Notre société part à la dérive. N’en déplaise aux cœurs sensibles, aux amoureux d’utopiques droits de l’homme, à la fausse générosité d’une gauche méprisante autant que meurtrière, d’une droite irresponsable, mais l’immigration est responsable de la désagrégation de la société française. Par ses dommages collatéraux sur l’ensemble des acteurs sociaux : éducation, santé, religion, justice. Une grande partie des immigrés refusent les lois de la République, plus encore la culture française qu’elle ignore superbement. Cette haine de la France s’exprime aussi dans les moquées qu’on laisse pousser dans toutes les métropoles. Le fossé entre la France gauloise et les immigrés est culturelle. On ne pourra jamais combler le fossé des imaginaires dont la langue est l’expression majeure. Or, dans cette France en voie de déstructuration, les minorités conservent leur langue car elle demeure le lien communautaire par excellence.
Il nous a paru révélateur de reproduire l’article suivant
Les policiers, premiers témoins de la brutalité et de la haine
Par Hugo Wintrebert
Il suffit d’un regard. Deux individus se croisent, se toisent et c’est tout. Un coup d’œil ou une simple cigarette refusée : un motif parfois suffisant pour que se déchaîne une haine hors de toute proportion. Une violence sans cause, mais aux conséquences parfois tragiques. À Paris, au petit matin du 8 août, un homme monte dans un bus avec son vélo. Un voyageur lui fait une remarque. Quelques secondes après, le voilà gisant sur le trottoir, le cou transpercé par un coup de clef.
Aux premières loges de ce spectacle sinistre, les policiers. Car derrière les chiffres démontrant la hausse des agressions, se cache un sentiment diffus au sein des forces de l’ordre : celui d’un recours toujours plus débridé à la violence par la population, d’une « radicalisation des rapports sociaux », voire d’un « ensauvagement de la société » pour reprendre les termes de Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie police.
« L’utilisation de la violence ne fait que s’amplifier, relève Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance. La société ressemble de plus en plus à une rame de métro. C’est un monde du chacun pour soi, où les incivilités sont légion. Et en cas d’agression, les voyageurs préfèrent baisser les yeux, conscients que s’ils interviennent, ils seront forcément victimes. » Un constat partagé par Jérémie Dumont, secrétaire général adjoint du syndicat des commissaires de la police nationale, qui précise qu’« il ne s’agit pas nécessairement que d’individus venant de zones urbaines sensibles, mais d’un mouvement plus large de l’en- semble de la société ».
Pour les policiers, cette recrudescence des violences gratuites s’explique par l’impunité dont profiteraient les auteurs de ces actes. « Les magistrats sont désormais accoutumés. Ils ne condamnent jamais de manière ferme les personnes qui commettent ces violences », s’agace Patrice Ribeiro. « On retrouve les délinquants dans la rue le jour même de leur arrestation, abonde Frédéric Lagache. Seule, la police est impuissante face à une hausse des incivilités. Elle ne peut pas combler les lacunes de l’école, du manque de civisme et d’une justice laxiste. »
La banalisation des violences n’est pas nouvelle mais certains policiers notent un phénomène émergeant : l’exhibition de la haine. Sur les réseaux sociaux, certaines rixes sont désormais filmées et des compilations de bagarres deviennent virales. Témoins de ces violences, les forces de l’ordre en sont aussi parfois les victimes. Selon les intéressés, être policier en 2018, c’est avant tout être une cible. Le moindre contrôle d’identité est source de tension. « Il n’y a plus de routine. Quand il arrive au bureau, un agent ne sait pas ce qui va lui arriver dans la journée, s’inquiète Philippe Capon, secrétaire général Unsa police. Même un petit différend familial peut dégénérer. » Dernier exemple en date : le 10 août, des gendarmes landais interviennent pour une simple affaire de vol de vélo. Trois d’entre eux ont terminé leur mission blessés, deux par arme blanche et un au moyen d’une barre métallique.
Plus largement, les forces de l’ordre se plaignent de ne plus jouir d’une certaine forme de respect. « On ne relève même plus les insultes par exemple, sinon on passerait encore plus de temps derrière un ordinateur plutôt que sur le terrain », assure Frédéric Lagache. Avant de conclure : « Aux États-Unis, si vous frappez un policier, vous allez directement en prison. En France, les forces de l’ordre ne sont pas respectées. Alors pour les personnes lambda, c’est encore pire. »
(Source : Le Figaro 27/08/2018)
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