de poursuites…Ajoutons pour finir que les populations scandinaves sont encore plus molles et moins résistantes que les peuples cités plus haut, toutes avachies depuis des lustres dans des sociétés calmes, homogènes, riches et sans problèmes… La réalité les rattrape. Et bien vite malheureusement…

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Ban Ki-moon passe aux aveux: «Israël» coopère avec Al-Qaïda

    Avec plus d'un an et demi de retard, les Nations unies ont finalement évoqué les étroites relations qui existent entre les groupes terroristes actifs dans le sud syrien, plus particulièrement dans les provinces de Quneitra et Deraa, et «Israël».

    Dans son rapport trimestriel présenté au Conseil de sécurité, il y a quelques jours, le secrétaire général de l'Onu, le très docile pro-américain Ban Ki-moon, a révélé un secret de polichinelle, qu'ilBan Ki-moon passe aux aveux: «Israël» coopère avec Al-Qaïda n'était plus en mesure de protéger tant il frôlait le scandale. Le rapport reconnait que les «Israéliens» entretiennent des rapports avec les «rebelles syriens» depuis plus de 18 mois, facilitant le traitement médical des combattants blessés. Le document souligne que l'entité sioniste a soigné plus de 1000 combattants syriens.

    Le texte présenté par Ban Ki-moon se base essentiellement sur les rapports fournis par les contingents de l'Undof, déployés sur le terrain dans le Golan occupé. Ces rapports font état d'une «coordination quotidienne entre Israël et les rebelles syriens, y compris les groupes islamistes affiliés à Al-Qaïda», grâce à des «canaux de communication ouverts en permanence».

    Les rapports des Casques bleus précisent que «soldats israéliens ont été observés permettant à des personnes de passer de la ligne ‘Bravo' -du côté syrien- à la ligne ‘Alpha' du côté israélien, ainsi que des discussions entre des membres de l'opposition armée et des militaires de Tsahal à travers la ligne de cessez-le à proximité de la position 85 des Nations unies».

    Le rapport trimestriel de l'Onu ne nous apprend rien de nouveau. Mais il a l'avantage d'inscrire dans la documentation officielle de l'organisation internationale ce que les analystes savaient depuis longtemps, et que nous avions évoqué à plusieurs reprises sur notre site.

    Coopération dans le renseignement

    En réalité, la coopération entre «Israël» et les groupes terroristes va bien au-delà des soins médicaux apportés aux blessés, et qui ont déjà coûté au contribuable «israélien» plus de 14 millions de dollars, selon l'édition de dimanche dernier du quotidien Maariv.

    L'armée syrienne dispose de preuves irréfutables sur l'assistance militaire directe apportée parUne coopération qui va bien au-delà des soins médicaux apportés aux blessés les «Israéliens» aux groupes extrémistes lors de leur offensive de l'été dernier à Quneitra. Cette aide a permis aux terroristes de prendre, entre autres, les collines stratégiques appelées al-Touloul al-Homr, où l'armée syrienne disposait de matériel de guerre électronique sophistiqué lui permettant de surveiller les réseaux de télécommunication de l'armée «israélienne». Cette aide s'est manifestée par un bombardement à l'artillerie et des raids aériens contre des positions de l'armée syrienne, afin d'ouvrir la voie aux combattants extrémistes. «Israël» est même allé plus loin en abattant, à l'aide d'un missile Patriot, un chasseur syrien au-dessus du Golan, au plus fort de l'attaque terroriste.

    Des sources bien informées en Syrie et à Beyrouth font également état d'une coopération étroite entre les groupes terroristes d'un côté, le Mossad et les autres agences du renseignement «israélien», de l'autre, pour la collecte et le transfert d'informations au sujet des programmes d‘armement et de recherche en Syrie. C'est grâce à cette coopération que l'entité sioniste est parvenue à éliminer plusieurs savants syriens ces trois dernières années. L'opération la plus récente remonte au 10 novembre dernier, lorsque cinq ingénieurs travaillant dans l'énergie nucléaire au Centre de recherches scientifiques à la périphérie de Barzé, dans le nord de Damas, ont été tués dans l'attaque de leur bus par des terroristes.

    En juillet 2013, six fonctionnaires de ce même centre avaient trouvé la mort dans une attaque au mortier menée par les «rebelles». Le 24 août 2012, Nabil Zoughaib, considéré comme l'artisan du programme balistique syrien, a été assassiné par des inconnus. Un an plus tôt, Aws Abdel Karim Khalil, physicien nucléaire et professeur à l'Université al-Baas, à Homs, avait subi le même sort. Et la liste est longue.

    «Israël» viole la résolution 2178

    «Israël» se trouve donc en porte-à-faux avec la fameuse «légalité internationale». En effet, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté, le 24 septembre dernier, à l'unanimité de ses 15 membres, la résolution 2178, imposant des sanctions contre Daech et le Front el-Nosra.

    Dans cette résolution, les membres du Conseil se disent très préoccupés par le fait qu'une partie du territoire d'Irak et de Syrie est «sous le contrôle de l'Etat islamique et du Front el-Nosra» et que leur présence, leur idéologie extrémiste violente et leurs agissements sont préjudiciables à la stabilité de ces deux pays et de la région.

    Le Conseil de sécurité se déclare disposé à inscrire sur la liste de sanctions les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l'un ou à l'autre de ces deux groupes terroristes.

    Le Conseil prie instamment tous les Etats de coopérer aux efforts faits pour trouver et traduire en justice les individus, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaïda, y compris l'EI et le Front el-Nosra, «qui perpètrent, organisent et commanditent des actes terroristes.»

    Le Conseil de sécurité demande aussi à tous les Etats membres de prendre des mesures nationales pour endiguer le flux de combattants terroristes étrangers qui rejoignent les rangs de l'EI et du Front el-Nosra.

    Le Conseil de sécurité rappelle également, qu'en vertu d'une précédente résolution adoptée cette année, tous les Etats doivent prévenir et réprimer le financement des actes de terrorisme et doivent veiller à ce qu'aucuns fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques ne soient mis directement ou indirectement à la disposition de ces deux groupes extrémistes.

    On voit bien qu'en apportant un soutien au Front al-Nosra et en coopérant avec lui -de l'aveu même de Ban Ki-moon-, «Israël» est en train de violer la plupart des dispositions de la résolution 2178. Y aura-t-il quelqu'un qui osera lui demander des comptes ?

    Samer R. Zoughaib

    Al-Ahednews :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuElFEVkAVFmJieEKs.shtml

  • La guerre contre Poutine et le suicide européen

    Les États-Unis veulent leur guerre contre la Russie, c’est un fait certain. Ils veulent aussi la destruction de l’Europe, toute soumise qu’elle est. La destruction de la civilisation occidentale et de la race blanche satisfera cette « puissance mystérieuse » qui affolait déjà Poe ou Gustave Le Rouge, Duhamel ou bien Céline, et qui n’a jamais caché ses intentions matricides (expression du britannique Douglas Reed). Plus nous sommes inféodés à Washington, plus nous sommes méprisés et insultés par les agents américains en France et en Europe. Mais nous avons pris goût à leurs insultes.

    La Russie ne nous a rien fait, mais ce n’est pas grave. C’est le dernier pays à se réclamer de ses racines chrétiennes, cela suffit pour la détruire. La Russie a vaguement essayé de protéger ses populations menacées par un gouvernement de fous en Ukraine (-10 % de croissance cette année) qui a été mis en place par les agences américaines et leurs relais. La Russie n’a pas été adroite en Crimée mais surtout la Russie n’a pas été secondée par les idiots utiles qui étaient jadis à la solde de Moscou et de ses roubles malades. Ces temps-ci, les idiots utiles sont plutôt les relais de Washington et de ses sbires à qui nous devons les gâchis arabes, africains, asiatiques ! En attendant la guerre contre la Chine qui ne cesse de miner, dit Obama, le bien-aimé et surtout sourcilleux ordre mondial !

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  • Hervé Juvin : "La fin du XXe siècle, c'est la liquidation du monde pour fabriquer de la richesse"