« La Grande-Bretagne a un visage de plus en plus islamique, avec des centaines de tribunaux islamiques officiels dans la capitale et de nombreuses mosquées dans beaucoup de villes », se réjouissait le 7 octobre la Saudi Gazette, journal anglophone publié à Djeddah, la deuxième ville d’Arabie saoudite. « Londres est plus islamique que bien des pays musulmans », affirme un imam cité par le journal saoudien. Une autre citation avancée par la Saudi Gazette nous vient du maire musulman de Londres : « Les terroristes ne supportent pas le multiculturalisme londonien. » On s’en serait douté, puisque les terroristes islamiques n’acceptent que l’islam radical du type du wahhabisme saoudien, mais cela, le journal ne le précise pas. En revanche, il avance des chiffres qui donnent une idée de l’islamisation rapide de la capitale britannique favorisée par la déchristianisation du Royaume-Uni.
islamisme - Page 191
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Vue d’Arabie saoudite, l’islamisation de Londres avance bien : 423 nouvelles mosquées, des centaines de tribunaux islamiques…
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La Grèce détecte l’arrivée massive de jihadistes
Alors que l’arrivée de jihadistes mêlés au flot de migrants entrant dans l’Union européenne par la Grèce était jusqu’ici anecdotique, l’alerte vient d’être lancée face à une arrivée plus massive.
Depuis la signature de l’accord russo-turc de Sotchi, plus d’un millier de combattants de Daech et d’Al-Qaïda ont été discrètement exfiltrés d’Idleb par le Millî İstihbarat Teşkilatı (services secrets turcs).
La police grecque a détecté au moins 120 jihadistes parmi les nouveaux immigrants, notamment dans le camp de Moria, sur l’île de Lesbos.
Ces individus ne figurent pas sur le fichier des 5 000 jihadistes dont disposent les autorités européennes. Ils ont été identifiés grâce aux dénonciations d’autres migrants qui en ont été victimes en Syrie et en Irak.
https://www.egaliteetreconciliation.fr/La-Grece-detecte-l-arrivee-massive-de-jihadistes-52487.html
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Marks & Spencer vend des voiles islamiques pour fillettes et déchaîne la colère des Britanniques
Royaume-Uni – La chaîne de magasins Marks & Spencer suscite une vive polémique après avoir mis en vente sur sa page « Équipement de base pour l’école » des voiles islamiques pour fillettes. La direction de la firme tente de se défendre en déclarant que ses hijabs font partie d’un uniforme scolaire pour jeunes filles musulmanes et correspondent à une demande d’un «certain nombre d’écoles ».
Les réseaux sociaux s’emballent et de nombreux appels au boycott y ont été lancés.
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Interdiction du port de la burqa – Le Comité des droits de l’homme de l’ONU épingle la France, par Pierre Malpouge
Depuis 2010, une loi française interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. Une loi qui vise les femmes d’origine musulmane (ou converties) portant de plein gré ou de force la burqa comme le niqab et autre voile intégral – vêtements si seyants qui, comme chacun sait, cachent le corps et le visage de ces dames imbibées d’islamisme radical.
Une loi sur le port du voile intégral qui, comme l’a rappelé Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, « est si peu appliquée ou si peu contraignante que l’homme le plus recherché de France [Redoine Faïd] se sent en sécurité quand il est couvert par un vêtement pourtant interdit par la loi » – et, comme nous l’écrivions dans Présent du 6 octobre, combien d’autres dangereux criminels, terroristes islamistes ou de droit commun –, lequel Bruno Retailleau et son club de réflexion Force républicaine ont récemment proposé de transformer cette infraction, simple contravention, en délit.
Une loi si peu appliquée mais dérangeante malgré tout. Du moins selon le Comité des droits de l’homme (CDH) de l’ONU, comme le rapporte La Croix.
A l’heure où plusieurs voix s’élèvent en France pour demander un durcissement de cette loi, des juristes experts internationaux du Comité des droits de l’homme de l’ONU, estimant que cette loi porte atteinte à la liberté religieuse et crée une discrimination, remettent en cause l’interdiction et épinglent la France. Lesquels juristes experts avaient déjà désavoué la Cour de cassation qui, en 2014, avait validé le licenciement d’une puéricultrice voilée par une crèche (Baby Loup) dont le règlement intérieur imposait un devoir de neutralité.
Notons que cette loi (par ailleurs symbole d’une position jugée islamophobe par de nombreux Etats musulmans), qui chagrine les membres du CDH, est également en vigueur dans plusieurs pays européens – Autriche, Belgique, Danemark, Italie, Espagne – touchés comme la France par des attentats islamiques.
Toutefois, si le CDH de l’ONU (qui n’est pas une juridiction) épingle la France, la portée de ses appréciations est toute relative. Il ne s’agit pas là de condamnation mais de simple recommandation… pour satisfaire les « caprices » d’une seule religion. Et ce d’autant plus que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a une autre vision quant à l’interdiction du port du voile intégral. Jugeant cette loi « nécessaire » dans une société démocratique, la CEDH estime que cette législation vise à assurer « la sécurité publique, l’égalité entre l’homme et la femme et une certaine conception du vivre-ensemble dans la société ». Il serait bon de rappeler aux blablateurs du CDH de l’ONU, dont les décisions n’ont aucune valeur juridiquement contraignante, que vivre en France, c’est avant tout vivre sous les lois françaises.
Pierre Malpouge
Article paru dans Présent daté du 12 octobre 2018
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Francophonie = racisme et colonialisme ?, par Francis Bergeron
Des idées toujours plus folles
Dans son introduction à Destin français, Eric Zemmour raconte que les Zemmour étaient une tribu berbère, « une des dernières à se soumettre à la France, bien après la prise de la smala d’Abd el-Kader ». Néanmoins, poursuit Zemmour, « j’avais encore comme ancêtres les Gaulois et mon père bénissait cette filiation ». Rappelons-nous aussi ce dessin d’Hergé, où des enfants congolais lisent la phrase : « Nos ancêtres les Gaulois » sur le tableau noir. Comme l’histoire des Gaulois, la francophonie fait partie d’un passé commun, d’un héritage commun, de valeurs partagées, et cela indépendamment du fait que notre langue se soit propagée par le commerce, par la guerre ou par l’instruction.
Mais la tenue du 17e sommet de la francophonie a donné lieu, pour la première fois depuis que de tels sommets existent, et pour la première fois depuis que la langue française existe, aux plus saugrenues manifestations d’une contestation du principe même de la francophonie, au nom de l’antiracisme, de l’antifascisme et de l’anticolonialisme.
La presse de gauche s’est en effet fait l’écho, avec une certaine délectation, de prises de position à l’emporte-pièce de quelques brillants intellectuels, destinées à fustiger le principe même de cette défense et illustration de la langue française : « La francophonie n’est que le résidu archaïque d’une période coloniale révolue », nous dit l’un. Elle « compense symboliquement l’empire colonial perdu […]. Elle a juste transféré les indigènes d’hier en francophones d’aujourd’hui », nous assène un autre. Voilà qui fera plaisir aux 240 millions de personnes qui, de par le monde, outre les Français eux-mêmes, pratiquent cette langue depuis leur naissance !
A les entendre, le simple concept de francophonie véhiculerait donc racisme, fascisme et pour tout dire colonialisme.
Comme pour l’écriture inclusive, la musique de Berlioz, les romans de Pierre Loti, ou le mariage pour tous, la gauche, privée désormais de tout repère dans le champ politique, économique, social, financier, se rabat sur de dérisoires tentatives de dynamitage de quelques marqueurs identitaires, y compris donc la langue, prenant ainsi le risque de se marginaliser, voire de se ridiculiser toujours plus.
« La langue est fasciste » (Roland Barthes)
Cette offensive antifrancophone repose sur quelques idées fortes, par exemple celle-ci, venue de l’extrême gauche soixante-huitarde, et héritée du maoïste Roland Barthes, pour qui « la langue est fasciste », et bien évidemment d’abord la langue française.
Chez d’autres francophobiques, cette antipathie à l’égard du français trouve sa source dans le constat que notre langue n’est que la cinquième langue de la planète, après l’arabe. Il est évidemment tentant, pour les tenants de l’islamisme, de jeter l’opprobre sur le français, au profit de l’arabe, même si le recul de notre langue, y compris en terre d’Islam, quand il est constaté, s’opère toujours au profit de l’anglais (voyez le Liban, la Syrie ou l’Egypte).
Mais les plus francophobiques répondent majoritairement à d’autres motivations, sans doute plus vénales : la France aurait contracté une dette à l’égard de ses anciennes colonies, à cause de la langue française, qui a de fait privé ces peuples de leurs si riches langues ancestrales. Qui dit dette dit réparations financières. Suivez mon regard. L’autodénigrement et le révisionnisme historique, si bien portés chez nos élites, ne sont toutefois pas allés jusqu’à entériner à Erevan, cette semaine, ces discours fortement intéressés.
Francis Bergeron
Article repris du quotidien Présent
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Génération Identitaire contre le concert du rappeur Médine
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Le communautarisme musulman. De plus en plus radical, de plus en plus aberrant, de plus en plus ingérable
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Une étude des renseignements donne raison à ceux qui dénoncent l’échec des politiques d’immigration et d’intégration. C’est Europe 1 qui a révélé la note : “Europe 1 a pu consulter en exclusivité une note ultra-confidentielle des services de renseignement, reçue par le cabinet du président de la République, du Premier ministre et de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, sur les signalements de cas de communautarisme musulman dans les établissements scolaires“.Que révèle cette note ?
C’est la gravité des faits et particulièrement les motifs, totalement extravagants, qui inquiètent grandement l’institution. On signale, ainsi, une nouveauté sur le terrain du « refus de » : après la nourriture, la mixité, le contenu des enseignements, etc., ce sont désormais des élèves qui « refusent d’avoir cours dans des classes comportant du mobilier rouge, jugé « haram », c’est-à-dire interdit par le Coran ».
La note signale également la multiplication des cas où les enfants « refusent de dessiner des représentations humaines », « se bouchent les oreilles quand on passe de la musique en classe » ou bien – presque classique, désormais – refusent de se donner la main entre garçons et filles.
Quand est-il du ramadan ?
La note révèle des phobies délirantes. « à Troyes, des élèves de sixième ont refusé d’aller à la piscine avec leur classe de peur de “boire la tasse et de casser leur jeûne” ».
La question des repas devient, dès lors, ingérable quand il ne s’agit plus seulement de refuser la nourriture, mais même de s’asseoir à côté de celui qui ne mange pas halal ! Il est ainsi rapporté qu’au cours d’un voyage scolaire organisé dans un collège de Saint-Denis, il a été proposé du poulet et des frites. Sur une cinquantaine d’enfants, trente-cinq ont refusé le poulet « non halal »… qui a été jeté. Pour les mêmes raisons, on supprime partout des voyages scolaires.
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Damien Rieu : « J’ai pu débattre avec Médine et le confronter aux preuves de son islamisme »
Damien Rieu est interrogé au micro de Boulevard Voltaire. L’occasion, pour lui, d’alerter sur les problèmes liés à la montée de l’immigration. Il évoque « l’affaire Médine » au Bataclan, l’occupation du QG de SOS Méditerranée par des militants de Génération identitaire et les élections au Brésil, signe, selon lui, de l’échec d’une société multiculturelle.
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Suppression des repas de substitution à Beaucaire : victoire pour le maire RN
Le Salon beige va-t-il être accusé de diffuser une fake news sur ce sujet ? Lorsqu’on lit les titres des médias rapportant la décision de justice, on peut effectivement douter du titre choisi ici :
Suppression des repas de substitution à la cantine : la décision du maire de Beaucaire annulée (Midi Libre)
Menus sans porc à la cantine : le maire RN de Beaucaire maintient leur suppression malgré la justice (Le Parisien)
Menus sans porc à la cantine : le maire RN de Beaucaire perd en justice, mais maintient la suppression (France 3)
La décision du tribunal administratif est la suivante :
“Le tribunal administratif « a constaté que si le conseil municipal avait, par délibération du 19 avril 2014, donné délégation au maire pour exercer un certain nombre de compétences […] cette délégation ne portait pas sur l’organisation du service public de la restauration scolaire et périscolaire ». Le tribunal administratif en a ainsi déduit que « le maire de Beaucaire n’était pas compétent pour prendre la décision attaquée ».”
Voici les explications du maire RN de Beaucaire, Julien Sanchez, justifiant la maintien légal de cette décision :
“Le tribunal administratif indique que c’est bien le conseil municipal qui devait seul se prononcer sur ce sujet. Il déboute les parties civiles de leurs cupides demandes de remboursements de frais de justice. La délibération du conseil municipal ayant été prise en juin 2018 postérieurement à la décision du maire et n’ayant pas été attaquée dans un délai de deux mois, les repas de substitution sont bel et bien définitivement supprimés à Beaucaire. Ils ne seront en aucun cas remis en place, d’autant que des raisons matérielles empêchaient d’en mettre en place dans de bonnes conditions. Ce choix est conforme à la circulaire du Premier ministre en date du 13 avril 2007, à la circulaire du ministre de l’Intérieur en date du 16 août 2011 et à la réponse ministérielle du ministre de l’Education Nationale en date du 23 janvier 2018.”
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Yves Mamou : “Il existe bel et bien une préférence des élites françaises pour l’islam”
Yves Mamou, ancien journaliste du Monde et ancien collaborateur au Canard Enchaîné, à Libération et à La Tribune, vient de publier un ouvrage sur l’islamisme en France. Il répond au Figarovox :
Selon vous, l’immigration et l’islamisation auraient pour conséquence d’empêcher les Français de «faire nation»? Quel lien faites-vous entre la supposée émergence perturbatrice de l’islam et la supposée désagrégation de la nation française?
Le Grand Abandon est une tentative de reconstitution. J’ai essayé de savoir pourquoi et comment, à côté de la nation française, une nation islamique avait pu progressivement se constituer. Les déclarations fracassantes de Gérard Collomb, ex-ministre de l’Intérieur, au matin de sa passation de pouvoir à Edouard Philippe, Premier ministre, montrent que la juxtaposition de ces deux nations aujourd’hui en France engendre un risque d’affrontement. Nous sommes aujourd’hui «côte à côte» (sous-entendu musulmans et non-musulmans) a dit Gérard Collomb, mais rien ne garantit que demain nous ne serons pas «face à face». Cet avis de guerre civile en bonne et due forme a été proféré par l’homme qui, pendant un an et demi, Place Beauvau, a eu sous les yeux, au quotidien, tous les rapports de police et de gendarmerie.
Gérard Collomb est partie prenante de l’élite politique française. Il abandonne son poste en informant que la guerre civile est à nos portes. Une fuite qui à elle seule justifie mon titre «Le Grand Abandon». L’avertissement aurait eu plus de force s’il avait été proféré par un ministre en exercice (…)
En France, la nation islamique a été fabriquée de toutes pièces. Elle est le résultat d’une politique. Les élites françaises, c’est-à-dire les grands corps de l’État, les partis politiques, les experts, les magistrats, les médias, les élites culturelles… ont, pour de multiples raisons, plusieurs décennies durant – et encore aujourd’hui – encouragé et légitimé l’immigration musulmane.
Cette préférence des élites pour l’islam a produit un fossé abyssal entre la France d’en haut et la France d’en bas (…)
Peut-être, mais est-ce suffisant pour affirmer comme vous le faites que l’islamisme et l’immigrationnisme ont été voulus, théorisés, écrits et préparés à l’avance?
L’immigration a été voulue et organisée, mais l’islamisation de cette immigration n’était sans doute pas inscrite au menu (…)
La constance avec laquelle le Conseil d’État a aidé à la constitution d’une nation islamique en France est sidérante. Je liste dans mon livre tous les arrêts du Conseil d’État favorables à l’immigration musulmane, favorables au voile, favorables au burkini, favorables à la burqa, favorables aux familles polygames et j’en passe. Idem pour le Conseil constitutionnel qui trouve conforme à l’intérêt général de laisser les écoles salafistes proliférer ou de supprimer, au nom de la «solidarité», les peines qui frappaient autrefois les délinquants qui facilitaient l’immigration clandestine (…)
Tout ce que j’avance dans mon livre est sourcé. Le Grand Abandon est riche de plus de 700 notes et références. L’ordonnancement et la mise en relation de ces faits étayés et vérifiés entre eux mettent en lumière une évidence: il existe bel et bien une préférence des élites françaises pour l’islam (…)
«L’antiracisme politique qui sévit aujourd’hui n’a jamais eu pour but de combattre le racisme.» Que voulez-vous dire?
Je n’ai pas remarqué de mobilisation des organisations antiracistes contre le rappeur Nick Conrad qui a chanté le meurtre des Blancs et des enfants blancs dans les crèches. Ni contre les Indigènes de la République ou le syndicat SUD Éducation qui ont organisé des séminaires «racisés» fermés aux «Blancs», ni contre Médine qui rêve de crucifier les laïcards au Golgotha, ni contre Mmes Ernotte (France Télévisions) et Nyssen (ministère de la culture) qui souhaitaient voir moins de «Blancs» à la télévision.
En revanche, quand Éric Zemmour a affirmé que les immigrés étaient surreprésentés dans les prisons, ou quand Georges Bensoussan a tenté d’expliquer que l’antisémitisme sévissait dans une large frange de la population musulmane en France, les associations antiracistes se sont unies pour les traîner devant un tribunal. Au nom de la lutte antiraciste!
Ces quelques exemples permettent de situer la zone d’action de l’antiracisme: faire taire tout critique de la «diversité». La «diversité» n’est pas un slogan antiraciste un peu creux. Je démontre dans mon livre que la «diversité» est en réalité une politique. Et cette politique passe par les organisations antiracistes subventionnées par l’État, par l’école où l’apprentissage de l’arabe est proposé aujourd’hui dès le primaire, par une politique du ministère de la Culture qui subventionne la «diversité» au cinéma et au théâtre, par l’Afnor qui labellise les entreprises pour plus de «diversité», par le Conseil supérieur de l’audiovisuel qui, avec son Baromètre de la «diversité» rêve d’imposer des quasi quotas ethniques sur le petit écran, et par divers lobbys comme le Club XXI d’Hakim el Karoui ou l’association Coexister… (…)
Les services du Premier ministre diffusent actuellement des clips contre les violences sexistes. L’un de ces clips montre un «Blanc» qui agresse sexuellement une jeune fille d’origine maghrébine laquelle est défendue par une «Blanche» en couple avec un homme noir. Ce clip d’État d’une grande pureté idéologique assigne la violence sexuelle aux hommes Blancs et refuse d’évoquer celle qui peut aussi exister chez les «victimes» de couleur. J’affirme que cette victimisation forcenée des Français de couleur participe à la fabrication de la violence d’aujourd’hui (…)
Vous reprochez aux politiques, notamment de gauche («islamo-gauchistes») leur clientélisme, mais vous le reconnaissez vous-même en introduction, les musulmans deviennent une composante à part entière de la population: il faut bien que des politiques leur parlent à eux aussi?
La gauche clientéliste flatte le communautarisme islamique: baux emphytéotiques pour la construction de mosquées, heures de piscine réservées aux femmes, etc., cela dans le but de recueillir les voix des musulmans (…)
Vous critiquez beaucoup aussi l’Église. Mais n’est-elle pas dans son rôle lorsqu’elle exprime une compassion à l’égard des migrants? Faut-il toujours tout ramener à une vision politique?
(…) Quant à la compassion de l’Église pour les migrants musulmans, il est bon de rappeler que cette compassion est sélective. L’Église ne défend pas les Coptes quand ils sont massacrés en Égypte, elle proteste à peine contre l’authentique épuration ethnique qui frappe les chrétiens d’Orient, et elle n’a guère eu de mot charitable pour les Yazidis massacrés par l’État islamique. C’est cette sélectivité compassionnelle qui interroge. J’essaye de montrer dans mon livre que la charité affichée de l’Église envers les musulmans est aussi une politique (…)”