islamisme - Page 391
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Thierry Meyssan "Le terrorisme est fomenté par des états" - Meta TV
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Piero San Giorgio - Témoignage à propos de la manifestation "Sauvage" à Genève du 19 Décembre 2015
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Aucune "mosquée" n'aurait été vandalisée à Ajaccio
Et pour cause : officiellement il ne s'agirait que de la salle d''une association culturelle et sportive.
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La déchéance de nationalité sème le trouble au PS
En plus de diviser la majorité, la mesure, inscrite dans le projet de révision de la Constitution présenté mercredi, provoque des départs au sein du parti. Un document a été envoyé aux parlementaires PS pour les convaincre du bien-fondé du dispositif, défendu à l’origine par le FN.
Beaucoup se bouchent le nez, certains au point de quitter le parti. La décision de François Hollande d’étendre la déchéance de nationalité aux terroristes binationaux nés en France provoque des remous au sein de la majorité, et plus largement au sein du Parti socialiste. De nombreux ténors, à l’image de Martine Aubry ou d’Arnaud Montebourg, ont fait part de leur ferme opposition à cette mesure, défendue par le Front national et une partie de la droite. « Tout responsable de gauche et tout responsable républicain doit s’opposer à la déchéance de nationalité », a affirmé au Figaro Pascal Cherki, député PS frondeur. Bernard Roman, député proche de François Hollande, a résumé la situation dans L’Obs : « Près de 80% des députés socialistes sont contre, ainsi que tous les commissaires aux lois PS ». Pour rappel, le gouvernement a besoin du feu vert du Parlement puis un vote à la majorité des 3/5ème des députés et sénateurs pour faire adopter le projet de loi de réforme de la Constitution.Le groupe PS à l’Assemblée nationale a donc décidé d’envoyer par mail un argmentaire à l’ensemble des parlementaires socialistes, jeudi. Ce document de trois pages, que Le Lab s’est procuré, défend en six points la déchéance de nationalité, et est censé convaincre les élus réfractaires. Il est rappelé que la mesure existe déjà, qu’elle s’inscrit « dans un contexte très particulier », qu’elle comporte des « effets concrets », à savoir la possibilité de la mise en place d’un éloignement, et qu’elle est « bien comprise par l’opinion publique ». L’argumentaire, non signé, déplore que la déchéance de nationalité ne puisse s’appliquer plus largement à tous les Français. « Il faudrait pouvoir déchoir tout auteur d’un crime terroriste de la nationalité française, qu’il soit bi-national ou non », est-il écrit. Dans le même temps, de nombreux élus locaux, à l’instar de Vincent Tison et Mohamed Moulay, conseillers municipaux de Joué-lès-Tours, ont demandé aux parlementaires de rejeter le texte lors de son examen, en février. [...]
La suite dans Le Figaro.vox
http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-decheance-de-nationalite-seme
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Natacha Polony : Tirer les leçons de 2015… ou pas
« Après les carnages, après l'horreur, l'année qui se referme nous a fait basculer dans un monde nouveau », qui doit pousser la France à « reprendre en main son destin », écrit Natacha Polony dans une chronique du Figaro, parue le jour de Noël. Sans-doute faudra-t-il aller plus loin qu'elle ne le fait dans la remise en cause des idées, des pratiques et des hommes qui nous ont conduits à la situation présente qu'elle dénonce avec le talent que l'on sait. Il n'empêche : les lignes bougent et, selon toute apparence, leur mouvement ne fait que commencer. LFAR
Bien sûr, il y a les familles rassemblées, les enfants ravis, les festins, même modestes. Une fin d'année comme les autres, avec ses images de père Noël et son ambiance de plus en plus écœurante de grande fête de la consommation. À peine a-t-on ressenti les tensions de plus en plus grandes autour de ces crèches que certains maires veulent absolument au cœur de leur mairie comme un nouvel argument électoral. Mais cette fin d'année 2015 a comme un goût étrange.
L'an dernier, à la même période, les chaînes d'information continue ressassaient en boucle des commentaires vides sur trois fous armés de couteaux ou d'une voiture bélier qui avaient tenté de semer la panique au cri de « Allah Akbar ! ». Et l'on nous expliquait que, bien entendu, ces hommes étaient des cas isolés de déséquilibre psychiatrique. On brassait un discours officiel lénifiant à souhait, destiné à ne fâcher personne, et surtout pas les autoproclamés représentants de la générosité et de « l'ouverture à l'autre ». L'an dernier, la France poursuivait tranquillement son invisible transformation. Le résultat de trente ans de déni. Trente ans à décréter que la France n'avait pas à se perpétuer, que l'idée même d'une identité française était fasciste, que nous devrions expier jusqu'à la dissolution ces « heures les plus sombres…». Aux oubliettes, l'humanisme, les Lumières… La France n'était comptable que du pire, de ce racisme latent qui justifiait la frustration et la rancœur que l'on instillait au cœur de ses enfants nouveaux venus.
Après les carnages, après l'horreur, l'année qui se referme nous a fait basculer dans un monde nouveau.Un monde dans lequel chacun de nous doit avoir au fond de lui cette infime inquiétude, ce sentiment diffus qu'il peut « arriver quelque chose » à ceux qu'il aime. Un monde dans lequel nous ne serons plus en paix.
Oh, certes, elle va résister en nous, cette paix. Il y a si longtemps qu'elle s'est installée qu'elle va tenter de nous faire oublier novembre comme elle nous a fait oublier janvier. Mieux, on se paye le luxe d'un pas de deux sur les promesses solennelles lancées par le chef de l'État au lendemain du 13 novembre. Ces annonces censées rassurer les Français, leur montrer qu'enfin on allait agir, ces annonces sont donc contredites par rien de moins que le secrétaire général du Parti socialiste, et, mieux encore, la ministre de la Justice elle-même. « Pas une idée de gauche », la déchéance de nationalité, pourtant mise en place il y a soixante-dix-sept ans par Édouard Daladier en 1938. La pantalonnade d'une ministre de la Justice décrédibilisant un peu plus encore la politique de son propre gouvernement achève de démontrer que cette gauche-là a une conception bien étrange des valeurs autrefois portées par Jaurès ou Blum. Elle nous prouve surtout que les forces qui nous ont conduits au bord de l'abîme sont toujours à l'œuvre.
Cette déchéance de nationalité serait inutile parce qu'elle ne concerne qu'un nombre infime de cas ? C'était le même argument pour expliquer que 2000 femmes portant le voile intégral, ça ne vaut pas une loi. Et quelques jeunes filles (même poussées par des associations pilotées de l'étranger) qui refusaient d'ôter leur foulard pour entrer au collège, on n'allait pas non plus en faire toute une histoire. Et quelques imams prêchant l'enfermement des femmes ou l'enfer pour les mécréants (sur un mode quiétiste, donc totalement inoffensif, comme persistent à le prétendre certains sociologues), mais voyons, c'est anecdotique ! Tout ce qui remettait en cause la laïcité et le pacte social en découlant, tout ce qui attaquait l'intégration et la possibilité pour des jeunes gens aux origines diverses de se sentir français, tout ce qui aurait pu atténuer les effets délétères d'une crise brutale et d'un chômage ravageur, tout cela a été cultivé avec la plus parfaite bonne conscience. Défendre la France contre des assaillants extérieurs qui instrumentalisent nos faiblesses, punir, même symboliquement, ceux qui renient notre pays et clament leur haine de nous, ce n'est « pas une idée de gauche ». Et si l'on daigne maintenant parler de « patrie », c'est en insistant bien : rien à voir avec celle qu'évoquaient les Cassandre qui ont eu le tort d'avoir raison trop tôt…
Et cette année 2015 se referme sur des atermoiements qui nous laissent craindre que tout cela n'ait pas suffi. Elle nous enseigne pourtant qu'il est plus que temps de reprendre en main notre destin et de comprendre que dans un monde devenu violent nous devrons notre survie non pas seulement à la qualité de nos services de renseignements ou au déploiement de nos armées (même si leur préservation eût pu intervenir un peu plus tôt) mais à notre capacité à nous repenser comme une nation, une collectivité appuyant son avenir sur un passé et des valeurs transmis à tous, qui donneraient sens à l'idée de nationalité française, comme à l'idée de sa perte. •
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Dresde (Allemagne) lundi 21 décembre : PEGIDA a réalisé son plus grand rassemblement populaire depuis son lancement.
Gigantesque rassemblement à Dresde lundi dernier contre l'immigration en Allemagne. Le plus grand depuis le lancement du mouvement il y a un peu plus d'un an dans cette ville allemande.
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Baroin et l'AMF : le renforcement d'un anti catholicisme primaire, une mauvaise réponse à l'islamisme violent
Le père Matthieu Rougé,curé de Saint-Ferdinand-des-Ternes à Paris et ancien responsable du service pastoral d'études politiques, répond aux questions du Figaro :
"Que penser de la polémique suscitée par le vade-mecum de l'association de l'Association des maires de France qui estimait en novembre dernier que «la présence de crèches de Noël dans l'enceinte des mairies [n'était] pas compatible avec la laïcité»? On a l'impression que ce débat revient chaque année…
Il y a une dizaine d'années, on s'en était pris aux sapins de Noël. Mais certains esprits éclairés ayant expliqué qu'ils constituaient la rémanence de cultes druidiques, ils avaient perdu en quelques jours leur caractère attentatoire à la République! Comme si le culte druidique, en tant que culte, était moins contraire à la laïcité que le culte chrétien…
Beaucoup de responsables publics semblent en fait ne pas concevoir d'autre réponse à l'islamisme violent que le renforcement d'un anti catholicisme primaire. C'est pour le moins une erreur d'appréciation sur notre culture et sur le cœur de l'homme. Dans l'espace public, les crèches disent sur un mode accessible à tous, et qui n'est pas immédiatement confessionnel, la beauté de la vie et de l'accueil, réalités salutaires dans un temps de violence et d'exclusion. Dans le «vademecum» de l'AMF, il y a une recommandation encore plus choquante: la consigne stricte pour les élus de ne jamais manifester leur foi, par quelque geste que ce soit, dans le cadre public.
En quoi la neutralité de l'Etat serait-elle remise en cause par le fait que certains élus soient sereinement et ouvertement croyants, à partir du moment où ils prennent soin de tous avec équité? Une telle idéologie antireligieuse est en réalité d'une grande violence. J'ai célébré en novembre les obsèques d'un jeune homme assassiné au Bataclan. Le jour de son enterrement, le maire local, catholique mais très attentif aux différentes communautés religieuses de sa commune, a participé à l'émotion et à la prière de tous avec ferveur et simplicité. Pendant que nous chantions le Notre Père de tout notre cœur, je me suis dit: «faut-il avoir l'esprit épais et le cœur sec pour penser qu'il y aurait là une atteinte à la juste laïcité».
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Irak : la bataille de Ramadi se poursuit
Si l’appui américain pourrait permettre une victoire rapide dans cette ville, il est peu probable que Daesh lâche la capitale de la plus grande province irakienne, Al-Anbar, sans se battre férocement. Les combattants de l’EI auraient creusé un réseau de tunnels sous la ville pour mener de petites escarmouches contre les forces loyalistes irakienne. L’armée aurait perdu plusieurs parties du centre-ville après les avoir repris…
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Ce que l’Etat Islamique doit à la Turquie et aux pays du Golfe (exposé de Frédéric Pichon)
Frédéric Pichon, expert en géopolitique, parle des responsabilités de la Turquie et des monarchies du Golfe dans le développement de l’Etat Islamique.
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Déchéance de nationalité : le pouvoir déchu de toute crédibilité
La déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux nés français. Annoncée au congrès, puis remise en cause, enterrée depuis l’Algérie par Taubira, elle est finalement maintenue. Le pouvoir n’en peut plus de se contredire. Nous non plus.
Les rumeurs allaient toutes dans le même sens : Hollande enterrait la déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux nés français. Après tout, l’effet d’annonce avait joué à plein avant les régionales pour séduire la droite, il était temps maintenant de donner des gages à à gauche, que la mesure faisait grincer des dents.
Et ça s’est précisé. Taubira, en visite en Algérie, donne lundi une interview à une radio locale. Au sujet de cette déchéance, elle annonceje vous indique que le projet de révision constitutionnelle qui sera présenté en Conseil des ministres ne retient pas cette disposition
Elle avait d’ailleurs estimé, à titre personnel, que cette réforme « posait un problème de fond sur le principe fondamental qu’est le droit du sol », auquel elle est « profondément attachée ».
Donc, non. Et puis si. Pour une fois, le « président » Hollande a décidé de ne pas se dédire. La déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux nés français figure bien à l’article II du projet de loi de révision constitutionnelle présenté ce matin en conseil des ministres.
Exercice de style compliqué pour Valls, qui confiait le15 décembre : « Est-ce que le symbole en vaut la peine ? ». Sous-entendu : non. Et puis si, rétropédalage dans la semoule pour annoncer que la disposition controversée est « une mesure hautement symbolique » que M. Hollande s’est engagé à prendre devant le Parlement, et dont « l’efficacité n’est pas l’enjeu premier ».
Si la droite peut se réjouir du maintien de cette mesure, à la gauche du PS, ça va ruer dans les brancards. Chez les écologistes, Cécile Duflot voyait dans la proposition « plus qu’une ligne rouge », « une faute », tandis que le député européen du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, l’a comparée à « une mesure du Front national ».Reste le cas de Christiane Taubira, qui s’est une fois de plus mise en porte à faux par rapport au gouvernement. Elle a aussi été contrainte de se dédore en public
La parole première est celle du président de la République. Elle a été prononcée au congrès à Versailles. La parole dernière est celle du président de la République, elle a été prononcée ce matin en conseil des ministres et c’est le point final.
[…]La seule fois où je me suis exprimée sur la déchéance de nationalité (…), je n’ai pas hésité à dire que ceux qui retournent leurs armes contre leurs compatriotes s’excluent eux-mêmes de la communauté nationale.Pour autant, non seulement elle a une fois de plus pris des initiatives engageant la parole de la France, qui pis est depuis l’étranger, donnant à ses propos un retentissement particulier. À ce titre, elle ne devrait pouvoir rester au gouvernement. Si elle a un peu d’honneur, elle ne devrait d’ailleurs pas souhaiter elle-même rester dans une équipe qui l’a tenu à l’écart d’un sujet qui relève directement de sa compétence. On peut toujours rêver.
C.D.
http://fr.novopress.info/196521/decheance-nationalite-pouvoir-dechu-credibilite/#more-196521