Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

international - Page 978

  • Surtout pas de stigmatisation !

    Comme pour les affaires Merha et Nemmouche, les médias français ne veulent surtout pas stigmatiser. Lu sur Causeur :

    2014-12-15T030910Z_1898693965_GM1EACF0U4802_RTRMADP_3_AUSTRALIA-SECURITY_0"Jusqu’où ira-t-on trop loin dans la lutte contre la stigmatisation ? Le débat vient d’être relancé ce matin par le présentateur du JT de BFM-Business. Ouvrant son journal de 8h, comme tous ses collègues des autres chaines par la prise d’otages de Sydney, il a expliqué que celle-ci était due à « un homme aux motivations vraisemblablement politiques ». On n’en saura pas plus.

    En l’état actuel des choses, cette façon de présenter l’info appelle quelques corrections factuelles.

    Tout d’abord, il semblerait, d’après toutes les dépêches d’agences, que les motivations du preneur d’otages soient explicites (...). Donc mon estimable confrère aurait dû parler, soit d’un «homme aux motivations possiblement politiques » soit d’un «homme aux motivations manifestement politiques ». La seconde option paraissant tout de même beaucoup plus raisonnable, notre preneur d’otages (...) a demandé, en plus d’une ligne directe avec le premier ministre australien, qu’on lui amène un drapeau de l’Etat Islamique.

    Ce qui nous amène à notre deuxième correctif mineur.  Toutes les dépêches indiquent en effet qu’avant même de disposer d’un fanion officiel de l’Etat Islamique, le preneur d’otages a, dès qu’il s’est rendu maitre des lieux, aussitôt affiché sur la vitrine du Café Lindt un drapeau noir où l’on pouvait lire un texte en arabe qualifié par tous les envoyés spéciaux de «profession de foi musulmane ». Compte-rendu de mes très faibles connaissance en langue arabe, cette dernière info reste à vérifier, mais il y a fort à parier que ladite inscription ne signifie pas « Joyeux Noël à tous »(...)

    Il n’est certes pas à exclure qu’on ait affaire à un total cinglé. Mais un fou furieux islamiste est à la fois un fou furieux ET un islamiste (...)

    Cela dit, s’il avait dit les choses aussi clairement peut-être se serait-il exposé à l’accusation de vous-savez-quoi. Or le vous savez quoi est un danger qui  nous menace tous (...) L'idée générale est semble-t-il de lutter, lâchons-le mot, contre l’islamophobie.

    Pour l’instant, personne ne pourra accuser d’islamophobie mon très prudent confrère de BFM-Business. On espère néanmoins que la caractérisation du preneur d’otages sera réévaluée dans les JT à venir de la chaine, sans que le supposé djihadiste coupe quelques têtes pour prouver qu’il est bien ce qu’il est , et que certains ont un peu de mal à nommer."

    Philippe Carhon

  • L’Allemagne et les USA unis pour la conquête du monde; jusqu’à la guerre totale ?

    Le point de vue d’un sociologue universitaire américain sur la stratégie conquérante de l’alliance « Allemagne / USA », depuis la chute de l’empire soviétique en 1991, jusqu’au blocus économique et armé d’aujourd’hui contre la Russie. 

    La plupart des dirigeants des États de l’Union Européenne, ont perdu toute conscience nationale,  toute notion de bien commun national et ne travaillent plus qu’à l’édification du nouvel ordre mondial atlantiste, à la remorque des banques et des multinationales, pour un monde unipolaire sans Dieu. C’est ce qui explique que les dirigeants de l’UE se soient placés sans regimber sous la tutelle des USA pour le monde, et de l’Allemagne pour l’Europe, aux détriments des peuples dont ils ont la responsabilité.

    L’intérêt de l’article ci-dessous est de faire un survol très éclairant des événements, (même s’il un  peu trop orienté à gauche), qui de la chute de l’Empire soviétique à l’investissement par l’OTAN de l’Ukraine, mettent en exergue les volontés conjointes impérialistes (ou expansionnistes) de l’Allemagne alliée  aux USA dés l’unification (consentie par l’URSS), des deux Allemagnes.

    La séparation en deux de l’Allemagne, intervenue suite à la Seconde guerre mondiale, était destinée à prévenir toute nouvelle volonté hégémonique de l’Allemagne. Pourtant l’Allemagne est présentée comme victime de cette division– L’Allemagne n’étant plus le pays vaincu de la Seconde guerre mondiale mais le pays victime du pays vainqueur: l’URSS. Rappelons que 60 soldats soviétiques sont morts pour un soldat américain au cours de la Seconde guerre mondiale. Ce qui ramène la victoire de l’un et de l’autre à sa plus juste dimension. Ceci même si le régime communiste était tout aussi détestable que le régime nazi, leur victoire (aux Russes), leur a coûté cher et sans eux les Américains n’auraient jamais gagné.

    Cet article démontre aussi l’argument constant de l’Allemagne et des USA: « une menace russe », pour justifier leur impérialisme.

    Lire la suite 

  • Ali Rastbeen dénonce « le Qatar devenu l’une des plates-formes des mouvements terroristes »

    Le mot d’introduction de Ali Rastbeen, président de l’Académie de Géopolitique de Paris, au colloque consacré à la géopolitique du terrorisme qui s’est tenu le jeudi 11 décembre 2014 à Paris.

    http://www.medias-presse.info/ali-rastbeen-denonce-le-qatar-devenu-lune-des-plates-formes-des-mouvements-terroristes/20400

  • Torture : des méthodes « répugnantes » pour le patron de la CIA

    Le patron de la CIA John Brennan a déclaré que son agence de renseignements avait employé des méthodes de torture répugnantes, quelques jours après les révélations des méthodes d’interrogatoire dans un rapport parlementaire américain rendu public.

    Le rapport parlementaire qui choque le monde entier

    La publication il y a deux jours d’un rapport parlementaire accablant qui a choqué l’Amérique entière sur les méthodes utilisées par la CIA après les attentats du 11 septembre 2001, John Brennan, le directeur de la CIA, l’avoue : « nous n’étions pas préparés ». Il s’est exprimé hier jeudi lors d’une conférence de presse très attendue, au siège de l’agence de renseignement.

    Le rapport décrit les méthodes de tortures qu’a fait subir la CIA aux détenus : privation de sommeil, simulations de noyades, prisonniers jetés contres des murs, enfermés dans des boites ou forcés à rester debout plusieurs jours… John Brennan a admis que « dans un nombre limité de cas, des membres de l’agence ont employé des techniques d’interrogatoire qui n’étaient pas autorisées, qui étaient répugnantes et qui doivent être justement refusées par tous. Et nous ne sommes pas parvenus à tenir ces agents responsables de leurs actes ». Il a également reconnu que certains agents étaient « sortis du cadre ».

    L’efficacité de la torture n’a pas été démontrée

    « La relation de cause à effet entre les techniques d’interrogatoires poussés et les informations utiles fournies par les détenus est, de mon point de vue, impossible à établir » a avoué le patron de l’agence de renseignement, avant d’ajouter que « nos évaluations indiquaient que le programme de détention et d’interrogatoire avait produit des renseignements utiles qui avaient aidé les Etats-Unis à déjouer des projets d’attaque, à capturer des terroristes et à sauver des vies ».

    Le monde entier a été fortement choqué par ces déclarations. La Fédération de Russie a raillé la « prétention des Etats-Unis » à donner des leçons de démocratie. L’Iran a estimé que les Etats-Unis étaient « le symbole de la tyrannie contre l’humanité ».

    Vu sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Torture-des-methodes-repugnantes

  • South Stream bloqué, la « claque » des USA à l’Europe,

    « La Russie pour le moment est obligée de se retirer du projet South Stream, à cause du manque de volonté de l’Union européenne de le soutenir et du fait qu’elle n’a toujours pas reçu l’autorisation par la Bulgarie de faire passer le gazoduc sur son propre territoire ».

    Voilà comment le président russe Vladimir Poutine a annoncé l’arrêt du projet South Stream, le gazoduc qui aurait dû amener le gaz russe dans l’Union européenne à travers un corridor énergétique méridional, sans passer par l’Ukraine. De cette façon, écrit l’Ansa (principale agence de presse italienne, ndt), Moscou « donne une claque à l’Europe ». En réalité c’est Washington qui donne une autre forte claque à l’Europe, en bloquant un projet de 16 milliards d’euros qui aurait pu être de grande importance économique pour les pays de l’UE, en commençant par l’Italie où aurait dû être construit le terminal du gazoduc.

    Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut reprendre l’histoire du South Stream. Le projet naît de l’accord de partenariat stratégique, stipulé par la compagnie publique russe Gazprom et par l’italienne Eni en novembre 2006, pendant le gouvernement Prodi II. En juin 2007 le ministre pour le développement économique, Pierluigi Bersani, signe avec le ministre russe de l’industrie et de l’énergie le mémorandum d’entente pour la réalisation du South Stream. Le projet prévoit que le gazoduc sera composé d’un tronçon sous-marin de 930 Km à travers la Mer Noire (en eaux territoriales russes, bulgares et turques) et par un tronçon sur terre à travers Bulgarie, Serbie, Hongrie, Slovénie et Italie jusqu’à Tarvisio (Province d’Udine). En 2012 entrent aussi dans la société par actions qui finance la réalisation du tronçon sous-marin la société allemande Wintershall et la française Edf à hauteur de 15% chacune, alors qu’Eni (qui a cédé 30%) détient 20% et Gazprom 50% des actions. La construction du gazoduc commence en décembre 2012, avec l’objectif de lancer la fourniture de gaz pour 2015. En mars 2014, Saipem (Eni) s’adjudique un contrat de 2 milliards d’euros pour la construction de la première ligne du gazoduc sous-marin.

    Entre temps, cependant, éclate la crise ukrainienne et les Etats-Unis font pression sur les alliés européens pour qu’ils réduisent les importations de gaz et de pétrole russes. Premier objectif étasunien : empêcher la réalisation du South Stream. A cet effet Washington exerce une pression croissante sur le gouvernement bulgare pour qu’il bloque les travaux du gazoduc. D’abord il le critique pour avoir confié la construction du tronçon bulgare du gazoduc à un consortium dont fait partie la société russe Stroytransgaz, sujette à des sanctions étasuniennes. Puis l’ambassadrice US à Sofia, Marcie Ries, avertit les hommes d’affaires bulgares d’éviter de travailler avec des sociétés sujettes à des sanctions de la part des USA. Un grand coup de main est donné à Washington par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui annonce l’ouverture d’une procédure Ue contre la Bulgarie pour de présumées irrégularités dans les appels d’offre du South Stream. Le moment décisif est celui où, en juin dernier, arrive à Sofia le sénateur étasunien John McCain, qui RENCONTRE le premier ministre bulgare Plamen Oresharski en lui transmettant les ordres de Washington. Immédiatement après Oresharski annonce le blocus des travaux du South Stream, dans lequel Gazprom a déjà investi 4,5 milliards de dollars.

    En même temps la compagnie étasunienne Chevron commence les perforations en Pologne, Roumanie et Ukraine pour extraire les gaz de schiste bitumineux, par la technique de fracturation hydraulique : on injecte dans les strates rocheuses profondes des jets d’eau et de solvants chimiques à haute pression. Cette technique est extrêmement dangereuse pour l’environnement et la santé, à cause surtout de la pollution des nappes phréatiques. Le projet de Washington de remplacer le gaz naturel russe, importé par l’Ue, par celui extrait des schistes bitumineux en Europe et aux Etats-Unis, est un véritable bluff, à la fois par ses coûts élevés et par les dommages environnementaux et sanitaires de cette technique d’extraction. Et, en effet, en Pologne et en Roumanie plusieurs communautés locales se rebellent.

    A la suite du blocus de South Stream, a annoncé Poutine, la Russie est obligée de « réorienter ses fournitures de gaz ». Celles destinées à la Turquie vont augmenter, à travers le gazoduc Blue Stream. Et vont augmenter surtout celles vers la Chine. Gazprom lui fournira, d’ici 2018, 38 milliards de mètres cubes de gaz par an, c’est-à-dire environ un quart de celui qu’elle fournit aujourd’hui à l’Europe. Se servant aussi d’investissements chinois prévus pour 20 milliards de dollars, Moscou projette de potentialiser l’oléoduc entre la Sibérie orientale et le Pacifique, en l’accompagnant d’un gazoduc de 4000 Km pour approvisionner la Chine. Pékin est aussi intéressé pour des investissements en Crimée, notamment pour la production et l’exportation de gaz naturel liquéfié.

    Les perdants sont les pays de l’Ue : la Bulgarie, par exemple, devra renoncer à des droits de transit de l’ordre de 500 millions de dollars annuels. En Italie, à peine annoncée l’arrêt du projet South Stream, l’action Saipem en bourse a subi, à la suite des ventes, une chute continue, descendant au niveau le plus bas des six dernières années. Avec le blocus de South Stream, Saipem perd, outre le contrat pour la construction de la première ligne du gazoduc sous-marin, un autre contrat pour les travaux de support de la seconde ligne, pour une valeur totale de 2,4 milliards d’euros, auxquels se seraient ajoutés d’autres contrats si le projet avait été poursuivi.

    On prévoit de lourdes répercussions sur l’emploi. A la suite de l’effacement du projet South Stream seront annulées ou re-dimensionnées les nouvelles embauches que Saipem prévoyait pour augmenter ses propres effectifs en Italie. On n’exclut pas non plus une coupe dans les effectifs actuels. L’effacement du projet South Stream assène donc un coup dur non seulement à Saipem mais à d’autres secteurs de l’industrie et des services, au moment critique où chute la production et, en conséquence, l’emploi. Il suffit de penser que le terminal de Tarvisio, prévu dans le projet originaire, aurait pu être le hub de distribution du gaz russe et donc source de fortes recettes et augmentation de l’embauche.

    Tout cela est à présent devenu vain. Tandis que tirent avantage de cet arrêt du South Stream les compagnies étasuniennes comme Chevron, engagées à remplacer le gaz russe fourni à l’UE.

    Il ne reste qu’à remercier « l’ami américain ».

    Manlio Dinucci, 3/12/2014

    Sources :

    -Edition de mercredi 3 décembre de il manifesto
    sous le titre South Stream, USA e getta
    Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio  -Avenir en face.blogspot.fr

    http://www.polemia.com/south-stream-bloque-la-claque-des-usa-a-leurope/

  • Corée du Nord : La liberté ou la mort

    Entre la crise alimentaire chronique et des frontières totalement fermées, les 23 millions de Nord-Coréens subissent sans pouvoir protester une dictature impitoyable. Ceux qui décident de fuir le pays s’exposent à la peine de mort.

    GAGNER la Corée du Sud est impossible. La frontière est surveillée par 750.000 soldats nord-coréens. Les fuyards passent alors par la Chine, le Laos et la Thaïlande. Mais ils doivent éviter les gardes frontières chinois et laotiens, affronter la jungle et la chaleur insoutenable.

    Destination la Thaïlande, où ils peuvent obtenir l’asile politique. Les CAMÉRAS suivent le périple de Eun Hee, une jeune femme de 23 ans, de Lin Park, une grande-mère de 63 ans, et de Min Chul, 10 ans

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Bernard Chalumeau : « Il faut revenir à un système international westphalien »