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islamisme - Page 394

  • I Média S2e39 - Agressions sexuelles des migrants en Allemagne la grande gène des médias

  • La Hongrie opposera son veto à des sanctions de l'UE contre la Pologne

    Les technocrates de Bruxelles sont prévenus :

    "Quels que soient les gesticulations des institutions européennes contre la Pologne, elles ne pourront pas aboutir à des sanctions. Car la Hongrie opposera son veto, a déclaré ce matin Viktor Orban, le Premier ministre hongrois, à la radio publique de son pays : «L’Union européenne ne devrait pas penser infliger quelque sorte de sanction que ce soit à la Pologne, parce que cela requiert l’unanimité, et que la Hongrie ne soutiendra jamais une quelconque sanction contre la Pologne. »"

    A noter par ailleurs que Viktor Orban a reçu la visite du premier ministre britannique, venu chercher du soutien dans sa demande de réforme de l'UE.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Pour éviter la guerre, dégageons Merkel, Hollande et Cameron » (Vernochet et Corneille)

    Jean-Maxime Corneille interroge Jean-Michel Vernochet à propos des foyers de guerre allumés par les wahhabistes tout autour de la Méditerranée.

     

    http://www.medias-presse.info/pour-eviter-la-guerre-degageons-merkel-hollande-et-cameron-vernochet-et-corneille/46883

  • La tuerie de Charlie Hebdo n’est pas la meilleure date si l’on cherche un repère de la montée du terrorisme

    ntervention de Joseph Thouvenel, au nom de la CFTC dans le cadre de l’après-midi d’échange et de débat sur le « vivre ensemble » organisé le 7 janvier par la Confédération Européenne des Syndicats (CES) et les organisations syndicales françaises.

    "La meilleure définition du vivre ensemble, c’est sans doute l’attention à l’autre, aux autres.

    Le rassemblement d’aujourd’hui, organisé à l’occasion d’un triste anniversaire, un an après les tueries de Charlie Hebdo et de l’Hyper-Cacher n’est sans doute pas à la meilleure date si l’on cherche un repère de la montée en puissance du terrorisme haineux sur notre territoire.

    Le bon repère devrait être le mois de mars. Souvenez-vous ! Mars 2012, à Toulouse et Montauban, 3 serviteurs de l’État, 3 soldats Français sont lâchement assassinés, un quatrième blessé est aujourd’hui hémiplégique. Mais surtout, devant l’école juive OZAR HATORAH de Toulouse, un rabbin de 30 ans est exécuté, ses deux fils de 3 et 6 ans abattus dans le caniveau. Une enfant de 8 ans, Myriam, rattrapée dans la cour de l’école, saisie par les cheveux, une arme braquée contre la tempe, le pistolet s’enraye, le tueur en change et fait exploser le crâne de la petite fille. C’est sans doute ce jour là que nous aurions dû nous lever en masse comme cela a été fait à juste titre plus tard après la tuerie de Charlie. En mars 2012, nous avons simplement, collectivement, oublié le vivre ensemble, c'est-à-dire l’attention à l’autre.

    Je n’ignore pas la force du symbole de la liberté de la presse, de la liberté d’expression qu’il est indispensable de défendre. Mais la force symbolique de l’atteinte à l’innocence de l’enfance n’est-elle pas aussi forte ? La force symbolique de la chasse et de l’assassinat de Juifs parce que Juif sur le territoire de la République n’est-elle pas aussi forte ?

    Vivre ensemble, c’est, ce doit être une réalité ordinaire, élémentaire. C’est vivre de façon normale, socialisé avec son environnement. C’est l’intelligence du cœur dont Pascal pensait qu’elle était un complément essentiel à la raison. La raison sans le cœur est bien souvent l’architecture monstrueuse d’une société déshumanisée. Vivre ensemble, c’est être civilisé, c'est-à-dire accepter des règles de vie en commun au détriment de ses pulsions. Cela permet un véritable exercice de la liberté qui ne va pas sans responsabilité. Le vivre ensemble, cela s’apprend, se cultive.

    Tout d’abord au sein de cette société où l’être humain est contraint de partager son existence avec des personnes qu’il n’a pas choisi : LA FAMILLE. La famille, premier lieu du vivre ensemble, de l’éducation élémentaire, de l’éveil de la conscience.

    Il y a ensuite l’école, puis la vie professionnelle qui est également un lieu de vivre ensemble. Lieux dont sont privés plusieurs millions de personnes. Le chômage fait partie des éléments du mal vivre ensemble. La crise que nous subissons a aussi pour cause le manque de projet collectif. Au-delà des mots et des postures, quel projet collectif porte le monde politique ? Quel projet collectif portons-nous ? Celui d’un consumérisme écrasant qui réduit les temps du lien social comme le dimanche ? Qu’offrons-nous comme idéal ? Comme dépassement ? Comme transcendance ? Pas grand-chose ! Alors ne nous étonnons pas que d’autres aillent les chercher ailleurs, jusqu’à succomber aux sirènes maléfiques de quelques marchands d’illusions mortifères.

    On nous parle beaucoup, à juste titre, de liberté et d’égalité, mais que sont-elles sans la fraternité ? La fraternité ne s’impose ni par la loi, ni moins encore par la force. Pourtant, la fraternité est essentielle pour un vivre ensemble harmonieux. Chacune de nos organisations a ses différences et ses spécificités, c’est bien normal. Un monde uniforme serait un monde bien triste. La spécificité de la CFTC, vous le savez, c’est de s’inspirer des valeurs sociales chrétiennes. Cela prend tout son sens quand nous parlons d’un créateur unique que nous appelons le Père de la création. Tous issus du même père, c'est-à-dire tous frères. C’est notre conviction et c’est notre espérance dans la fraternité du vivre ensemble."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/la-tuerie-de-charlie-hebdo-nest-pas-la-meilleure-date-si-lon-cherche-un-rep%C3%A8re-de-la-mont%C3%A9e-du-terro.html

  • Attentat de la Goutte d’Or, l’État s’enferre dans le déni

    8520_Une.jpgAlors que, vendredi matin, l’enquête sur l’attaque du commissariat de la Goutte d’Or à Paris, perpétrée la veille par un individu de type nord-africain, s’orientait de plus en plus vers la piste islamiste, le gouvernement, Christiane Taubira en tête, s’enferrait dans le déni et continuait à évoquer l’hypothèse du « déséquilibré ».
    Au cri d’« Allah akbar »

    Pourtant, rapportaient la veille le procureur de la République François Molins ainsi que plusieurs témoins, c’est bien au cri d’« Allah akbar » que cet homme avait attaqué jeudi matin, avec un hachoir, les policiers en faction devant le commissariat, avant d’être tué par les tirs de riposte de ces derniers. Sur son cadavre, les enquêteurs ont notamment découvert une fausse ceinture d’explosifs et un téléphone portable, mais aussi un drapeau de l’EI, ainsi qu’une lettre en arabe dans laquelle l’agresseur faisait allégeance à Al-Baghdadi, le leader de Daech, et déclarait vouloir « venger les morts de Syrie ».
    En début de soirée, certains médias l’ont identifié comme Sallah Ali, un individu déjà connu des services de police pour une affaire de vol en réunion commis dans le Var en 2013. Ses empreintes digitales seraient en effet les mêmes que celles de cet homme qui à l’époque avait déclaré aux gendarmes chargés de l’enquête s’appeler ainsi et être né en 1995 au Maroc. Cependant, avertissait vendredi matin François Molins, « ce n’est pas du tout certain » que l’identité déclarée par l’assaillant « soit réelle ».

    Un « déséquilibré » comme Nzohabonayo ?

    Une agression au cri d’« Akbar », un drapeau de l’EI, une revendication en langue arabe… Des éléments parlants, mais qui n’ont cependant pas empêché le ministre de la Justice Christiane Taubira de déclarer sur Itélé que « ce qui apparaît très clairement de ce qui est connu de cette personne, [c’est qu’elle] n’a aucun lien avec la radicalisation violente » et que « cela peut être des signes de déséquilibre ». Un peu comme Bertrand Nzohabonayo, ce « déséquilibré » converti à l’islam qui, en décembre 2014, était entré dans le commissariat de Joué-lès-Tours, en Indre-et-Loire, et avait blessé à l’arme blanche trois policiers en criant lui aussi « Allah akbar ». Ou encore cet automobiliste, amateur de sites djihadistes, qui, le 1er janvier, a foncé sur des militaires en faction devant la mosquée de Valence…

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/196762/attentat-goutte-dor-letat-senferre-deni/

  • Nation corse et République populicide par Georges FELTIN-TRACOL

    Le 13 décembre 2015, le second tour des élections régionales enregistre un regain inattendu de participation électorale, suite à une semaine de propagande médiatique intensive, la perte par le PS de plusieurs grandes régions et l’échec du FN à s’emparer d’un seul exécutif régional. Dans la fièvre de la soirée électorale, rares sont les réactions sur la déflagration politique en Corse. 

    Les élections sur l’Île de Beauté n’étaient pas régionales, mais territoriales puisque les élus siègent à l’Assemblée de Corse qui s’occupe la CTC (Collectivité territoriale de Corse) et dispose de compétences plus étendues que les autres conseils régionaux. L’assemblée de l’île désigne ainsi un Conseil exécutif de neuf membres (dont un président) qui constitue l’embryon d’un gouvernement régional autonome. En outre, dans le cadre de la réforme prévue par la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République), les Corses doivent revoter dans deux ans quand la CTC et les deux départements qui disparaissent, donneront une collectivité insulaire unique. 

    Une nouvelle donne politique 

    Depuis 2010, la présidence du Conseil exécutif revenait au député radical de gauche François Giaccobi et la présidence de l’Assemblée de Corse au communiste Dominique Bucchini. Favorable à une large décentralisation, François Giaccobi cite souvent l’exemple des îles Åland à l’entrée du golfe de Botnie qui forment un État libre de langue suédoise associé à la Finlande. Bien que radical de gauche et donc a prioriréputé centralisateur, François Giaccobi approuve en fait l’évolution institutionnelle vers l’autonomie, d’où en 2015 la concurrence d’une autre liste radicale de gauche, conduite par Jean Zuccarelli, fils et petit-fils des anciens édiles de Bastia, qui s’oppose, lui, à toute « dévolution » véritable. Avec 3,15 %, la liste Zuccarelli fut balayée par les électeurs de la même façon que la liste PS (3,25 %). Longtemps au pouvoir sur l’île, le parti Les Républicains (LR) se retrouve, lui aussi, divisé entre un partisan du processus, José Rossi, et un adversaire, Camille de Rocca Serra. 

    Au soir du 6 décembre, la liste Giaccobi vire en tête avec 18,42 %, talonnée par la liste autonomiste du maire de Bastia, Gilles Simeoni, l’avocat d’Ivan Colonna (17,62 %). Le code électoral autorisant des fusions de listes pour le second tour, Giaccobi s’unit à la liste Front de Gauche de Dominique Bucchini (5,56 %), les deux listes LR, Rossi (13,17 %) et Rocca Serra (12,70 %), s’allient aussi tandis que le FN parvient à se maintenir grâce à ses 10,58 %. Le mouvement national corse s’accorde entre Simeoni  et les indépendantistes menés par Jean-Guy Talamoni (7,73 %). La quadrangulaire donne finalement les nationalistes vainqueurs à 35,34 %, soit 24 sièges, la liste de gauche en obtient 12 (28,49 %), celle desRépublicains 11 (27,07 %) et le FN 4 (9,09 %). 

    La surprise passée, l’installation du nouvel exécutif territorial suscite la colère, le sarcasme et la rancœur des hiérarques parisiens. Élu président de l’Assemblée de Corse pendant que Gilles Simeoni devient, lui, le nouveau président du Conseil exécutif, Jean-Guy Talamoni prononce son discours d’investiture en corse. Puis la nouvelle équipe jure sur un ouvrage indépendantiste du XVIIIe siècle avant que l’Assemblée presque unanime entonne l’hymne national corse. Guillaume Tabard s’emporte dès lors dans Le Figaro : « Avec ce quasi-blasphème républicain [tiens, tiens, il existerait donc encore des motifs de blasphème en France laïque…] du serment prêté, en corse et main levée, sur la Justification de la révolution de Corse de Don Gregorio Salvini, “ bible ” nationaliste d’avant la cession de l’île à la France (1). » Le saltimbanque Christophe Barbier décrit pour sa part le corse comme « un dialecte chaleureux et chantant, peu propice aux envolées oratoires tout en atteignant parfois de touchants accents de gravité. La culture corse est riche et raffinée, mais c’est une culture régionale, appuyée sur une langue qui l’est aussi. Seules la langue et la culture françaises ont accédé à l’universel (2) ». L’excellent linguiste ! Jamais en retard sur le centralisme républicain, le vice-président du FN, Florian Philippot, s’offusque du discours de Talamoni et considère que seul le français est la langue de la République… Mais cet élu régional du Grand Est oublie sûrement que le corse comme d’ailleurs l’alsacien, le thiois, le flamand, le gallo, le breton, le basque, le catalan, le nissard et les diverses variantes occitanes et arpitanes sont des langues de France parfaitement légitimes. Que les défenseurs de la langue française se concertent contre l’insupportable invasion de l’anglais globalisé et l’usage maintenant trop courant de l’arabe dialectal ! 

    La logique républicaine s’édifie en effet sur la réticence institutionnelle de reconnaître l’autochtonie en France et par un excès complémentaire contraire de favoritisme éhonté à l’égard des parlers issus de l’immigration extra-européenne. Sur ce dernier point, les nationalistes régionaux de Corse, de Flandres, du Pays Basque ou de Bretagne reprennent les vieilles antiennes multiculturalistes de la gauche du Capital. Ainsi, des cadres du Parti nationaliste basque jugèrent-ils qu’ils préféraient des Africains basquophones à des Européens non-euskadiens ! Jean-Guy Talamoni qualifie souvent la Corse de communauté de destin en devenir qui accepterait les quelque 13 % d’étrangers originaires d’Afrique du Nord. Il affirme aussi que « la position généreuse du mouvement nationaliste, puis de l’unanimité de l’Assemblée de Corse sur la crise des réfugiés en est une illustration. Comment un peuple qui a su créer, au cœur du XVIIIe siècle, la première république moderne, qui a instauré à la même époque la laïcité et la tolérance religieuse aurait-il pu tourner le dos au jus gentium (droit des peuples) en refusant le droit d’asile aux persécutés du XXIe siècle (3) ? » Le peuple corse conserve toujours une vitalité, une énergie, une virilité que n’ont plus les zombies bo-bo du continent. Le 25 décembre 2015, en réponse à l’agression de deux pompiers et d’un policier dans un quartier de l’immigration d’Ajaccio, des Corses expriment par des actes fermes et non par une marche blanche stérile, un ras-le-bol légitime contre des allogènes qui, misérable « vivre ensemble républicain » oblige, se croient tous permis. 

    Une République si meurtrière… 

    N’en déplaise à ses contradicteurs parisiens, la nation corse existe bel et bien par des critères géographiques, ethniques, historiques, linguistiques et culturels irréfutables. Or, la République dite française déteste ces spécificités, elle qui s’est sauvée en 1793 – 1794 par le génocide vendéen que Gracchus Babeuf nommait « populicide ». L’actuelle République hexagonale reste intrinsèquement populicide parce qu’elle dénie toute expression identitaire régionale et mésestime toute affirmation nationale et européenne. En parallèle, elle encourage les peuples minoritaires à se conformer à un modèle parisien fatigué et obsolète et enjoint les Français à renoncer à leurs traditions culturelles pour se fondre, eux, dans un pandémonium multiracialiste marchand.

    Moins sanglante que l’effroyable répression de la Vendée militaire par les sbires du général Turreau, la haine républicaine des différences  n’en demeure pas moins brutale et déstabilisatrice. Sans enracinement concret, l’appartenance aux communautés s’annonce problématique. Pour le député-maire Les Républicains d’Ajaccio, Laurent Marcangeli, « l’identité ne s’attache pas à un territoire, mais à l’adhésion des valeurs (4) ». Et si ces valeurs montrent leur défaillance et/ou leur insuffisance, que reste-t-il ? Peut-être la conversion à l’islam ?

    Il faut en outre dénoncer les propos inacceptables de Malika Sorel-Sutter, une icône d’une soi-disant « droite » toujours aussi stupide, qui affirme que « ce sont bel et bien des Français de souche qui ont trahi la République. Trahir la République française, ce n’était pas trahir n’importe quelle République, car la République française porte en elle la traduction de l’héritage politique et culturel du peuple français (5) ». Elle inverse les responsabilités ! C’est en fait la République qui trahit les Français de souche et ce, depuis bien longtemps. Cette dame oublie peut-être que la République, Troisième du nom, a surtout éradiqué les nombreuses cultures vernaculaires en généralisant deux redoutables instruments d’aliénation psychosociale : la conscription militaire soumise à la férule de sous-officiers obtus et l’école laïque obligatoire régie par la baguette des sinistrement fameux « hussards noirs ». Ces deux terribles encadrements diffusèrent un délétère esprit de revanche germanophobe et contribuèrent à l’éradication poussée des campagnes françaises au cours de l’absurde Première Guerre mondiale. Trahir la République s’impose par conséquent comme une urgente nécessité. 

    Contrairement à ce qu’écrit Christophe Barbier, « si l’on veut sortir de la nation, on est déjà un extrémiste, puisque l’on va au-delà des bornes de la République, pour la diviser et la réduire (6) », la France ne coïncide pas avec la République. La France dépasse très largement les limites rabougries du cadre républicain. Parler de « nation républicaine » revient à employer un oxymore, car l’essence de la République hexagonale est anti-nationale, anti-populaire et anti-identitaire. Malgré quelques défauts notables, la nation corse indique aux peuples enfermés la voie de l’exemplarité. C’est donc aux Français de racines albo-européennes d’aller au-delà de leur piteuse République et de découvrir la réalité toujours chatoyante des communautés, des nations et des peuples.

    Georges Feltin-Tracol

    Notes

    1 : dans Le Figaro, des 19 et 20 décembre 2015. Dans son extraordinaire biographie sur Pascal Paoli,Paoli. Un Corse des Lumières (Fayard, 2005), Michel Vergé-Franceschi rappelle que la France s’empara de la Corse parce que la République thalassocratique de Gênes se montrait incapable d’indemniser Versailles des frais de son intervention militaire sur l’île.

    2 : dans L’Express, du 23 décembre 2015 au 5 janvier 2016. Dans le même numéro se manifestent au moins deux négateurs de l’identité française-européenne. Le premier nie la pertinence de la bataille de Poitiers en 732. Le second décrit le « Grand Remplacement » comme une « thèse complotiste » alors qu’il est vérifiable dans les rues et dans les cours de récréation… Barbier assure doctement qu’« il n’y a pas de prisonniers politiques en France, où l’on est condamné pour ses actes, pas pour ses idées ». Et l’horrible loi Gayssot ? Et les condamnations scandaleuses de Renaud Camus et d’Éric Zemmour ?

    3 : Jean-Guy Talamoni, « Coup de tonnerre sur la Corse », dans Le Monde, du 19 décembre 2015.

    4 : dans Le Figaro, du 22 décembre 2015.

    5 : Malika Sorel-Sutter (entretien avec), « Ce sont bel et bien des Français de souche qui ont trahi la République », mis en ligne sur Boulevard Voltaire, le 24 décembre 2015.

    6 : dans L’Express, art. cit.

    http://www.europemaxima.com/?p=4654

  • Attentat avorté dans le XVIIIe : un an après « Charlie », ils osent encore nous faire le coup du déséquilibré

    Attentat déjoué hier dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Malgré l’évidence, Taubira affirme qu’il n’y a aucun lien avec la radicalisation et que tout fait penser au déséquilibré.

    Ça devient lassant, à force, d’être pris pour des idiots.
    Hier, au jour et pratiquement à l’heure de l’attentat contre Charlie Hebdo, un homme se jette sur des policiers en faction devant le commissariat de la Goutte d’Or, armé d’un hachoir et criant « Allah Akbar ». Le fonctionnaire dégaine et tire, tuant l’assaillant. Plus tard dans la journée, le parquet annonce qu’un « téléphone portable et un papier sur lequel figurent un drapeau de Daesh et une revendication manuscrite non équivoque en langue arabe » ont été retrouvés sur l’homme neutralisé par les policiers. Le document fait en effet état d’une vengeance pour les morts en Syrie et le terroriste prête allégeance à Al-Baghdadi, le leader de l’État islamique. L’homme portait sur lui une ceinture d’explosif factice.
    Une enquête en flagrance est ouverte pour « tentative d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste », sous l’autorité de la section anti-terroriste du parquet de Paris. Elle révèle rapidement que l’homme, un marocain d’une vingtaine d’années connu de la police pour vol, disposait d’un téléphone portable avec une carte SIM allemande. Arrêté il y a deux ans pour vol, il avait fourni une fausse identité.

    Ce qui apparaît très clairement de ce qui est connu de cette personne (c’est qu’elle) n’a aucun lien avec la radicalisation violente, aucun […] Une ceinture d’explosif factice, ces cris, cette allégeance dans la poche, ce sont des signes qui peuvent le raccorder à un réseau, mais en même temps cela peut être des signes de déséquilibre. L’enquête fera la clarté de tout cela.

    affirme pourtant Taubira. Et c’est là qu’on en a assez d’être pris pour des idiots. Qu’il faille être un peu « déséquilibré » pour se jeter sur des policiers arma d’un hachoir et d’une ceinture d’explosifs factice, certes. Il faut l’être aussi pour pénétrer dans une salle de spectacle et tuer une centaine de personnes à la Kalachnikov et au couteau.
    Mais d’affirmer tout de go qu’un type qui cherche à mourir en tentant de tuer des policiers à l’arme blanche en hurlant « Allah Akbar » n’a aucun lien avec la radicalisation islamique, même le pire des bobos islamophiles n’y croit plus.
    Pitié, Mme Taubira, à défaut de démissionner, taisez-vous.

    C.D.

     

    http://fr.novopress.info/

  • Radicalisation : Hollande ne ferme pas les mosquées salafistes

    Mais a demandé au ministre de l’éducation nationale

    « de renforcer les procédures de contrôle des établissements d’enseignement hors contrat, et de mobiliser l’administration et les collectivités pour éviter que des enfants ne soient soustraits à l’obligation scolaire au nom de raisons incompatibles avec les valeurs de la République ».

    Les valeurs de la Républiques ? Laïcité, avortement, Charlie ?

    Michel Janva

  • Terrorisme islamique : Poutine a-t-il raison?

    L’effondrement des bourses chinoises, lié au très sensible ralentissement de la croissance dans l’empire du milieu, est un vif sujet d’inquiétude pour les autorités communistes qui craignent comme la peste tout mouvement de contestation sociale dans un pays plus fragile qu’il n’y paraît. Pareillement, le récent essai nucléaire nord-coréen est là aussi pour nous rappeler la multiplicité des menaces de déstabilisation qui, par effet papillon, pèsent sur nos sociétés, nos économies interconnectées et mondialisées. Bien sûr, dans une France en crise à tous les niveaux, au sein d’une Europe fragilisée comme jamais par les bouleversements démographiques et migratoires des pays du sud, c’est la menace islamiste, qui en cette semaine de commémoration des attentats djihadistes de janvier 2015, occupe le plus les esprits. Toutes les zones d’ombres n’ont pas été dissipées sur les complices, les commanditaires, les liens, les réseaux qui ont permis aux Frères Kouachi se réclamant d’Al-Qaïda au Yémen,  et à Amedy Coulibaly,  disant agir au nom de l’Etat islamique, de passer à l’acte.

    Pour autant, comme l’a rappelé à l’Afp Jean-Charles Brisard, spécialiste du terrorisme, il existe de fait « une porosité entre les deux organisations terroristes et les liens affectifs qui unissent les djihadistes dépassent le simple fonctionnement d’une structure.»

    Porosité, ou à tout le moins identité des objectifs, qui est aussi évidente sur le terrain au Proche-Orient, en Syrie, dans le combat mené par les djihadistes et les « modérés ». Le site no terror relayait la vidéo postée le 4 janvier par les miliciens du groupe al-Nosra (une franchise d’al qaïda) remerciant les membres de l’Armée syrienne libre (ASL) pour leur fourniture de missiles TOW, armes antichars de fabrication américaine.

    « al-Nosra, l’ASL, les djihadistes de Jeish al-Fath (Armée de la Conquête), ont combattu ensemble à Alep, Lattaquié, Hama et Idlib», «partagent les mêmes tranchées; ils partagent par ailleurs le contrôle sur les villages qu’ils capturent ensemble.»

    « Depuis les frappes russes qui leur font très mal, le Front al-Nosra et l’ASL coordonnent leurs opérations » et « les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite et le Qatar, (ont accentué) leur livraisons d’armes aux terroristes» pour freiner «l’avancée rapide de l’armée arabe syrienne après les bombardements russes». « Selon des sources concordantes, le Front al-Nosra a obtenu de l’Arabie Saoudite, récemment, près de 500 missiles, TOW. » Rappelons qu’officiellement l’Otan, le Qatar, la Turquie, l’Arabie saoudite ne revendiquent leur soutien logistique qu’à la seule ASL…

    «Il est impossible de lutter à la fois contre le Gouvernement du président Bachar al-Assad et les terroristes car ces derniers fonctionnent ensemble », est-il rappelé dans cet article. Une donnée tangible qu’il ne faut pas perdre de vue alors qu’un porte-parole de l’armée américaine, leColonel Steve Warren, affirmait hier que depuis le début de l’intervention aérienne en août 2014,l’EI a perdu 40%, des territoires qu’il avait pris en Irak et 10%, en Syrie. Les frappes aériennes menées par coalition internationale menée par les Etats-Unis auraient tué environ 2.500 combattants de l’EI en décembre.

    Au-delà de ce satisfecit, il s’agit de s’interroger sur la viabilité des actions militaires et des buts stratégiques des belligérants engagés contre Daech. En frappant indistinctement terroristes dits «modérés» et djihadistes autoproclamés comme tels, les Russes mènent une action parfaitement cohérente affirme le géopoliticien Frédéric Pichon dans une récente vidéo pour le site stratpol.com.

    Une manière aussi pour Vladimir Poutine, dit-il, de révéler les ambiguïtés, pour le moins, des actions menées par les pays de l’Otan sous la direction de Washington. Et de rendre palpable cette vérité, à savoir que seule l’articulation entre des frappes aériennes et l’action des troupes au sol (celles de l’armée du régime syrien, mais aussi des combattants kurdes) peut permettre d’éradiquer l’Etat islamique. A l’heure ou MM. Hollande, Fabius, Cazeneuve , Valls, Le Drian en tête ne cessent de proclamer cet objectif de lutte contre le terrorisme islamique, la Russie apparaît comme la nation la plus sérieusement engagée, sur le front diplomatique comme militaire, pour débarrasser la région et l’Europe de cette menace.

    Certes, la diplomatie française notamment, en a rabattu –on voit mal Laurent Fabius dire aujourd’hui comme il y a encore quelques mois que les égorgeurs du Front al-Nosra  «font du bon boulot» en Syrie. Mais un distinguo est toujours établi entre gentils terroristes «modérés» et le Frankenstein baptisé Etat islamique devenu hors contrôle ( ?), combattant le régime laïque syrien.

    Il est enfin particulièrement désolant, et le mot est faible, que de revirement en démission et autre soumission à la ligne états-uniennes, la France ait abandonné son rôle historique, de défenseur, autant que faire se peut, des chrétiens d’orient. Rôle assumé, assuré désormais par le grand frère (orthodoxe) russe, et ce de manière plus appuyée, paradoxalement, déjà sous l’ère soviétique soulignait M. Pichon.

    Communautés chrétiennes d’Orient dont la disparition, rappelait dernièrement Bruno Gollnisch,marquerait aussi un recul de plusieurs milliers de kilomètres de notre civilisation helléno-chrétienne, ce qui est aussi un des buts affichés par les fous d’Allah. Mais des dirigeants français inféodés à une Europe refusant d’assumer ses racines chrétiennes, au nom de la doxa mondialiste, peuvent-ils  encore  être sensibles à cette donnée ?

    http://gollnisch.com/2016/01/07/terrorisme-islamique-poutine-a-t-il-raison/