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islamisme - Page 196

  • Chômeurs et « déséquilibrés » : l’apport le plus évident de l’immigration-invasion

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    Bernard Plouvier

    Un fou furieux poignarde et tue deux personnes (de sa famille) et en blesse une autre à Trappes, en gueulant la ritournelle : "allahou akbar", et notre chenu ministre de l’Intérieur – l’homme qui a si bien manœuvré dans l’affaire Benalla – nous apprend que l’assassin est un « déséquilibré mental ».

    Que nous voilà bien informés ! On peut difficilement imaginer qu’un terroriste, qu’un meurtrier mû par le fanatisme politique ou religieux, ou encore par la haine raciale (car, n’en déplaise à nos maîtres, il existe des crimes à motivation raciste), soit autre chose qu’un paranoïaque délirant, un halluciné, déséquilibré par une psychose ou une drogue modifiant le bon fonctionnement du cerveau.

    Bref, notre génie de la Place Beauvau fait dans le lieu commun, la platitude, l’évidence la plus criante. Il nous prend pour des demeurés. Et il n’a pas tort : la majorité de l’opinion publique est composée de veaux, s’il faut en croire un connaisseur gaullien. La Nation peut donc ruminer la phrase du bon ministre, puisqu’aussi bien un bovin, c’est « bête à manger du foin ».  

    Si chaque semaine nous amène son lot d’attentats et de crimes en Europe occidentale et scandinave, c’est que nous en sommes responsables. Nous avons accepté, par notre passivité et par l’élection des nervis de l’économie mondiale, ce très stupide et très inutile brassage des races et des cultures au sein de notre Europe.

    Nous avons introduit en masse des mahométans, d’autant plus violents qu’un nombre étonnant d’imams militants les persuadent qu’ils vont gagner leur paradis en implantant la charî’a sur notre sol, qui sera « domaine de guerre » (dâr al-Harb) tant que l’islam n’y règnera pas en maître exclusif. Sauf pour les soufis, ces franciscains éthérés de l’islam, le djihâd est une réalité guerrière rendue obligatoire à tout croyant, robuste et en bonne santé, par une douzaine de sourates coraniques.

    On nous a persuadés qu’il fallait introduire des millions d’extra-européens parce que nous étions en pénurie de travailleurs et qu’il fallait du sang neuf pour payer les trop nombreux retraités. Or, les statistiques nous prouvent que nous avons surtout importé des chômeurs, dépourvus de toute qualification professionnelle.

    Veut-on prendre l’exemple de Trappes ? Il est démonstratif. Mais la réalité est la même partout : à Roubaix ou à Marseille, à Toulouse ou dans la région lyonnaise, à Rouen ou à Saint-Étienne. Elle l’est aussi en Allemagne, en Belgique, en Norvège et en Suède. Chez nos voisins, plus ou moins proches, les statistiques ethniques démontrent à l’évidence un fort taux de chômage chez les immigrés, bien supérieur à celui des autochtones.

    Sur les 32 000 habitants de Trappes, on dénombre officiellement 28% d’immigrés (INSEE, données de 2014), soit 20% d’étrangers et 8% de naturalisés. En pratique, cette estimation est parfaitement inexacte puisque les nombreux enfants issus d’immigrés sont automatiquement déclarés de « nationalité française » par l’effet du droit du sol et comptabilisés dans la rubrique des autochtones.

    Le taux de chômage est de 20% de la population en âge de travailler. Au conseil municipal, même les « étrangers » sont sûrs d’être écoutés : sur 35 membres, 10 sont des citoyens français d’origine africaine (noire ou maghrébine) et turque, ou apparentés par mariage. 28% de la population, 28% d’élus : la représentation démocratique est parfaite.  

    Une grave question se pose. Quand le peuple souverain a-t-il été consulté sur le bien-fondé de cette immigration massive d’origine extra-européenne ?

    Avec en corollaire une question subsidiaire. Quand aurons-nous droit aux véritables statistiques ethniques, à la fois générales et catégorielles : les statistiques ethniques des chômeurs, des criminels et délinquants, des incarcérés, des « fichés » par la police ?

    Grand Président, qui est en pleine forme, puisque revenu de vacances fort médiatisées, va très certainement consulter bientôt la Nation, seule titulaire légitime du Pouvoir, et, bien sûr, l’informer aussi complètement que possible. Il va le faire, puisque c’est un grand donneur de leçons de Démocratie… du moins pour l’étranger.    

  • Pendant que des Français sont assassinés, qu'un fiché S tue à coup de couteau, "on" libère "par erreur" un homme suspecté de djihadisme

    Incroyable : 

    Un juge d'instruction a oublié de renouveler sa détention provisoire. Il a été relâché en avril dernier et se trouve actuellement en liberté. Le porte-parole du gouvernement évoque un «dysfonctionnement grave».

    L'histoire, aberrante, laisse interrogatif quant à l'efficacité du système judiciaire. Un homme soupçonné de djihadisme, prénommé Oualid, a été relâché à la suite d'un oubli d'un juge d'instruction qui n'a pas renouvelé sa détention provisoire, relate ce jour Le Canard enchaîné. Le ministère de la Justice, qui a confirmé les faits, a évoqué une «une erreur grave».

    Oualid B. doit être jugé en novembre, à Paris, devant la cour d'assises spéciale, qui traite des dossiers terroristes. À ses côtés doivent comparaître Reda Bekhaled et de ses frères, soupçonnés d'être impliqués dans un projet d'attentat en 2014 dans la métropole lyonnaise et dans une filière d'acheminement de combattants en Syrie. Il était en détention depuis le mois d'août 2016. Il est sorti de prison le 3 avril dernier à la suite de l'erreur du juge.

    Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a parlé mercredi matin de «dysfonctionnement grave». Il a également déclaré que «la priorité est de retrouver cet individu».

    Et pas bien sûr la priorité n'est pas de régler ce "dysfonctionnement grave"...

    Lahire

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  • Attentat familial à Trappes – Journal du jeudi 23 août 2018

    Terrorisme / Attentat familial à Trappes
    Ce jeudi, un islamiste a tué sa mère et sa soeur et blessé une troisième personne à Trappes dans les Yvelines. Malgré la revendication de Daesh, la thèse de l’attentat terroriste n’a pas encore été retenue.

    Politique / Partis politiques : Les universités d’été à la peine
    Les universités d’été des partis à la peine. Devenu une institution depuis bientôt un demi-siècle, ce rendez-vous estival des formations politiques ne fait plus recette… pire après un an de présidence Macron, seule la France Insoumise organise un événement de grande ampleur.

    Agriculture / Le bio en manque de PAC
    Les agriculteurs bio plombés par l’Etat. Alors que les difficultés financières s’accumulent dans le secteur agricole, une grande majorité des paysans bio n’a toujours pas vu la couleur des aides de la Pac.

    L’actualité en bref

    Voir la vidéo sur daylimotion :

  • Naturalisation : la Suisse refuse de se coucher devant la culture musulmane

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    Quand un étranger demande la nationalité de son pays d’accueil, il paraîtrait naturel qu’il adhérât à ses principes et à ses valeurs. Bref, qu’il marquât sa volonté d’intégrer sa nouvelle communauté. C’est d’ailleurs, en théorie, une des conditions pour obtenir la nationalité française. Oh ! Oh ! Vous raisonnez comme un facho ! Cette évidence ne s’impose pas partout en Europe, comme le prouvent les deux exemples suivants.

    À Lausanne, la nationalité suisse a été refusée à un couple de musulmans qui refusait de serrer la main de personnes du sexe opposé, voire de répondre à leurs questions. L’un des membres du comité de naturalisation a expliqué, pour justifier cette décision, que « la Constitution et l’égalité entre hommes et femmes l’emportent sur la bigoterie ». Le couple dispose d’un mois pour déposer un recours.

    Nul doute que si l’affaire s’était passée en France, il trouverait de nombreux appuis parmi nos dirigeants « progressistes » et les associations antiracistes, plus prompts à défendre les cultures étrangères que la culture française. Horreur ! En avril dernier, le Conseil d’État a validé le rejet de la naturalisation d’une Algérienne qui avait refusé de serrer la main d’un représentant du préfet, lors de sa cérémonie d’accueil dans la nationalité française. Quelle intolérance, n’est-ce pas ? Il va falloir changer la loi ou la Constitution pour que le Conseil d’État ne tombe plus dans de pareils errements.

    Dans le même temps, en Suède, un tribunal a condamné une entreprise à verser 3.822 euros de dommages-intérêts à une Algérienne, de confession musulmane : elle n’avait pas voulu serrer la main du responsable de l’entreprise, ce qui avait provoqué l’annulation de son entretien d’embauche. La Justice suédoise a estimé que le refus de serrer la main pour des raisons religieuses était protégé par la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH). Exemple à suivre ?

    Il est probable que l’Europe va redoubler d’attention pour repérer et réprimer tous les pays qui feraient preuve, à ses yeux, de « discrimination religieuse ». La femme algérienne, à qui le tribunal suédois a donné raison, s’est confiée à la télévision : « Je crois en Dieu, ce qui est très rare en Suède », a-t-elle déclaré, ajoutant que « dans [son] pays, on ne peut pas traiter différemment les hommes et les femmes » : c’est pourquoi « [elle n’a] de contact physique ni avec les hommes ni avec les femmes ». Non contente d’avoir gagné son procès, elle donne une leçon d’égalité aux pays occidentaux. Sans doute se moque-t-elle d’eux, mais ce serait pire si elle était sincère !

    Cette anecdote montre, une fois de plus, la fragilité de nos démocraties face à la montée des revendications religieuses et communautaires, qui ne s’embarrassent guère de scrupules puisqu’elles prétendent être l’expression de la vérité. Sous prétexte de respecter « les droits de l’homme » (je vais me faire accuser de sexisme pour ne pas dire « les droits humains »), on cède devant les manifestations d’une identité étrangère, criant haro sur ceux qui ont le culot de défendre l’identité française. C’est ainsi qu’on se couche devant ceux qui, loin de vouloir intégrer notre société et ses usages, veulent imposer leurs propres conceptions.

    Par une sorte de perversion de l’esprit ou, pire, par la volonté délibérée d’effacer ce qu’il reste de notre culture chrétienne, des dirigeants politiques et associatifs prennent plaisir à saper les fondements de notre société. C’est pour l’enrichir, paraît-il !

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/naturalisation-la-suisse-refuse-de-se-coucher-devant-la-culture-musulmane/

  • Une Yézidie réfugiée en Allemagne, rencontre par hasard son tortionnaire

    Une adolescente yézidie asservie par l’État islamique est retournée en Irak après avoir rencontré l’un de ses tortionnaires dans les rues d’une ville près de Stuttgart, en Allemagne, où il résidait en tant que réfugié. Ashwaq Ta’lo a déclaré qu’elle marchait dans la rue en février dernier lorsqu’elle a aperçu Abu Humam, un ancien gardien de l’Etat islamique, qui l’avait achetée en Irak pour 100 dollars.

    « J’avais des sueurs froides en regardant attentivement son visage ». « C’était Abu Humam, avec la même barbe effrayante et le même visage hideux. »

    L’adolescente a déclaré que Humam avait immédiatement proféré des menaces en lui disant:

    « Je suis Abou Humam et je sais vous étiez avec moi pendant un moment à Mossoul. Je sais où tu vis, avec qui tu vis et ce que tu fais. »

    Ta’lo a dénoncé Humam aux autorités, mais la police allemande a signifié qu’elle ne pouvait pas l’arrêter parce que le tortionnaire djihadiste a obtenu un statut de réfugié politique. L’adolescente a décidé de quitter l’Allemagne et est retournée au Kurdistan irakien pour vivre avec son père. « Je ne reviendrai jamais ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Salih Kater, le Soudanais

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    On sait comment, mardi dernier, une voiture-bélier a foncé sur les passants, à Londres, aux abords de Westminster, sans faire de grands dégâts ni de morts, seulement trois blessés.

    Un attentat de même type, au même endroit, perpétré il y a un an, par un jihadiste en quelque sorte plus doué avait été, en revanche, meurtrier. Ce genre d'attaques terroristes devient une habitude en ce lieu des bords de la Tamise où siège le parlement britannique. Et, comme on l'a vu, ne réussit heureusement pas toujours.

    Ce qui nous a arrêtés, sinon surpris, ce mardi, ce sont les procédés des médias. D'autres habitudes, en somme, et, au fond des choses, aussi dangereuses sinon plus, que les attentats en eux-mêmes.

    Très vite, nous sommes renseignés sur l'auteur de l'attentat - le terroriste : « c'est un Anglais ». Ah ? On se perd en doutes et conjectures...

    Quelques quarts d'heures plus tard les médias doivent bien préciser, avancer un peu dans l'aveu de la vérité : « C'est un Anglais originaire du Soudan. » 

    Tiens donc ! Il n'y a pas d'Anglais qui soit Soudanais ... Ni qui puisse l'être. Y a-t-il des Soudanais qui puissent être Anglais ? Ni l'un ni l'autre. Tout spécialement dans ce pays - le Royaume Uni - qui distingue si soigneusement, si radicalement et depuis si longtemps, entre ses Anglais, ses Ecossais, ses Irlandais et ses Gallois. Nul Soudanais ne peut être Gallois, Écossais ou Irlandais. Il ne peut pas davantage être Anglais. L'affirmation médiatique ne tient pas.

    Que veut-on dire ? Évidemment qu'à cause de la folie des temps que nous vivons, le Soudanais terroriste a été admis à la citoyenneté britannique. Ce qui ne fait toujours pas de lui un Anglais. 

    Tout le monde n'est pas anglais ni ne peut le devenir en claquant des doigts. Un Anglais,  ce n'est pas n'importe quel être humain. Il se définit assez précisément. Et d'abord par un héritage. En aucun cas ce n'est un Africain. Un Européen, sans aucun doute, mais pas tout à fait comme les autres, non plus. 

    Un Anglais est le fruit très particulier d'une terre qui est une île ouverte à la fois sur le continent européen et sur le grand large et d'un peuple chargé d'histoire, de culture et de traditions, dont beaucoup sont assez particulières pour le distinguer nettement des autres. De ses voisins britanniques et de ses voisins européens. D'un Soudanais, cela est simplement hors de propos. Nettement ridicule.

    On peut être tout à fait assuré que le Soudanais dont il est question, le terroriste dénommé Salih Kater ne croit pas une seconde être Anglais. Pas plus qu'au Soudan, dans son pays, il ne serait considéré comme tel.

    D'où vient que ce que nous exprimons là peut choquer, peut-être même quelques-uns de nos lecteurs ?

    C'est que l'on nous habitue à considérer le statut juridique d'un individu comme supérieur à sa réalité. A ce qu'il est vraiment. Si l'on veut : existentiellement. Comme si la décision d'un fonctionnaire d'accorder la citoyenneté britannique suffisait à transformer un Soudanais en Anglais. Comme si une ligne sur un grand livre, quelques coups de tampons et une quelconque pièce d'identité avec photo suffisait à opérer une aussi substantielle mutation.

    1028553138.jpgNous sommes en train de mourir de ce juridisme irréel, issu de l'idéologie droits-de-l'hommiste, qui nous intime de penser et de professer que tel immigré habitant à Molenbeek est un Belge, tel autre vivant dans le 93 est un Français, ou tel autre venu de Birmingham à Londres pour y commettre un acte terroriste au petit matin du 14 août n'est pas un Soudanais comme tout l'indique, mais un Anglais. 

    Nous devons refuser ce juridisme abusif et pour nous mortifère qui sourd d'une nouvelle forme de trahison des « élites » européennes, une trahison d'esprit cosmopolite, multiculturaliste, diversitaire et postnational. 

    « Le parlement anglais peut tout faire sauf changer une femme en homme ou un homme en femme » selon un adage du Droit fort ancien. Il nous parait assez clair qu'il ne peut pas davantage faire d'un Soudanais un Anglais. Et ainsi de suite, bien-sûr. 

    Sans l'ombre d'un doute, hors tout juridisme, légalisme, etc. Salih Katter n'est pas Anglais. Il est Soudanais.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/08/17/salih-kater-le-soudanais-6072885.html

  • L’armée syrienne s’attaque à la dernière région tenue par les islamistes

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    3034693255.pngPar Antoine de Lacoste

    La région d’Idleb, située au nord-ouest de la Syrie, est la dernière tenue par les islamistes. Et ils y sont très nombreux.

    En effet, cette région est devenue, au fil des redditions, le réceptacle de tous les islamistes vaincus refusant les accords de réconciliation et exigeant d’être conduits sous protection russe vers Idleb.

    Les Syriens n’étaient pas très emballés par cette stratégie mais les Russes les ont convaincus que c’était le seul moyen de reconquérir progressivement le terrain perdu en limitant les pertes.

    Mais maintenant que Deir es-Zor, la Ghouta, Hama et Deraa ont successivement été reconquises, il faut bien s’attaquer à Idleb.

    Plusieurs dizaines de milliers de combattants islamistes y sont concentrés avec leurs familles pour la plupart. Toutes les tendances s’y retrouvent : les soi-disant modérés de l’ASL, des Frères musulmans, des salafistes, des Turqmènes, des cellules dormantes de Daech et, le gros morceau, Tahrir al-Cham, le nouveau nom d’al-Nosra. Au milieu de tout cela, l’armée turque, bien embarrassée par la tournure que prennent les évènements.

    C’est peu dire que l’ordre n’a pas régné dans ce chaudron islamiste. Les règlements de compte y ont été permanents pour la plus grande joie des services secrets syriens qui y ont pris une part certaine. Les Turcs ont été également très actifs. Ils ont recruté et armé l’ASL espérant qu’elle prendrait le contrôle de la région ; ils l’ont aussi utilisée comme chair à canon contre les Kurdes, lors de la bataille d’Afrine en mars dernier. Ses combattants se sont d’ailleurs comportés avec une cruauté rare.

    Mais malgré leurs efforts, c’est Tahrir al-Cham qui domine la situation. Les services secrets turcs ont alors changé de tactique et se sont fixés pour objectif de fusionner l’ASL avec l’ensemble des groupes islamistes. Ils ont fait assassiner les principaux responsables de Tharir al-Cham qui s’y opposaient et ont massivement armé l’ASL pour qu’elle devienne le fer de lance de cette fusion. L’objectif est évidemment de présenter un front uni contre l’armée syrienne et de dissuader celle-ci de lancer une grande offensive terrestre.

    2730510869.gifMais que faire si les Syriens attaquent et ne se contentent plus de raids aériens ? Faire tirer sur les alliés des Russes est délicat, surtout si ceux-ci participent à l’offensive. C’est justement la grande inconnue et le comportement russe est observé à la loupe.Pour Lavrov, le Ministre des affaires étrangères, pas d’hésitation : « il est nécessaire de porter le coup fatal aux terroristes ». Mais pour Lavrentiev (photo), l’envoyé spécial russe en Syrie, « pas question d’une opération d’envergure pour l’instant. ». Il faut évidemment ménager la bonne entente avec le nouvel allié turc, surtout au moment où celui-ci est en froid avec les Etats-Unis.

    Pour l’instant c’est l’aviation, y compris russe, qui travaille. Et plutôt bien : un important dépôt de munitions de Tahrir al-Cham a été visé avec succès, faisant des dizaines de tués parmi les islamistes.

    Mais nous n’en sommes qu’au hors d’œuvre d’une opération pendant laquelle Poutine et Erdogan se parleront sûrement beaucoup.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • « Suivez le coq » : le réseau pour une viande certifiée NON halal !

    Le docteur vétérinaire Alain de Peretti interrogé par Armel Joubert des Ouches 
    Dans quelques heures, l’association française « Suivez le Coq » va lancer une grande campagne de promotion en faveur des bouchers de l’Hexagone. Victimes de nombreux scandales, souvent montés en épingle et qui ont eut lieu ces trois dernières années en France – campagne contre les abattoirs, scandales sanitaires à répétition, viandes avariées, intoxications alimentaires, véganisme, etc. – les Français ont globalement boudés la viande. Résultat ? Une baisse sensible de la consommation et de gros manques à gagner pour la profession. Mais ce n’est pas tout.

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  • Peur de l’islam : Véronique Genest ne regrette rien de ses propos

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    Et une polémique de plus comme on les adore par chez nous, surtout lorsqu’on s’ennuie en plein mois d’août. Et, comme à la télé qui repasse pendant les vacances les valeurs sûres – FantomasAngélique, marquise des anges ou Le Gendarme à Saint-Tropez -, quoi de mieux que de ressortir les vieilles polémiques qui ont cartonné par le passé ! Télé Star vient de nous en donner une merveilleuse occasion en interviewant Véronique Genest.

    « À 62 ans, Véronique Genest semble plus en forme que jamais. Si elle se sent bien dans son corps et dans sa tête, le cap de la soixantaine l’a éloigné (sic) de la télévision », écrit la journaliste pour introduire le sujet. Jusque-là, rien qui augure d’un scandale divertissant. On se souvient en effet qu’en 2013, TF1 avait invité le commissaire Julie Lescaut – 57 ans, à l’époque – à faire valoir ses droits à la retraite par anticipation, après vingt-deux ans de bons et loyaux services à résoudre des énigmes policières. Allez comprendre l’administration : le commissaire Navarro, lui, sous les traits de Roger Hanin, rempila jusqu’en 2007 : il avait 82 ans ! Mais là n’était pas le sujet qui allait faire le bruit susceptible de réveiller la France de sa sieste aoûtienne. Ni même les trente-six kilos que Véronique Genest a perdus en dix-huit semaines. Quoique, cet acharnement à vouloir mincir pourrait être interprété comme de la grossophobie, ce qui n’est pas bien du tout par les temps qui courent.

    Ce qui n’est pas bien du tout, non plus, par les temps qui courent, c’est une autre phobie : celle qui frise la correctionnelle, voire plus, si l’on écoute certains adeptes du vivre ensemble. Vous voyez évidemment de quoi il s’agit. En janvier 2012, l’actrice avait fait part de sa peur de l’islam dans une émission sur NRJ 12 : « Phobie veut dire peur. Donc, oui, peut-être oui, probablement, je suis islamophobe comme beaucoup de Français. J’ai peur de l’islam comme on a peur d’une chose que l’on ne connaît pas. » La polémique était déclenchée. L’Obs, qui sait tout mieux que tout le monde avec Libé, avait titré à l’époque : « Véronique Genest n’est pas qu’islamophobe, elle est ignorante et entend bien le rester. » Car la France est le pays qui ne connaît pas la peur, c’est bien connu. Non seulement le peuple français est le plus intelligent, le plus modeste mais aussi le plus courageux du monde. Donc, logique, il est interdit d’avoir peur. En 2016, quelques attentats islamistes plus loin, Véronique Genest maintenait ses propos sous la question ordinaire de LCI : « Je ne regrette rien, c’était des propos sur la peur. Aujourd’hui, tout le monde a peur. Mes propos n’ont jamais parlé que de la peur… J’ai toujours aussi peur et je ne suis pas la seule à avoir peur. »

    Et donc, dans cette interview sur Télé Star parue ce 13 août, la comédienne revient sur ses propos sans rien en retrancher. « Les gens sont intelligents et mes prises de position, ils les ont bien comprises… Certains tiennent des propos bien plus durs que moi… » Paradoxe bien de notre époque : Véronique Genest a le courage de dire qu’elle a peur. Dire ce que l’on pense et ressent, est-ce « déraper », comme le titrait Le Parisien en 2012, en « rajouter une couche », comme l’écrit aujourd’hui Gala ? Celle qui « persiste et signe », comme le relève, visiblement dépitée, Femme actuelle, est déjà condamnée à l’exil médiatique par certains plateaux télé. Faudra-t-il appliquer à la prochaine interview la question extraordinaire pour obtenir repentance de la comédienne ?

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/peur-de-lislam-veronique-genest-ne-regrette-rien-de-ses-propos/