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islamisme - Page 198

  • Annie Laurent : L’islam, mythes et réalité

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    Anne Bernet a interrogé Annie Laurent à l’occasion de la publication de son livre l’Islam aux Editions Artège, un livre clair qui s’adresse à tous ceux qui veulent comprendre le pourquoi et le comment de la situation actuelle, en Europe et particulièrement en France. 

    Annie Laurent, vous publiez un nouveau livre sur l’islam*, issu des textes que vous écrivez dans le cadre de l’association Clarifier**. Quel est le rôle de cette dernière ?

    Comme son nom l’indique, cette association, que j’ai fondée avec quelques amis, a une vocation pédagogique qui concerne explicitement l’islam dans toutes ses dimensions.

    Partant du constat que beaucoup de nos compatriotes sont déconcertés par le développement de cette religion en Europe, et qu’en même temps, ils errent dans le maquis des confusions, des approximations, des discours convenus et autres faux-semblants, nous voulons leur offrir des informations et des analyses fiables pour leur permettre de porter un regard lucide et vrai sur cette nouveauté à laquelle ils n’étaient pas préparés. L’association Clarifier espère aussi contribuer à l’élaboration d’attitudes fondées sur la raison et non seulement sur l’émotion, car il ne s’agit pas d’opposer un système à un autre, sous peine de céder à une approche idéologique. C’est pourquoi l’intelligence des réalités islamiques est indissociable d’un regard de bienveillance à porter sur les musulmans.

    Vous tenez sur l’islam un discours clair, justement. Et vous n’hésitez pas à démontrer l’erreur qui consiste à considérer la violence et l’intolérance islamistes comme des dévoiements d’une « religion de paix et d’amour ». Pouvez-vous nous expliquer comment s’est forgé ce mythe bien-pensant ?

    Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Occident s’est laissé gagner par le pacifisme, attitude qui nie l’existence d’ennemis. Mais, malheureusement, cette utopie ne correspond pas à la réalité. Depuis le péché d’Adam et Éve, le mal est entré dans le monde. Il ne va pas s’évaporer comme par enchantement ! Par ailleurs, la décolonisation a engendré chez les Européens un complexe qui les pousse à l’auto-culpabilisation, au dénigrement de leur histoire et de leur identité, et à l’idéalisation de la culture des « autres », même si celle-ci comporte des aspects incompatibles avec les fondements de notre civilisation. Il est urgent d’en finir avec ces idées malsaines et mortifères.

    Précisément, pouvez-vous nous donner un aperçu de ces incompatibilités ?   

    Selon moi, la plus importante concerne l’anthropologie et c’est peut-être la moins perçue. L’Europe, largement façonnée par la culture chrétienne, a mis la personne au centre de son projet civilisationnel. Ce concept s’enracine dans l’enseignement biblique selon lequel l’homme et la femme sont créés « à l’image de Dieu » (Gn 1, 27). Or, Dieu, tel qu’Il se révèle, est un Dieu personnel, Un en Trois Personnes, comme l’exprime le dogme de la Trinité. C’est de là que découle la dignité inviolable et inaliénable de l’homme, ainsi que sa liberté jusque dans sa conscience. Le Coran fait l’impasse sur ces magnifiques réalités : Allah soumet l’individu à une adoration servile et à l’autorité arbitraire d’une Loi (la charia) qui ne cherche pas forcément son bonheur, l’être humain étant inapte au dépassement moral ; Il l’enferme dans un carcan de devoirs, sous la surveillance constante de l’Oumma (la Communauté des musulmans) qui veille à ce qu’il ne s’écarte pas de sa religion, considérée comme « naturelle » ; Il instaure une supériorité des musulmans sur les non-musulmans, de l’homme sur la femme ; Il justifie le recours à la violence et l’injustice, notamment pour faire triompher l’islam. D’où bien des malentendus dans un langage qui semble partagé avec une religion comme le christianisme. Ainsi en est-il de la miséricorde (en islam, le pardon de Dieu est aléatoire et le talion entre hommes autorisé), de la paix (concevable là où l’islam domine), etc. Ces exemples illustrent l’aspect totalisant de l’islam, idéologie religieuse qui mêle le temporel et le spirituel, excluant donc la laïcité.

    Bizarrement, nos féministes ne s’insurgent guère contre la place faite aux femmes dans l’islam. Pourtant, elle n’est guère avantageuse…

    On retrouve là l’expression du complexe dont j’ai déjà parlé, à quoi il faut sans doute ajouter le rejet de tout ce qui peut provenir de la conception chrétienne. Mais le jour où nos féministes subiront le joug de l’islam, elles déchanteront peut-être… 

    L’on évoque parfois la nécessité d’une « modernisation » de l’islam. Vous en démontrez pourtant l’impossibilité…

    Plutôt que d’impossibilité, je préfère parler d’obstacles, afin de ne pas enfermer tous les musulmans dans un cadre immuable et de ménager la liberté de ceux qui oeuvrent avec sincérité et courage à cette rénovation, indispensable à la paix du monde. Je vois deux obstacles structurels aux blocages qui entravent cette évolution. Il y a d’abord le statut « incréé » du Coran, considéré comme un Livre dicté en toutes lettres (arabes) par Allah Lui-même, donc sans que l’homme ait eu sa part dans la rédaction, comme c’est le cas avec la Bible. L’islam ignore d’ailleurs le concept d’inspiration. Ce Livre est réputé immuable et intangible. En outre, l’islam, du moins dans le sunnisme, que professent la plupart des musulmans, ne s’est pas doté d’une autorité magistérielle habilitée à délivrer une interprétation revêtue du sceau de l’authenticité. C’est pourquoi les intellectuels qui veulent vraiment adapter l’islam aux nécessités de notre temps, courent un double risque : soit être considérés et parfois jugés et condamnés pour ce crime comme des apostats, soit demeurer marginaux.

    Vous êtes l’une des meilleures spécialistes du drame des chrétiens d’Orient. Qu’en est-il, au fait, de leur sort en terre d’islam ?

    Depuis l’apparition de la religion de Mahomet, au VIIsiècle, et les conquêtes qui ont suivi, les chrétientés des pays concernés au Proche-Orient (Etats arabes, Iran, Turquie) et en Afrique n’ont cessé de décliner numériquement. Outre le djihad, la dhimmitude imposée par les pouvoirs musulmans a été – et demeure parfois – l’une des causes principales de cette diminution. Ce statut juridique impose aux chrétiens (mais aussi aux Juifs et aux Sabéens) des servitudes dans tous les domaines (religieux, politique, social, etc.), le but étant de les humilier jusqu’à ce que, n’en pouvant plus, ils abjurent leur foi pour embrasser l’islam. Demeurer chrétien en terre d’islam relève de l’héroïsme et nous devons admirer les disciples du Christ qui tiennent à rester chez eux pour témoigner de l’Évangile, ceci jusqu’au risque du martyre.

    Vous vous adressez en particulier aux catholiques, en posant les limites du dialogue interreligieux avec les musulmans. En quoi, selon vous, l’Église actuelle fait fausse route ?

    La Bible nous montre un Dieu qui n’a cessé d’aller à la rencontre de l’humanité jusqu’à s’incarner Lui-même en Jésus-Christ. Les chrétiens, enfants de Dieu par le baptême, sont donc invités à imiter leur Seigneur, comme l’ont d’ailleurs fait les apôtres, puis les missionnaires de tous les temps. La mondialisation actuelle a poussé l’Église, attentive aux signes des temps, à élargir cette démarche à tous ses fidèles et à l’organiser. Cependant, les maux dont j’ai déjà parlé, tels que le pacifisme et le complexe post-colonial, ont aussi pénétré les milieux chrétiens, si bien que l’on a perdu de vue la finalité du dialogue qui est d’annoncer le salut à tous les hommes, donc aussi aux musulmans car ils y ont droit. Il en est résulté le relativisme actuel. Or, un dialogue qui exclut la vérité devient une démarche mondaine dépourvue d’une authentique charité, comme l’ont rappelé plusieurs documents magistériels depuis le concile Vatican II.

    Comment voyez-vous l’avenir proche de l’Europe confrontée à l’islam et quels remèdes préconisez-vous ?

    Il est indéniable que l’heure est grave. Si l’Europe veut vraiment relever le défi de l’islam, elle doit donner aux musulmans qu’elle accueille un vrai désir de s’intégrer en renonçant à leur culture. Pour cela, les sociétés européennes doivent proposer un modèle de société attrayant. Cette démarche passe par un renoncement au laïcisme et la restauration d’une saine laïcité (unité-distinction, selon la formule de Benoît XVI) ainsi que par la restauration d’une Cité vertueuse, sans craindre la vertu de force, qui n’est pas synonyme d’agressivité mais revêt une réelle dimension morale. La réponse au défi de l’islam est donc tout à la fois politique, morale et spirituelle. 

    1249987889.jpg* L’Islam, pour tous ceux qui veulent en parler (mais ne le connaîsent pas encore)Préface de Rémi Brague, Éd. Artège, 287 p, 19,90 € 

    ** Association Clarifier,  Galaxy 103, 6 bis rue de la Paroisse, 78000 Versailles
    www.associationclarifier.fr 

    Iman shiite - Politique Magazine

    Un Iman shiite dans une moquée de Téhéran parle à une assemblée de femmes

    Anne Bernet

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Demain la guerre ethnique ?

    J’avais un regret, c’est de ne pas avoir parlé de la polémique autour du nouvel antisémitisme depuis la publication dans le Parisien, le 21 avril dernier, d’une pétition de 250 célébrité contre ce nouvel antisémitisme et pour une censure des textes sacrés de l’Islam. L’actualité relance les craintes qui ont suscité cette pétition.

    C’est à Toulouse que cela se passe, Toulouse la ville de Mohamed Merah et de l'école juive Ozar Hatorah dans laquelle l'islamiste a tué, à bout portant, trois petits enfants, Arieh, Gabriel et Myriam, et un père de famille, Jonathan. La grande mosquée de Toulouse vient d'être inaugurée par le maire Jean-Luc Moudenc, qui revendique par SMS être « l'un des facilitateurs de ce projet » et le recteur Mohamed Attai. Chacun se gargarise de mots à cette occasion, et l’on exalte la paix sociale dont cette construction est à la fois le symbole et le gage. Le recteur de la mosquée en remet solennellement et symboliquement les clefs au Maire. Petit bémol pourtant, qui aurait dû calmer quelques ardeurs d'origine algérienne, Mohamed Attaï a beaucoup fait pour la construction de la Mosquée, il a su ramener des fonds, il savait donc sans doute où aller les chercher, mais curieusement, il ne parle pas français et prêche toujours en arabe.

    Comme c'est curieux le 28 juin dernier, c'est le maire de Toulouse lui-même, Jean-Luc Moudenc, qui dépose une plainte contre le même Mohamed Attaï, se plaignant d'un prêche antisémite remontant à décembre 2017 Dans ce prêche, l'imam de Toulouse cite un hadith, qui a acquis depuis quelques temps une triste célébrité. Oh ! Il faut bien reconnaître qu'il a quelque chose d'enfantin dans ce dit du Prophète, mais cet enfantillage est cruel, d'autant plus qu'au fond, il est attribué à Allah, il constitue sa parole. On y apprend que pour parvenir à la fin du monde, il faudra que les musulmans tuent les juifs « Les juifs se cacheront derrière les rochers et les arbres et les rochers et les arbres diront "Oh musulman, oh serviteur d'Allah, il y a un juif qui se cache derrière moi, viens le tuer" ». Il faut voir, sur la vidéo, ce prêche qui remonte au 15 décembre 2017 L'imam Tataï s'anime au fur et à mesure qu'il prononce ces paroles et s'en prend à l'entité sioniste, dont il souhaite ouvertement la disparition « Nous ne seront sans doute pas là pour fêter le centenaire de l'État d'Israël ». Dans la ville de Mohamed Merah, un tel prêche fait froid dans le dos ! La seule tentative de contextualisation que fait Tataï pour expliquer le hâdith horriblement explicite qu'il vient de réciter, se contente de généraliser encore le propos de Mohamed «[Le prophète Mahomet] nous a parlé de la bataille finale et décisive le jugement dernier ne viendra pas jusqu'à ce que les musulmans combattent les juifs ».

    On se demande quelle enquête a pu faire le maire Jean-Luc Moudenc pour subventionner un tel personnage, d'autant qu'il n'en est pas à son coup d'essai en matière de provocation ainsi a-t-il déclaré en 2015 - une année symbolique n'est-ce pas ? : « Le dialogue entre musulmans et juifs ne [passe] que par le sabre et le fusil », ajoutant, dans un tout autre domaine, qu'il « [fallait] battre les femmes qui montreraient des signes de fierté ou d'insubordination ». Il expliquera également dans cette vidéo que « le sacrifice dans la voie d'Allah est le djihad suprême », qui mènerait « au martyre que les anges lavent ».

    On ne comprend pas qu'une personnalité aussi inquiétante soit parvenue, d'un commun accord entre la mairie de Toulouse et le CFCM, à un tel poste. Alors qu'il fait l'objet d'une plainte à la 17e chambre, pour provocation à la haine, il vient d'être reçu par Dalil Boubakeur qui a accepté ses explications, le confirmant ainsi dans sa fonction, alors qu'il se fait très clairement, à travers sa prédication apocalyptique, l'agent d'un islam violent et antisémite. Au terme d'explications embrouillées, la seule justification qu'il ait pu élaborer est que c'était « en agissant ainsi » (en tuant les juifs donc) que l'on hâtait la fin du monde (comme si la fin du monde, il fallait l'éviter). Il fait semblant d'oublier que, pour un musulman, la fin du monde est désirable parce que c'est la victoire définitive d'Allah contre ses ennemis.

    Ce nouvel antisémitisme, si infantile qu'il paraisse, risque d'être pris au sérieux par toute une partie de la population de notre pays, qui ne demande qu'à régler des comptes, faisant hélas du juif le symbole de l'Argent que lui-même n'a pas. La République se doit d'être attentive à tous les départs de feu que peuvent créer demain, ici ou là, de telles croyances. La question identitaire, longtemps niée, s'invite dans un paroxysme religieux qui ne concerne pas seulement Mohamed Attaï, mais tous ceux qui estiment que le hâdith qu'il a cité est la parole même du « beau modèle », Mohamed, l'envoyé d'Allah.

    Abbé G deTanoiiarn monde&vie 12 juillet 2018

  • Lutte contre les violences sexistes et sexuelles : charia ou loi française?

    Je pose ça là : 

    En parallèle de la sage réaction de Gabrielle Cluzel, celle de cet énergumène interpelle :

    DjgHVQtXgAEKu0V

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le terroriste de Manchester avait été sauvé par la Marine britannique !

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    Royaume-Uni – Le quotidien Daily Mail, citant une source gouvernementale, révèle que l’auteur de l’attentat suicide de Manchester qui avait fait 22 morts en mai 2017 était un « réfugié » sauvé par la marine britannique.

    Salman Abedi, d’origine libyenne, faisait partie des 110 personnes évacuées par le navire britannique HMS Enterprise et conduites à Malte en août 2014, selon le journal.

    Il s’était fait exploser, à l’âge de 22 ans, à la sortie d’un concert de la chanteuse pop américaine Ariana Grande à Manchester (nord-ouest de l’Angleterre), tuant 7 enfants et 15 adultes. « Que cet homme ait commis une telle atrocité sur le sol britannique après avoir été sauvé de Libye est une pure trahison », a commenté une source gouvernementale citée par le journal.

    Selon un ami de la famille Abedi, cité par le Wall Street Journal l’an dernier, Abedi s’était rendu en Libye avec son père en 2011 pour se battre aux côtés d’une milice de Tripoli en lutte contre le régime de Mouammar Kadhafi.

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    http://www.medias-presse.info/le-terroriste-de-manchester-avait-ete-sauve-par-la-marine-britannique/95827/

  • Frère Macron et les musulmans

    En théorie, Macron reste le garant de la laïcité face à l’islamisation et de notre sécurité face  au terrorisme islamique. En pratique, sa grande porosité aux thèses communautaristes, voire fondamentalistes, inquiète. Les Frères Musulmans ne secondent pas de le soutenir, ils le conseillent, parfois directement, comme Yassine Bellatar.

    Pour Ahmet Ogras, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), l'absence d'Emmanuel Macron au dîner de rupture du jeûne le 12 juin « est perçue par la communauté musulmane comme un boycott ». Voilà qui en dit long sur la capacité de chantage victimaire dont est capable ce proche des Frères musulmans et voilà qui manifeste la dépendance dans laquelle il estime qu'Emmanuel Macron est tombé. S'il est le premier Président depuis 10 ans à avoir, l'an dernier, assisté à cette cérémonie, c'est loin d'être le seul gage qu'il a donné à un islam plus ou moins radical. À ce titre, est-il le mieux placé pour protéger la France de l'islamisation, dont l’expression paroxystique est le terrorisme islamique ? Poser la question, c'est déjà y répondre.

    De fait, l'homme parle de « radicalisation de la laïcité » (contre l'islam) ou reprend les discours du Parti des Indigènes de la République (PIR), mouvement islamo-gauchiste, du CCIF (Comité contre l'islamophobie en France, proche des Frères Musulmans)… ou de Daech sur la colonisation française, « crime contre l'humanité ».

    Ces propos avaient fait grand bruit pendant la campagne présidentielle, marquée par le soupçon de complaisance, voire de soumission envers les Frères Musulmans (FM), mouvement prônant l'islamisation en douceur. Petit souci, le Service central de renseignement territorial (SCRT) met en garde contre la « porosité […] avérée » qui existe entre salafisme « quiétiste » - opposé à l'usage de la violence aujourd'hui - et salafisme djihadiste.

    En attendant, on se souvient de l’affaire Mohamed Saou. Proche du PIR et du CCIF, le réfèrent En Marche du Val-d'Oise, un « type bien », malgré des « trucs plus radicaux », selon les mots hors antenne de Macron sera écarté, avant d'être discrètement néintégré sous pression du CCIF. Plus significatif, après la Grande mosquée de Paris, c'est l'UOIF (Union des Organisations Islamiques de France, bras armé des FM), depuis rebaptisée « Musulmans de France », qui avait appelé à voter Macron.

    Bellatar, le côté obscur de la force

    Un an plus tard, la même organisation enjoint Emmanuel Macron, dans une lettre ouverte, à protéger les musulmans « des attaques des radicalisés de la laïcité » et à dire « non à l'instrumentalisation de la laïcité à des fins racistes et d'intolérance religieuse », bref de laisser les fondamentalistes pratiquer leur culte et leur prosélytisme comme bon leur semble.

    Il est à craindre qu'ils soient entendus, si l'on en juge par l'entourage du Président. Peu à dire des 17 députés musulmans de LREM (un record), tous au profil assez lisse. Seul Yanis Khalifa, suppléant de Sira Sylla, est proche des FM. Mais le vrai pouvoir est dans les couloirs de l'Elysée, qu’arpentent ses conseillers. Deux visages s'imposent alors   ceux d'Hakim El-Karoui et de Yassine Bellatar.

    Le premier représente la face moderniste de l'islamisation il a pondu pour l'Institut Montaigne un rapport sur « l'islam de France », qui sert de base de réflexion à Macron sur le sujet. En bon communautariste, il préconise de bâtir un maximum de mosquées-cathédrales, l'apprentissage de l'arabe littéraire (celui du Coran…) à l'école, une taxe sur le halal pour financer la formation des imams ou la construction de lieux de culte. Cerise sur le gâteau, il souhaite un nouveau concordat avec l'islam.

    Yassine Bellatar, lui, c'est le côté obscur de la Force. Musulmane. Est-ce pour l’ "humoriste" a menacé « d'égorger » le journaliste Alexandre Devecchio ou harcelé le père d'une victime de Mohamed Merah ? Pas vraiment, car pour ce proche du CCIF, l'islamophobie réelle ou supposée autorise tous les dérapages. C'est donc ce personnage qui a rejoint le Conseil présidentiel des villes en mars dernier.

    Ce comité Théodule est censé aider Macron à y voir plus clair dans les « quartiers populaires », c'est-à-dire à forte proportion d'immigrés ou de descendants d'immigrés, en cours d'islamisation. Et comme pour lui, il n'y a aucun lien entre terrorisme islamique et islam, pas sûr qu'il aide son « frère » Emmanuel à y voir vraiment clair.

    D'ailleurs, cette façon qu'il affecte d'appeler le président son « frère » est-elle uniquement affectueuse ou fait-elle référence à d autres Frères… musulmans ?

    Richard Dalleau monde&vie  21 juin 2018

  • Vidéo retirée par la Grande Mosquée de Toulouse - prêche sur le sacrifice et le jihâd

  • Le maire de Mantes-la-Ville condamné à 3.000 euros d’amende pour avoir refusé une mosquée

    Cyril-Nauth-FN.jpg

    Après 4 longues années de procédure, la justice vient de trancher dans l’affaire qui opposait le maire de Mantes-la-Ville (Yvelines) (RN), Cyril Nauth, à l’Association des Musulmans de Mantes-Sud (AMMS).

    Le maire de Mantes-la-Ville a été condamné à payer une amende de 3 000 € par le tribunal administratif de Versailles pour avoir refusé à l’association musulmane le permis de construire de la mosquée des Merisiers.

    Ce permis devra à présent être délivré sous un mois, sans quoi le maire de Mantes-la-Ville devra s’acquitter d’une amende de 150€ par jour de retard.

    http://www.medias-presse.info/le-maire-de-mantes-la-ville-condamne-a-3-000-euros-damende-pour-avoir-refuse-une-mosquee/95678/

  • Kosovo : la chasse aux chrétiens

    Si de nombreuses associations œuvrent pour les chrétiens d’Orient, les orthodoxes du Kosovo sont souvent oubliés alors qu’eux aussi sont persécutés. Ainsi le 30 mai, dans la petite enclave chrétienne de Staro Gracko, des enfants jouant dans la rue ont été attaqués à coups de bombes lacrymogènes par des adolescents albanais qui, bientôt secondés par des adultes, ont agressé les parents (y compris une femme enceinte) venus secourir leur progéniture. Un fait divers entre bien d’autres relaté par l’association Solidarité Kosovo (BP 1777, F-38220 Vizille ou www.solidarite-kosovo.org) qui, non contente d’aider les Serbes à construire des serres ou des porcheries (le seul élevage que les musulmans n’attaquent pas !), offre une semaine de vacances sur la côte monténégrine aux enfants des enclaves.

    https://present.fr/2018/07/26/kosovo-la-chasse-aux-chretiens/

  • Frère Macron et les musulmans

    En théorie, Macron reste le garant de la laïcité face à l’islamisation et de notre sécurité face au terrorisme islamique. En pratique sa grande porosité aux thèses communautaristes, voire fondamentalistes, inquiète. Les Frères musulmans ne se contentent pas de le soutenir, ils le conseillent. Parfois directement, comme yassine Bellatar. 

    Par Richard Dalleau

    Pour Ahmet Ogras, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), l'absence d'Emmanuel Macron au dîner de rupture du jeûne le 12 juin « est perçue par la communauté musulmane comme un boycott ». Voilà qui en dit long sur la capacité de chantage victimaire dont est capable ce proche des Frères musulmans et voilà qui manifeste la dépendance dans laquelle il estime qu'Emmanuel Macron est tombé. S'il est le premier Président depuis 10 ans à avoir, l'an dernier, assisté à cette cérémonie, c'est loin d'être le seul gage qu'il a donné à un islam plus ou moins radical. À ce titre, est-il le mieux placé pour protéger la France de l'islamisation, dont l'expression paroxystique est le terrorisme islamique ? Poser la question, c'est déjà y répondre.

    De fait, l'homme parle de « radicalisation de la laïcité » (contre l'islam) ou reprend les discours du Parti des Indigènes de la République (PIR), mouvement islamo-gauchiste, du CCIF (Comité contre l'islamophobie en France, proche des Frères Musulmans)… ou de Daech sur la colonisation française, « crime contre l'humanité ».

    Ces propos avaient fait grand bruit pendant la campagne présidentielle, marquée par le soupçon de complaisance, voire de soumission envers les Frères Musulmans (FM), mouvement prônant l'islamisation en douceur. Petit souci, le Service central de renseignement territorial (SCRT) met en garde contre la « porosité […] avérée » qui existe entre salafisme « quiétiste » - opposé à l'usage de la violence aujourd'hui - et salafisme djihadiste.

    En attendant, on se souvient de l’affaire Mohamed Saou. Proche du PIR et du CCIF, le réfèrent En Marche du Val-d'Oise, un « type bien », malgré des « trucs plus radicaux », selon les mots hors antenne de Macron sera écarté, avant d'être discrètement réintégré sous pression du CCIF. Plus significatif, après la Grande mosquée de Paris, c'est l'UOIF (Union des Organisations Islamiques de France, bras armé des FM), depuis rebaptisée « Musulmans de France », qui avait appelé à voter Macron.

    Bellatar, le côté obscur de la force

    Un an plus tard, la même organisation enjoint Emmanuel Macron, dans une lettre ouverte, à protéger les musulmans « des attaques des radicalisés de la laïcité » et à dire « non à l'instrumentalisation de la laïcité à des fins racistes et d'intolérance religieuse », bref de laisser les fondamentalistes pratiquer leur culte et leur prosélytisme comme bon leur semble.

    Il est à craindre qu'ils soient entendus, si l'on en juge par l'entourage du Président. Peu à dire des 17 députés musulmans de LREM (un record), tous au profil assez lisse. Seul Yanis Khalifa, suppléant de Sira Sylla, est proche des FM. Mais le vrai pouvoir est dans les couloirs de l'Elysée, qu’arpentent ses conseillers. Deux visages s'imposent alors ceux d'Hakim El-Karoui et de Yassine Bellatar.

    Le premier représente la face moderniste de l'islamisation il a pondu pour l'Institut Montaigne un rapport sur « l'islam de France », qui sert de base de réflexion à Macron sur le sujet. En bon communautariste, il préconise de bâtir un maximum de mosquées-cathédrales, l'apprentissage de l'arabe littéraire (celui du Coran…) à l'école, une taxe sur le halal pour financer la formation des imams ou la construction de lieux de culte. Cerise sur le gâteau, il souhaite un nouveau concordat avec l'islam…

    Yassine Bellatar, lui, c'est le côté obscur de la Force. Musulmane. Est-ce pour rire que cet "humoriste" a menacé « d'égorger » le journaliste Alexandre Devecchio ou harcelé le père d'une victime de Mohamed Merah ? Pas vraiment, car pour ce proche du CCIF, l'islamophobie réelle ou supposée autorise tous les dérapages. C'est donc ce personnage qui a rejoint le Conseil présidentiel des villes en mars dernier.

    Ce comité Théodule est censé aider Macron à y voir plus clair dans les « quartiers populaires », c'est-à-dire à forte proportion d'immigrés ou de descendants d'immigrés, en cours d'islamisation. Et comme pour lui, il n'y a aucun lien entre terrorisme islamique et islam, pas sûr qu'il aide son « frère » Emmanuel à y voir vraiment clair.

    D'ailleurs, cette façon qu'il affecte d'appeler le président son « frère » est-elle uniquement affectueuse ou fait-elle référence à d autres Frères, musulmans ?

    monde&vie 21 juin 2018

  • Les derniers combattants de Daech lancent un raid meurtrier dans le sud de la Syrie

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    L’État islamique agonise dans le sang. Quelques centaines de ses combattants ont lancé une série de raids éclair le 25 juillet dernier contre plusieurs villages du sud de la Syrie, dans la province de Soueïda, faisant plus de 250 morts. Cette province avait été épargnée par les combats jusqu’à présent. Mais sa proximité avec le désert la met maintenant en danger car c’est là que se cachent les lambeaux de Daech ; d’autres résidus sont actifs plus à l’est, de part et d’autre de Deir ez-Zor.

    La tactique utilisée a été classique : des kamikazes conduisant des camions (ou à pied, parfois), se font sauter à proximité d’un barrage de soldats ou de villageois armés puis, profitant de la confusion, les autres islamistes entrent dans les maisons et assassinent leurs habitants ou mitraillent dans les rues, au hasard.

    Ce sont les druzes qui ont payé le plus lourd tribut, cette fois. De nombreux villages de cette région sont, en effet, habités par cette communauté, très présente dans le sud de la Syrie, jusqu’au plateau du Golan et en territoire israélien. Les druzes ont toujours été à part, en Syrie comme ailleurs. Très soucieux de leur identité et de leurs traditions, ils forment un clan soudé. La guerre, en Syrie, a pourtant été l’occasion de désaccords en son sein. Une grande partie est restée neutre ou fidèle à Bachar, mais d’autres ont participé aux premières manifestations anti-Bachar à Deraa en 2011. Un groupe rebelle a même été constitué, mais l’assassinat d’un dignitaire druze par le très islamiste Front al-Nosra en 2012 a tout changé.

    Aujourd’hui, les druzes défendent leur territoire face aux islamistes avec détermination. Ils acceptent d’épauler l’armée mais refusent d’être déployés hors de leur région, refus que l’armée syrienne se garde bien d’enfreindre. Cette attaque de Daech va renforcer leur détermination face aux islamistes. Les aviations russe et syrienne ont mené plusieurs raids contre les agresseurs, faisant une cinquantaine de morts, mais nul doute que le pouvoir de nuisance de Daech reste important.

    Une voix dissonante s’est fait entendre au sein de la communauté druze. Le triste Joumblat, un des chefs de la communauté druze libanaise (un homme qui a beaucoup de sang chrétien sur les mains), a accusé Damas d’être responsable de cette tragédie. En effet, après la reprise de Yarmouk au printemps dernier (banlieue de Damas), une enclave de Daech a fait l’objet de négociations. Plusieurs centaines de combattants ont été autorisés à partir, ce qui a épargné de lourdes pertes à l’armée syrienne qui, on le sait, a d’importantes difficultés à combler les vides provoqués par sept ans de guerre.

    Joumblatt pense que ce sont eux qui ont attaqué les villages druzes et accuse le régime syrien d’imprudence.

    Rien n’est sûr, mais ce qui l’est, c’est qu’à quelques kilomètres de là, la base américaine d’Al-Tanaf n’a jamais rien organisé contre les hommes de Daech. Alors, pourquoi a-t-elle été construite ?

    Antoine de Lacoste

    http://www.bvoltaire.fr/les-derniers-combattants-de-daech-lancent-un-raid-meurtrier-dans-le-sud-de-la-syrie/