En voici un nouvel exemple en Azerbaïdjan, territoire hélas bien loin des préoccupations de nos compatriotes.
Cinq mois après la fin de la guerre au Haut-Karabakh, un conflit d’une autre nature oppose l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur un dossier ultrasensible : les atteintes au patrimoine historique et culturel. Selon le décompte du Défenseur des droits arménien, Arman Tatoyan, 1 456 monuments, « essentiellement arméniens », sont passés sous le contrôle de Bakou après le cessez-le-feu du 9 novembre 2020, qui a consacré la défaite de l’Arménie et d’importantes pertes territoriales. Parmi eux figurent 161 monastères et églises, 345 pierres tombales historiques et 591 khatchkars – des stèles en pierre en forme de croix.